Andrástia de Clary - Magistrate de Thaar et Duchesse des Septmonts

Nom/Prénom : Andrástia de Clary
Âge : 30 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Alignement : Neutre
Métier : Magistrate de Thaar et Duchesse des Septmonts
Classe d'arme : Magie: Illusion

Possession/Équipement :

Les avoirs matériels de la dame sont innombrables, si bien qu'elle ne saurait dire quand, où et pourquoi elle prit possession de l'immense majorité de ses apparats. Nous nous contenterons de noter sa nette préférence pour les tenues légères de soie verte ou indigo, ainsi que des parures de perle ou de diamant.Sa bibliothèque, formée à partir de celle de sa famille et des oeuvre qu'elle a au fil des années soutiré du Palais Princier, Cosme les lui offrant de bon coeur, est peut-être son bien le plus précieux. Elle s'enorgueillit de posséder la plus grande collection de la cité.
Outre cela, les possessions auxquelles elle attache le plus d'importance sont celles accordées par son titre, à savoir le duché des Septmonts et, depuis le décès de son époux, un certain nombre de terrains et propriétés dans l'enceinte de la cité ainsi que la direction d'une large flotte marchande et des activités portuaires qu'elle implique.
Elle est mère de deux enfants, un garçon de quinze années, Théophane et sa soeur née deux ans plus tard, Sofía.



Description physique :

Une longue crinière de cheveux noirs de jais peignés et souvent tressés encadrent un visage fin au menton prononcé et pommettes légèrement saillantes, un nez long mais parfaitement harmonieux complétant le tout. Sa peau d'une pâleur distinctive contraste avec de fins yeux verts ponctués d'éclats couleurs miels ; son regard -parfois moqueur, parfois hargneux, mais toujours expressif- étant intensifié par des lignes de kohl dont elle abuse peut être.
Andrástia n'est pas grande, un fait accentué par une légère tendance à se tenir voûtée; sa constitution filiforme fut quant à elle longtemps source de crainte chez ses proches. À l'âge de trente ans et suite à deux grossesses, elle n'en reste pas moins une femme élégante, que certains diraient belle. Ses fines et longues mains, son cou bien dessiné et ses jambes galbées ont toujours été chez elle sources de fierté qu'elle n'hésite pas à exhiber, bien qu'étant forcée d'admettre que son corps n'échappe pas aux ravages du temps.


Description mentale :

Andrástia est assurément une femme de caractère, il n’est cependant pas aisé de cerner quel en est la nature. Sanguine, elle n’en est pas pour autant étrangère à la tromperie. Rancunière, mais pragmatique et prudente. Elle n’est pas tellement ambitieuse qu’animée par une certitude qu’elle ne peut faillir, dotée d’une pleine conscience de ses capacités qui la rend arrogante mais non méprisante. Courtoise, mais franche lorsque sa sureté n’en dépend pas, elle sait manipuler sans pour autant cacher ses intentions, se laissant devenir un objet de fascination lorsqu’il le faut, faisant fi de la moralité et des coutumes qui ne sont rien face à ses propres aspirations et intérêts, changeants mais toujours rationnels. Elle se plait à penser qu’elle est capable de tout, du meilleur comme du pire.


Histoire :

Des Origines:

Cela fait près de huit cents ans que les de Clary ont délaissés leur fief dans ce qui aujourd’hui l’ouest du domaine royal au profit des riches et mystérieuses terres de l’Estrévent. Se taillant un large domaine sur les rives de la mer Olienne, à mi-chemin de Naelis et Thaar, ils participèrent à la conquête de cette dernière et comptent parmi les membres fondateurs de la Confédération des Châtellenies. Cet organisme, avec à l’origine pour fonction de régler les différends entre les diverses familles nobles se partageant l’Ithri’Vaan et de répartir équitablement les richesses de la métropole conquise, se mua peu à peu en une véritable entité politique centrée autour de Thaar. Et ce sous l’impulsion fédératrice des de Clary, y voyant un moyen d’étendre leur influence, mais aussi de se prévenir des volontés expansionnistes Drow qui déjà se dessinaient. C’est ainsi que ce qui fut à l’origine une entreprise marquée du sceau de la féodalité, les de Clary cherchant notamment à s’émanciper de l’influence croissante du pouvoir royale de Diantra, donna naissance à la Principauté de Thaar. Un état qui régit qui par un conseil composé d’un membre de chacune des grandes familles, était selon n’importe quels critères plus centralisé que le royaume péninsulaire.

