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 La Dross & ses habitants

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Sapientia
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MessageSujet: La Dross & ses habitants   La Dross & ses habitants I_icon_minitimeMar 10 Jan 2012 - 4:21


La Dross et ses habitants


Nichée au cœur de la forêt d'Aduram, perdue dans la brume, la Dross regroupe en son sein plus de canaille et de voleurs qu'il n'est possible de trouver dans aucune autre ville. Pour les uns, il s'agit d'un vulgaire repère de coupe-jarrets, dans lequel il ne faut poser ne serait-ce un seul orteil, tandis que pour les autres, la cité représente une cachette fort commode. Par delà le monde, il est rare qu'un homme n'ait pas entendu parler de cet endroit, dont les prétendus trésors n'ont d'égal que les dangers.

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Encerclée par les fondrières et les crevasses, la cité s'est construite en dépit du bon sens. Implantée à flanc d'un affleurement rocheux, dans le Sud-Ouest de la forêt, elle s'étend de part et d'autre dans le sol, faisant usage d'un réseau de galeries naturelles, et d'autre part sur une structure en pilotis. On raconte qu'autrefois, le bayou recouvrait l'ensemble du site, ce qui aurait justifié cette position extravagante ; désormais tant cet enchevêtrement semble inextricable, personne n'ose le remettre en question... Il faudrait littéralement réduire la ville en cendre, si l'on voulait la rebâtir. Or si les parias et les hors-là qui y ont élus domicile savent très bien mettre le feu aux maisons, ils le font généralement s'agissant des logis des autres.

Le contrôle de la ville est passé aux mains des oësgardiens après la Croisade des Braves décrétée par le roi Goar Ier le Lion, mais aujourd'hui encore le bourg souffre de sa réputation de coupe-jarret, toute races confondues, qui pullulent à travers le monde. Et pour cause ! la Dross offre une cachette sûre et idéale pour tous ceux désireux de se faire oublier quelques temps.

À la fois prisonniers et profitant de la ville, ces derniers tiennent souvent des auberges, tavernes, boutiques et bordels et les légendes qui peuplent cet endroit ont fait venir plus d'un aventurier.
On ne peut parvenir à la Dross qu'à bord d'une embarcation, barque ou radeau, à fleur de mangrove et au-delà d'une plaque verdâtre d'eaux mortes et de racines à demie immergées, par-delà de grands arbres qui étendent des silhouettes inquiétantes et sinistres, perdues dans la brume.
Sises sur un talus de terre et de bois, les fortifications et les défenses du bourg, essentiellement composées de bois, sont agrémentées par une pente de terre qui permet d'accéder au sommet du rempart surplombant le bayou.
Bâtie en plein cœur du bourg, le "donjon" est le siège du pouvoir et repose sur un enchevêtrement de grosses pierres et de poutres en bois. Composé de quatre étages, l'édifice dispose d'une salle commune, tapissée de fourrures où le seigneur local reçoit et dispense ses jugements. Au sous-sol n'ont quasiment survécus du précédent maître de la Dross que des cachots humides et crasseux, ainsi que des caves à vin.

Saturée d'humidité, les habitations sont composées de masures en torchis, dressées sur des pilotis en bois. On y accèdent par des planches et des passerelles. La majeure partie des toits sont faits de branches, de joncs et de roseaux et la tourbe sert à réchauffer les foyers contre l'atmosphère si froide.
le Grand Bassin de la ville, l'Hanse, est un port artificiel par lequel on accède au moyen d'un chenal fortifiée à son entrée. L'accès au niveau de la rue se fait en gravissant les plates-formes s’élevant par degrés, sur tout le pourtour du bassin. C'est là que se déchargent les marchandises et que les marchands les plus avisés négocient directement les prix. Manants et cul-verts des environs y apportent des fourrures et de la tourbe, ainsi que du gibier. Mais la plupart de ces marchandises proviennent des pillages des brigands sur les marches du royaume péninsulaire ou à la lisière de l'Ithrii'Vaan.

On raconte que sous la trappe d'un quelconque lupanar serait cachée un pactole fabuleux, d'or, de soieries et de diamants. Si ces rumeurs ne sont pas tout à fait exactes, elles recèlent d'une part de vérité. En effet, nombreuses sont les bandes ayant auparavant occupées la ville à avoir décidé de cacher le fruit de leurs rapines dans ce lieu, et l'on peut sans problème supposer que sous la ville troglodyte, déjà grandement excavée, il existerait un réseau de galeries remplit de richesses.
Encore hier soir, à la taverne au "coin de la rue qui tourne", on pouvait entendre un vieillard, l’œil morne, raconter comment, après deux jours de marche dans les tunnels, il avait terrassé un dragon et pris tout l'or qu'il gardait... Mais bon, les gens racontent pas mal de choses, et l’odeur de pisse qui se dégageait de sa bière suffisait à convaincre qu'il n'était pas devenu riche comme un Anoszia.

La vérité, c'est que les autorités ferment les yeux sur les vols et les larcins tant qu'il n'y a pas de morts; lesquelles autorités n'hésitent d'ailleurs pas à toucher leurs propres pots de vin. En dehors de la ville, vous risquez toujours de faire une mauvaise rencontre - mais qui n'en ferait pas dans l'Aduram ? - mais s'est surtout à l'intérieur même de celle-ci, que vous risquez de perdre votre bourse... ou pire.

Les habitants du palus, souvent habitants temporaires, ont des coutumes particulières et un accent nasal, qui les différencient du reste des populations humaines, ce qui contribuent à l'aura de mystère qui les entourent. Les habitants du marais sont également réputés enduire leurs armes du poison qu'ils extraient des animaux vivant dans le bayou.

Certains prêtent aux premiers habitants du lieu une origine lointaine : exilés de Naelis, premiers colons humains venus s'établir en Aduram ; au cour des siècles, la Dross s'est enrichie d'une population aux origines diverses, parias, aventuriers et hors-la-lois de tous les horizons sont à l’abri dans ce marais.

Les maladies - les fièvres en particuliers - abondent dans ce climat hostile et les drossois ont développé un certain savoir-faire dans le domaine médicinal. Ils maîtrisent des remèdes à base de plantes et d'écorces qu'ils récoltent auprès d'un arbre en particulier : le kilka-kina.

Les habitants vivent des ressources locales, de la pêche et du gibier d'eau, grenouilles, sternes, échassiers et autres petits animaux, mais aussi des plantes maraîchères comme la salicorne, l'obione et les lichens : tout est bon pour améliorer l'ordinaire.

Le bayou qui entoure le bourg est un lieu chargé de mystères, fantastique et presque irréel.
Nombre de drossois craignent les esprits qui peuplent cet autre monde : celui de la brume, dans lequel le rapport au temps n'est pas le même et où les heures sont en réalité des siècles.

Des diseuses de bonne aventure, des vendeurs de filtres et de potions et d'autres personnages tout aussi obscures pullulent à la Dross et n'hésitent pas à se prétendre des pouvoirs magiques, interprétant les signes des dieux.
La Dross & ses habitants 920976dross

Plats typiques :
La potée de la Tourbe est un plat à base de grenouilles et d'écrevisses.
Les mûres des marais sont particulièrement appréciées par les drossois, qui pratiquent la cueillette des fruits.
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