Voïtek Brafur, Capitaine Nain [Kass]

Nom/Prénom : Voïtek Brafur dit « Quatre doigts »
Âge : 130ans
Sexe : Masculin
Race : Nain
Particularité : Il lui manque l'annulaire à la main gauche ce qui lui a valut son surnom de « Quatre doigts ». Il possède de nombreuses cicatrices sur tout le corps. Petite anecdote, aussi surprenant soit-il pour un nain, il joue très bien de l'harmonica.

Alignement : Loyal bon
Métier : Capitaine du 1er Régiment d'Infanterie Lourde
Classe d'arme : Corps à corps (Hache de bataille)

Équipement :
L’équipement de Voïtek a de particulier qu'il est on ne peut plus simple. Son armure ainsi que ses jambières, ses bottes et son casque sont en plate. Une matière certes lourde mais avec laquelle il a appris à se mouvoir depuis son plus jeune âge et avec laquelle il est particulièrement à l'aise. Le seuls élément de l'armure qui diffère de cette matière son ses gants, en maille. Celui-ci est orné de nombreuses gravures stylistiques naines. Sur le devant du casque, il a lui même gravé quelques chiffres ainsi que quelques mots comme le veut la tradition naine. Mais une gravure se fait plus apparente que les autres sur le devant du casque, un 40 gravé grossièrement à la pierre. Un numéro ô combien symbolique à ses yeux.
Il possède une hache de bataille à deux mains. Bien que le manche de la hache, fait de bois et cerclé de fer, n'impressionne en rien, c'est la lame qui fait état de la qualité de la hache. Celle-ci et la preuve du soin que prend Voïtek à bien entretenir son arme. La lame de sa hache est encore magnifiquement parcouru des gravures sobres ajoutés par le forgeron. Simple et rutilante, sa hache est la représentation parfaite de la qualité sobre, simple et efficace d'un artisanat nain arrivé à son paroxysme.
Il porte une petite sacoche de cuir accroché à l'arrière de son bassin, sur sa ceinture. Dedans sont entreposés deux m'buat (ancêtre de l'harmonica), un rouge et un bleu. Il porte très souvent une cape verte qu'il retire bien sûr au combat.

Description physique :
Sans être jeune, Voïtek est entre deux âges. Pourtant, il fait plus vieux que ces 130ans. Sous sa longue barbe rousse et sa tignasse de cheveux roux emmêlés il cache un visage buriné et parcouru de nombreuses cicatrices hérités au combat. Ses grand yeux d'un marron si sombre qu'ils paraissent noir, vibrent d'une forme de sagesse mais surtout d'une grande expérience. Voïtek fait partie de ces gens chez qui l'ont peut dire que les yeux sont le reflet de l'âme. Loin du côté stoïque et impassible de nombreux nains, toutes les émotions de Voïtek traversent son regard. En plus de ça, son visage est parcouru de nombreux tics tel que le froncement de sourcils frénétique où le coin supérieur droit de sa bouche qui se relève constamment par instant.
Voïtek mesure 1m52 pour un bon 70kilos. L'âge lui ayant d'ailleurs fait prendre un peu de ventre, qu'il s'efforce de cacher. Son corps ne diffère en rien des autres nains. Trapu, carré au niveau des épaules, un cou de buffle.
Petite particularité, il lui manque l'annulaire à la main gauche. Pour cacher cette petite infirmité il rempli cette partie du gant avec beaucoup de graines de son tassés. Il faut toujours cacher la moindre faiblesse à l'ennemi.
Voïtek se coiffe rarement, sauf pour les grandes occasions, mais il faut avouer que ces dernières années elle furent inexistantes. Il laisse retomber ses longs cheveux roux de chaque côtés de son visage, lui donnant un air profondément barbare.