On ne peut qu’admirer la résilience de cette institution qui su rester peu ou prou intacte au fil des siècles, malgré les contestations de la part des peuples conquis et des multiples tentatives d’invasions en provenance aussi bien de l’orient que de leurs cousins à l’ouest. L’assimilation culturelle et ethnique avec la population locale est un fait, mais l’emprise des de Clary et de leurs congénères sur le territoire ne s’estompa aucunement, nous pouvons même noter que l’influence des familles survivante est plus importante que jamais, s’élargissant au fur et à mesure que le conseil se rétrécit avec l’extinction d’autre vieilles maisonnées péninsulaires. C’est ainsi qu'il y à une trentaine d’année, on pouvait justement affirmer que la famille était à son apogée, dominant avec les d’Amias un conseil ne comptant plus qu’une poignée de membres. Cette état des choses coïncidait avec le règne du duc et magistrat Kléon de Clary, un homme de poigne qui profita de la faiblesse de ses contemporains pour imposer ses vues à plusieurs reprises. On compte parmi ses exploits l’investiture de son jeune neveu Maxence en tant que Prince de Thaar, l’effacement des dettes de la famille sous des circonstances douteuses, et finalement la déclaration d’une guerre à l’encontre de Sol’Dorn et du quatrième Ost qui y résidait. Ce conflit, ayant officiellement pour origine une vulgaire dispute territoriale entre les deux cités, n’était en réalité rien d’autre qu’une réaction à l’emprise grandissante des Drow sur la région. Les détails de cette guerre importent peu, nous nous contenterons de dire que l’offensive menée par Maxence tourna rapidement au désastre, et que les hordes de Doeben et des hommes à leurs bottes déferlèrent alors sur la principauté peu préparée à violence d’une telle ampleur. La capitulation du conseil ne se fit guère attendre, et avec elle l’exécution publique du prince, en accordance avec coutumes et traditions plus vieilles encore que la confédération.

Maxence de Clary laissa derrière lui sa femme qui était aussi sa cousine au troisième degré, ainsi qu’une fille qui vint au monde seulement deux semaines après sa mort: Andrástia. Les premiers mois de la vie de l’enfant furent ponctués d’événements lourds en conséquence pour Thaar; le conseil et le prince nouvellement élu, Violantino d’Amias, furent contraint d’accepter de lourdes pertes territoriales, un tribut en guise de réparation et un droit de regard des sombres sur les réunions du conseil sous la forme de l’Ambassadeur Drow qui vit ses pouvoirs décuplés. Et si la paix était en théorie rétablit, ce n’est que trois mois plus tard avec la capitulation de la forteresse des de Clary ou s’était refugié Kléon et le massacre de ses habitants qu’elle le fut réellement. La jeune fille passa cependant une enfance paisible dans la vaste demeure des gens de sa mère, entourée d’une poignée de cousins et autre lointains parents y ayant trouvé refuge suite au pillage de leurs terres. L’Acharnement des sombres à l’encontre des de Clary s’était en effet soldé par l’anéantissement de la totalité de la branche principale du clan. A l’exception d’Andrástia en laquelle résidaient tous les espoirs de sa famille de siéger à nouveau au conseil et de reprendre contrôle de leur terres ancestrales. C’est pourquoi elle fut promise à l’âge de neuf ans à un certain Hélias Nestoris, un homme qui encore jeune c’était retrouvé à la tête de la plus grande organisation marchande et d’armateur de la ville. L’opération était simple : Hélias s’engageait à mettre ses vastes ressources au service de la reconquête et reconstruction de terres perdues de sa nouvelle famille, et pourrait en contrepartie siéger au conseil, une des rares choses que sa richesse ne pouvait autrement acheter. Les épousailles n’eurent lieu que six ans plus tard, et Andrástia pu entre temps jouir d’une éducation des plus complètes, ses précepteurs parfois consternés par son tempérament colérique faisant chacun l’éloge de la vivacité et sérieux de l’enfant. L’heureux jour arrivé et passé, le mariage consommé après une somptueuse fête ou furent conviés tout les grands de Thaar, Hélias entreprit d’engager un grand nombre de mercenaires, franc-coureurs, mâcons et toute sorte de gens nécessaires à une telle entreprise. Lorsque tout fut prêt, Andrástia ayant dit ses adieux à sa mère qu’elle ne reverrait pas avant que celle-ci ne soit terrassée par une fièvre violente, l’expédition put se mettre en route avec à sa tête le couple radieux. Elle se déroula sans trop d’embuche, outre la chasse aux bandits qui fut cachée des yeux de la dame la tache la plus ardue était la rénovation et reconstruction du siège des de Clary qui s’étala sur de nombreuses années tant les exactions des envahisseurs avaient été terribles. Hélias ne s’attarda pas longtemps dans son nouveau domaine, qui palissait face à l’opulence de Thaar où il retourna seulement quelques mois plus tard afin de s’immiscer dans les jeux de pouvoir du conseil. Il remit à Andrástia la lourde tâche de gouverner la région, prenant d’abord soin de l’entourer de conseillers avisés, dont certains parents de la jeune femme, lui donnant ainsi son premier goût du pouvoir.

