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Sujet: Taurë Mar 4 Sep 2012 - 8:39
Un grand merci à Katalina « Mémoire » pour son aide dans la création de cette fiche.
Nom/Prénom : Taurë ( Surnom : Taurë, Hiril Aman Kÿria Fëa Di Anaëh [ Taurë, Dame bénie de Kÿria, Protectrice d’Anaëh ] ) Âge : 712 ans Sexe : Féminin Race : Elfe
Particularité : Taurë fut pendant près de deux siècles une conseillère de la reine Orelindë. Ladite reine fut souveraine des Elfes avant la régence de Rima-Marcil et la nomination de Dyarque de Lanthaloran.
Alignement : Dévotion envers Kÿria [Neutre] Métier : Gardienne de Kÿria Classe d'arme : A distance & Magie divine. Équipement :
Taurë ne se contente que du strict minimum concernant son équipement. Elle ne porte qu’une simple robe verte clair, et encore qu’elle porte rarement. La plupart du temps, elle la porte autour de sa taille, à laquelle est accrochée une petite harpe très claire également. Elle a un carquois marron très clair de noyer, ainsi que l’Artefact de Kÿria, l’Arc de Chasse, qu’elle utilise seulement pour défendre la Forêt. Elle n’a pas de chaussures ni de sandales : elle aime sentir ses pieds fouler l’herbe.
Description physique :
Taurë mesure un peu plus d’un mètre soixante dix. Son visage, beau, ciselé, fin et gracieux, s’accorde avec un élégant sourire – bien qu’elle ne sourisse pas beaucoup- , et des yeux d’un vert très profond. Sa chevelure est d'une couleur brune clair, voisine du châtain. Son corps n’est pas tout à fait fidèle à l’archétype féminin de sa race : elle a des seins plus développés que la moyenne Elfique, et a un tour de hanche gracile. De ce point, son corps pencherait à une ressemblance Humaine, ce qui ne rend pas son corps bien beau pour ses semblables, seul son visage l’est. En revanche, un Humain pourrait la trouver à son goût. Sa silhouette se déplace avec grâce. Délicate, elle avance lentement pour s’imprégner de chaque détail de la Nature. Sa manie de toucher les arbres, d’effleurer l’herbe et de sentir le parfum des fleurs, il est aisé de la confondre avec une innocente jeune Elfe, si ce n’est que son visage est impassible et dénué d’émotions. Du moins, seulement en apparence. Son visage dur retranscrit de nombreux siècles de vie et d’expérience. Sa personne dégage une impression de vécu et de sagesse, de dignité dans sa démarche, d’autorité et de respect.
Description mentale :
Longtemps Taurë fut baignée dans le milieu de la politique. Elle dispensait ses conseils en matière de religion à la reine Orelindë, faisant office de médiatrice entre les hautes figures des castes tel que les rôdeurs ou les druides et les sphères du pouvoir politique Elfe. Elle a donc rapidement dû apprendre à se faire écouter, par la sagesse ou la force. Elle est habituée à se faire ouïr, car la reine l’appréciait grandement, et de ce fait, à obtenir ce qu’elle demandait et désirait. Elle veille toujours au mieux des intérêts de son peuple, et est d’une franchise qui parfois la met dans des mauvais pas. Elle prime une autarcie et une réunification des Elfes, préférant le retour à une vie selon les anciennes traditions. De nature, elle est machiavélienne, faisant tout pour obtenir ce qu’elle désire, qu’importe les moyens et les dommages collatéraux.
Elle arbore cependant de multiples facettes : elle peut être douce, aimable et agréable avec celles qu’elle vient à apprécier, ou ceux qui lui demandent conseil et qui désirent apprendre à ses côtés. Mais elle peut aussi bien être fourbe et cruelle, contre les ennemis de la Forêt – et donc les siens. Ceux qui ne lui sont pas utiles demeurent un moyen pour parvenir à ses fins. L’influence que Kÿria porte sur sa Gardienne déteint sur ses opinions raciales : Taurë en vient à être extrêmement distante vis-à-vis des Humains qu’elle croiserait. Le souvenir de sa vision de l’Anaëh pure, comprenant Aduram, a ramené Taurë à une cruelle vérité : Les Humains étaient à l’origine de cette fracture, et du résultat du schisme entre les Elfes. Les Drows ne sont donc pas pour elle responsables de cette fracture. A l’origine, elle ne serait pas violente envers chaque Drow qu’elle croiserait, si ceux-ci n’essayaient pas d’éliminer la totalité de leurs cousins Sylvains à chaque rencontre entre ces deux races.
L’Histoire de Taurë ? Ma foi, si vous désirez vraiment savoir ce que les siècles et les livres savent d’elle, ne vous gênez pas, installez vous confortablement. C’est bon ? Alors…que dire de la Gardienne de Kÿria…A vrai dire, en tant que Gardienne, les Elfes en savent peu. Les archivistes et les écrivains ont tenu à jour ce qui se déroulait pendant la dernière décennie du 10ème cycle, là où les événements qui bouleversèrent l’Anaëh affectèrent Taurë, qui était à l’époque une conseillère. Mais il n’en pas été toujours ainsi, non. Cela commence il y a un peu plus de sept siècles, au fin fond de l’Anaëh, en Holimion…
Taurë n’est pas fille unique. Anàsï, son frère jumeau, est également né du fruit de l’amour d’Elfes bien différends. Taurë et Anàsï sont la progéniture de parents bien paradoxaux : l’un était un être de la Forêt, servant d’Anaëh, et serviteur de la Prime Déesse, tandis que l'autre était une militaire, une soldat de l’armée royale des Elfes, fidèle et loyale, compétente et inconnue. Ses parents furent opposés très tôt quand à son éducation, le père optant pour une éducation vouée à Kÿria et à la Nature, tandis que la mère prônait une éducation militaire et armée. Ce fut cependant son père qui l’emporta au final, car sa foi envers la Déesse se manifesta très tôt, à l’instar de son frère, qui lui voyait en l’armée l’unique moyen de combattre et de défendre la Forêt. Malgré le fait qu’elle était quelque peu chétive, elle ne manquait pas d’une certaine force, et n’hésitait pas à user de celle-ci pour s’imposer auprès de son frère, et devant son père. Les disputes étaient souvent de mises, et il était rare que Taurë n’y soit pas mêlée, pour ne pas dire qu’elle en était souvent la cause. Son frère fut cependant plus séduit par le milieu de l’armée, et ne tarda pas à rejoindre sa mère dans les rangs de l’armée. Les nombreuses disputes entre les deux partis n’empêchaient pas les parents de s’aimer d’un amour pur et infaillible. Ce dernier n'était donc pas mis à rude épreuve par la distance qui séparait les deux parents, l'un vivant à Alëandir, l'autre loin dans l'Anaëh, en pèlerin nomade. Ils se voyaient quand les dieux le voulaient, également pour permettre la réunion de la famille, Taurë accompagnant son père, et Anàsï vivant avec sa mère.
Le père de Taurë ne pouvait assurer à sa fille le meilleur enseignement concernant la Déesse et son œuvre. Il hésitait à proposer à sa fille l'idée de rejoindre le culte, bien que sa fille possédait dès son plus jeune âge, un grand savoir le concernant. Cependant, c'était une vocation druidique qui semblait germer au sein de Taurë. C'est ainsi que, sur approbation de son père, notre jeune Elfe entama une longue période où elle erra seule dans la Forêt, afin de la sonder et de la comprendre, d'interpréter la parole des arbres et leurs significations. Ce fut pendant presque un siècle, selon ce qui se sait, qu'elle demeura avec pour seule compagnie la silencieuse présence des arbres, et l'agréable tumulte des animaux qu'elle croisait.
