[Soltariel] Comté d'Ydril

Le Comté d'Ydril

Spoiler:

Marcalm

Connu pour sa côte déchiquetée et ses tempêtes violentes, les navires craignent ce pays et préfèrent éviter ses atterrages. La région dispose cependant de deux grandes baies accostables, à Marcam, le chef lieu et Ojiane. L’arrière-pays est montagneux, si bien qu’élevage et minage (les gisements de fer ne sont pas rares) dominent l’économie locale.

Tarenia

Le pays de Tarègne, place sous la juridiction de la capitale, est essentiellement dominé par les forêts. Les lieux sont peu habités et peu fréquentés. Là où se finissent les bois au sud commence une succession de collines. La côte se constitue, ici aussi, de falaises, les plus hautes de la province. Tylère, située dans une petite crique, est la seule ville accostable de la région.

Barriana

Les falaises disparaissent très rapidement dans cette région, pour laisser la place à de grandes plages de sable. Le paysage est assez plat et devient peu à peu marécageux lorsque l'on va vers le sud et la Baroye. Son chef-lieu est Timenze.

Treziato

Ou la marche. Le fleuve principal, le Tarenio, est enclavé dans la gorge qui porte son nom et entouré de collines et de plateaux où nichent plusieurs forteresses. Au nord, jusqu’à la Baroye, le pays se constitue de marais, tandis qu’au sud du Tarenio, le pays s’aplanit jusqu’à l’Amer, le fleuve du sud, un fleuve beaucoup plus navigable que la Baroye qui se confond souvent avec les marais qui l’environnent. Son chef-lieu est Mirabelo.

Calozi et Curzio

Ces régions sont peu boisées et entrecoupé de quelques collines au nord, leurs chefs-lieux sont respectivement Cloyi et Valmero. Les marais ont depuis longtemps été asséchés pour faire place à des maraîchers. Le pays, avec le Curzio, est moins rude pour l'habitant, qui y est plus nombreux. Les terres à froments et jardins y sont plus nombreux, et le pays plus prospère. Peut-être est-ce dû à Cloyi et l'Orne, principaux villes et cour d'eau du sud ydrilote.

Ydril

Ydril est une ville portuaire en forme de demi-cercle. Entourée de plaines agricoles, la plus grande partie de ses activités est tournée vers la mer.
Perdus dans la chaleur étouffante du soleil, une partie de la ville est bordée par d'immenses falaises de craie blanches, remparts naturels entre les habitation et l'accès immédiat à la falaise.
Elle est protégée des agressions terrestres par d'épaisses murailles parsemées de nombreuses poternes étroitement surveillées. L'immense port quant à lui est parsemé de tour de guets et de phares servant aussi bien à l'orientation des navires marchands qu'à la défense de la ville en cas d'agressions maritimes.

Perché sur son à-pic, le donjon comtal domine la cité et constitue un lieu de pouvoir à l'intérieur même de la ville.

Bâtie sur un éperon rocheux à flanc de falaise, en grosses pierres de taille, le donjon des Systolie : Peyredrac, est une véritable forteresse qui surplombe la ville et ses tours ainsi que ses nombreux campaniles, étendant son ombre sur les habitations en contrebas. Sa tour la plus élevée sert également de fanal aux bateaux en perditions lorsque l'orage gronde et que l'Eris se déchaine.
Les habitations sont pour la plupart collées les unes aux autres, faites de pierre et de bois assurant solidité et confort aux habitants. Elles donnent de temps à autre sur un petit jardin intérieur pour les quartiers les plus riches, dans la ville haute ou simplement sur la rue ou la mer pour les autres, dans la ville basse.
Le port de la ville regroupe les principales activités économiques. On y accède par la via Amici ou la via Seduti. Il est divisé en plusieurs parties et bordé par des Docks où les navires y déchargent leurs marchandises avant que celles-ci ne soient soit stockées sur les quais ou revendues au marché non loin de là. C'est un secteur de la ville ou la plupart des habitants sont employés, en tant que portefaix ou marins dans un des innombrables navires.
La partie la plus importante est dédiée au commerce et au transport, qu'il s'agisse de marchandises ou de voyageurs, c'est ici que se croisent les transporteurs terrestres et marins. La compagnie des Trois Saisons y dispose de bons entrepôts et de taxes moins élevées que les autres compagnies marchandes. L'état de marchand est préféré à celui de chevalier par les ainés des familles nobles, qui laissent plus volontiers la vocation de ce dernier à leurs cadets.
Une autre partie du port qui a aussi son importance est le port de pêche, regroupant les embarcations des pêcheurs quelques soient leur taille et leurs équipages. C'est d'ailleurs dans cette partie du port qu'a lieu la vente de la majorité de la pêche du jour sur le Marcatà Viecà.
Puis pour finir : le port militaire, Castello da Vigié, où sont regroupés les marins et les navires de guerres du comte, chargés d'assurer la loi sur les mers et de le défendre le port contre les brigands.
Imposant bloc de granit perché sur un îlot parsemé de quelques arbres, à l'entrée de la baie dans laquelle s'est édifiée la ville : le Castello da Vigié commande l'accès par la mer à la cité et met en garde les forbans en exposant à ses murailles les cadavres pendus et éviscérés des pirates.

Bon nombre de quartiers de la ville haute, accessibles depuis la via Veduti, derrière les greniers communaux, réunissaient auparavant des clans familiaux nobles tels les Lunicorni, les Marfoy, les Barutoliussi et leurs parents, clients et partisans, mais ces derniers, grands perdants de la Guerre des Deux-Dragons se sont vus remplacés par les Genucci, Valdèse et Anoszia . Boutiques, palais fortifiés et écuries appartiennent à ces mêmes familles et sont comme des blocs unis à l'intérieure même de la ville. Ces derniers sont l'héritage de l'ancien temps où la cité résonnait du fracas des armes et des luttes intestines pour le pouvoir.
Heureusement, ce temps est aujourd'hui révolu et les querelles entre familles ont été apaisées par le règne plus ou moins stable et durable des Zadar, une période que la population a baptisée La Grande Paix.
La ville basse est bâtie sur les bords de l'Avine, un fleuve qui se jette dans l'Eris, près de quelques vignes et était à l'origine une entité distincte d'Ydril, composée de plusieurs bourgs. Ceux-ci furent ensuite rattachés à la cité, puis amalgamés à cette dernière.
Célèbre pour ses tavernes et ses lupanars, la ville basse est un centre actif de commerçants et d'artisans, elle abrite une population de reîtres, de prostituées et de marins. On y mange une délicieuse spécialité culinaire ; un brouet à base de légumes et de fruits de mer.
Des tables de prêt sont présentes à l'entrée de la cité, par la porte du Duomo, qui est elle-même protégée par le Castellonovò : un imposant édifice de pierre, cerné de trois tours et d'une barbacane.
On y trouve également le temple de Pèirapergasta, dédié à la déesse des mers et des océans, à son culte et à son clergé. Bâti non loin du port, le temple est un édifice de marbre blanc en forme de dôme, près duquel ont été construits quelques greniers. De nombreux marins de passage ou natifs de la cité, viennent y déposer des offrandes en espérant que la déesse leur sera clémente durant leur prochaine traversée. On y prie également pour le repos des marins et des marchands perdus en mer et des morts en général.
Le Ponte-Vecò et ses neuf arches traverse l'Avine et permet l'accès à la cité par la ville basse depuis la rive opposée.