Un nouveau départ

Lorsque Anthelme de Clary mit pour la première fois pied en Ithri’Vaan, accompagné de milliers de ses gens et autres exilés, il fit camp dans une vallée brumeuse, entourée d’un anneau de collines, moins d’une lieue à l’intérieur des terres. C’est dans cet endroit vierge de toutes traces d’occupation humaine que le seigneur installa son siège, Bellegarde, et se déclara souverain de toutes les terres alentours, territoire aujourd’hui connu sous le nom de duché des Septmonts. Duchesse nouvellement déclarée, Andrástia n’avait eu d’autre choix que de s’y installer avec son noyau de cour, devant faire taire l’angoisse permanente que la montagne de pierre lugubre lui faisait ressentir. On ne comptait plus les rénovations et agrandissements qu’avait subit le château, peut être dans l’espoir qu’il porte mieux son nom. Mais le long bombardement Drow et les incendies à répétition l’avaient privé de ses apparats, laissant une carcasse éventrée de pierres noircis, ses catacombes et souterrains inondés par les douves stagnantes, ses tours et donjon brisés respirant de l’architecture archaïque péninsulaire du début du cycle. Bien entendu, les hordes à la paie de son époux s’activèrent à combler les trous béants et aménager l’intérieur, mais même après des années de travail on ne put jamais dire l’endroit agréable, si bien qu’elle enviait non seulement les palais de Thaar, mais aussi les castels et bastides plus récentes de ses cousins et autres seigneurs de la région.

Si sa nouvelle demeure ne lui plaisait guère, on ne pouvait en dire autant pour son fief qu’elle pouvait admirer du haut de ses appartements. Même la guerre, qui avait grandement dépeuplée la région, n’avait entamé la douce beauté de cette succession de collines et vallons qu’était les Septmonts, le tout irrigué par une multitude de ruisseaux en provenance de la grande Olyia. Elle se surprend encore à remémorer avec tendresses ses longues chevauchées et l’intense sentiment de liberté qu’elles apportaient, arpentant en long et en large cette terre qui lui appartenait, de ses plages de sable fin à l’est aux eaux calmes du fleuve à l’ouest. Son temps était alors partagé entre ses vagabondages et son instruction, qui se poursuivait de plus belle en des domaines toujours plus poussés, tant elle y prenait plaisir et se voyait encouragée par ceux qui l’entouraient, autant afin d’assurer le futur du duché que leur propre pouvoir de décision. Cette vie, qui finalement n’était qu’un prolongement de son enfance, aurait pu se prolonger fort longtemps avec sa pleine approbation tant elle redoutait alors ses responsabilités et droits, si ce n’était pour l’intervention de l’Homme.

Elle le connue d’abord sous le nom de Maude, une jeune Missédoise de bon sang qui suite à une affaire sordide fut contrainte à l’exil et à chercher refuge dans l’entourage d’Andrástia. Consciencieuse envers son travail, pouvant rester coi pendant des journées entières à en écouter certains, Andrástia ne se rappelle plus que vaguement de sa dame de compagnie qui se comportait plus comme une vulgaire servante. Ceci importerait bien peu, si ce n’était pour cette étrange nuit d’automne de l’an 992. Elle lisait, elle ne saurait dire quoi, alors que Maude préparait son bain. Elle ne pourrait à ce jour indiquer le moindre signe, le moindre indice ; seulement l’étrange absence du bruit de l’eau qui finit par l’interpeller. Se trouvait devant elle un grand homme chauve, le nez aquilin et la peau matte révélant une ascendance Drow certaine ; le sceau d’eau chaude était lui introuvable, et la bassine tout à fait vide. Sa réaction frisant l’hystérie passée, elle n’avait alors qu’une connaissance très théorique des arts ésotériques et presque aucune de l’illusion, l’intrus pu expliquer la raison de la venue qui s’avéra moins terrible qu’elle ne l’aurait imaginé : il s’engageait à développer le potentiel magique qu’il décelait en elle, en échange d’une simple faveur.

C’est ainsi que quelques semaines plus tard l’Archonte Aristéide de Valroc se présenta aux portes de Bellegarde accompagné de sa fille, à l’invitation de la duchesse sous prétexte d’éventuelles fiançailles entre leurs progéniture. On peut relever deux événements marquant ce court séjour : le trouble soudain qui frappa le gentilhomme, le contraignant à la réclusion dans ses appartements pendant plus d’une journée ; et la mort de Maude, relatée par plusieurs domestiques jurant l’avoir vue emportée par le courant d’une des rivières non loin du château, son corps assurément englouti par les eaux plates de l’Olienne. Ils s’en retournèrent à Thaar sans autres inconvenances, Aristéide affirmant à quiconque voulait l’entendre qu’un accord serait sans doute passé sous peu avec la bénédiction d’Hélias, et l’occasion fut oubliée de tous sauf Andrástia. Elle ne revit plus jamais le grand homme chauve qui l’avait tant marqué, mais à compter de cet épisode l’Archonte multiplia ses visites, et on ne comptait plus les visiteurs incongrus demandant asile, et le trouvant, chez la duchesse. Le sorcier respecta pleinement sa moitié de l’accord, trouvant à chaque occasion quelque nouvelle ruse afin d’éloigner son apprentie de ses courtisans et conseillers. Il ne pouvait cependant faire taire les rumeurs, qui déclaraient entre autre que la femme se disgraciait auprès de son visiteur, sans jamais pour autant s’approcher de la vérité. Elle ne s’en souciait guère, Hélias n’était pas un homme jaloux ; comment l’être lorsqu’il entretenait publiquement un harem ?