C'est alors qu'elle fit la rencontre d'une grande famille, d'un clan, de gens de la Forêt. Tous étaient des êtres sages et cultivés, connaissant soit le savoir du culte, soit celui de la Forêt, les plus anciens et les plus vertueux pouvaient prétendre à posséder une immense connaissance bien rare, que peu de nos jours peuvent assurer détendre. Ce fut après quelque discussion que les illustres figures de la famille acceptèrent Taurë en leurs seins. Elle rejoignit alors le clan récent, à faible nombre, où elle put entreprendre une perfection de son enseignement qui devint digne des membres du culte. Le clan fut créé aux entrailles de la Forêt, par une nouvelle famille, un rassemblement de pieux, il y avait de cela une cinquantaine d’années. Ils ne s’étaient pas accordés pas tout de suite sur le nom, puis avaient finalement opté pour le nom de Aleyïa Adäm, les Mains de la Forêt. Le clan était certes minuscule à sa création, mais les relations des fondateurs étant nombreuses, ils ne tardèrent pas à trouver des compagnes, à peupler le clan et à recevoir des membres pour une formation, comme Taurë. Si au moins cette dernière n’avait plus de nouvelles de son frère, parti à Alëandir rejoindre l’armée, elle s’entendait à merveille avec les membres du clan. Elle comprit bien rapidement que ce qui rassemblait les membres du clan était qu’ils prévoyaient systématiquement au long terme, les conséquences de tel ou tel acte. Ils prévoyaient les réactions, ce qui faisait d’eux des personnes analytiques et rusées. Son frère, lui, ne pensait qu’au court terme, ce qu’un acte avait pour conséquence directe, et non indirecte, sur lui et son entourage. La preuve était qu’il s’était engagé dans l’armée dès son plus bas âge où il put être accepté, sans réfléchir posément à la question.
Deux siècles passèrent, sans que rien d’important ne vint perturber la vie du clan. Ce dernier se résumait à présent à un peu plus d’une quarantaine d’âmes, provenant des quatre coins de la Forêt, des gens de la Forêt, des nomades, comme Taurë, ou encore de très anciens guerriers ou mages, ayant décidé de guider le clan sur la voie de la sagesse et de la vertu pour Kÿria et son Œuvre. Ils s’engageaient dans les combats pour défendre la Forêt parfois, et répandaient et dispensaient l’enseignement du culte. Cependant, les siècles défilaient et Taurë, ne trouvait pas de compagnon. Elle figurait dans la moyenne d’âge du clan, mais elle ne trouvait pas d’époux. Évidemment, le peu de nouvelles qu’elle obtenait de son frère se résumaient à des moqueries. A chaque fois que des nouvelles d’invasions parvenaient aux oreilles du clan, elle priait pour son frère, afin qu’il survive, ainsi que les membres du clan partis combattre. Afin de ne pas risquer inutilement des vies, seuls les plus expérimentés partaient combattre. Souvent, tous revenaient. Mais parfois, il advenait que l’un revienne, porté par ses frères, une flèche en plein cœur. Le clan vivait alors le deuil de la personne pendant de longues semaines, priant Kÿria et Tari d’accorder le salut à son âme.
Mais finalement la chance se pencha sur le clan. Orelindë, fille d’un seigneur Elfe, fit la rencontre de Telrunya, celui qui était destiné à monter sur le trône des Elfes. Le coup de foudre réciproque que subirent les deux Elfes donna naissance à un amour sans failles et pur. Vu dans les premiers temps comme une chance incroyable pour le clan, il est inutile de préciser que celui-ci connut alors une ascension et une importance fulgurante dans la société de la Prime Race : Orelindë pensait fermement que l’appui des Elfes des bois, ou du moins les entendre était un point indispensable, et proposa à Taurë de devenir la conseillère en la matière de la reine. Cependant, Taurë ne fut pas la première à laquelle la reine pensa en premier. Elle eut premièrement à l'esprit le père même des jumeaux, dont la réputation de la sagesse n'était plus à faire. Mais ce dernier refusa, ne voulant point se frotter aux affaires politiques, préférant sa vie nomade à celle de conseiller. Il conseilla habilement cependant la reine de se tourner vers sa propre fille, Taurë, qui, elle, contrairement à son père, accepta la proposition de la reine.
La choisie était une personne ayant un pied dans chacun de ces deux domaines, ce qui facilitait la tâche qui était confiée à la jeune Elfe. Son frère la jalousa quelque peu, mais les membres se réjouirent pour le clan, qui était promis à un grand avenir, celui d’être avoisiné au pouvoir royal. Ce serait mentir que de dire que Taurë ne pensait pas d’abord à l’intérêt du clan, mais elle se prit d’amitié avec ladite reine qui l’avait nommée. La jeune Elfe des Bois entama alors une longue période de rivalités politiques, car elle devenait peu à peu une médiatrice entre les clans de la Forêt et hautes sphères du pouvoir, rencontrant souvent les membres les plus éminents des grands clans de la Forêt, Rôdeurs et parfois quelques Druides, qui soumettaient un grand nombre de remarques à Taurë, chargée de faire entendre cette voix au Conseil. Elle se taillait un chemin à la force des mots, et de grands coups sur la table.
Mais le pouvoir assombrissait et tourmentait peu à peu Orelindë. Les histoires de cour dont elle était l’arbitre, le conseiller Drow de son époux, Tebryn, ses deux enfants – dont un n’était pas très futé-, toutes ces choses firent que la reine devint quelqu’un d’assez solitaire. Sa santé mentale se détériorait suite à son empoisonnement, et son cœur fut réduit à néant lorsque son époux, le roi Telrunya, fut assassiné. Elle condamna Tebryn, faute de preuves, à l’exil. Les histoires de cour auxquelles la reine participait malgré elle n’intéressaient nullement Taurë, qui ne se contentait que de faire valoir le mieux pour la Forêt et la religion. Sa présence, et surtout ses avis, ne lui valaient pas que des amitiés au sein du cercle royal, mais il était bien connu que Taurë était incontournable pour obtenir quelque chose de la reine, l’amitié entre les deux femmes n’était plus tenue secrète, et n’avait pas de raison de l’être. Elle devait parfois privilégier un mal pour un bien, s’attirant à la fois les fureurs des Elfes des Bois, et celle des Elfes des pierres. Sa position devenait de plus en plus inconfortable, à mesure qu’elle ne pouvait finalement pas assurer la bonne position de son clan sans se faire brimer par les Protecteurs, ni plaire ces derniers sans s’attirer les foudres des familles de l’Anaëh.
Puis vint alors les sombres jours des Elfes. Orëlinde délaissait son rôle de reine, renonçant à diriger son peuple, laissant Beren, Rima-Marcil et Anàrion gérer le royaume. Elle n’était plus alors en mesure de protéger un minimum Taurë, prise entre deux feux, qui peinait de plus en plus à maintenir son rôle crucial. Cependant, de nombreuses affaires concernant la reine circulaient par Taurë, l’amitié entre les deux femmes demeurait intacte. La suite, l’histoire nous l’enseigne : Lorsqu’Orëlinde, Beren, Illydril et Anàrion se dirigent vers Kirgan, conjointement avec les Humains et les Nains pour former ce qui deviendra la Communauté de la Lumière, les vils Sombres leur tendirent une embuscade, massacrant les quatre figures illustres de l’Anaëh. L’anarchie s’installa, Rima-Marcil organisant la régence sur le semblant d’ordre qui demeurait.
