Danyl [Validé]

Nom/Prénom : Kaereg/Kaerbanog, Danyl, fils de Tamët-Yoln.
Âge : Un siècle environ.
Sexe : Masculin.
Race : Nain.
Particularité : Il refoule, l’animal !

Alignement : Neutre.
Métier : Aventurier.
Classe d'arme : Corps à corps & à distance.

Équipement : Cherchant à mourir glorieusement pour racheter ses fautes, Danyl ne porte aucune armure ; cependant, crever de froid au bord d’une route ne fait pas partie de sa conception de mort glorieuse, c’est pourquoi il porte des pantalons, des gilets et des bottes en cuir de phoque. Cet habillement dégage une fragrance particulièrement forte, même si elle ne permet pas de masquer le fumet que dégage Danyl – peu adepte des bains et roux qui plus est !
Il porte une bandoulière sur le côté, remplie de quelques objets de première main – viande séchée, silex, couteau, etc. –, et dans le dos, une solide flamberge de fer-nain. Ancien pêcheur, Danyl a développé un style d’escrime original basé sur le maniement du harpon et de l’épieu. Adepte des coups fouinards, il est passé expert dans le style en demi-épée : votre armure de plates complète ne vous sauvera pas, messieurs les chevaliers ! Pour se faire, il porte tout le temps des gants de cuir bouilli renforcé de lamelles métalliques.
Enfin, il est accompagné de trois malamutes, dont un jeune. Ces chiens font partie intégrante de la culture des nains de kaers. Ceux-ci, pour pallier leur infériorité numérique face aux voisins gobelins, apprivoisèrent et croisèrent ces chiens-loups. Avec le temps, ils devinrent leurs meilleurs amis et leurs plus grands alliés : débordant d’énergie, d’un blanc éclatant et haïssant instinctivement tout ce qui un teint verdâtre, ils servent à tracter les traineaux et les barques comme à égorger les peaux-vertes situées à moins d’une lieue de leurs crocs.

Description physique : Comme vous deviez le soupçonner, Danyl ressemble à un nain. De taille moyenne pour sa race, il est trapu comme tous les autres. Vient s’ajouter à ce physique banal une barbe et une chevelure broussailleuse et auburn. Il a le regard sévère, noir et aquilin du nain. Il apparaît, parfois, le symbole bleuâtre de Mogar, un marteau. Toujours inversée, cette peinture symbolise sa quête de rémission et son appartenance au dieu de la guerre.

Description mentale : Les nains ont du mal à oublier. Danyl lui-même n’arrive pas à oublier les actes affreux qu’il a commis pendant le Voile. Cherchant confusément à se racheter, il tangue entre le comportement suicidaire et la frénésie sauvage. C’est qu’il est difficile pour un nain de mourir, et lors des multiples occasions où le rouquin s’est mis dans la mouise, les instincts reprenaient le dessus, aiguisant ses réflexes et sa lame. Chaque victoire se teinte d’un sentiment bizarre de fierté et de honte. Fierté d’avoir survécu, honte d’être si attaché à la vie. Faut-il préciser que Danyl tient plus du grinceur de dent que du joyeux luron ?