Les précautions prises ne l’étaient nullement en vain. De toutes les écoles de magie, celle de l’illusion restait de loin la plus obscure et redoutée, et celle profitant le plus de l’ignorance d’autrui. Si elle désirait en maitriser l’art, ce serait dans le plus grand secret, sans quoi même son talent ne saurait sauvegarder son avenir politique. Qui en effet s’associerait avec une personne pouvant altérer le fondement même de son existence : sa perception ? Comme en toutes choses, Andrástia se prouva assidue et compétente, l’apprentissage étant de surcroit rendu plus aisé par son fort potentiel. Personne ne pourrait cependant penser la chose facile ou rapide, et l’association qui aurait du prendre fin avec le nouvel an, se prolongea sur plus d’une décennie, et ce au prix de nombreuses promesses et faveurs rendues.

Malgré le temps qu’elle dédiait aux arts occultes, c’est paradoxalement à partir de cette époque qu’elle s’impliqua de manière plus directe dans les affaires de son duché, et ce en dépit de la résistance de certains dans son entourage qui croyaient bon de gouverner en son nom indéfiniment. Hélias n’y prêta aucune intention, les affaires internes de sa famille adoptée ne lui important finalement que peu. Elle ne le rencontrait d’ailleurs guère plus d’une fois tous les deux mois, profitant de ces heureuses occasions pour lui présenter ses deux enfants, qu’elle avait remis aux soins de nourricières et précepteurs en leur bas âge. Finalement, en l’an 997 et à l’âge de 22 ans, elle décida de revenir à Thaar, les visites d’Aristéide se raréfiant tant le noble avait dilapidé sa fortune en achats et quêtes excentriques, et les affaires des Septmonts lui paraissant finalement bien sordides à cotés du centre politique qu’était Thaar, ou son conjoint jouissait d’un pouvoir presque inégalé. Celui-ci eu la décence de vider son opulent sérail de tout signes de son infidélité latente avant le retour de sa femme, n’allant tout de même pas jusqu’à dissoudre son harem, préférant le déplacer dans un de ses nombreux autres domaines dans la cité.

l'Ascendance

Le retour de l’héritière se fit sans grande pompe, les réactions alternant entre indifférence et franche hostilité. Les d’Amias, tout comme l’influent ambassadeur Drow, ne voyaient en elle que la dernière des de Clary, et le souvenir de la guerre était encore bien trop vif pour pardonner une telle ascendance. Les de Valroc eux prenaient ombrage à la lente tombée aux enfers d’Aristéide pour laquelle ils tenaient la duchesse responsable; celui-ci avait en effet récemment été démis de ses fonctions d’Archonte, officiellement dû à la multiplication de ses longues absences. Une dame plus naïve aurait trouvé réconfort dans l’assurance du soutien de son compagnon, espoir qui aurait été cruellement démentis par l’accueil qu’il lui réserva, ne daignant même lui accorder quelque position d’influence. Hélias ne voyait en effet pas son ingérence d’un bon œil, craignant qu’elle ne détruise en quelque mois l’amiable entente entre les différentes familles pour laquelle il avait longuement œuvré. C’est finalement à la cour de celui qui avait succéder à son père au titre de Prince de Thaar, Violantino d’Amias, qu’elle put se tailler une place. Un homme affable et extravagant, ce qui lui avait gagné une réputation de mollesse, il s’enticha de la jeune duchesse qui comme lui faisait preuve d’une ouverture d’esprit rare dans les hauts cercles de la noblesse de Thaar. N’allant pas jusqu’à ouvertement défier son oncle le magistrat d’Amias en lui offrant un poste officiel, il la gardait néanmoins près de lui afin de profiter de sa compagnie et parfois de ses conseils. C’est aussi à cette époque qu’elle fit connaissance du fils légitime de Violantino et d’une prêtresse d’Isten Drow, Cosme d’Amias. Un jeune homme docile et révérencieux, aux portes de l’âge adulte, qui vouait à la mystérieuse Andrástia une grande admiration et affection.

L’état des choses ne survécut cependant pas l’année, une violente tempête brisant la caraque du prince alors qu’il naviguait en vue de la cité, son corps perdu dans les flots. Il revenait alors au conseil de désigner son successeur, traditionnellement d’une autre famille afin de représenter l’alternance. Ceci bien que l’office ait depuis longtemps été privée de toute ses prérogatives, n’impliquant aujourd’hui guère plus qu’un rôle de figurant lors des négociations et guerres avec les puissances extérieures, ou lors des nombreuses festivités et cérémonies officielles. Quoi qu’il en soit, les discussions se poursuivaient sans grand entrain entre les membres du conseil lorsque le plénipotentiaire Drow prit la parole, chose qui lui était encore interdite, et avança la candidature du jeune Cosme. Tous comprenaient ses motivations, mais aucun des magistrats ne s’y opposa tant l’influence du quatrième Ost et du Puy pesait à cette époque révolue. La notion que le titre n’était qu’illusoire et les nombreux accords et pots-de-vin versés en secret avaient assurément joués aussi, l’enfant étant rapidement élu à l’unanimité. Andrástia y voyait un affront impardonnable de la part d’Hélias, qui aurait en faisant fi de ses vœux certainement condamné le nouveau prince au même triste destin de la plupart de ses prédécesseurs, dont son propre père Maxence. C’était sans compter sur l’ambition insatiable du Puy et de son nouveau maitre, Brylyan Naerth, qui avec le support des d’Amias s’efforcèrent de faire croitre l’autorité de l’office au dépend de celle du conseil, ce conseil corrompu qui fermait les yeux sur la mainmise croissante des sombres. Cosme,influençable, ne se doutait de rien et agissait sur les conseils de ces oncles et cousins, eux mêmes répondant au directives de l'ambassadeur et de ses maîtres. Dans un rare élan d'indépendance, il insista sur l’élévation d’Andrástia qui trouvait elle aussi son influence décuplée tout en sachant accommoder et finalement se faire accepter du reste de l’entourage princier. On ne compte plus les services qu’elle rendit à Cosme, et à travers lui à l’ingérence Drow, dans les derniers temps du 10ème cycle ; dénichant par exemple dans le sud de la péninsule sa future épouse : Marguarette de Systolie. En rétrospective, elle peut citer l’an 999 comme la date ou fut consacrée la scission de son couple, Hélias ne pouvant digérer sa relative perte de prestige face à sa femme de quinze ans sa cadette. Il préféra se dédier à son empire commercial et à son hôte venue de la péninsule qu’il eu tôt fait de transformer en sa concubine, une certaine Arsinoé d’Olyssea. Elle n’y prêtait à l’époque aucune attention, logeant le plus souvent dans le Palais de son protégé.

