Halvdan Andersen - Pirate

L'animal en question:

Nom/Prénom : Halvdan Andersen
Âge : La 40aine.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Particularité : Une vraie barrique ambulante, très loquace... avec ses poings ; originaire du haut nord.

Alignement : L'alcool fort.
Métier : Soiffard, sinon: pirate.
Classe d'arme : Corps à corps.
Équipement : Halvdan n'étant que la moitié du temps conscient (ne parlons même pas de sobriété), dans sa tête l'inventaire de ses possessions reste plus que flou, mais essayons tout-de-même. Vous l'aurez deviné: une chopine dans chaque main lorsque tout va bien. Ses effets plus perdurables se composant d'une rapière lourde et tranchante -pour peu qu'il pense à l'affûter- et d'une tenue de mercenaire lambda, aux accents du sud et de la piraterie néanmoins (voir image). Ajoutez à cela un manque constant d'argent et un foie qui lâchera dans la décennie à venir si la vie du pauvre hère ne connait pas de changement. Voilà bien tout ce que possède le bestiaux, mais pas de larmoiement, il n'en demande pas plus!

Description physique : De loin comme de près, la première chose qui sautera aux yeux de l'observateur sera la carrure du suderon. Ou son poing. Pas forcément très grand (tout juste 1m80), le gaillard se veut large d'épaules, des bras comme des cuisses, une mâchoire carrée, une voix forte et rude, un regard gris-bleu dur comme le roc, mais presque éteint lorsque n'y brille pas la petite flamme des soirs de cuite.
Étrangement pourtant son visage a quelque chose de profond et touchant, comme l'implacable force de la houle derrière laquelle se cache la douceur d'un océan serein.
Néanmoins, les mois de captivité auront laissé leurs marques: une mâchoire amputée de quelques dents et un dos zébré par le souvenir du fouet de Conrad.

Description mentale : De prime abord, la psyché de l'Ydrilote ressemble à celle de tout ivrogne qui se respecte: rustre, grossier, braillard, raté. Mais creusez un peu plus et vous vous rendrez compte... qu'en fait c'est pareil. Non en vérité il vous faudra bien du temps avant de toucher à l'être qui sommeille sous tant d'années de beuverie consécutives, mais si jamais vous y parvenez, vous pourrez remonter jusqu'au garde qu'il était. Oh il n'avait rien d'une perle de bonté et d'empathie, mais il gardait toujours une certaine fierté, une certaine morale. Plus loin encore se trouve la nouvelle recrue, fraîchement enrôlée dans l'armée Ydrilote, bercée d'illusions et d'idéaux utopiques. Enfin, tout au bout du chemin se tient l'enfant brisé sous les coups de son père, qui le supplie encore aujourd'hui d'arrêter, qui crie, hurle et se débat dans l'oubli et le silence.
Néanmoins ces quelques années passées aux côté d'Altiom lui apportèrent une plus grande ouverture d'esprit, doublée d'un embryon de sagesse. Le temps passé à l'ombre se chargea quant à lui d'apprendre à l'homme à chérir sa liberté si durement gagnée.

Histoire :