Description mentale :
De sa jeunesse jusqu'à son âge actuel Voïtek a beaucoup, beaucoup changé. Rares sont les gens qui pourraient croire que lui, nain peu bavard et assez sage, fut dans son jeune temps un véritable chien égocentrique au possible. Ses faits d'arme ainsi que ses qualités de combattant l'avaient rendu invivable. Toujours prêt à rabaisser les autres, sa terrible défaite face à Balaïkal ainsi que la rencontre avec sa femme lui feront devenir quelqu'un de bien meilleur. Aujourd'hui, Voïtek est un nain que la vie n'a pas épargné, autant dans les batailles du corps que dans celles de l'esprit. Mais, peut-être que ces épreuves en ont fait quelqu'un de bien, ou ce qui s'en rapproche. Sa principale qualité est certainement sa patience. A toute épreuve, il l'allie avec un silence qui peut parfois s'avérer gênant pour son interlocuteur. Voïtek réfléchit avant de parler et possède éloquence discrète très apprécié par les hommes qu'il a sous son commandement, qualité moins apprécié par ses supérieurs qui voyaient en lui un danger potentiel si une mutinerie venait à éclater.
Mais, cette patience peut disparaître très vite devant les insultes, chose qu'il supporte très mal. Si la personne en face de lui l'embarque sur le terrain de la vulgarité et de la provocation Voïtek peut aussi sortir de ses gonds et faire preuve d'une colère noire.

Loyal et fidèle au royaume nain il fera toujours tout ce qui est en son pouvoir pour sa communauté, d'ailleurs si cela implique ce qui peut-être impardonnable il n'hésitera pas non plus. Sa fidélité pour son royaume est sans limite. Mais c'est bien là le problème. Profondément raciste il déteste à peu prés tout ce qui n'est pas nain et trouve encore plus abjecte les sang-mêlés.
Durant sa jeunesse il avait longtemps fait fie du respect qui se doit envers les supérieurs et les personnes d'âge avancés, autant dire que ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il déteste qu'on lui manque de respect, et il est très attaché au système de Caste et de hiérarchie militaire.
La vie la rendu méfiant, Voïtek ne donnera certainement plus jamais son amour et pour ce qui est de l'amitié cela pourra s'avérer tout aussi rare. Il parlera souvent du passé et de ses amitiés avec beaucoup de nostalgie, mais ne vous attendez pas ce qu'il vous donne sa confiance rapidement.
En clair c'est un nain entier dans sa personne et dans ce qu'il est. Il ne mâche pas ses mots mais il fait aussi partie de ces rares personnes qui savent tirer une utilité de leur expérience et se souviennent de leur erreurs avec douleur mais sans honte. Un personnage au caractère entier, aussi bien dans ses défauts que dans ses qualités.

Histoire :
Ier Partie

Je suis né à Kirgan, au creux de la montagne j'ai poussé mes premiers cris. Je n'ai pas connu ma mère, c'est mon père qui m'a élevé. C'était un soldat de l'armée, un sans grade, sans grand talent, juste né dans la bonne caste en fait. J'ai grandi paisiblement, mon père était attentif sans être plein d'amour. C'est lui qui m'a le premier mis une hache de bataille dans les mains, c'est avec lui que j'ai appris à me battre. Il est mort d'une gangrène mal soigné alors que je n'avais que 35ans. La même année je rentrais dans l'armée, je faisais rapidement mes preuves et je m'en enorgueillis, devenant petit à petit plus hautain et plus fière envers mes comparses. En y repensant... Je ne sais plus vraiment pourquoi j'étais comme ça. Peut-être le sentiment d'avoir largement dépassé mon père, d'avoir outrepassé le système hiérarchique des castes naine et d'avoir dépassé le statut de simples soldats de base pour devenir un excellent soldat. Mon attitude était exécrable, mais les supérieurs étaient contents. D'après eux ils avaient gagné un bon soldat qui ne faisait qu'attiser l'esprit de compétition, foutaises!

