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 Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé]

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Thiégaud de Saint-Aimé
Humain
Thiégaud de Saint-Aimé


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MessageSujet: Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé]   Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé] I_icon_minitimeSam 31 Déc 2011 - 22:18

Nom & Prénom : Thiégaud de Saint-Aimé.
Âge : Vingt-sept ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humaine.
Particularité : Thiégaud est le frère jumeau d’Aliénor de Saint-Aimé. Ce sont des nobliaux qui ont conspiré pour l’héritage légitime du Marquisat de Sainte Berthilde et de la Châtellenie de Saint-Aimé.

Alignement : Chaotique neutre. Esprit libre et arriviste par excellence, Thiégaud cherche surtout sa survie dans un monde de complots et de messes basses, prêt à se plier à la morale établie pour complaire.
Métier : Marquis de Sainte Berthilde et Châtelain de Saint-Aimé (dont un religieux assure la régence).
Classe d'arme : Corps à corps (épée et bouclier) et à distance (arc).

Équipement : Thiégaud, comme pourrait l’être un guerrier des terres nordiques, ne prête pas vraiment attention à son apparence, bien qu’il impressionne toujours par son apparence austère. Ses habits sont faits de tissus épais et grossiers, aux couleurs ternes rappelant le gris de la roche et le noir de la nuit. Seul son buste est protégé par une cotte de mailles qu’il place par-dessus sa tunique. Il est constamment vêtu d’une lourde cape ample foncée à fourrure, lui donnant une allure puissante. Le haut de ses deux bras est enlacé par des lanières de cuir et des gants montants noirs couvrent ses avant-bras, laissant toutefois ses mains d’épéiste à découvert. Il chausse de hautes bottes en cuir noir, s’arrêtant en bas du genou, qui martèlent frénétiquement les dalles du château de Sainte Berthilde. Dans chacune d’elles est cachée une dague. Enfin, il porte une ceinture à laquelle est accroché un fourreau cachant une fine et longue lame argentée mortellement aiguisée au pommeau grisâtre. À noter qu’il arbore de nombreux bijoux, chevalières et bracelets, en argent. Lorsqu’il part combattre, il s’arme en plus d’une énorme targe, de son arc et d’un carquois qu’il place dans son dos. Par ses tenues vestimentaires, il inspire naturellement le respect et la curiosité émerveillée.

Description physique : Thiégaud est un jeune homme robuste et de taille moyenne dont les muscles sont finement taillés sous ses habits épais. De prime abord, il semble être un jeune homme ordinaire. À mesure que l’on se rapproche, on remarque que ses traits sont tirés en une expression sévère, et ses longs cheveux fins et lisses d’un noir de jais encadrent un visage impassible et austère. Ses sourcils sont légèrement inclinés vers l’intérieur, renforçant davantage cette sensation de gêne lorsqu’on le regarde. Son nez est aquilin et ses lèvres ourlées sont légèrement rosées.

Description mentale : Thiégaud, malgré ses origines de noble, n’est pas quelqu’un d’avare. Il est certes assoiffé par le pouvoir, mais c’est surtout un arriviste qui se contente parfaitement de ce qu’il obtient. Perçu comme quelqu’un de très mystérieux et manipulateur, il est également colérique et lunatique. Il s’emporte assez souvent pour des choses futiles, et ne peut s’empêcher de constamment critiquer ce qui ne va pas. De surcroît, en présence des rares personnes de son étoffe, c’est un être piquant et extravagant, aux répliques et remarques acérées. Il reste soucieux de protéger sa sœur jumelle, et veille à ce qu’aucune personne ne se dresse en travers de son chemin ou ne lui mette des bâtons dans les roues. Il s’arrange toujours pour être du bon coup, quitte à faire des pieds et des mains pour y parvenir.

Doté d’une certaine intelligence, il semble capable d’analyser les moindres faits et gestes de ses interlocuteurs, tâchant de découvrir un mensonge médiocrement dissimulé. Ne réside là dedans nulle magie mais simplement une aptitude travaillée à juger les hommes et à deviner les désirs qui les animent.

Cependant aimable et souriant généralement, sa présence est toujours des plus convoitées. C’est un être reconnu comme extrêmement vertueux et aucun de ses actes ne va jamais à l’encontre de la morale établie, tant qu’il y tire un avantage certain. Une façade qui n’est qu’un masque qu’il porte le plus clair de son temps en présence d’individus qui ne sont pas de confiance. Derrière ses yeux sombres se manigancent des pièges et autres affaires douteuses. Son esprit vif et rôdé à de tels emplois élabore en quelques fractions de secondes un plan permettant de lui éviter divers ennuis ou de se dépêtrer d’une situation gênante.