La vie d'Halvdan est semblable à celle de bien des hommes qui se retrouvent quotidiennement le nez dans une flaque de vomi, au lendemain d'une soirée dont seuls subsistent les fragments épars de vagues souvenirs. Battu par son père, ignoré par sa mère, il quitta dès la venue de l'adolescence et son souffle de rébellion le taudis qui l'avait vu grandir et souffrir. De planques miteuses en boulots mal payés il finit par atterrir dans l'extrême sud de la Péninsule. Sans son grand potentiel au combat, il aurait vu se fermer toutes les portes "respectables" sur sa route, avec son accent sec et froid du haut nord. Mais lorsqu'il parvint à mettre sur le tapis trois gardes au cours de quelque rixe de fin de soirée, on proposa de lui mettre une armure sur le dos plutôt que les fers aux poignets.
Ainsi remonta-t-il lentement la pente et gravit-il les échelons de la hiérarchie durant ses années de service, tandis que s'envolaient ses illusions au gré des vents du meurtre et de la corruption. Pour tout dire dans tout ce ramassis d'hypocrites abreuvés de pot-de-vins et autres larbins dénués de scrupule seule la famille du comte même semblait garder un semblant d'honneur. Et lorsqu'elle disparut finalement dans le feu de la guerre et des complots, annonçant l'avènement des Systoliens auxquels les rumeurs rattachaient la Bastolà, c'en fut trop pour le soldat.
Le reste de sa vie se perdit dans l'abîme d'une mer spiritueuse, dont quelques bribes remontent de temps à autre à la surface. Premier jour comme mercenaire, premier pillage dans la campagne Ydrilote, premier viol pendant l'attaque d'une ferme isolée, cet enfant transpercé par sa lame, l'âme transpercée par le regard de cet enfant. Et ces nuits passées à effacer ses regrets lancinants par bouteilles entières, et ces jours d'errance dans le brouillard d'une vie déchirée entre remords et dégoût de soi, de son père, de sa mère, des criminels, de tous les autres, de la mort, de la vie.
Et ce fut au cours de ces égarements qu'il rencontra Altiom, fantôme d'une époque où l'espoir n'était pas encore devenu ce mot vide de sens comme de substance.

Les années passèrent, les rencontres s'enchaînèrent, les événement s’accélérèrent. Du conflit Scyllo-Mervallois à la la Guerre du Sud, en passant par le tournoi de Laréor et tant d'autres péripéties encore, le bougre vit bien des choses, vécut bien des malheurs et s'extirpa de bien déplaisantes mésaventures. Et il grandit. Son esprit se fit plus tolérant, sa verve toujours aussi cinglante, mais plus affutée encore. Toutes ces luttes et ces expériences lui apprirent à voir le monde autre part que dans le fond d'une chope. Pour la première fois il aperçut cette lumière éclatante, cette chaleur protectrice, cette douceur enivrante, cette absolue sérénité qui n'avait jamais été pour lui qu'une légende parmi tant d'autres. La plénitude.
Car l'avènement d'Altiom sonna le glas de cette ère de trouble, et le début d'une relative période de changement en Ydril, dans la paix et la tranquillité toutefois. Rassuré sur le futur du sud, Halvdan reporta son attention vers l'extérieur et se fit volontaire pour aider Ollvar à consolider son réseau de contacts dans le Médian. Ainsi quitta-t-il le pays suderon pour quelques mois, en l'an 5 du 11e cycle, confiant en l'avenir, pour la toute première fois.
Mais les choses suivent rarement le cours qu'on leur espère, et lors d'une énième beuverie, alors même que le briscard commençait à rédimer sa descente d'alcool, commença celle vers les enfers. Un patron fort tatillon, des factionnaires peu débonnaires, ce connard nommé Conrad et un mitard des plus blafards devinrent son nouveau quotidien. Mais comme le veut l'adage, l'homme ne tomberait que pour mieux se relever. Et bientôt il arpenterait cet interminable chemin, celui qu'il avait cherché toute sa vie durant sans comprendre qu'il s'étalait dors et déjà sous ses pieds. Bientôt il entamerait l’Éternelle Quête, celle de la sagesse.

HRP

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Comment as-tu connu le forum ? : Meuar².
Crédit avatar et signature : Égarés de longue date.
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Allé ! c'est bon malgré le doute qui toujours m'étreint sur le nom de famille ! Attention tout de même à la partie où tu parles vaguement d'Altiom, vu que c'est pas encore validé et tout, cela peut encore changer.

Même si tu connais le chemin, n'oublie pas de faire un inventaire, mettre le lien de ta fiche et de celui-ci dans ton profil et de mettre ton avatar quand les graphistes auront eu le temps de s'occuper de ton kit !

Les couleurs arrivent sous peu !

Amuse-toi bien !

Ps : J'ai mis neutre comme alignement vu que tu iras du coté de la bibine^^. Toutefois, si tu veux autre chose, ça serait bien de le préciser dans ta fiche à coté de la blague^^

Yep ça marche je m'occupe de tout ça en vitesse!
Et pour l'alignement neutre c'est farpait, il finira par tendre vers le bon ou le mauvais au fil des rp selon les événements.