Ce qui chamboula mon train de vie fut l'arriver dans mon régiment de Balaïkal. Il fit vite ses preuves en tant que guerrier et bientôt tous les soldats nous mirent naturellement en compétition lui et moi sans que nous ne nous soyons jamais parlé. Le plus grand de nos contact fut peut-être un bonjour échanger froidement dans la cité. Sans le connaître je le détestais déjà. Et je pense que lui aussi. Il était mon contraire, noble, serviable et respectueux de ces camarades. Je cherchais à me battre avec lui par tous les moyens, je faisais courir des rumeurs sur lui, fausses bien sûr. Jamais il ne vint à moi. Ce fut dans cette période que je rencontrais Fraïda, une fille de forgeron qui tenait la boutique de son père. J'entamais une relation avec elle... Relation qui n'avait pas l'air de lui apporter une grande satisfaction. Nos disputes étaient courantes et à cette époque je ne pensais pas faire ma vie avec elle. Un événement allait tout changer. Un soir, dans le réfectoire, alors que j'avais beaucoup bu avec quelques compagnons, je me mis à attaquer un des cuisinier pour la seule raison que je trouvais son porc mal cuit. Ivre, mes gestes dépassèrent ma parole et je lui tranchais le bras sans hésitation. C'était sans compter la présence de Balaïkal. Celui-ci, outré, me provoqua en duel pour le lendemain matin, j'acceptais.
Bien sûr lors de ce combat, je perdis bien plus que mon honneur et l'annulaire de ma main gauche qu'il trancha. C'est une partie de moi-même qui mourut, pour renaître bien meilleur, peut-être. Mais c'est toujours difficile pour moi de faire le point sur les bienfaits que m'apporta ce combat. A genoux devant lui, la jambe droite cassé, mon annulaire coupé et ma hache brisée, je le fixais haineusement, mais aussi admiratif, car je n'avais jamais vu aucun nain combattre comme lui. Il me dit quelques mots que je garderais pour moi, puis me laissa à moitié mort, la pire des insultes, c'était un duel à mort, il me laissa la vie sauve. Je me réveillais trois jours plus tard, fiévreux et pris de douleurs atroces. Fraïda me soigna tendrement, jamais je n'oublierais ses yeux verts se posaient avec compassion sur ma pauvre carcasse déchue. C'est dans ce regard que naquis mon amour pour elle. C'est dans le regard de Balaïkal, ce regard qu'il m'avait lancé alors que j'étais à genoux devant lui, que je naquis une seconde fois, meilleur que jamais.Je mis plus d'une année complète pour me remettre totalement de mes blessures. Je me mariais alors avec Fraïda et je décidais d'aller voir mes anciens supérieurs pour savoir s'ils acceptaient de me ré-intégrer à l'armée, ce qu'ils firent. Bien sûr je revenais en soldat de base et les rumeurs ainsi que la vérité sur ma défaite couraient allègrement dans les troupes. Je dû prouver que j'étais digne de la chance qui m'était faite de revenir, je dû prouver que j'étais devenu quelqu'un de meilleur, un meilleur soldat et un meilleur combattant ainsi qu'un meilleur camarade. Ma défaite ainsi que mon mariage, m'avaient changés. Je me sentais bien, fort et enfin adulte. Je m'éveillais à la société qui m'entourait et je décidais d'y rester fidèle, de me battre pour elle.
Plusieurs fois je tentais de revoir Balaïkal, mais j'appris bien vite qu'il avait été transféré dans une garnison prés du lac de Rioska.
Plusieurs fois je tentais de revoir Balaïkal, mais j'appris bien vite qu'il avait été transféré dans une garnison près du lac de Rioska. Fraïda tomba enceinte et c'est à cette époque que Balaïkal revint à Kirgan, mais pas dans l'état espéré. Des Drows avaient attaqué sa troupe, il y avait perdue sa jambe droite, il avait été sauvé de justesse. Plus jamais il ne pourrait combattre. Quand j'appris la nouvelle je partis le voir dans sa chambre de convalescence dans la caserne. Il me reconnut, fit un sourire et c'est contre mon épaule qu'il se mit à pleurer, chose rare chez les nains. Notre amitié était née dans la douleur, mais elle n'en était que plus forte.