Histoire : (POUR COMPRENDRE LA COMPOSITION DE LA FAMILLE DE SAINT-AIMÉ, SE RÉFÉRER A L’ARBRE GÉNÉALOGIQUE OFFICIEL)

Il est de notoriété publique – mais tue – que la généalogie chez les nobliaux brille d’une complexité déconcertante, et souvent douteuse. Car c’est ainsi que l’on pourrait qualifier la descendance de Sébaste de Saint-Aimé.

Sébaste de Saint-Aimé, dernier de la fratrie, occupait la mauvaise place. Quand l’aîné, Anoxar, hérita du titre de Marquis de Sainte Berthilde et des terres correspondantes, il était évident que le second, Clotaire, put jouir des avantages de la Châtellenie de Saint-Aimé en devenant Seigneur. Il ne fallut ainsi guère plus de temps aux assujettis des domaines familiaux pour soupçonner la bâtardise du « cadet Sébaste », comme ils se plaisaient à le nommer. La rumeur arriva bien vite aux oreilles du père, Bartholomé de Saint-Aimé, fondateur de la Châtellenie, qui assigna Sébaste à résidence au château familial, ternissant davantage l’image du bâtard. Bien qu’on le rayât des manuscrits comme héritier légitime, on lui accorda le droit de rester vivre sur les terres familiales. L’on ne se soucia guère du bien-être du cadet, le père préférant se consacrer à ses autres fils, qu’il jugeait bien meilleurs et plus nobles. Évidemment, Clervie, la mère, éprouva un profond dégoût à l’égard de Sébaste, qui n’était à ses yeux que le fruit d’une catin. Le pauvre enfant n’avait d’autre choix que de subir en silence, sans réellement comprendre.

« Peux-tu me dire où se situe la Baronnie d’Oësgard ? Mon Père, pourquoi suis-je enfermé au château toute la journée ? Pourquoi m’a-t-on confié à vous ? Ai-je fauté ? Demanda le garçon, à peine âgé de huit ans, au prêtre chargé de son éducation. Non, mon enfant. Disons que… Le vieil homme hésita un instant, croisant le regard innocent de son élève. Disons que tu ne fais pas la fierté de sa Seigneurie. Il préfère mes frères, alors que je suis moi aussi son fils. Certes, mais tu n’es pas celui de Dame Clervie. » Un long silence s’installa, tandis que le garçon fixait l’immense carte posée sur la table en bois. Autour d’eux, le personnel du château s’affairait à dresser la salle principale pour le dîner du soir. Sébaste leva les yeux, observant à travers les immenses vitres la neige qui tombait au dehors, recouvrant certainement les plaines d’un épais manteau blanc. « À quel avenir suis-je destiné ? Ceci mon garçon, c’est à toi de le préparer. Pourquoi crois-tu que tu as été placé sous ma tutelle ? Sa Seigneurie, malgré les apparences, se soucie de toi. Je suis chargé de ton éducation, et bien que tu ne sois pas un noble, tu pourras assurément intégrer les rangs de l’armée. Tu es le plus débrouillard d’entre tous. » D’un geste nonchalant, Sébaste laissa glisser son doigt vers le nord de la carte. « La Baronnie d’Oësgard se situe ici. »

Lorsqu’apparue la première barbe du cadet Sébaste, l’on informa rapidement le Seigneur Bartholomé, celui-ci souhaitant être constamment informé de l’éducation de son bâtard. Bien entendu, tout ceci avait été soigneusement caché à la Dame Clervie. Et c’était secrètement que Bartholomé rejoignit son fils dans sa chambrée. Âgé de dix-huit ans, Sébaste s’apprêtait à se mettre au lit. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit le visage de son interlocuteur. « Votre Seigneurie. » Bégaya-t-il bêtement en inclinant le chef vers le sol en signe de respect. « Je souhaitais te voir concernant ta barbe. Le Père Grégore m’a informé de cette nouvelle pousse. Je lui avais signifié qu’à cet événement, tu allais pouvoir intégrer la milice de Sainte Berthilde. Ton demi-frère, le Marquis, a donné son accord. Cependant, j’aimerai vérifier par moi-même l’exactitude de la chose. » Il s’approcha, examinant méticuleusement le visage de Sébaste, caressant sans douceur la peau de ses joues rendues rêches par les poils. « Déshabille-toi, veux-tu. » Le bâtard s’exécuta, nu comme un ver devant son paternel. « Tu es un homme fait, maintenant. » Dit-il, détaillant de son regard noir et perçant les muscles naissants et ses cuisses presque robustes qui encadraient une toison brune sauvage. Il le fit tourner sur lui-même, visiblement satisfait. « La nature t’a bien doté, tu as hérité de ton brave père. S’en suivit un rire tonitruant. Dès demain, je te fais rejoindre la garnison de Sainte Berthilde. Tâche de te dépuceler au bordel. »