Histoire :
Cette histoire remonte à un siècle, au bord de la rive naine de la mer nordique. Quand précisément ? Les anciens l’ignorent et à vrai dire la naissance de Danyl, fils de Tamët-Yoln de Kaerbanog, n’est pas très importante. Après tout, dans cette lande gelée, on n’avait pas pour habitude de donner un nom aux nouveaux nés avant leur troisième hiver, alors un jour précis de l’année…
Notre jeune roux naquit au sein de Kaerbanog, parmi les nains qu’on pourrait qualifier de « marins. » Ces derniers, enracinés sur les fraiches plages de la mer nordique, sont loin de tout. La pauvreté de leur pays, qui les préserva longtemps des influences extérieures, a forgé un mode de vie semi-nomade qu’ils mettent la moitié de leur vie à accepter et l’autre moitié à le défendre des intrus.
Le jeune Danyl, une fois ses trois années d’essai passé et son nom finalement donné, s’adapta bien à sa vie. Vivant ses premiers hivers au fond des celliers et des fourneaux de Kaerbanog avec ses cousins et ces dizaines de nounours à dents que sont les malamutes, il vécut une enfance ouatée, chaude et loin des âpres conditions des plages blanches de son pays.
Mais ce n’était pas tout de se faire les dents, il fallait aussi faire ses preuves. Aussi, dès qu’il eut l’âge, il fut expulsé du cocon chaud de Kaerbanog pour arpenter la mer et les montagnes. Avec ses oncles et ses tantes, il faisait glisser les traineaux du kaer dans les cols et les vaux, excitant de la voix tout un attelage de déjà très excités malamutes, pour rejoindre Almia, la grande ville, ou Kaerbanog et sa chaude promiscuité.
Ensuite venait la saison des rorquals, puis celle des phoques, puis celle des femmes. L’adolescence de Danyl se déroula comme du papier à musique ; trop harassé par les activités cycliques de son Kaer, il écrasa ses vacillantes velléités de rébellion et de masturbation dans les longs voyages, les grandes pêches et la solide intention de démontrer qu’il n’était pas un avorton. Son maigre temps libre, il le passait auprès des malamutes du Kaer ou à écouter les nouvelles des rares voyageurs du royaume, les histoires de rois et de prêtres si lointains, si étrangers.
Et parfois, bien sûr, c’était les guerriers d’Almis qui s’en venaient apprendre aux nains des kaers que les tribus gobelines s’accroissaient/s’unissaient/s’éveillaient – cocher la bonne réponse. Alors les seigneurs d’Almis venaient rappeler aux Kaers la coutume, et les pêcheurs se faisaient auxiliaires le temps d’une campagne de régulation des ethnies vertes. Ils n’y étaient d’ailleurs pas mauvais. Brisant les flots à bord de leurs traînières, ils gagnaient les côtes et débarquaient au milieu des nations vertes pour razzier et tuer sans discernement.
Voilà à quoi se résumaient les relations entre les Kaers et le royaume nain, si l’on omet le tribut dû à la cité d’Almia et les colporteurs assez cupides ou assez fous pour s’aventurer aussi loin dans le nord-est.
C’était la vie, difficile et morose, de notre pêcheur roux. Et il en était fort satisfait. Comme beaucoup d’autres, il avait mis à la raison les gobelins, il avait craché devant les émissaires almiars et il avait enlevé sa femme (une blondinette frêle de Kaerumri – fragilité qui eut, d’ailleurs, raison d’elle dès son premier enfantement). Il regrettait bien une chose : que, lors de la mort de son père, il n’eut pas son épée, une flamberge de fer-nain, véritable bijou de famille que les mâles du Kaer se transmettaient depuis près de trois siècles, lorsque Tamët, fils de Tamët, avait dérobé l’artefact à Akhab Kaerbawd après un habile croc-en-jambe lors d’une tractation difficile au sujet d’une querelle de kaers vieille de trois autres siècles.
L’épée était revenue à son frère Yoln, et cela n’était que justice, mais sous les cendres tiédissaient encore quelques braises de jalousie. Cette épine aurait pu n’être rien, mais elle s’infecta avec l’arrivée de Mogar.
Lorsque le voile de la nuit recouvrit les kaers, on tressaillit un peu, sans pour autant paniquer. Les nuits de plusieurs semaines, ce n’était que trop commun ici-bas. Ce qui le fut moins, c’est la chaleur effroyable qui envahit tout le royaume. Bientôt, la fournaise transforma la neige en marais ; les congères se multiplièrent ; Les courants s’inversèrent ; les rivières débordaient. Et, pire que tout, narvals, rorquals, otaries et veaux marins s’éclipsèrent. En ces temps durs, les différents kaers avaient pour habitude de laisser les rancunes de côté et, par un étrange et paradoxal automatisme, se venaient en aide. Mais cette fois, chacun joua pour soi.
Les disputes des zones de pêche se firent violentes et dégénérèrent en expéditions musclées. Le meurtre d’un malamute, qui se payait normalement par l’égorgement d’un malamute de l’autre kaer ou d’une amende légère, donnait lieu à de véritables guerres ouvertes. Un émissaire almiar fut même tué par les nains de Kaerfronk, et lors du Thaunr, le grand plaid des kaers, les nains vinrent en armes et tuèrent sans craindre le sacrilège qu’ils commettaient.
Les temps étaient sombres, c’était le crépuscule des nains de la côte. Mais cela, Danyl n’en avait cure ; il enviait trop l’épée de son frère Yoln pour comprendre ce qui se passait. Hypocrite, son cœur cacha la cupidité et la jalousie qui l’animaient. Il n’est pas digne de commander, ce sale rouquin. Pour qui se prend-il, le Yoln ? A chaque nouvelle décision de son frère, qui s’était improvisé chef de bande, Danyl s’irritait, critiquait, s’opposait et persiflait. Si bien qu’un jour que les deux frères se disputaient, Danyl enfonça l’épée tant enviée dans le poitrail de Yoln. L’affaire déclencha une véritable frénésie entre le parti de Yoln et tous les déçus. C’en était fini de Kaerbanog.

Hello!

Une fiche délicieuse, que je valide de bon cœur ; en te souhaitant la bienvenue sur le forum!

Code:

[Métier & Classe] : Aventurier

[Race & Sexe] : Nain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps & À distance

[Alignement] : Neutre

Bienvenue, fringant nain !

(Petit PS au passage, il serait sympa d'indiquer le crédit de ton avatar, ainsi que les diverses informations hrp . Ca paraît rien mais c'est beaucoup )

Te voilà coloré !

N'hésite pas à te rendre dans la Foire au RP pour trouver un partenaire de jeu !

Puis, il faut également que tu constitues un inventaire. Cela permettra de suivre un peu ton personnage.

De plus, dans ton profil, il serait bien d'insérer les liens vers ta fiche et ton inventaire une fois constitué ! Toujours dans l'optique de suivi et pour faciliter la tâche à tes partenaires de jeux !

Comme l'a dit Kassandra, il serait bien d'indiquer les petites infos HRP qu'on demande. Surtout le crédit d'image - très chouette en passant - afin de faire un peu de pub à l'artiste ^^.

Voilà, je crois que c'est tout ! Amuse-toi bien sur Miradelphia et n'hésite pas à passer sur la cb pour discuter ou déconner si tu en as le temps !

Bienvenue !