Destituée de la seule personne qui la protégeait assez des autres puissants Elfes, Taurë démissionna d’elle-même de son poste de conseiller avant que l’anarchie ne la gagne et la terrasse. Les sphères politiques lui rappelaient le souvenir de la défunte reine, de son amie assassinée, et c’était au-delà de ses forces que de vivre avec l’absence de la reine à ses côtés. Elle quitta donc le poste, revenant au sein d’un clan brisé et dans le chagrin d’avoir perdu une reine qui leur accordait une place de choix. Elle n’avait gardé que peu de contact avec celui-ci, et constata qu’il s’était considérablement agrandi. Elle s’affaira alors à maintenir le clan à flot conservant le souvenir de sa défunte reine. Les seules paroles qui lui furent accordées par son frère furent des reproches, d’avoir abandonné sa famille au profit des Elfes des Bois et de ne pas avoir prôné les intérêts seuls de la reine. La peine qu’elle ressentit était indescriptible, et elle décida finalement de partir dans la Forêt, d’errer en solitaire, et de macérer sa peine et ses remords avec comme unique compagnie, les arbres, sachant au fond d’elle-même que son travail était accompli.
Pendant près de onze ans, elle conserva sa solitude, ne parlant que très peu, adressant ses prières à la Prime Déesse. Et cette dernière l’entendit. Kÿria daigna se pencher sur son sort, ajoutant à sa peine un nouveau devoir, celui de guider les Elfes. Elle n’avait su maintenir un semblant de cohésion entre les deux factions des Elfes, et voilà que la Prime Déesse lui octroyait le devoir de la servir. La Déesse lui donna la vision de l’ancienne Anaëh, des temps immémoriaux où l’Aduram et l’Anaëh ne faisaient qu’une, où les Drows étaient encore des Elfes, des temps que nul ne pouvait se vanter d’avoir connu. Taurë agit alors selon la volonté de la Déesse depuis ce jour ci. Et depuis peu, la nouvelle Gardienne erre à travers la Forêt remplissant le rôle qui lui a été confié par la Mère, protégeant la Forêt, guidant ses semblables, répandant son enseignement.
A défaut de voir, elle écoutait les paroles de la Prime Déesse, chérissant les moindres de ses paroles. Elle devint en tout point l’instrument de Kÿria, se lançant dans une voie de servitude volontaire et irrévocable, immensément honorée du devoir et la confiance qui lui étaient confiés. Elle écoutait le chant des Arbres et leurs dialogues, entendant les moindres secrets dont seule elle pouvait être la détentrice. Elle marchait là où ses pas la guidaient, profitant des quelques rencontres qui lui étaient permises d’avoir, dispensant conseils, recommandations et avis si le besoin s’en faisait sentir.
Dernière édition par Taurë le Jeu 25 Oct 2012 - 17:45, édité 14 fois
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Lun 17 Sep 2012 - 23:38
«Les Anciennes Gardiennes sont ses sœurs, et elle est la fille de Kÿria.» > Ces titres, tu peux les garder pour les RPs, mais Taurë n’est pas la fille de Kÿria, juste sa marionnette.
«Elle a une préférence pour le violon» > Le violon n’existe pas sur Mira. IRL, il a été inventé à la Renaissance et le forum est basé sur un univers médiéval. (À modifier aussi dans l’inventaire)
«Depuis qu’elle est Gardienne, Taurë est l’Incarnation de la Déesse de la Nature. Elle est la Nature.» > Non, pas tout à fait. Les gardiens sont les messagers des dieux. Leur profil ne correspond pas forcément à la personnalité de leur dieu affilié, ils peuvent être tout à fait différents. Ils sont presque “esclaves“ des dieux. Mais en aucun cas, ils ne sont l’Incarnation du Dieu sur Miradelphia.
«La Symphonie influe sur ses émotions. Si elle est heureuse, le soleil brillera. Si elle est en colère et déchaîne sa rage, la Nature se dressera contre son ennemi. > Que la symphonie influe sur ses émotions, oui. Mais pas l’inverse. Un gardien n’est pas météorologue.
«Son fonctionnement avait à ses yeux un système bien plus complexe que n’importe quel concept technologique» > Le terme de «technologie» ne colle pas trop avec l’univers de Miradelphia… Essaie de trouver un autre mot peut-être.
«elle une force de caractère incommensurable protectrice envers la Nature» > Incommensurablement protectrice, plutôt, non ?
«Elle se fabriquait dans les arbres, avec l’accord de ses parents, des instruments de musique qu’elle fabriquait» > Répétition du verbe. (Dit en passant, une elfe fabriquer une harpe, c’est quand même un peu gros)
«Elle n’était bonne à rien en particulier, et c’est pour cela qu’elle fut choisie.» > Choisie pour ? Être gardienne ? Si c’est le cas, je ne pense pas que ce soit un critère de choix. ^^
«Puis la vision de la plage revint, et elle était seule sur le sable.» > Une fois la première connexion entre la déesse et sa gardienne établie, la gardienne devient complètement aveugle.
«La nouvelle élue riait de bonheur en sentant l’intégrité des arbres, recevant leurs compliments.» > Un arbre n’a pas d’intégrité…
«sentant la Symphonie incarnée pénétrer chez lui. Il se releva, et aperçut sa fille, dont l’aura prodigieuse l’aveuglait au réveil.» > Personne ne peut “sentir“ la gardienne au travers de la Symphonie, et pour la même raison, elle n’a pas d’aura. Son père peut sentir la magie émaner de sa fille ou voir qu’elle est devenue aveugle et comprendre par déduction.
«Dès qu’elle fut seule, elle ôta sa robe.» > Pourquoi ? C’est pas parce que la représentation religieuse de Kÿria est une elfe nue que Taurë doit se balader à poil dans Anaëh… Cette partie n’est pas très explicite.
Donc dans l’ensemble, il n’y a rien de catastrophique mais rien de trop exceptionnel. Finalement on a l’impression que Taurë est plus la représentation (ou l’incarnation mais elle ne devrait pas) de Kÿria sur Miradelphia plutôt qu’une elfe gardienne, avec sa propre personnalité. On tombe un peu sur le cliché de la déesse et c’est un peu dommage de ne pas chercher plus de profondeur. Cependant, il ne s’agit là que de notre avis personnel à nous, plusà titre indicatif, qu’une modification à faire. Les personnages sont la propriété de leurs joueurs et c’est eux de savoir quoi en faire. :)
Si tu as des questions au sujet de la correction, n’hésite à les poser à Kassandra ou à moi !
Taurë
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Mar 18 Sep 2012 - 12:22
Anomalies éditées, ainsi qu'une petite partie de la description mentale.
Vois-tu d'autres choses à changer ?
Kassandra
Ancien
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Sujet: Re: Taurë Mar 18 Sep 2012 - 13:39
Suite aux corrections :
- Je viens de le remarquer, et ca nous est passé sous le nez hier, mais dans la description physique, il serait bien d'indiquer au moins la couleur des cheveux de ta Gardienne.
- Elle se fabriquait dans les arbres, avec l’accord de ses parents, des instruments de musique qu’elle constituait En fait, ce qu'on voulait te dire, c'est que le "qu'elle se constituait" est en trop dans ta phrase. Ca sert à rien de mettre deux fois "elle fabriquait des instruments qu'elle fabriquait/constituait/réalisait", si tu préfères.
- Elle se rendit compte qu'elle était alors aveugle, qu'elle était seule sur les plaines dorées, voisines de l'océan. Tout s’estompa. Le soleil se levait, et elle contemplait l’astre luire de milles feux de ses yeux devenus d’un vert encore plus profond et encore plus beau. Il faut vraiment adapter le texte quand on te demande une modification, et pas seulement virer ce qui convient pas sans regarder si plus loin tu n'y as pas refait référence ou autre. Essaie d'arranger cette étrange coupe "Je suis aveugle/Je ne le suis plus et je contemple un truc". Par exemple, rajoute "Elle contemplait sans voir".
