Guilhem d'Arvelaig - Seigneur de Karras [Serramire]

Prénom/Nom : Guilhem l'Afrank d'Arvelaig. Ce n'est pas le nom de mon père accolé à celui de ma mère. C'est le nom de ma famille depuis presque de deux cents ans. Mais pour vous ce sera seigneur Guilhem l'Afrank d'Arvelaig ou monseigneur. Je suis clair ?

Age : 26 ans

Race : Humain

Alignement: Loyal Neutre

Métier : Chevalier, fils puîné de la maison des Afrank d'Arvelaig en Serramire, ancien homme lige du marquis Anselme, seigneur de Karras

Particularité : Des yeux jaunes presque doré et ses crises de colère.

Équipement : Un écu sur lequel est représenté le blason des Afrank d'Arvelaig, une épée longue dépourvue de tout ornement et au tranchant parfaitement aiguisé ainsi qu'une armure en parfait état. C'est là la majorité des possession de Guilhem. Le jeune homme possède des goûts tout à fait sobres et plutôt sombres. On le vois très rarement (jamais serait un terme plus exact en fait) habillé de vêtements coloré. Il possède également dans sa chambre un grand nombre de livres.

Physique : Glacial. C'est la première chose qui vous viens à l'esprit lorsque vous le voyez pour la première fois. Un regard lointain, une attitude suffisante. Tout dans ses mouvements est là pour vous faire comprendre que vous ne l’intéressez pas et que, de toute façon, il vous est supérieur. Un nez droit, un visage aux traits secs et à l'expression toujours fermée. Seuls bougent vraiment ses yeux qui regardent le monde tantôt avec sévérité, tantôt avec dédain et tantôt avec mépris. Des yeux si particuliers, jaunes, comme pailleté d'or. Guilhem n'est pas vraiment ce qu'on peut considérer comme quelqu'un de beau. Si ce n'était pas ce fameux regard, il serait un jeune homme tout a fait banal. Des cheveux noirs mi-longs et ondulés qui entourent un visage à la peau pâle. Propre sur lui, ce qui semble assez important et pas forcément commun pour qu'il soit utile de le préciser, Guilhem prend régulièrement des bains dans les sources chaudes situé dans les fondations du château familial. Une taille moyenne et une musculature fine, le jeune homme n'est absolument pas impressionnant ou terrifiant comme pourraient l'être certains autres guerrier. Ni du genre à faire tourner les têtes des demoiselles de la cour à son passage.

Mental : C'est un jeune homme secret et renfermé qu'on peut voir aisément en Guilhem. Il n'est pas le genre à se confier, ni, lorsqu'on y réfléchis, à écouter les autres se confier. Guilhem garde pour lui une part de son esprit où il a l'habitude de vagabonder. Secret et taciturne, il parle peu. Le jeune homme a autant de qualités que de défauts. Malheureusement, il s'agit parfois des mêmes choses. Il est loyal et déterminé. Mais d'autres vous dirons que c'est une foutue tête de mule et qu'il peut être un peu collant, voir pire qu'un Saint Bernard (sans le petit tonneau de gnôle). Toujours est-il qu'il serait plus facile de stopper une charge de cavalerie lourde que de le faire changer d'avis si jamais il a un objectif en tête. C'est aussi un jeune homme cultivé qui lit régulièrement et parfois, plus pour le plaisir que par réelle nécessité. Si bien que ses frères aînés n'hésite pas à plaisanter sur le fait qu'il préfère la compagnie de ses armes et de ses livres à celles des hommes.
Ses crises de colères sont presque devenues proverbiales et, à ce qu'on en dit, elles sont tout à fait terrifiantes et Guilhem peut alors se montrer extrêmement violent. Il n'y a rien qui puisse annoncer à l'avance une pareille crise de colère. Guilhem encaisse encore et encore jusqu'à finalement exploser littéralement de rage. On dit que, par le passé, il n'était pas rare d'entendre Guilhem rire, ou de le voir sourire. Mais aujourd'hui, chaque note de ce rire qu'on dit être chaleureux est gelé dans sa gorge et ses lèvres ne se retroussent plus que dans des rictus de mépris.