Comme souvent dans sa vie, un imprévu vint déstabiliser la conjoncture. En l’occurrence, la chute du clan Naerth du Puy, qui entraina avec elle le semblant d’unité de son espèce. La richesse et l’influence sur lesquels était bâtit le règne de Cosme s’effritant, ce n’était que grâce aux conseils avisés de sa confidente la duchesse Andrástia qu’il parvint à maintenir une fraction de son pouvoir face au patriotisme retrouvé d’Hélias et des autres magistrats. Mais les jeux de pouvoirs de la noblesse paraissaient bien dérisoires en vue des troubles qui allaient accompagner le millésime. Sous le ciel étoilé de la Malenuit annonçant le retour des dieux, tout l’Ithri’Vaan s’embrassait sous l’influence d’Arcam. Une ferveur militante qui rapidement se mua en révolte ouverte contre l’ordre établi de la cité, unissant Thaari de toutes extractions dans leur haine de la dictature de la confédération. Aucune figure n’était alors plus haïe que celle d’Hélias Nestoris, qui perçu comme un traitre de la pire espèce fut contraint de fuir un temps vers son duché des Septmonts. Il n’existe aucune chronique exacte de la guerre sans merci que se livrèrent les deux partis un mois durant dans la plus grande confusion, les exactions sanglantes se succédant à un rythme effréné pour culminer dans le massacre des de l’Isle de Lalande et la prise du palais princier. Ce n’est que grâce aux renforts massifs venant des quatre coins de la principauté ainsi que de compagnies mercenaires que la rébellion citadine put être écrasée dans le sang et l’ordre rétabli alors même que le Voile s’estompait. Andrástia ne peut que remarquer que ce début du cycle fut aussi quand Aristéide de Valroc disparu définitivement, chose qui passa inaperçue de tous sauf elle qui malgré une longue attente n’entendue plus jamais parler de l’Homme qui avait continué de plus en plus sporadiquement à l’instruire dans son domaine de la magie.

Certains ont cités la solidarité retrouvée des cinq grandes familles restantes comme un prix comparable au sang versé, et elle ne peut nier que pendant un temps un climat d’indulgence imbibait les séances du conseil et la cour princière. Elle n’avait néanmoins aucun doute que les vieilles rancœurs n’étaient qu’enfouies, ou même affichées chez les Thaari « indigènes » que la noblesse agonisante ne pourrait éternellement asservir. Néanmoins, Thaar connut bel et bien une période de relative paix que l’on peut grossièrement délimiter de l’an 2 à l’an 5, la plus grande crise étant une tentative d’invasion vouée à l’échec de la part d’un despote Drow, qui comme les autres avait profité de la chute du 4ème Ost pour assouvir ses ambitions. Le seul qui ne semblait se satisfaire de la situation présente était Cosme, qui alors qu’il arrivait à l’âge adulte n’avait d’autre désir que d’affirmer sa puissance, chose qui impliquait la présence d’un ennemi. Les Lame Dansantes, regroupement de tueurs de la pire espèce qui avait en quelques années gagné une sombre réputation, bien que personne ne sache précisément de quoi ils étaient responsables, lui parurent une cible toute désignée. On ne pouvait en effet manquer de remarquer leur austère repaire qui à quelques lieues seulement de Thaar soulignait leur sentiment d’impunité. Multipliant les mesures répressives et envisageant plusieurs fois de prendre la forteresse de force, Cosme fit tout pour le leur ôter, malgré l’ambivalence d’Andrástia qui essaya à plusieurs reprises de tempérer ses ardeurs par sa prudence naturelle.