- A peine posa-t-elle le pied sur le bois de la demeure, que son père ouvrit des yeux écarquillés, sentant la Symphonie incarnée pénétrer chez lui. Ca n'a toujours pas été enlevé, cette histoire de Symphonie. A retirer.
Taurë
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Lun 24 Sep 2012 - 19:22
Fiche revue et refaite, pour le plaisir de vous voir travailler
Taurë
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Mer 10 Oct 2012 - 20:03
Un petit Up pour demander où ça en est =)
Kassandra
Ancien
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Sujet: Re: Taurë Sam 13 Oct 2012 - 14:25
Alors !
« Evidemment, le peu de nouvelles qu’elle obtenait de son frère se résumaient à des moqueries, qui ne se gênait pas pour rire d’elle. » Il faut reformuler, car c’est très confus. Soit tu dis « Le peu de nouvelles qu’elle obtenait de son frère se résumait à des moqueries. », et ca suffit largement, soit tu veux dire que le peu de nouvelles qu’elle recevait faisait que son entourage se moquait d’elle, et dans ce cas faut le réécrire.
Je suis assez perplexe devant le passage où Orelinde devient reine, et puis paf, elle demande à Taurë de devenir sa conseillère comme ça. Certes, on comprend que c’est la position de Taurë qui est avantageuse et lui permet d’être conseillère, mais on ne choisit pas une inconnue comme ça. Il faut étoffer le pourquoi de cette montée en grade, expliquer si elles se connaissaient d’avant et comment. Par ailleurs, le nom du mari d’Orelinde est Telrunya (tu oublies le L à chaque fois je crois).
« Sa position devenait de plus en plus inconfortable, à mesure qu’elle ne pouvait finalement pas assurer la bonne position de son clan sans se faire brimer par les Protecteurs, ni complaire ces derniers sans s’attirer les foudres des familles de l’Anaëh. » Le verbe « se complaire », et non pas complaire, veut dire qu’on se sent à l’aise, qu’on trouve son bonheur dans telle ou telle situation. On ne peut donc pas « complaire quelqu’un », mais on peut « plaire à quelqu’un ».
« d’errer seule en solitaire » Répétitif.
« Elle devint en tout poids » Tout point, pas tout poids.
« entendant les moindres secrets que seule elle pouvait être la détentrice » Dont elle était la seule détentrice, et non pas « que »
« profitant des quelques rencontres qui lui était permis d’avoir » Vu que j’ai un gros doute sur cette phrase, finis par « qui lui étaient permises ».
Globalement, je trouve la fiche bien mieux (et c’est un euphémisme). Je pense que tu t’es donné du mal (un mal nécessaire soi dit en passant, pour une Gardienne), et que ca a payé : dommage cependant qu’il ait fallu faire deux fiches avant que tu n’aboutisses à quelque chose de bon ! Je laisse le soin à Elandril de commenter lui aussi, et quand ce sera fait, tu pourras tout modifier. Et si c’est ok … Il y aura validation.
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Mar 23 Oct 2012 - 0:38
Voilà voilà ! Toutes mes excuses pour le retard, mais ma part du marché arrive, servie sur un plateau.
"Elle a donc rapidement dû apprendre à se faire écouter, par la sagesse ou la force. Elle est habituée à se faire écouter, car la reine l’appréciait grandement" > Répétition du verbe "écouter" dans la phrase.
"Les parents de Taurë et d’Anàsï sont la progéniture de parents bien paradoxaux : l’un était un être de la Forêt, servant d’Anaëh, et serviteur de la Prime Déesse, tandis que sa mère était une militaire, une soldate de l’armée royale des Elfes, fidèle et loyale, compétente et inconnue." > Il y a confusion dans la phrase je pense. On ne sait pas si tu parles des grands-parents ou des parents de Taurë... Je pense que tu t'es trompé, dans ce cas il te faudrait reformuler pour quelque chose dans le genre : "Taurë et Anàsï sont la progéniture de parents[...]".
"Le père de Taurë, druide de son état" > Ce n'est pas possible. Les Druides n'ont aucun attachement charnel, ou sentimental. Ils vivent seuls ou avec d'autres druides, assistent des clans mais restent autonomes... Un druide ne pourrait jamais fonder un foyer, se marier, avoir des enfants et vivre "à la maison" (comme tu l'as écrit plus haut dans ton récit).
"Sa fille fut donc envoyée dans un clan récent, à faible nombre" > On ne peut pas "envoyer" quelqu'un dans un clan. L'elfe rejoint la communauté, mais n'est pas introduite par un tiers. Il faut qu'elle soit acceptée au sein du clan par ses membres. Il faut que tu arranges cette tournure de phrase, qui ne correspond pas vraiment...
"mais elle ne trouvait pas d’époux ce qui était assez original." > Les Elfes ne vivent pas comme les Humains, ce qui fait qu'une Elfe peut bien décider de vivre seule toute sa vie sans paraître étrange, ou attirer l'attention d'autres membres de sa race (contrairement aux femmes humaines,qui sont généralement synonymes de foyer). Dans ce cas là, Taurë pourrait bien ne pas trouver d'époux pendant toute sa vie que ça ne serait pas "original".
"elle devenait peu à peu une médiatrice entre les Elfes des Bois et les Elfes des Pierres" > Attention ! Le terme "d'Elfe de Pierre et d'Elfe des Bois" n'est apparu qu'après le Voile, quand le Peuple d'Anaëh s'est divisé. À l'époque d'Orelindë, les relations n'étaient pas aussi tendues (et à ce moment là, Taurë serait plus une médiatrice entre les cités et les clans qu'autre chose).
"les plus éminents des grands clans de la Forêt, Rôdeurs et Druides, qui soumettaient un grand nombre de remarques à Taurë" > Là encore, les druides sont autonomes. Ils n'auraient pas besoin d'une médiatrice pour converser avec la Reine. Ils sont déjà respectés parmi les Elfes.
Fais attention. Au début de ton histoire, tu décris la vie de Taurë comme la vie d'une elfe dans les cités. Le fait de fonder un foyer, de vivre en famille, d'avoir des "disputes à la maison", c'est un mode de vie assez similaire à celui des humains. Cependant, plus tard dans le récit, Taurë est décrite comme une Elfe des Bois. Est-ce une erreur de ta part ? Ou bien Taurë a changé de mode de vie en entrant dans le clan ?
Comme Kassandra, je trouve que la qualité de la fiche s'est améliorée. Il y a encore quelques petites maladresses et incohérences, mais rien de grave. On te laisse corriger tous ces points, et quand ce sera fait, on relira tout ça.
Taurë
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Mar 23 Oct 2012 - 18:15
Modifications effectuées, ainsi que quelques tournures, lourdeurs de phrases etc. =)
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Mer 24 Oct 2012 - 23:42
"une soldate" > Même pour une femme, c'est un soldat... ^^
"Ce dernier se résumait à présent à un peu plus d’une quarantaine d’âmes, provenant des quatre coins de la Forêt, appartenant à des clans puissants et diversifiés." > On ne peut pas trop faire partie de plusieurs clans en même temps. Les clans étant un mode de vie nomade en communauté, non pas des "clubs", auxquels on pourrait s'inscrire si on est intéressés... D'ailleurs, un clan n'est pas une guilde qui offre des enseignements. Taurë est envoyée là-bas pour apprendre le culte de Kÿria, ce motif n'est pas très valable... Ce serait mieux si son père l'envoyait vivre seule dans la Prime Forêt pour apprendre à vivre en communion avec l'Œuvre et que là, elle rejoint un clan.
"Mais finalement la chance se pencha sur le clan. Orelindë, fille d’un seigneur Elfe, fit la rencontre de Telrunya," > Je n'ai pas très bien compris en quoi c'est un honneur pour le clan... Telrunya en fait partie ? Et serait destiné à être Seigneur Protecteur d'Anaëh ?
