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 D'oro, Dè Putannè, Di Sangue, Io sono un'uomo felice !

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Diogene di Systolì
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MessageSujet: D'oro, Dè Putannè, Di Sangue, Io sono un'uomo felice !   D'oro, Dè Putannè, Di Sangue, Io sono un'uomo felice ! I_icon_minitimeMer 12 Oct 2011 - 21:15

Palozia, avant-port d'Ydril. On trouvait dans ce coin là des quais aussi mal famés qu'une bourgade nordique. La forteresse De là Paloz, hérissée de ses sombres tours, poussait les marins (ces gris minois) à murmurer quelques histoires, racontant qu'ici vivraient quelques sombres créatures, et dont les cris jaillissaient de temps à autre, faisant fuir le Poisson! Les cachots étaient remplis de ces pauvres bougres qui oubliés dans quelques sombres coins poussaient des cris à effrayer un Sybrondilien trop poudré. Il y avait par là des marauds qui racontaient (eux aussi!) des sombres histoires, des sorciers aux yeux rouges remplis de fourberie, ces bougres avaient voulu transformer (disais t-on), des rochers en poussières, nombreux furent les pirates à craindre de voir ces vils vendeurs de breloque faire des falaises Mecaloise de simple plage de sable fin ! Et il ne fut pas un Ydrilois qui s'indigna de voir pareil idée, on les fit enfermer (et puis on les oublia quand on s'aperçut de la niaiserie des racontars).

De cabane en bois à des sombre et sale ruelles, on s'arrêtait de temps à autre dans quelques auberges, certaines d'apparence coquine, abritaient les pires égorgeuses du comté, d'autre plus sombre servaient de repère à tout type de pirate, mercenaire, voyou, et autres filous qu'on aimaient guère. Ici pas de pirate démocrate, ni de mercenaires ne répondant qu'à un seul prénom, non messieurs, mais des vrais rufians ! Les vendeurs de sel au teint blanchâtre, qui du haut de quelques collines toisaient le monde d'un regard rappelant un moineau en rût, on n'en voulait pas, ou tout du moins on les jetaient dans quelques trou. Ces brigands de mauvais usage, était non redoutable mais sinistre, il murmurait dans le noir, il nous faut avouer qu'il n'avait que cela pour être, ces bougres n'étant pas très jovial.

Dans ce dédale de vilains, une petite compagnie d'homme débarqué fraichement d'Ydril, passait d'auberge en auberge. A leur tête, un personnage capuche baissée, à la démarche assurée, qui laissait croire être quelque capitaine pirate, criminel en fuite ou homme peu fréquentable, bien qu'en soit il ne s'agissait ni plus ni moins d'un joyeux noble de haute maison, Lorenzio di Systolis, celui qu'on nommait dans ces coins là Lè Pantésé, (le rustre), certains le craignait (quelques pirates qu'il c'était mis en tête de vider de leur boyaux!), d'autres l'aimait (pour les payes qu'il donnait aux mercenaires et autres malandrins qu'il adorait prendre à ses côtés), après tout comme on disait, « Si, unà pagà un'écu, un'altro pagèra duè, lè Systolié pagéro unà borsà ! », et il faut dire qu'il y avait du vrai dans cette affirmation !

L'homme été accompagné d'une dizaine de bougre, qui eux en tout point n'avait certes pas l'air fréquentable, certains était connu comme membre important de là Bastolà, d'autres pour des crimes qu'il avait commis par ci par là. Pour expliquer la présence de ce jeune galopin, expliquons qu'il avait pour habitude de recruter dans cette marée d'homme de mauvaise vie des compagnons souvent plus fidèle qu'un homme honnête (les gens honnête change d'allégeance quand leur moral les y pousse !, les voyous eux, suivent l'or, et diable lui il en avait plein !).

On avait déniché un sacré bon lanceur de couteau, d'origine étrange, sa peau mate et son crâne chauve avec seul quelques brins de cheveux semblaient indiqués quelques contrées exotiques, la terre d'IstiVà, ou d'ailleurs, il faut avouer qu'il ne parlait pas trop. Une brute de plusieurs pieds de haut, qui semblait avoir un amour pour la masse qu'il trimbalait à ses côtés, et quelques autres marauds qui avait entendu l'appel de l'or. Bien qu'on comptait rentrer, une dernière auberge se trouvait sur la route, loin d'être sûr de trouver qui que ce soit d'intéressant ici, on ne rejeta pas l'idée de prendre un dernier verre.

L'endroit était sale, remplis de crapules, l'aubergiste semblait choisir qui allait être égorgé cette nuit pour lui faire les poches, et on n'était pas assuré de ressortir vivant, en soit une auberge accueillante. La compagnie entra et du frapper quelques soûlards assis dans un recoin, on faillit créer quelques rixes, mais le géant à la masse la fit voler en l'air, renvoyant les drilles à leurs discussions. On prit un verre de ce qui avait du être de la bière, la chose en question étant plus des amas de grumeaux au milieu d'une boue infâme. Par chance un des Bastolien (habitué du coin), avait amené quelques bouteilles dans son baluchon (le bougre savait se faire aimer), et on savoura tout ça en parlant d'or, pillage futur, pute et fille de mauvaise vie des contrées qu'on irait voir l'épée au poing.
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La Salamandre
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MessageSujet: Re: D'oro, Dè Putannè, Di Sangue, Io sono un'uomo felice !   D'oro, Dè Putannè, Di Sangue, Io sono un'uomo felice ! I_icon_minitimeDim 16 Oct 2011 - 15:28