Les assassins se prouvèrent encore plus dangereux qu’elle ne l’imaginait, tellement que la mort de Cosme en Favrius de l’an 5, son corps broyé par un bloc de pierre, lui semble encore par moment avoir été accidentelle. Émue d’avoir perdu le garçon en lequel elle avait versé des années de sa vie, elle n’eu le temps de se remettre de la nouvelle ou de réconforter Marguarette, l’épouse du défunt, qu’Hélias poussait déjà pour qu’il soit succédé par leur fils Théophane, plus jeune encore que Cosme ne l’était à la date de son investiture. Elle ne pouvait rien contre la richesse aveuglante de son époux, qui peaufinait ses réseaux aux seins des familles nobles depuis le Voile, à moins d’employer ses dons magiques. Elle avait jusqu’à présent tout fait pour garder ses aptitudes secrètes, et ne les avaient donc utilisée sur autrui qu’en dernier ressort, et toujours subtilement. Ne voyant aucun autre moyen de résoudre à son avantage le différend, et jugeant que les injures accumulées aux fils de ans le justifiait amplement, elle mit en place le plan qui aujourd’hui la voit Magistrate de Thaar. Il fallait qu’elle se débarrasse de lui d’une manière qui l’innocente, que même la trainée Olysseane qu’il se plaisait à parader publiquement avec son bâtard soit contrainte au silence. Encore une fois, les détails de l’affaire sont de piètre importance, et elle fait de son mieux pour les purger de sa mémoire tant la version officielle des faits lui est préférable. Hélias fut retrouvé mort dans une allée déserte, la gorge tranchée et les poches vidées dans ce qui était de toute évidence une sordide histoire de larcin. La justice Thaari, l’héritage principal du règne de Cosme, ne s’arrêta pas là et on apprit bientôt que l’on avait à faire à un assassinat en bonne et due forme, les deux « bandits » ainsi que l’escorte d’Hélias qui l’avait abandonné étant à la solde d’une poignée de dignitaires de la cité, tous avec une bonne raison d’en vouloir au prince marchand. Les conspirateurs exécutés, la concubine du défunt enfuie subitement, et sa place au conseil reprise par sa veuve endeuillée, la vie put reprendre son cours alors que l’on annonçait le début de l’été.


HRP
Comment trouves-tu le forum ? : Bien
Comment as-tu connu le forum ? : J'en avais entendu parler
Crédit avatar et signature : http://browse.deviantart.com/?qh=§ion=&q=doodle#/d3hxt8p
Compte autorisé par : Kassandra, c'est le dc d'Arsinoé d'Olyssea

Bien bien bien, c'est du propre tout ça .

Je valide, mais gare à toi jeune intrigante e_é.

Code:

[Métier & Classe] : Magistrate de Thaar et duchesse des Sept-Monts

[Âge & Sexe] : 30 ans & Féminin

[Classe d'arme] : Magie

[Alignement] : Neutre

Pour ce qui est du niveau magique, étant humaine et avec un vécu d'apprentissage de l'illusion d'une petite quinzaine d'années, Andrastia sera donc une apprentie tout à fait à l'aise et convenable, et pourra choisir trois sorts . Ils sont à poster ci dessous à l'aide du formulaire suivant :

Code:

[b]Nom : [/b]
[b]Portée : [/b] Contact, distance, etc…
[b]Coût en énergie : [/b] Faible, modéré, élévé. Evidemment, ça doit être en adéquation avec les autres paramètres. (Même si sur Mira, il n’y a pas de jauge « énergie » il est important d’avoir un ordre d’idée des sorts que vous pouvez lancer à la suite sans être épuisé.)
[b]Détails et Fonctionnement : [/b] Explication du sort en lui-même. Il est important de définir son effet, sa mise en œuvre, etc. Cette explication sera pour le potentiel « max » de votre sort. Vous serez libre de l’utiliser à moindre puissance. (Par exemple, si vous êtes capables de faire naitre un brasier, vous serez capable d’allumer une bougie… ) Déterminez également le « domaine » magique concerné. (élémentaire (feu, eau, terre, air), guérison, nécromancie, etc.)
[b]Inconvénients et contreparties : [/b] Plus le sort détaillé sera puissant et complexe, plus la contrepartie d’une utilisation du sort devrait engendrer un effet variable sur son lanceur.

Re-bienevue Arsi ! :D (avec un peu de retard... ^^)

Je découvre seulement maintenant ton histoire, et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé ! (même si c'est un peu dur à suivre par moments...)
Thaar est, je m'en rends compte maintenant, une région beaucoup plus riche et intéressante que l'on pourrait croire, et laisse place à de nombreuses intrigues !

La façon dont tu as mêlé ton histoire à celle de ton DC est également très sympathique ^^

Au plaisir de pouvoir RP avec toi un jour, ce qui devrait sans doute être plus facile qu'avec Arsi.

Liliana -> Merci de ne plus poster dans les fiches tant que tout n'est pas validé. Il est très difficile ensuite pour la personne et le validateur de la fiche de s'y retrouver. Après l'histoire, il y a la magie. J'effacerai tes messages à l'avenir si ça devait se reproduire.

Andrástia de Clary -> Rebienvenue : Si tu as des soucis pour tes sorts, n'hésite pas à nous assaillir de questions, Kassandra ou moi ! Nous sommes régulièrement, comme tu le sais, sur la cb ou par du skype-msn au besoin !