C'est tout pour moi ! Fais ces corrections et je laisse Kassandra donner son avis sur cette nouvelle version.
Taurë
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Jeu 25 Oct 2012 - 17:45
Modifications faites.
Non, la chance est qu'Orëlinde « pensait fermement que l’appui des Elfes des bois[...]Taurë, qui, elle, contrairement à son père, accepta la proposition de la reine. »
C'est expliqué
Elandril
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Dim 4 Nov 2012 - 21:40
Bon !
Étant donné que Kassandra n'est plus du Staff, que les modifications que je t'avais demandées ont été correctement corrigées ... Je te valide ! Désolé pour le temps que ça aura pris.
Tu connais le chemin, je t'évite les habituels liens. Cependant, pour la magie, tu es sensé nous faire parvenir ta liste de sorts. Étant donné que le domaine de magie de la gardienne de Kÿria est à refaire, le Staff a élaboré une nouvelle liste de sorts qui te sera communiquée par MP (le gardien possède tous les sorts de son domaine). Lorsque j'aurai les sorts en question, je -ou quelqu'un d'autre- te les posterai à la suite de ce message.
Bon RP à toi !
Maélyne de Lourmel
Ancien
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Sujet: Re: Taurë Sam 2 Jan 2016 - 17:41
Déplacement pour modifications.
Ancienne fiche :
Spoiler:
Citation :
Song of the Caged Bird by Lindsey Stirling on Grooveshark Un grand merci à Katalina « Mémoire » pour son aide dans la création de cette fiche.
Nom/Prénom : Taurë ( Surnom : Taurë, Hiril Aman Kÿria Fëa Di Anaëh [ Taurë, Dame bénie de Kÿria, Protectrice d’Anaëh ] ) Âge : 712 ans Sexe : Féminin Race : Elfe
Particularité : Taurë fut pendant près de deux siècles une conseillère de la reine Orelindë. Ladite reine fut souveraine des Elfes avant la régence de Rima-Marcil et la nomination de Dyarque de Lanthaloran.
Alignement : Dévotion envers Kÿria [Neutre] Métier : Gardienne de Kÿria Classe d'arme : A distance & Magie divine. Équipement :
Taurë ne se contente que du strict minimum concernant son équipement. Elle ne porte qu’une simple robe verte clair, et encore qu’elle porte rarement. La plupart du temps, elle la porte autour de sa taille, à laquelle est accrochée une petite harpe très claire également. Elle a un carquois marron très clair de noyer, ainsi que l’Artefact de Kÿria, l’Arc de Chasse, qu’elle utilise seulement pour défendre la Forêt. Elle n’a pas de chaussures ni de sandales : elle aime sentir ses pieds fouler l’herbe.
Description physique :
Taurë mesure un peu plus d’un mètre soixante dix. Son visage, beau, ciselé, fin et gracieux, s’accorde avec un élégant sourire – bien qu’elle ne sourisse pas beaucoup- , et des yeux d’un vert très profond. Sa chevelure est d'une couleur brune clair, voisine du châtain. Son corps n’est pas tout à fait fidèle à l’archétype féminin de sa race : elle a des seins plus développés que la moyenne Elfique, et a un tour de hanche gracile. De ce point, son corps pencherait à une ressemblance Humaine, ce qui ne rend pas son corps bien beau pour ses semblables, seul son visage l’est. En revanche, un Humain pourrait la trouver à son goût. Sa silhouette se déplace avec grâce. Délicate, elle avance lentement pour s’imprégner de chaque détail de la Nature. Sa manie de toucher les arbres, d’effleurer l’herbe et de sentir le parfum des fleurs, il est aisé de la confondre avec une innocente jeune Elfe, si ce n’est que son visage est impassible et dénué d’émotions. Du moins, seulement en apparence. Son visage dur retranscrit de nombreux siècles de vie et d’expérience. Sa personne dégage une impression de vécu et de sagesse, de dignité dans sa démarche, d’autorité et de respect.
Description mentale :
Longtemps Taurë fut baignée dans le milieu de la politique. Elle dispensait ses conseils en matière de religion à la reine Orelindë, faisant office de médiatrice entre les hautes figures des castes tel que les rôdeurs ou les druides et les sphères du pouvoir politique Elfe. Elle a donc rapidement dû apprendre à se faire écouter, par la sagesse ou la force. Elle est habituée à se faire ouïr, car la reine l’appréciait grandement, et de ce fait, à obtenir ce qu’elle demandait et désirait. Elle veille toujours au mieux des intérêts de son peuple, et est d’une franchise qui parfois la met dans des mauvais pas. Elle prime une autarcie et une réunification des Elfes, préférant le retour à une vie selon les anciennes traditions. De nature, elle est machiavélienne, faisant tout pour obtenir ce qu’elle désire, qu’importe les moyens et les dommages collatéraux.
Elle arbore cependant de multiples facettes : elle peut être douce, aimable et agréable avec celles qu’elle vient à apprécier, ou ceux qui lui demandent conseil et qui désirent apprendre à ses côtés. Mais elle peut aussi bien être fourbe et cruelle, contre les ennemis de la Forêt – et donc les siens. Ceux qui ne lui sont pas utiles demeurent un moyen pour parvenir à ses fins. L’influence que Kÿria porte sur sa Gardienne déteint sur ses opinions raciales : Taurë en vient à être extrêmement distante vis-à-vis des Humains qu’elle croiserait. Le souvenir de sa vision de l’Anaëh pure, comprenant Aduram, a ramené Taurë à une cruelle vérité : Les Humains étaient à l’origine de cette fracture, et du résultat du schisme entre les Elfes. Les Drows ne sont donc pas pour elle responsables de cette fracture. A l’origine, elle ne serait pas violente envers chaque Drow qu’elle croiserait, si ceux-ci n’essayaient pas d’éliminer la totalité de leurs cousins Sylvains à chaque rencontre entre ces deux races.
L’Histoire de Taurë ? Ma foi, si vous désirez vraiment savoir ce que les siècles et les livres savent d’elle, ne vous gênez pas, installez vous confortablement. C’est bon ? Alors…que dire de la Gardienne de Kÿria…A vrai dire, en tant que Gardienne, les Elfes en savent peu. Les archivistes et les écrivains ont tenu à jour ce qui se déroulait pendant la dernière décennie du 10ème cycle, là où les événements qui bouleversèrent l’Anaëh affectèrent Taurë, qui était à l’époque une conseillère. Mais il n’en pas été toujours ainsi, non. Cela commence il y a un peu plus de sept siècles, au fin fond de l’Anaëh, en Holimion…
Taurë n’est pas fille unique. Anàsï, son frère jumeau, est également né du fruit de l’amour d’Elfes bien différends. Taurë et Anàsï sont la progéniture de parents bien paradoxaux : l’un était un être de la Forêt, servant d’Anaëh, et serviteur de la Prime Déesse, tandis que l'autre était une militaire, une soldat de l’armée royale des Elfes, fidèle et loyale, compétente et inconnue. Ses parents furent opposés très tôt quand à son éducation, le père optant pour une éducation vouée à Kÿria et à la Nature, tandis que la mère prônait une éducation militaire et armée. Ce fut cependant son père qui l’emporta au final, car sa foi envers la Déesse se manifesta très tôt, à l’instar de son frère, qui lui voyait en l’armée l’unique moyen de combattre et de défendre la Forêt. Malgré le fait qu’elle était quelque peu chétive, elle ne manquait pas d’une certaine force, et n’hésitait pas à user de celle-ci pour s’imposer auprès de son frère, et devant son père. Les disputes étaient souvent de mises, et il était rare que Taurë n’y soit pas mêlée, pour ne pas dire qu’elle en était souvent la cause. Son frère fut cependant plus séduit par le milieu de l’armée, et ne tarda pas à rejoindre sa mère dans les rangs de l’armée. Les nombreuses disputes entre les deux partis n’empêchaient pas les parents de s’aimer d’un amour pur et infaillible. Ce dernier n'était donc pas mis à rude épreuve par la distance qui séparait les deux parents, l'un vivant à Alëandir, l'autre loin dans l'Anaëh, en pèlerin nomade. Ils se voyaient quand les dieux le voulaient, également pour permettre la réunion de la famille, Taurë accompagnant son père, et Anàsï vivant avec sa mère.