Plusieurs jours s’étaient égrainés déjà… Plusieurs jours, resté là, dans ce cloaque infâme, le nez plongé devant ces pichets de bières boueuses, le regard prostré devant le vide de son esprit enivré, trop soucieux pour se rendre compte de l’agitation aigre qu’il régnait dans cette pièce, ce coin d’Ydril plongé d’obscurité. Plusieurs jours déjà, qu’il n’avait plus souri, qu’il ne lui restait que des vestiges de joies perdues, des souvenirs de rires, de danses et de chants. Même les couleurs semblaient s’être affadies, ombres molles sur une toile salie par la nature humaine. Il aspirait la poussière du lieu, lentement, de grosses inspirations puissantes mais sourdes, comme des soupirs éteints. Il n’y avait pas de quoi jouer les effarouchés, rien n’est éternel, il fallait s’en douter… La fidélité s’achète, il le savait, pour l’avoir tant fait par le passé, il le savait, oui, et désormais il en payait les retours enflammés.

Plusieurs jours déjà…

Lentement, il leva la tête, observant de son regard morose la piteuse scène qui s’offrait à lui. Ici, on buvait en grognant, le visage rongé de mal vivre, l’œil dur mais alerte, la main leste et crispée. Ici, on n’était que dans l’attente, l’attente de cette mort qui frappait si vite, au moindre souffle d’inattention, menace latente. Ici, on ne se faisait pas coq de cours poudré, flattant son égo dans de grands chants provocants, non ici, on buvait sa bière en silence, s’incrustant dans ce pittoresque tableau fait d’ombres et de bruns, de sang et d’or… Et, son regard croisa cet être si étrange… Il ne put empêcher une esquisse de sourire nerveux de creuser ses joues. Il se souvint. C’était il ya plusieurs jours déjà…

Zéan était l'’un de ces capitaines qu’on nommait mecalois, un de ceux qui écumait l’océan furieux de l’Ouest, accompagnés de filous aux couleurs chantantes et à l’humeur bariolée, pillant tantôt le fier marin, le marchand véreux comme l’honnête homme. Zéan l’Avare, un pirate comme les autres.
Et puis Morgan revint… Les bras poisseux d’or, vomissant d’ambition. Et tout bascula. Il avait suffit d’un peu d’or et de quelques mots, et l’on détrône un monarque. Jeté, comme une carcasse putrescente loin du foyer, il avait réussit de justesse à s’en sortir, fuyant ceux qu’il avait autrefois appelés « compagnons ».

Il l’observait toujours, lui, cet être de cendre, le seul qui demeurait à ses cotés à présent. Cet écorché au regard fou. La Salamandre.

Une douleur pénible l’assailli, et il mit la main au côté, souvenir d’une ancienne lame amie laissé dans sa fuite hasardeuse. Et, alors qu’il massait doucement son flanc, il vit ce vieux fou de mage, qui avala d’un trait la bière devant lui, avant de tousser bruyamment, s’étouffant presque, son corps secoué de soubresauts rauques. La pitrerie bien involontaire du personnage, arracha un sourire franc au pirate désœuvré. Sourire qui, rapidement, devint un rire, un rire puissant et envoutant, un de ces rires qui ne peuvent naitre que d’un homme triste, découvrant alors, pour la première fois depuis plusieurs jours déjà, caché derrière une forêt de poils grisonnants, les deux rangées d’or qu’il avait pour dents.

C’est là qu’on entra. Un souffle léger s’engouffra depuis l’ouverture béante ainsi créée, sorte de plaie suintante du mur qui dégueula un flot de têtes nouvelles. On avait pris l’habitude de jeter un œil mauvais aux arrivants, eux qui perturbaient de leurs présences, l’ébauche de tranquillité qu’on avait eu peine à établir. Oui, l’étranger n’était pas la bienvenue ici. Pourtant, certains, parmi les plus renseignés, reprirent rapidement leurs affaires, anticipant peut être ce qu’il allait arriver. Lorsque que le colosse joua de sa masse, les derniers réticents eurent tôt fait de calmer leurs ardeurs de pirates ivres. Peut être enorgueilli par ces litres de boissons qu’il ne cessait d’ingurgiter dès l’aube, Zéan se leva, sous le regard inconstant de son compagnon d’infortune, lui aussi rejeté de ses pairs, qui tremblotait fébrilement, la main gratta énergiquement l’arrière de son crâne recouvert d’un capuchon. Et, le pas mal assuré mais la volonté forte, il se dirigea vers le groupe hétéroclite des étrangers, apercevant de son œil exercé que ses gaillards étaient d’une autre trempe que les autres soudards empestant l’endroit. Avec le manque de courtoisie qui le caractérisait si bien, il déboula en pleine discussion lâchant un rôt lourd avant d’ajouter ces quelques mots :

« Et bien Messieurs, semblerait que z’avez de la bon’gnole là. Dites donc, y’aurait-il moyen d’en avoir un godet ? »

Le gaillard debout avait la silhouette imposante, et, malgré l’affiche d’un sourire doré des plus jovial, on pouvait sentir dans ces yeux un air féroce, implacable. Peut être le bougre avait-il besoin de se défouler un peu, et qu’il avait trouvé adversaire à sa taille… Qui peut lire dans l’esprit d’un ivre ?
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