Où en sont les sorts ?

Andrástia n'aura finalement que deux sorts car ils sont finalement assez polyvalents ^^.

Nom: Manipulation mémorielle
Portée : Contact physique
Détails et fonctionnement: Andrástia manipule l’Énergie pour contraindre le cerveau à effacer certains événements de la mémoire de la cible. Le phénomène étant en partie naturel, il n’est guère difficile de l'encourager à agir de la sorte. Elle peut alors implanter un souvenir factice le remplaçant, sans quoi la victime serait tout à fait désorientée.
Inconvénients et contreparties: Le sort requiert une grande quantité d'énergie, bien que cela puisse varier fortement en fonction de la longueur et intensité du souvenir. Pouvant s'étendre sur plusieurs minutes, il nécessite un contact physique ininterrompu ainsi qu'une forte concentration, de préférence en posant les paumes sur le crane de la cible et en gardant un contact visuel. Ne pouvant en aucun cas sonder les pensées de sa victime, Andrástia ne peut non plus cibler avec la moindre précision des périodes précises, ou encore remonter plus de deux heures dans le temps. L’implantation du souvenir pose ses propres problèmes, nécessitant un grand nombre de détails qu'elle devra puiser dans ses propres expériences et ne devant présenter la moindre incohérence aux cotés des mémoires réelles qui la précéderont dans l'esprit de la victime ; sans quoi quelques questions pointues suffiront à réduire à néant tout ses efforts. Évidemment, un esprit confus sera plus aisément manipulable.


Nom : Manipulation Sensorielle
Portée : Quelques mètres
Détails et fonctionnement : En influençant directement l'esprit d'autrui, Andrástia peut lui faire ressentir des sensations fabriquées de toutes pièces.: Les cinq sens sont à sa portée, à l'exception partielle de la vue dont elle ne peut que modifier certains détails.
Inconvénients et contreparties: La quantité d'énergie requise est variable, mais rarement plus que modérée. Pouvant au plus cibler deux individus, et ce au prix d'une grande concentration, elle ne peut néanmoins qu'atténuer et jamais éliminer la perception de la réalité de sa victime. Si celle-ci se rend compte de la supercherie et fait preuve de maîtrise de soi, il sera bien entendu presque impossible de rendre l'illusion convaincante.

• Le premier sort : [edit] contrairement à ce que j'avais indiqué, pour ce qui est du premier sort, je ne peux pas vraiment m'exprimer, j'attends l'avis de Fjama pour éviter de dire des âneries.

• Quant au deuxième sort, pour la portée, j'aimerais bien une valeur précise (en chiffres quoi).
Et un seul individu ciblé à la fois ca me paraît suffisant pour une apprentie.

Je repasserai une fois les modifications faites, et aussi pour apporter des précisions si jamais.

J'attends toujours, et ca commence à devenir long. On était bien partis.
Je vais devoir pleurer pour avoir trois sorts ou bien ?

Je précise que ces trois sorts là impliqueraient qu'Andrastia serait une hybride illusion/ombre, ce qui finalement s’accommoderait aussi bien avec l'Histoire ^^.




Nom: Imposture illusoire
Cout en énergie: Très élevé
Détails et fonctionnement: Au cours d'un rituel requérant à la fois dextérité spirituelle et manuelle, Andrástia confectionne ce que l'on pourrait décrire comme une seconde peau ; un tissu impossiblement fin d'Ombre rendue tangible dans lequel elle aura par ses talents d’illusionniste gravé les traits de la forme qu'elle souhaite prendre. Appliquer l'illusion sur soi est aussi une opération magique, et celle-ci ne pourra alors être détachée sans être détruite. Les avantages d'une telle pratique par rapport à une méthode plus conventionnelle sont certains: Elle évite très largement la dépense continue d’Énergie autrement nécessaire, et s'avère généralement plus authentique et stable.
Inconvénients et contreparties:
Le sort ne peut tromper que l’œil, et ne peut rien face aux contacts physiques de toutes natures. De plus, sa confection s'étale sur de nombreuses heures, et souvent sur plusieurs jours, demandant une Énergie cumulée des plus élevées. Afin que le résultat soit convaincant, une bonne connaissance de l'aspect désiré est nécessaire, des croquis pouvant s'avérer bien précieux. Finalement, revenir à son apparence naturelle n'est en aucun cas aisé ou instantané.


Nom: Illusion sonore
Portée: Vingt Mètres
Coût en énergie: Bas
Détails et Fonctionnement: Ce sort parvient à créer une illusion de sons, ou encore à modifier l'intensité, le volume et tous les détails d'autres bruits. Andrástia est en particulier adepte de la manipulation de sa propre voix, pouvant aussi bien subtilement la rendre plus suave ou la pousser à des extrémités inhumaines et terrifiantes.

Nom: Voile de l'ombre
Portée: Dix Mètres
Coût en énergie: Moyen
Détails et Fonctionnement: Andrástia peut rendre son adversaire momentanément aveugle, entourant son regard d'Ombre pure qui s'estompera au bout d'une poignée de minutes.