Et il se dépucela la semaine qui suivit. Il rejoignit la milice du Marquisat, et armé de son épée et de son bouclier, il entreprit de s’entraîner durement. Durant ses années de service, il resta discret quant à ses origines, personne ne l’ayant reconnu grâce à l’anonymat forcé qu’il avait subi en se faisant enfermer au château. Il se présenta continuellement sous le nom de « Sébaste le Bachelard », des terres nordiques, sobriquet qui passa totalement inaperçu et qui lui permit de faire la rencontre de son épouse, Aléide, fille de commerçant. Leur mariage se fit dans l’intimité, en présence d’un religieux, de quelques miliciens et des parents de la dame. Sébaste prétexta qu’il était orphelin depuis sa plus tendre enfance, n’ayant plus aucune nouvelle des Saint-Aimé depuis son départ. De leur union naquit des jumeaux, Thiégaud et Aliénor.

Tandis que Clotaire régnait toujours en Seigneur de Saint-Aimé, Sébaste et sa femme s’installèrent dans un hameau sans prétention du Marquisat de Sainte Berthilde. Réduit à une vie simpliste et pauvre, le bâtard avait su s’adapter, enseignant à ses deux enfants l’art de la guerre. Maniement d’épée, leçons de survie en pleine nature, endurance. Leur enfance, puis leur adolescence, étaient rythmées par les ambitions délirantes du paternel. Secrètement, il espérait qu’un jour prochain, cette descendance soit reconnue et qu’elle brille par ses exploits.

Quand les jumeaux eurent atteint leur majorité, après de longues années d’apprentissage et de débrouillardise, ils se décidèrent à parcourir davantage les terres avoisinant le Marquisat de Sainte Berthilde. Passionnés par la nature et émerveillés par les paysages enneigés, nordiques dans l’âme, ils firent route vers Erac. Aliénor, elle, n’était certainement pas la plus sainte des deux. Elle avait l’habitude de voyager dans les contrées, pendant que Thiégaud s’efforçait à devenir robuste. Elle s’aventurait dans les endroits les plus étranges et glauques qui soient. Elle maniait la dague et l’arc à merveille, ce qui faisait d’elle une voleuse à la tire hors-pair. Car oui, très tôt baignée dans la criminalité, elle n’avait pu échapper à cette vie dangereuse qui lui procurait tant de plaisir. Jamais elle n’avait connu ailleurs cette sensation qui lui serrait les tripes et le cœur. Enjouée et complètement immature, elle souhaitait faire découvrir un endroit spécial à Thiégaud, qui lui, n’approuvait absolument pas ses activités illicites.

Posant un pied à terre, descendant de cheval, le jeune homme leva les yeux vers la petite ville – ville fortifiée qui offrait tout un panel de services tous plus louches les uns que les autres. Place forte perchée au sommet d’un à-pic, près de la chaîne montagneuse d’Avône, dans la Baronnie d’Ancenis, elle n’était accessible que par deux routes aux allures de pentes raides. Comme toute autre ville, elle entretenait depuis des années une mauvaise réputation tout à fait légitime de par la criminalité ambiante. Recouverts par deux capes à capuchons cachant leur visage, les jumeaux se faufilèrent dans les ruelles, à travers les quelques mendiants et pustuleux qui jonchaient le sol dallé encore tâché par le sang séché. Les murs, témoins des féroces duels entre criminels et miliciens, étaient endommagés mais l’intendance de la ville tâchait d’effectuer les réparations nécessaires. S’engouffrant dans un petit bâtiment à la porte dissimulée dans un coin sombre, Thiégaud suivait prestement sa sœur qui semblait parfaitement connaître les lieux.