Histoire :
Tanckred l'Afrank d'Arvelaig était de ces hommes qui n'avaient pas la moindre raison de se plaindre de la fécondité de son épouse. Camélia l'Afrank d'Arvelaig lui donna en effet treize enfants : sept garçons et six filles. Guilhem est le dernier des fils nés. Ainsi, dés sa naissance, on ne l'éduqua en rien à reprendre un fief. Il aurait été un malheur terrible que ses six frères meurent avant lui. Sa route était donc toute tracée à l'instant même où il était né. Il serait un chevalier. Un guerrier. Malgré leur ancienneté dans les rangs des seigneurs de Serramire, les Afrank d'Arvelaig ne sont en effet pas de grands seigneurs et leurs terres ne s'étendent guère loin de leur petit château. Pour parer aux bandits et aux montagnards quelques peu vindicatifs qui habitaient les montagnes des environs, les hommes de la famille qui ne se mariaient pas avec des filles possédant de plus riches domaines servaient donc de troupe à la maison des Afrank d'Arvelaig.

Des son plus jeune âge on appris donc à Guilhem à se servir d'une épée, d'une hache, d'une lance. À peine fut-il capable de la prendre qu'on lui glissait une arme entre les mains. Et il fallait bien dire ce qui était : pour la guerre, Guilhem était doué. Frapper et cogner pendant des heures et des heures sur des mannequins semblait étrangement facile lorsqu'on le regardait faire. Si bien que, comprenant que dans les armes, son fils puîné avait du potentiel, Tanckred supprima toute distraction qu'il pouvait avoir pour qu'il ne se voue que pleinement et entièrement au combat. Ce n'était pas le meilleur escrimeur de la péninsule, certes, mais il se débrouillait plutôt bien.

Ses frères aînés s'amusaient fréquemment à le tourmenter, lui donnant des coups par-ci par là. C'était facile. Ils étaient plus grands, plus fort... enfin, ils n'osèrent plus faire grands choses de ce style après que la première des crises de colère du garçonnet éclata. Nouvel série d'humiliation au dîner... nouvelle tentative de se moquer de lui... cette fois, Guilhem explosa. De cette soirée, on ne sut pas grand chose. Mis à part qu'il fallut faire venir un guérisseur pour soigner la main de Garlan, le troisième fils de Tanckred car un couteau la traversait de part en part. Deux autres des frères de Guilhem souffrant également de diverses traces de morsures et d'une fracture aux côtes.

Plusieurs années passèrent. Les frères de Guilhem évitaient de lui chercher des ennuis depuis cette fameuse nuit où il avait fait preuve d'une violence ayant stupéfié son entourage. Il était la plupart du temps un peu à l'écart du reste de la fratrie, se qui, au fond, lui convenait tout à fait. Il aimait mieux que tout être seul et avoir aussi peu de compte à rendre que possible et surtout, ne pas avoir à composer avec ses frères. Solitaire, il était tout à fait ravis de pouvoir disposer de son temps pour lire au lieu de devoir s'occuper de se disputer avec ses sœurs.

Le temps passait et, chose qui en étonna plus d'un, le duc Merwynn invita Guilhem à rejoindre les rangs des chevaliers Turquois. Pourquoi ? Il y a de nombreuses théories qui courent sur la raison pour laquelle le duc avait accordé à un homme aussi jeune un tel honneur. Pour sa part, Guilhem n'en confirma aucune. Mais il n'en infirma pas non plus. Certains prétendaient qu'il était à présent dans les rangs de cet ordre de chevalerie parce que le duc avait entendu parler de sa férocité. D'autres vous dirons qu'avec tous les mœurs dégradant de Merwynn Séraphin, le fait de mettre un tout jeune chevalier dans son lit et de le nommer ensuite dans les rangs des Turquois ne devait pas être des plus dérangeant.

Guilhem pris une épouse. Une jeune femme qu'on disait des plus attirante et qui répondait au doux nom de Gisèle de Mirales. Ce mariage, de façon assez intéressante permis à Guilhem de se détacher plus encore de sa famille. En effet, contre quelques avantages à la cour dont le père de Gisèle avait fort besoin, Guilhem reçut la seigneurie de Karras, le faisant ainsi entrer dans les rangs des seigneurs des marches de Serramire. Karras n'était pas une grande seigneurie. Qu'à cela ne tienne. Elle était bien suffisante pour satisfaire la légère ambition du jeune homme. Mais, pour paraphraser Robert d'Artois dans Les Rois Maudits, on est grand que si l'on œuvre pour après soit et donc pour autre que soit.