Alors, comme cela était choisi dès le départ : magie de l'illusion uniquement, pas de magie d'ombre, je n'en vois pas l'intérêt, ni la trace dans l'histoire, et si on fait une hybride illusion et ombre, alors ton niveau magique en serait d'autant plus réduit. Donc on va rester sur une base simple d'illusion, ca sera beaucoup mieux.

Premier sort :
Il s'agit là d'une forme "simpliste" (et du coup adaptée à ton niveau) du sort de clonage de Tinfar. Du coup, plutôt que d'utiliser les termes faux et confusionnants d'ombre, parle plutôt de manipulation des sens (et uniquement de ceux-là, pas de blabla sur le cerveau ou sur quoi que ce soit d'autre) pour faire croire, sur une durée plus ou moins longue, que tu incarnes l'identité d'une autre personne. Inutile de rentrer dans des détails scientifiques, c'est de la magie. Le coût en énergie, lui, sera graduel : plus l'illusion se veut poussée, plus il sera exténuant de la maintenir longtemps. Les contreparties sont à garder (précision, minutie d'un travail en amont pour avoir une illusion fidèle, etc etc).
Cependant, je tiens à clarifier l'idée qu'à ton niveau, l'illusion ne durera pas plus d'un quart d'heure . Au delà, la fatigue physique va commencer à "déliter" sérieusement l'illusion.
Enfin, la portée est à indiquer, ici c'est "toi-même".

Deuxième sort :
C'est ok, mais précise que la dépense d'énergie fluctue selon le nombre "d'effets" que tu impulses à une voix ou à un bruit.
Et il manque une contrepartie -il y en a toujours, en plus des contreparties physiques de base :) -.

Troisième sort :
Pas de terme d'ombre là non plus, parler d'illusion visuelle suffit (il s'agirait de tromper le sens de la vue de ton adversaire en le "brouillant" par exemple). Le reste me paraît ok, si ce n'est qu'il manque là aussi une contrepartie.

Nom: Imposture illusoire
Portée: Soi-même
Cout en énergie: Très élevé pour la confection, bas une fois activé.
Détails et fonctionnement: Au cours d'un rituel requérant à la fois grande dextérité spirituelle et manuelle, qu'elle se plaît à comparer à une forme de tissage, Andrástia prépare une illusion censée lui permettre d'usurper pour une courte période l'identité d'autrui, ou du moins son apparence. Cette méthode peu conventionnelle permet de confectionner à l'avance un trompe-l'oeil tout à fait convaincant, évitant de monopoliser la concentration et l'énergie de la sorcière lorsqu'elle en aura le plus besoin. L'activation du charme est une opération magique en elle-même, et il ne prendra alors fin qu'une fois la magie le composant entièrement épuisée, chose qui peut prendre plusieurs heures bien qu'il ne commence à se déliter qu'au bout d'un quart d'heure.
Inconvénients et contreparties:Le sort ne peut tromper que la vue, et ne peut rien face aux contacts physiques de toutes sortes. De plus, sa confection s'étale sur de nombreuses heures, demandant un apport d'énergie phénoménale qui doit être réparti sur plusieurs sessions. Afin que le résultat soit authentique, une bonne connaissance de l'aspect désiré est nécessaire, des croquis pouvant s'avérer bien précieux. Finalement, revenir à son apparence naturelle n'est en aucun cas aisé ou instantané.


Nom: Illusion visuelle
Portée: Dix Mètres
Coût en énergie: Moyen, fluctue selon la complexité des formes désirées.
Détails et Fonctionnement: Demandant une importante et longue concentration, Andrástia parvint à créer une illusion d'un objet. Elle peut modifier quelques détails et la couleur de l’objet durant l'illusion. Elle peut déplacer l'illusion tant que ce dernier ne rencontre pas d'obstacle solide.
Inconvénients et contreparties : Ce sort demande plus d'effort en fonction de la taille et de la sophistication de l’objet, il sera impossible à Andrástia de créer l'illusion d'une chose trop grande dépassant la taille humaine, ni trop détaillé. Cette illusion sera incapable de créer des particularités propre à elle-même (une illusion d'une bougie ne créer ni chaleur ni lumière), et de traverser des cibles matériels sans s'annuler. Le sortilège ne peut affecter qu'une seule cible.


Nom: Illusion sonore
Portée: Vingt Mètres
Coût en énergie: Bas, fluctue selon la complexité des modifications.
Détails et Fonctionnement: Ce sort parvient à créer une illusion de sons, ou encore à modifier l'intensité, le volume et tous les détails d'autres bruits dans l'esprit d'une cible. Andrástia est en particulier adepte de la manipulation de sa propre voix, pouvant aussi bien subtilement la rendre plus suave ou la pousser à des extrémités inhumaines et terrifiantes.
Inconvénients et contreparties: Ce sort ne peut toucher qu'une seule cible. Il ne créer pas un son mais l'illusionne dans l'esprit de la cible ce qui peut limiter les effets du sort en fonction de l'environnement.

Sorts validés :). (Garde bien à l'esprit, si jamais je ne l'avais pas indiqué, que tout abus ou prolongation d'un sort entraîne inévitablement les séquelles physiques habituelles -fatigue, évanouissement etc- )

Bon jeu