L’intérieur de la bâtisse ressemblait à une auberge de piètre qualité. Quelques chandeliers se tenaient de-ci de-là sur les quatre murs, offrant une faible luminosité. Cinq tables étaient éparpillées dans la petite salle, et l’on pouvait remarquer un comptoir assez ridicule derrière lequel se tenait une tenancière engraissée et boursoufflée par l’abus de nourriture et d’alcool. Aliénor ôta sa cape qu’elle tendit à la quarantenaire, ses longs cheveux lisses et blonds tombant en cascade sur ses épaules finement musclées. Thiégaud répéta le même geste, ne sachant aucunement où il se trouvait. Sa sœur sortit de sa besace deux jetons en bronze qu’elle déposa sur le comptoir. Elle sortit ensuite une clé de son bustier et se dirigea d’un pas gracieux vers le fond de la salle. La quarantenaire explosa d’un rire tonitruant en observant le frêle Thiégaud qui ne bougeait pas. D’un geste du menton, elle l’ordonna de suivre Aliénor. Déverrouillant la porte, ils s’engouffrèrent dans un corridor au bout duquel se trouvait un escalier en bois. Une fois à l’étage, elle sortit une nouvelle clé qu’elle fit tourner dans l’orifice de la porte. Cette fois-ci, les deux comparses se retrouvèrent dans un hall plutôt lumineux mais toujours aussi minuscule. Quatre portes s’offraient à eux. Aliénor ne se préoccupa pas de Thiégaud et s’engouffra dans une des chambres, refermant soigneusement derrière elle.

Le jeune homme s’interrogea durant de longues minutes, se demandant si suivre sa sœur avait été une bonne idée. Sans réfléchir davantage, il se dirigea vers une des autres portes et l’ouvrit doucement. À sa grande stupeur, il découvrit le corps dénudé d’un autre homme, brun et bronzé de peau. Celui-ci arborait une chemise en lin complètement ouverte, un bras derrière sa tête, paisiblement allongé sur sa couche. Il tourna lentement sa tête vers Thiégaud, lui souriant avec chaleur. « Je n’ai jamais offert mes services à un homme. Ceci dit, il faut bien une première à tout, tant que tu paies… Mais si tu cherches Esmée, elle est à côté. Reviens me voir tout à l’heure, si tu en as envie. » Décontenancé, curieux et émoustillé par ce spectacle des plus fascinants, il referma doucement la porte. Décidément, cette maison close ne finissait pas de le surprendre, faisant surgir en lui des sentiments totalement nouveaux. Il entreprit ensuite d’ouvrir la seconde porte sur la droite. La dame se tenait là, cambrée sur le fauteuil bleuté en velours. Les yeux ahuris de Thiégaud se posèrent immédiatement sur ses seins bourgeonnants, la fraîcheur de la nuit ayant eu pour résultat d’ériger ces petites pointes rosées. D’un geste souple, elle laissa glisser sa main de la naissance de sa poitrine à son entrejambe, laissant parfois échapper d’infimes gémissements de plaisir. Le gracile jeune homme s’engouffra dans la pièce et referma à son tour la porte derrière lui.

[…]

Quand l’affaire fut faite, Thiégaud ressortit, les cheveux en bataille, la peau reluisante de sueur. À sa sortie l’attendait le brun, en tenue d’Adam. De manière vive, il agrippa le jeune garçon pour le coller à lui, déposant de fougueux baisers dans le creux de son cou. Ce jeu séduisant dura plusieurs minutes, avant qu’Aliénor ne sorte de sa chambrée. « Laisse-le donc se reposer, Jon. Il reviendra te voir une autre fois. Nous devons partir. » Puis elle rentra à nouveau dans la pièce. Le bronzé cessa quant à lui avec peine cette étreinte, laissant Thiégaud dans un état second de pulsions. Celui-ci fit quelques pas en avant, apercevant sa sœur et son amant dans l’entrebâillement de la porte. Elle était radieuse, un sourire sincère étirant ses lèvres pulpeuses. Elle lui lança un regard complice, avant d’embrasser une dernière fois son apollon. Une dizaine de minutes plus tard, ils remercièrent la tenancière, fière de son exploit, et quittèrent la maison close.