Le père de Taurë ne pouvait assurer à sa fille le meilleur enseignement concernant la Déesse et son œuvre. Il hésitait à proposer à sa fille l'idée de rejoindre le culte, bien que sa fille possédait dès son plus jeune âge, un grand savoir le concernant. Cependant, c'était une vocation druidique qui semblait germer au sein de Taurë. C'est ainsi que, sur approbation de son père, notre jeune Elfe entama une longue période où elle erra seule dans la Forêt, afin de la sonder et de la comprendre, d'interpréter la parole des arbres et leurs significations. Ce fut pendant presque un siècle, selon ce qui se sait, qu'elle demeura avec pour seule compagnie la silencieuse présence des arbres, et l'agréable tumulte des animaux qu'elle croisait.
C'est alors qu'elle fit la rencontre d'une grande famille, d'un clan, de gens de la Forêt. Tous étaient des êtres sages et cultivés, connaissant soit le savoir du culte, soit celui de la Forêt, les plus anciens et les plus vertueux pouvaient prétendre à posséder une immense connaissance bien rare, que peu de nos jours peuvent assurer détendre. Ce fut après quelque discussion que les illustres figures de la famille acceptèrent Taurë en leurs seins. Elle rejoignit alors le clan récent, à faible nombre, où elle put entreprendre une perfection de son enseignement qui devint digne des membres du culte. Le clan fut créé aux entrailles de la Forêt, par une nouvelle famille, un rassemblement de pieux, il y avait de cela une cinquantaine d’années. Ils ne s’étaient pas accordés pas tout de suite sur le nom, puis avaient finalement opté pour le nom de Aleyïa Adäm, les Mains de la Forêt. Le clan était certes minuscule à sa création, mais les relations des fondateurs étant nombreuses, ils ne tardèrent pas à trouver des compagnes, à peupler le clan et à recevoir des membres pour une formation, comme Taurë. Si au moins cette dernière n’avait plus de nouvelles de son frère, parti à Alëandir rejoindre l’armée, elle s’entendait à merveille avec les membres du clan. Elle comprit bien rapidement que ce qui rassemblait les membres du clan était qu’ils prévoyaient systématiquement au long terme, les conséquences de tel ou tel acte. Ils prévoyaient les réactions, ce qui faisait d’eux des personnes analytiques et rusées. Son frère, lui, ne pensait qu’au court terme, ce qu’un acte avait pour conséquence directe, et non indirecte, sur lui et son entourage. La preuve était qu’il s’était engagé dans l’armée dès son plus bas âge où il put être accepté, sans réfléchir posément à la question.
Deux siècles passèrent, sans que rien d’important ne vint perturber la vie du clan. Ce dernier se résumait à présent à un peu plus d’une quarantaine d’âmes, provenant des quatre coins de la Forêt, des gens de la Forêt, des nomades, comme Taurë, ou encore de très anciens guerriers ou mages, ayant décidé de guider le clan sur la voie de la sagesse et de la vertu pour Kÿria et son Œuvre. Ils s’engageaient dans les combats pour défendre la Forêt parfois, et répandaient et dispensaient l’enseignement du culte. Cependant, les siècles défilaient et Taurë, ne trouvait pas de compagnon. Elle figurait dans la moyenne d’âge du clan, mais elle ne trouvait pas d’époux. Évidemment, le peu de nouvelles qu’elle obtenait de son frère se résumaient à des moqueries. A chaque fois que des nouvelles d’invasions parvenaient aux oreilles du clan, elle priait pour son frère, afin qu’il survive, ainsi que les membres du clan partis combattre. Afin de ne pas risquer inutilement des vies, seuls les plus expérimentés partaient combattre. Souvent, tous revenaient. Mais parfois, il advenait que l’un revienne, porté par ses frères, une flèche en plein cœur. Le clan vivait alors le deuil de la personne pendant de longues semaines, priant Kÿria et Tari d’accorder le salut à son âme.
Mais finalement la chance se pencha sur le clan. Orelindë, fille d’un seigneur Elfe, fit la rencontre de Telrunya, celui qui était destiné à monter sur le trône des Elfes. Le coup de foudre réciproque que subirent les deux Elfes donna naissance à un amour sans failles et pur. Vu dans les premiers temps comme une chance incroyable pour le clan, il est inutile de préciser que celui-ci connut alors une ascension et une importance fulgurante dans la société de la Prime Race : Orelindë pensait fermement que l’appui des Elfes des bois, ou du moins les entendre était un point indispensable, et proposa à Taurë de devenir la conseillère en la matière de la reine. Cependant, Taurë ne fut pas la première à laquelle la reine pensa en premier. Elle eut premièrement à l'esprit le père même des jumeaux, dont la réputation de la sagesse n'était plus à faire. Mais ce dernier refusa, ne voulant point se frotter aux affaires politiques, préférant sa vie nomade à celle de conseiller. Il conseilla habilement cependant la reine de se tourner vers sa propre fille, Taurë, qui, elle, contrairement à son père, accepta la proposition de la reine.
La choisie était une personne ayant un pied dans chacun de ces deux domaines, ce qui facilitait la tâche qui était confiée à la jeune Elfe. Son frère la jalousa quelque peu, mais les membres se réjouirent pour le clan, qui était promis à un grand avenir, celui d’être avoisiné au pouvoir royal. Ce serait mentir que de dire que Taurë ne pensait pas d’abord à l’intérêt du clan, mais elle se prit d’amitié avec ladite reine qui l’avait nommée. La jeune Elfe des Bois entama alors une longue période de rivalités politiques, car elle devenait peu à peu une médiatrice entre les clans de la Forêt et hautes sphères du pouvoir, rencontrant souvent les membres les plus éminents des grands clans de la Forêt, Rôdeurs et parfois quelques Druides, qui soumettaient un grand nombre de remarques à Taurë, chargée de faire entendre cette voix au Conseil. Elle se taillait un chemin à la force des mots, et de grands coups sur la table.
Mais le pouvoir assombrissait et tourmentait peu à peu Orelindë. Les histoires de cour dont elle était l’arbitre, le conseiller Drow de son époux, Tebryn, ses deux enfants – dont un n’était pas très futé-, toutes ces choses firent que la reine devint quelqu’un d’assez solitaire. Sa santé mentale se détériorait suite à son empoisonnement, et son cœur fut réduit à néant lorsque son époux, le roi Telrunya, fut assassiné. Elle condamna Tebryn, faute de preuves, à l’exil. Les histoires de cour auxquelles la reine participait malgré elle n’intéressaient nullement Taurë, qui ne se contentait que de faire valoir le mieux pour la Forêt et la religion. Sa présence, et surtout ses avis, ne lui valaient pas que des amitiés au sein du cercle royal, mais il était bien connu que Taurë était incontournable pour obtenir quelque chose de la reine, l’amitié entre les deux femmes n’était plus tenue secrète, et n’avait pas de raison de l’être. Elle devait parfois privilégier un mal pour un bien, s’attirant à la fois les fureurs des Elfes des Bois, et celle des Elfes des pierres. Sa position devenait de plus en plus inconfortable, à mesure qu’elle ne pouvait finalement pas assurer la bonne position de son clan sans se faire brimer par les Protecteurs, ni plaire ces derniers sans s’attirer les foudres des familles de l’Anaëh.