Pour ce qui était de l'après soit, il n'y avait guère de grandes difficultés. Il avait Karras et Gisèle ne tarderait pas à lui pondre de beaux et fringants héritiers. La jeune femme, un rien fleure bleue et romantique, s'était éprise de son époux qu'elle se figurait comme un héros d'une quelconque histoire. Loin d'en être flatté, Guilhem trouvait au contraire l'admiration dont il était l'objet agacente, irritante, voir à certains moment, ouvertement énervante. Comment pouvait-il conserver son sérieux avec une épouse aussi demeurée que celle là ? Gisèle se prenait donc régulièrement des volées, mais cela ne changeait rien au caractère de la jeune femme et Guilhem fini par laisser tomber l'idée de la changer. Dons son esprit, la jeune femme resta donc une personne un peu simple et légèrement encombrante dont il s’accommodait.

Ce n'était pas l'amour fou entre les deux époux et plus d'une fois, Guilhem déserta le lit conjugal pour aller courser les ribaudes. Et si tout le monde le faisait, pourquoi s'en priverait-il après tout ? Malgré cela, la jeune femme fini par lui annoncer qu'elle attendait un enfant de lui. Une heureuse nouvelle qui fit plaisir à Guilhem pour deux raisons. D'abord parce qu'il allait avoir un fils, il ne doutait pas une seule seconde que ce soit un garçon et non une fille. Ensuite, parce qu'il avait là une bonne raison pour laisser sa potiche d'épouse dormir seule et aller prendre son plaisir ailleurs.

Malheureusement, il n'eut pas longtemps la possibilité de trousser les gueuses comme bon lui semblait sur ses terres puisque le duc appela aux armes. La guerre était déclarée et, en tant que chevalier turquois, Guilhem était tenu de répondre à l'appel, ce qu'il fit sans la moindre hésitation, laissant Gisèle dans le fief pour rejoindre son seigneur.

Mais un événement dans cette guerre devait faire changer de bord au chevalier. En effet, alors que des nouvelles inquiétantes provenait d'un petit peu partout et qu'on commençait à parler de renverser ce fou qu'était le duc, Guilhem appris que les soldats que son suzerain avait envoyé pour protéger Karras avaient quitté ses terres, laissant son épouse et leur enfant à naître sans défense. Les quelques gardes restants n'avaient pas suffit et le petit castel avait été ravagé par des soldats dont la bannière n'était pas connu. Sans doute n'en avaient-ils même pas. Le castel avait été ravagé et Gisèle était morte.

Jugeant Merwynn responsable de ce désastre, Guilhem retourna sa veste et se joignit à la rébellion qui visait à détrôner celui-ci, n'ayant guère de choses à perdre à présent.

Par la suite, il resta un partisan d'Anselme qu'il appuya dans sa demande pour prendre le titre de marquis de Serramire. Homme lige de celui-ci, il suivis les efforts du marquis pour unifier Serramire et l'appuya en tout. Depuis la disparition de celui-ci, Guilhem est à l’affût de celui ou celle qu'il estimera capable de redresser la situation du marquisat. Et si, pour ce qui est de la réunification de celui-ci, Guilhem en est absolument convaincu de la nécessité.

HRP

Comment as-tu connu le forum ? : DC
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Coucou ^^,
Je vais m'occuper de ta fiche.

Donc,
Peu de choses à redire :
- Il faut vraiment que tu te relises, il y a trop de fautes, notamment d'inattention (j'imagine) par rapport aux ce/se, par exemple. Aussi, Anselme, pas Anselm.
- L'Afrank d'Arvelaig : est-ce une sorte de titre spécial comme le Captal de Buch ou bien un nom "roturier" (l'Afrank) avec un nom à particule (d'Arvelaig), à la manière des Pyk d'Erdlheim à Olyssea, par exemple ? Il ne peut être nommé seigneur l'Afrank d'Arvelaig, à moins qu'il ne soit châtelain d'Arvelaig j'imagine. On lui donnera du messire de Karras, sire de Karras ou bien messire Guilhem l'Afrank d'Arvelaig (à moins que ce ne soit un nom type Captal de Buch, comme dit plus haut).

Et hop.
Fiche éditée. Je pense que c'est mieux maintenant.

Pour se qui est du nom de famille, je voyais ça comme un nom composé. Dans mon idée, c'était une branche issue de deux maisons mineures de même importance, les Afrank et les Arvelaig. Même si au final, les Afrank avait plutôt eu tendance à se faire bouffer et que les Arvelaig avaient survécut au temps, le nom était resté.

Coucou ^^,
Il manque plus que l'alignement.

Ah oui, j'avais oublié ça.

Voilà, c'est ajouté.

Et allez !

Code:

[Métier & Classe] : Chevalier & sire de Karras

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Loyal neutre