Durant ce temps, sur les terres de Sainte Berthilde, tout se bousculait. Alors qu’Anoxar de Saint-Aimé, le demi-frère aîné de Sébaste, était décédé, c’était sa fille et son gendre qui avaient hérité du Marquisat. Ivy avait épousé un certain Aegar Kal’Halan, avant de mourir à son tour, des suites d’une fausse couche. Le gendre était seul à la tête de ces terres, conspirant par la suite avec Merwyn Séraphin, Duc de Serramire, pour créer un Royaume indépendant. Découverts et mis aux arrêts, tous deux furent destitués de leurs droits durant l’hiver 998. L’on surnomma alors l’ancien Marquis « Aegar le Déchu ». Godfroy, fils de Clotaire de Saint-Aimé, en profita pour demander audience au Monarque Trystan de Diantra lors du Grand Tournoi. Il revint sur ses terres avec le titre de Marquis, fort de ses exploits passés lorsqu’il avait fallu mater la guerre civile d’automne 998. Seulement, il fut bien vite frappé par un mal inconnu, une maladie qui le terrassa très rapidement, au grand damne des châtelains, barons et comtes qui se retrouvaient à nouveau sans autorité hiérarchique. Après un enlisement assez long du Marquisat, s’en suivit alors l’ascension d’une certaine Emma d’Erignac. Jouissant de liens de parenté avec l’ancienne famille régnante de Sainte Berthilde, le Roi Trystan vit en elle une solution propice. Elle hérita à son tour du titre et des terres. Seulement, comme si le Marquisat était frappé d’une malédiction, elle disparut également, mettant davantage à mal la contrée berthildienne.

« Thiégaud, Aliénor, j’ai à vous parler. » Braya rauquement Sébaste. Ils décochèrent de concert leur dernière flèche qui fila droit dans la cible située plusieurs mètres en avant. Les jumeaux se retournèrent, détendant leurs arcs et posant leur carquois sur la caissette en bois. Vêtus d’immenses et lourdes capes ornées de fourrure, ils se dirigèrent à l’intérieur du foyer familial. « Mes enfants, j’ai eu vent de quelques nouvelles en provenance de Saint-Aimé. La châtellenie se retrouve sans tête légitime depuis plusieurs années, nous sommes les derniers de la lignée. Cet idiot de Godfroy n’a pas eu la décence d’engendrer de petits nobles monstres avant de trépasser. Il fit une pause pour cracher par terre. Je veux que vous vous rendiez à Saint-Aimé. Durant tout ce temps à vivre éloignés, personne ne saura qui vous êtes. Arrangez-vous pour parler au successeur du Père Grégore, menacez-le s’il le faut, mais je veux que ce maraud vous aide dans votre tâche. Mes enfants, il est temps de redorer notre blason. J’ose espérer que cette sale trogne de Clotaire se retourne dans sa tombe, misérable merdaille qu’il était. Qu’attendez-vous de nous ? Se risqua Thiégaud. Nous sommes de fiers guerriers, nous méritons notre reconnaissance perdue. Si les informations tardives sont vérifiées et que le trône du Marquisat est vide depuis des années, la concurrence des seigneurs doit être forte. Si vous arrivez à prouver notre légitimité en nous renommant Saint-Aimé sur les actes officiels, nous aurons un moyen de pression. »

Et ils le firent. Il ne fut pas bien difficile de rejoindre le domaine de Saint-Aimé. Ils entrèrent en contact avec le successeur du Père Grégore, qui ne fut guère surpris de les voir. Persuadé qu’il s’agissait encore d’une visite de Seigneurs venus réclamer les terres, il écouta leur récit d’une seule oreille, avant d’y prêter plus grande attention lorsqu’il entendit le nom de « Sébaste ». Il leur affirma que son prédécesseur avait gardé des peintures du jeune Sébaste, bâtard de Bartholomé, qui l’avait pris sous son aile comme son propre fils. En échange d’une vie paisible à la châtellenie de Saint-Aimé, et d’une place de régent, le successeur du Père Grégore ferma les yeux sur les agissements des jumeaux. Trouvant avec facilité les actes officiels, ils menacèrent violemment un scribe, qui fut contraint de modifier secrètement les documents généalogiques et de créer une fausse missive testamentaire supposément signée de la main de feu Bartholomé de Saint-Aimé. L’arbre généalogique fut brûlé et remplacé par un nouveau. Thiégaud et Aliénor furent ravis de constater que la plupart des habitants de la Châtellenie de Saint-Aimé ne s’opposèrent pas à leur légitimité, le religieux soudoyé prêchant la bonne parole à qui voulait l’entendre, ne tarissant pas d’éloges à l’égard des héritiers. Les paysans étaient surtout soulagés de voir apparaître deux têtes légitimes pour reprendre les choses en main, plutôt que les Seigneurs alentours qui ne cherchaient que des terres à annexer, sans se soucier de leur bien-être.