Puis vint alors les sombres jours des Elfes. Orëlinde délaissait son rôle de reine, renonçant à diriger son peuple, laissant Beren, Rima-Marcil et Anàrion gérer le royaume. Elle n’était plus alors en mesure de protéger un minimum Taurë, prise entre deux feux, qui peinait de plus en plus à maintenir son rôle crucial. Cependant, de nombreuses affaires concernant la reine circulaient par Taurë, l’amitié entre les deux femmes demeurait intacte. La suite, l’histoire nous l’enseigne : Lorsqu’Orëlinde, Beren, Illydril et Anàrion se dirigent vers Kirgan, conjointement avec les Humains et les Nains pour former ce qui deviendra la Communauté de la Lumière, les vils Sombres leur tendirent une embuscade, massacrant les quatre figures illustres de l’Anaëh. L’anarchie s’installa, Rima-Marcil organisant la régence sur le semblant d’ordre qui demeurait.
Destituée de la seule personne qui la protégeait assez des autres puissants Elfes, Taurë démissionna d’elle-même de son poste de conseiller avant que l’anarchie ne la gagne et la terrasse. Les sphères politiques lui rappelaient le souvenir de la défunte reine, de son amie assassinée, et c’était au-delà de ses forces que de vivre avec l’absence de la reine à ses côtés. Elle quitta donc le poste, revenant au sein d’un clan brisé et dans le chagrin d’avoir perdu une reine qui leur accordait une place de choix. Elle n’avait gardé que peu de contact avec celui-ci, et constata qu’il s’était considérablement agrandi. Elle s’affaira alors à maintenir le clan à flot conservant le souvenir de sa défunte reine. Les seules paroles qui lui furent accordées par son frère furent des reproches, d’avoir abandonné sa famille au profit des Elfes des Bois et de ne pas avoir prôné les intérêts seuls de la reine. La peine qu’elle ressentit était indescriptible, et elle décida finalement de partir dans la Forêt, d’errer en solitaire, et de macérer sa peine et ses remords avec comme unique compagnie, les arbres, sachant au fond d’elle-même que son travail était accompli.
Pendant près de onze ans, elle conserva sa solitude, ne parlant que très peu, adressant ses prières à la Prime Déesse. Et cette dernière l’entendit. Kÿria daigna se pencher sur son sort, ajoutant à sa peine un nouveau devoir, celui de guider les Elfes. Elle n’avait su maintenir un semblant de cohésion entre les deux factions des Elfes, et voilà que la Prime Déesse lui octroyait le devoir de la servir. La Déesse lui donna la vision de l’ancienne Anaëh, des temps immémoriaux où l’Aduram et l’Anaëh ne faisaient qu’une, où les Drows étaient encore des Elfes, des temps que nul ne pouvait se vanter d’avoir connu. Taurë agit alors selon la volonté de la Déesse depuis ce jour ci. Et depuis peu, la nouvelle Gardienne erre à travers la Forêt remplissant le rôle qui lui a été confié par la Mère, protégeant la Forêt, guidant ses semblables, répandant son enseignement.
A défaut de voir, elle écoutait les paroles de la Prime Déesse, chérissant les moindres de ses paroles. Elle devint en tout point l’instrument de Kÿria, se lançant dans une voie de servitude volontaire et irrévocable, immensément honorée du devoir et la confiance qui lui étaient confiés. Elle écoutait le chant des Arbres et leurs dialogues, entendant les moindres secrets dont seule elle pouvait être la détentrice. Elle marchait là où ses pas la guidaient, profitant des quelques rencontres qui lui étaient permises d’avoir, dispensant conseils, recommandations et avis si le besoin s’en faisait sentir.
Taurë
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Sam 2 Jan 2016 - 18:27
Sans y voir ne serait-ce qu'une lueur, Taurë ressentait tout. La douleur, la peine. Le silence. Cet incroyable silence qui caractérisait, une fois de plus, la Mère. On lui avait demandé...Non. On lui avait ordonné de laisser les Fils se déchirer, se sacrifier. Elle était assise, dans l'herbe, au sommet d'une grande colline. C'était l'un de ces rares points en Anaëh qui offrait une vue panoramique, où l'on voyait tout, sans être vu. La densité des arbres se réduisait lorsqu'on y montait, jusqu'à être inexistante. Si proche de la Mère, et pourtant, jamais Taurë ne s'était sentie aussi seule. Ses proches lui manquaient. Son frère lui manquait. Elle écarta les doigts, lentement, sentant le flot d'énergie émeraude parcourir ses doigts. Elle se doutait que cela resterait sien. Cette affinité qu'elle avait développé, qui s'était bâti autour de sa connexion avec la Mère. Lentement, elle ferma les yeux, puis se passa la langue sur les lèvres. L'air était sale. On y décelait le goût de la cendre.
« Alors nous y sommes, Mère. Toi qui a voulu que tes enfants s'endurcissent...Regarde-les se briser. Vois leurs larmes couler. Vois leur sang se répandre. Je les ai encouragé à marcher sur les forteresses du Sud. Ils ne m'ont pas écouté. Je t'ai demandé de t'adresser à eux. Tu as refusé. Et voilà plusieurs énnéades que mes paroles sombrent dans l'abysse. J'ai un instant cru, je le reconnais, que tu m'avais abandonnée. Mais même dans tes actions les plus incompréhensibles pour nous, tu nous laisses entrevoir la possibilité d'une logique. Puis j'ai compris. Ce n'est pas moi que tu as abandonnée. C'est eux. Ceux qui, au loin, souffrent et meurent pour toi. Pour ta création. Je suis navrée, Mère, mais je me refuse à être l'avocate d'une mère absente. Reprends ce qui est tien. Confie ta volonté à celle, ou à celui, qui en sera digne. Je renonce à être ton Vaisseau. »
Particularité : Taurë fut pendant près de deux siècles une conseillère de la reine Orelindë. Ladite reine fut souveraine des Elfes avant la régence de Rima-Marcil et la nomination de Dyarque de Lanthaloran.
Alignement : Neutre Métier : Ancienne Gardienne de Kÿria, Aventurière Classe d'arme : A distance & Magie. Équipement :
Taurë ne se contente plus du strict minimum concernant son équipement. Elle porte une armure légère marron. La plupart du temps, elle la porte avec une ceinture à la taille, et de nombreuses pièces raccommodées. Elle a un carquois marron très clair de noyer, ainsi que son arc noir. Des bottes assorties à son armure viennent compléter l'ensemble, ainsi qu'un capuchon et une petite cape de voyage.
Description physique :
Taurë mesure un peu plus d’un mètre soixante dix. Son visage, beau, ciselé, fin et gracieux, s’accorde avec un élégant sourire – bien qu’elle ne sourisse pas beaucoup- , et des yeux d’un vert très profond. Sa chevelure est d'une couleur brune clair, voisine du châtain. Son corps n’est pas tout à fait fidèle à l’archétype féminin de sa race : elle a des seins plus développés que la moyenne Elfique, et a un tour de hanche gracile. De ce point, son corps pencherait à une ressemblance Humaine, ce qui ne rend pas son corps bien beau pour ses semblables, seul son visage l’est. En revanche, un Humain pourrait la trouver à son goût. Sa silhouette se déplace avec grâce. Délicate, elle avance lentement pour s’imprégner de chaque détail de la Nature. Sa manie de toucher les arbres, d’effleurer l’herbe et de sentir le parfum des fleurs, il est aisé de la confondre avec une innocente jeune Elfe, si ce n’est que son visage est impassible et dénué d’émotions. Du moins, seulement en apparence. Son visage dur retranscrit de nombreux siècles de vie et d’expérience. Sa personne dégage une impression de vécu et de sagesse, de dignité dans sa démarche, d’autorité et de respect.