En possession des papiers officiels, les jumeaux voyagèrent à cheval à travers le Marquisat, rendant visite aux différentes châtellenies. L’on accueillit la nouvelle avec peu d’enthousiasme, voire avec dégoût. Certains Seigneurs tentèrent de faire violence aux héritiers légitimes, bien vite arrêtés par la garnison de Saint-Aimé qui les accompagnait. Il était d’une importance capitale que les jumeaux aient quelques appuis, même s’il s’agissait de petits châtelains. Les années de trône vide avait mis à mal le Marquisat, l’éclatant en des territoires indépendants et devenant de plus en plus dérangeants. Les rivalités n’avaient jamais été aussi fortes. Thiégaud savait pertinemment que s’il voulait se faire respecter, il se devait d’en convaincre un minimum avant de rencontrer le Comte d’Arétria et la Baronne d’Olyssea, bien plus puissants que ces châtelains. Ainsi donc, les jumeaux chevauchèrent jusqu’à rencontrer quelques Seigneurs.

La cavalerie de tête s’arrêta en haut de la colline. Thiégaud posa son regard sur le château qui s’offrait en face de lui. À l’intérieur, le châtelain ne devait aucunement s’imaginer qu’un héritier du Marquisat allait se présenter à lui. Les cavaliers tapotèrent d’un coup sec le flanc de leur monture et les chevaux galopèrent. Ils empruntèrent le chemin tracé, arrivant à une vitesse fulgurante aux abords des portes. Les gardes les avaient repérés depuis un long moment, et bientôt une autre cavalerie fit son apparition pour venir à leur rencontre. Thiégaud descendit de sa monture, atterrissant des deux pieds dans la boue humide. Il s’avança vers les inconnus, tendant un parchemin au sergent d’armes qu’il reprit bien vite une fois lu. « Je gage que votre Seigneur sera ravi de m’accueillir. »

« Quelle est donc cette folie ? Hurla le châtelain en tapant du poing sur l’accoudoir de son trône en bois. Vous débarquez ici en vous prétendant héritier légitime. Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Que je vous baise les pieds ?! » Thiégaud laissa échapper un petit rire, les mains croisées dans le dos, sa longue et lourde cape ornée de fourrures lui donnant un air massif. « N’allons pas jusque là, votre Seigneurie. Je requiers uniquement votre soutien. Vous êtes une personne honorable, vous avez toujours entretenu de bonnes relations avec mon grand-père paternel, Bartholomé de Saint-Aimé. Certes. Mais j’ai du mal à croire que Bartholomé ne m’ait jamais parlé d’un autre fils que ces valeureux Anoxar et Clotaire. » D’un geste, Thiégaud tendit le bras, au bout duquel sa main tenait un parchemin. Il le laissa se dérouler tout en s’avançant. Le châtelain écarquilla les yeux. « Voici la preuve irréfutable que mon père, Sébaste de Saint-Aimé, est un héritier légitime de Bartholomé. Ma sœur et moi-même étant les derniers survivants de notre lignée, et le trône du Marquisat se trouvant sans séant depuis plusieurs années, il devient urgent de reprendre les choses en main, vous ne croyez pas ? Le Seigneur resta pantois. Où avez-vous trouvé cela ? Serait-ce un faux ? Braya-t-il. Vous connaissiez le Père Grégore, religieux du domaine de Saint-Aimé ? Le châtelain acquiesça, le priant d’un geste de la main agacé de poursuivre. Il avait cette missive testamentaire en sa possession, qu’il a ensuite léguée à son successeur à sa mort. Seulement, celui-ci ne savait aucunement où nous nous trouvions. À la mort de notre père, ma sœur et moi avons décidé de venir à Saint-Aimé. Inutile de préciser que la parole d’un religieux est noble et exempt de tous vices… » Thiégaud afficha un large sourire. « Le châtelain de Lioncourt me soutient fermement et m’a aidé à mater la légère résistance d’un Seigneur vaniteux. Tenta-t-il de lui faire croire avec toute la crédibilité possible. Aussi, votre cousin, le châtelain de Hildegarde, a déjà rendu l’hommage qui était dû à la Marquise de Sainte Berthilde, ma sœur Aliénor. Elle est par ailleurs déjà en route pour rencontrer le châtelain de Bréniaut, qui, vous en conviendrez, ne saura résister aux charmes d’une jeune femme. Quant à vous, mon bon Seigneur, je gage que vous saurez prendre la décision qu’il faut. Toutefois, je vais prendre congé et vais vous laisser réfléchir. J’attends votre missive avec impatience au château de Saint-Aimé, votre Seigneurie. » Affichant un sourire radieusement hypocrite, Thiégaud se détourna, sortant de la grande salle en compagnie de ses deux hommes d’armes. Il espérait que son discours avait fait mouche.

Pendant ce temps, allongée sur une couche somptueuse, Aliénor était dévêtue, laissant apparaître ses formes féminines délicieusement dessinées. Elle caressait d’un doigt la naissance de ses seins, sa peau d’albâtre se mariant parfaitement à la blondeur de ses cheveux. Le gros châtelain de Bréniaut tenait dans sa main droite une coupe métallique de vin, observant avec envie le jeune et gracile corps de la dame. Le Seigneur lâcha sa coupe qui s’écrasa contre le plancher, le liquide rougeâtre s’étalant grossièrement, ne pouvant résister à la tentation d’explorer cette nudité toute offerte. Ses mains bravèrent les interdits et se mirent à parcourir ce corps inconnu, ses yeux savourant ce spectacle des plus délicieux. Tout en simulant, la respiration d’Aliénor devenait de plus en plus saccadée à mesure que son amant s’évertuait à la caresser dans les moindres recoins, passant dans des endroits où personne n’aurait imaginé ne serait-ce que poser un regard. Bientôt, le gros Seigneur joignit sa langue aux mains. La dame se cambra tandis que son tortionnaire commençait à devenir un peu plus violent à chaque caresse. Ces caresses puissantes tranchaient avec la légèreté et la douceur humide des mouvements de sa langue sur son bas-ventre. Dans un rire horripilant de grossièreté, il alla attraper de sa main la chopine de vin posée sur la table de nuit et la déversa sans délicatesse sur le ventre de la demoiselle. Il vint ensuite goûter de sa bouche graisseuse le breuvage enivrant. Feintant le plaisir avec grande théâtralité, Aliénor maudissait son jumeau au plus profond d’elle-même. « Qui suis-je, mon bon châtelain ? La Marquise, la Marquise. Haleta-t-il comme un goret essoufflé. Tais-toi donc et laisse-moi te culbuter. » Et la nuit fut longue.

Rentrant ensuite à Sainte Berthilde, ils s’adressèrent au peuple en brandissant la missive testamentaire et le document prouvant leur généalogie, promettant à tous de redonner au Marquisat l’estime qu’il avait perdu depuis un très long moment. Ils listèrent également au peuple les quelques châtelains qui les reconnaissaient héritiers. Mais convaincre le Comte d’Arétria et la Baronne d’Olyssea de les soutenir ouvertement n’allait pas être chose facile. Ils étaient les deux têtes les plus influentes du Marquisat. Une campagne d’allégeance s’avérait à présent nécessaire.

« Thiégaud ? » Marchant dans le corridor, il s’arrêta, interpellé par sa sœur alors qu’ils se dirigeaient tous deux vers la salle principale du château de Saint-Aimé. Il se retourna vers celle-ci, qui le foudroyait littéralement du regard. Pourtant, un sourire satisfait se dessinait sur son visage. « Qu’est-ce qui te rend si heureuse ? Ce que je m’apprête à faire. » Et la gifle fut mémorable. À tel point que Thiégaud pencha la tête sur le côté au moment de l’impact. « Juste pour te remercier à propos du gros Bréniaut. Estime-toi heureux que je l’eusse satisfait sur sa couche de porc. »