Description mentale :
Longtemps Taurë fut baignée dans le milieu de la politique. Elle dispensait ses conseils en matière de religion à la reine Orelindë, faisant office de médiatrice entre les hautes figures des castes tel que les rôdeurs ou les druides et les sphères du pouvoir politique Elfe. Elle a donc rapidement dû apprendre à se faire écouter, par la sagesse ou la force. Elle est habituée à se faire ouïr, car la reine l’appréciait grandement, et de ce fait, à obtenir ce qu’elle demandait et désirait. Elle veille toujours au mieux des intérêts de son peuple, et est d’une franchise qui parfois la met dans des mauvais pas. Elle prime une autarcie et une réunification des Elfes, préférant le retour à une vie selon les anciennes traditions. De nature, elle est machiavélienne, faisant tout pour obtenir ce qu’elle désire, qu’importe les moyens et les dommages collatéraux.
Elle arbore cependant de multiples facettes : elle peut être douce, aimable et agréable avec celles qu’elle vient à apprécier, ou ceux qui lui demandent conseil et qui désirent apprendre à ses côtés. Mais elle peut aussi bien être fourbe et cruelle, contre les ennemis de la Forêt – et donc les siens. Ceux qui ne lui sont pas utiles demeurent un moyen pour parvenir à ses fins. L’influence que Kÿria a jadis eue sur sa Gardienne ne déteint plus sur ses opinions raciales : Taurë en vient à être indifférente vis-à-vis des Humains qu’elle croiserait. De plus, elle ne serait pas violente envers chaque Drow qu’elle croiserait, si ceux-ci n’essayaient pas d’éliminer la totalité de leurs cousins Sylvains à chaque rencontre entre ces deux races.
Capacités magiques :
Lors de son gardiennage, la menace majeure à laquelle Taurë fut confrontée fut la tentative d'Haldren Baenfere de s'approprier son pouvoir. Ce dernier usa d'une gemme pour retirer momentanément l'essence divine de la Gardienne. (Mal?)Heureusement, l'immensité du pouvoir et l'intervention directe de Kÿria provoqua un violent retour de flammes. Haldren bascula dans les abysses, et Taurë récupéra de manière non conventionnelle son pouvoir d'essence divine. Cette plaie intérieure, qui ne cicatrisait pas avec le temps, eut pour effet secondaire de permettre à Taurë, involontairement, de conserver une infime partie du pouvoir reçu lors de son élévation. Ce dernier se caractérise par les capacités suivantes :
Passif / Sensibilité accrue à la Vie : Taurë est capable de ressentir la magie de la Vie, avec une certaine prédisposition avec le domaine végétal. Bien que capable, à long terme, de développer une affinité avec les autres sous domaines, ou un certain talent, cela ne se fera qu'au terme d'un apprentissage en bonne et due forme.
Télékinésie : Du fait de sa sensibilité, l'un des pouvoirs de Taurë consiste à être capable de manier, et manipuler, ce qui est compris dans le domaine de la Vie. Elle peut donc manipuler ce qui est vivant. Elle fait face aux mêmes contraintes que n'importe quelle mage de son niveau, et ne dispose d'aucun avantage magique sur un mage de son niveau.
Surcharge vitale : Taurë, de son ressenti avec la Vie, peut accélérer de manière drastique la croissance d'un élément organique. Elle doit se concentrer durant toute la durée du sort, et ce dernier lui coûte beaucoup. Plus l'élément concerné est imposant, plus cela sera difficile à maintenir. Puiser trop loin dans les limites physiques peut amener à la mort de Taurë.
Passif / Ancien Vaisseau : Un mage averti pourra ressentir en Taurë l'empreinte d'une magie divine, se manifestant sous l'aspect de la magie organique. Un mage très puissant pourra aisément en deviner l'origine, tandis qu'un mage néophyte ne sentira rien du tout. Cet effet ne confère pas à Taurë un quelconque potentiel ou un avantage particulier.
Dernière édition par Taurë le Mar 5 Jan 2016 - 21:08, édité 7 fois
Guzandrakka
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Sujet: Re: Taurë Lun 4 Jan 2016 - 14:11
Taurë a écrit:
Et voilà plusieurs semaines que mes paroles sombrent dans l'abysse.
Il faut changer le terme en Ennéades.
Taurë a écrit:
Sitôt ces paroles prononcées, dans la pénombre de la nuit, on vit un éclat de lumière exploser au sommet de la colline. Un faisceau parcourut le ciel, de la base du sol jusqu'aux plus hauts nuages, et l'espace d'un instant, on y vit aussi bien qu'en pleine journée. Une rafale de vent bouscula les plus hautes cimes, et souffla tous les arbres de l'Anaëh. D'aussi loin où on comptait mage qui vive, on ressentit le pouvoir divin traverser l'enveloppe terrestre pour s'en retourner d'où il venait. Et pour ceux qui, sensible au Chant des Arbres, se trouvaient sous les arbres, la nouvelle se fit savoir par un immense bruit sourd, aussi inattendu et soudain que brutal. Ses yeux se rouvrirent, et elle vit les étoiles du ciel briller de milles feux. Elle vit la cime des arbres se remettre de ce qui venait d'advenir. Elle vit sa main crépiter d'un flux émeraude, et se plier à sa volonté. Elle s'empara de son arc, et redécouvrit, avec un léger rire, sa courbe et ses détails. Elle s'éprit de la simplicité de la nuit, du simple fait de voir ses mains, ses jambes, l'herbe humide. Pourtant, même en n'étant plus la Gardienne, Taurë ressentait toujours ce lien si inextricable avec la Nature. Il n'était certes pas poussé autant qu'il aurait pu l'être, mais cela l'indifférait grandement. Il était temps pour elle de renoncer à bien des choses. L'horizon l'attendait, désormais.
C’est un peu "too mutch" . Taurë n’a pas exercé longtemps auprès de sa Déesse, en plus, ce n’est qu’une simple « démission ». Ce n’est pas comme si elle se sacrifiait à la demande de sa déesse durant une action Héroïque ou quelques choses dans ce style. On peut t’accorder un effet sur la symphonie, les elfes sensibles au chant ressentiront une impression ou un sentiment assez fort sans savoir d’où cela provient exactement. Par contre, on oublie le faisceau de lumière, le vent, le bruit sourd et le ressentit des mages de tout Mira, c'est bien trop.
Taurë
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Sujet: Re: Taurë Lun 4 Jan 2016 - 17:23
Done.
Guzandrakka
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Sujet: Re: Taurë Mar 5 Jan 2016 - 14:44
Concernant ta capacité magique, sur le fond ça me va, une petite précision tout de même, vu notre discussion sur la CB. Tu parles bien de la magie de la terre, type géomancie alors ? Pas de soucis à ce niveau, mais donc, comme tu me parlais de la manipulation du bois lié au domaine de la Vie, la tu choisis plutôt le domaine de l'élémentaire et donc tu abandonnes le bois ?
Taurë
Elfe
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Sujet: Re: Taurë Mar 5 Jan 2016 - 17:23
Edit : Suite à des clarifications avec May, Taurë sera donc orientée vers la Vie, le contrôle du métabolisme, etc.
Vu que c'est plus clair pour moi, j'ai rajouté un sort.
Guzandrakka
Ancien
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Sujet: Re: Taurë Mer 6 Jan 2016 - 13:28
Ok, c'est bon pour moi, pour ton niveau magique, ça sera Apprenti
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