Le lendemain, le Père régent de Saint-Aimé et Aliénor traversèrent la cour avec hâte, rejoignant les appartements de Thiégaud. Ils entrèrent sans s’annoncer. Le jeune homme se retourna, d’abord surpris, puis décontenancé à la vue de leur mine inquiète. « Deux fermes aux abords du domaine ont été pillées et brûlées. L’on a également retrouvé un villageois pendu à un arbre et une femme s’est faite violée alors qu’elle s’apprêtait à rentrer… Elle est venue nous rapporter le message qu’on lui a laissé. » Le Père tendit le morceau de parchemin en piteux état. Renoncez. « C’est tout ? Un simple mot ? Vous avez de nombreux ennemis ici, Thiégaud. Seuls quelques châtelains ont accepté votre légitimité. Ils restent encore de nombreux Seigneurs à convaincre. Certains se taisent, attendant de voir s’il est préférable de se ranger de votre côté ou celui de vos détracteurs. En revanche, d’autres n’hésiteront pas à vous intimider… Qu’ils aillent au diable, je serai Marquis. Préparez ma garde, nous nous rendons à Arétria. »

HRPComment trouves-tu le forum ? Génial. Je suis toujours autant émerveillé par les possibilités qu’offre le monde de Miradelphia. Comment as-tu connu le forum ? De partenaire en partenaire. Crédit avatar et signature : D’une image originale de Patilda sur DeviantArt.



Dernière édition par Thiégaud de Saint-Aimé le Lun 2 Jan 2012 - 14:53, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé]   Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé] I_icon_minitimeDim 1 Jan 2012 - 1:05

Hello.

Tout d'abord, bienvenue sur le forum. C'est moi qui vais m'occuper de ta fiche.

Petit détail trivial : la maille protège des coups de taille, pas d'estoc. Ensuite, dans toutes les destinations (oesgard, serramirre, ancenis), on se perd un peu, mais c'est du détail!

Le point important, c'est l'héritage. En temps normal, je serais plutôt réticent pour qu'environs 6 ans après la mort du dernier marquis (un traitre), suivi par deux fantoches temporaires, les petits vassaux de sainte berthilde accepte docilement que des fils d'un cadet bâtard se pointent et réclament le titre... C'est habilement manipulé, pour les faux documents (je trouve très plaisant d'avoir réalisé de véritables faux sous la forme d'images), mais quand même, la situation est assez tendue, à la base. Néanmoins, s'agissant uniquement de PNJ pour ce qui est de SB même, qu'ils soient convaincus in fine me pose pas de problème, il faudrait juste un peu parler de la situation, si y'a des avis divergents, des soutiens, des oppositions violentes, etc. Plus qu'une seule ligne. Le but est de montrer que c'est pas réglé en deux mouvements.

Modifie ça, et je pourrais valider!
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Thiégaud de Saint-Aimé
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MessageSujet: Re: Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé]   Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé] I_icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 3:46

Il n’y a pourtant rien de bien compliqué dans les destinations. :mrgreen: Tout se passe principalement dans le Marquisat de Sainte Berthilde :
Like a Star @ heaven à la châtellenie de Saint-Aimé, pour l’enfance du père de Thiégaud,
Like a Star @ heaven à Sainte Berthilde même, pour l’enrôlement du père de Thiégaud dans la milice,
Like a Star @ heaven dans un hameau sans nom, où Thiégaud et sa famille habite.
Les jumeaux font route vers une cité non nommée (volontairement) près d’Ancenis, donc dans le Marquisat de Serramire, pour fréquenter une maison-close.
Il n’y a aucun voyage à Oësgard, c’est uniquement une leçon de géographie qu’enseigne le Père Grégore à Thiégaud.

Concernant la cotte de mailles, c’est édité.

Il en va de même pour les Seigneurs : plusieurs passages ont été rajoutés.
Lioncourt, Bréniaut et Hildegarde sont des châtellenies inventées.

Bonne lecture.
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MessageSujet: Re: Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé]   Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé] I_icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 11:23

Héhé, c'est justement qu'Ancenis n'est pas dans le marquisat de Serramire, au nord, mais dans celui d'Erac, en plein médian! J'te laisserai modifier en conséquence, mais c'est du détail.

Les autres modifications sont nickel, je te valide donc avec plaisir


Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.


Code:
[Métier & Classe] : Marquis de Sainte-Berthilde

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps & À distance

[Alignement] : Chaotique neutre
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MessageSujet: Re: Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé]   Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé] I_icon_minitimeLun 2 Jan 2012 - 14:54

Oh quel boulet. En effet, je me suis emmêlé les pinceaux. :mrgreen: Je te prie de bien vouloir m'excuser.
C'est donc modifié en conséquence !
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MessageSujet: Re: Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé]   Thiégaud de Saint-Aimé, Marquis de Sainte Berthilde. [Hans][Validé] I_icon_minitime

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