IIéme partie

La naissance de mon fils fut la plus grande épreuve de mon existence ainsi que ma plus grande joie. La dualité des sentiments est une souffrance atroce. Fraïda perdit la vie en couche et Draïr naquit un matin de Julas. Je fis de Balaïkal son parrain, celui-ci m'accompagna dans l'épreuve de la perte. Durant l'incinération de Fraïda on n'entendit que les pleurs de mon fils. Un an plus tard j'étais nommé lieutenant du 1er régiment d'infanterie lourde. J'alliais au mieux mon rôle de père et de soldat. Je pense que les années qui suivirent furent les plus belles de ma vie. Je m'occupais de mon fils et du côté de l'armée j'avais largement gagné le respect de mes soldats et de mes supérieurs. Entre temps, Balaïkal s'était reconverti comme ingénieur, une passion qu'il avait depuis sa plus tendre enfance. Pour les 28 ans de Draïr il lui offrit un instrument qu'il avait crée lui-même. Un m'buat bleu, il m'en offrit un à moi aussi, un rouge. Il nous expliqua comment en jouer et bien vite mon fils et moi jouions ensemble lors des soirées où j'étais avec lui. Alors que mon fils atteignit l'âge d'intégrer l'armée, je passais Capitaine du 1er régiment d'infanterie lourde.
J'étais fière de Draïr qui se montrait exemplaire et fort. Il avait un bel avenir devant lui. Pourtant, le destin me prit mon fils lors d'une altercation avec une grande troupe gobeline dans la plaine du Brissalion. Cette perte fut déchirante et m'entraîna dans un mutisme qui dura plusieurs mois. Mes soldats ainsi que mes supérieurs me présentèrent leurs condoléances. Les seuls souvenirs que je garde de cette époque sont, une dispute sur un sujet dont je ne me souviens guère avec Balaïkal, ainsi que le vide qui habita mon coeur durant plusieurs années après ça. Tout ce que j'avais récupéré de mon fils était son harmonica. A la pierre je gravais sur-le devant de mon casque le chiffre 40, l'âge auquel mon fils avait perdu la vie. Je m'éloignais de Balaïkal et de plus en plus du monde. Le seul contact que j'avais, était avec mes soldats. Sans l'avis de mes supérieurs je me lançais à la recherche de la troupe gobeline qui avait causé la perte de mon fils. C'est au cœur de la plaine qu'avec mes soldats nous les avons tous tués.
Après ça, j'étais devenu le nain que je suis aujourd'hui, distant, beaucoup plus strict et froid qu'avant. Beaucoup plus patient aussi et peut-être plus juste... Balaïkal mourut trois jours avant le couronnement de Garmin, d'ailleurs je n'assistais pas au couronnement. J'étais seul à l'incinération de mon vieil ami que j'avais sans le vouloir éloigné de moi à cause de la douleur. Plus tard, quand l'éruption volcanique emporta Kirgan, je réussis à sauver une grosse partie de mon régiment. Les instances dirigeantes n'existant plus je décidais d'amener mes hommes vers Almis. Arrivé là-bas, j'arrivais à sauver à nouveau de justesse une infime partie de mon régiment, je ne savais pas que la ville avait été envahie par les gobelins. C'est vers Lante que je dirigeais alors mes troupes et c'est là-bas que depuis je suis resté pour tenter d'aider mon peuple. Les jours s'annoncent encore sombre pour les nains, mais je ferais tout pour sortir mon peuple de la souffrance.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Beau, bein construit et pas foutoir. Nikel!
Comment as-tu connu le forum ? : Top site
Crédit avatar et signature : c'est une image de Gimli chopé sur Deviantart : http://browse.deviantart.com/?qh=§ion=&q=Gimli#/dk7s97
Compte autorisé par :

Coucou et bienvenue, c'est moi qui m'occupe de ta fiche !

Alors concernant les rectifications à apporter :
- Au niveau de ton âge, tu indiques d'abord 130 ans, puis un peu plus loin, 125. Donc il faut choisir.
- Le mithril est une matière rare et chère, même pour un nain. L'équipement est donc à modifier en conséquence.
- Le coton tel que tu en parles n'existe pas sur Miradelphia. Parle plutôt de remplir le gant avec des graines de son ou du cuir, si tu préfères.
- Dans l'histoire, utilise un autre mot que "connard" ; non pas que la grossièreté gêne tant qu'elle est un peu subtile mais ca fait un peu tâche avec la manière dont tu écris, je trouve.
- Pour l'histoire, il y a un souci avec l'âge ; si ton père meurt à 20 ans, tu as donc 6 ans en âge humain ... Il faut rectifier.
Pareil, quand tu parles de l'anniversaire des "dix ans" de Draïr, c'est à adapter en années naines.
Pareil pour l'âge de la mort de Draîr, du coup.
- Enfin, pour l'harmonica : n'étant pas sûre qu'il s'agisse d'un instrument qui existait à "l'époque" de Miradelphia, je te suggère de parler d'ancêtre de l'harmonica, ou de quelque chose s'approchant.

Mis à part ça, j'apprécie la volonté d'une écriture agréable et bien tournée. Par contre, n'hésite pas à utiliser des correcteurs (bonpatron ou autre) car quelques fautes d'orthographe nuisent un peu à la qualité de ta fiche .

Si tu as des questions n'hésite pas.

J'ai édité la fiche avec toute ce tu ma demandé.
J'ai remplacé l'harmonica par le m'buat, ancêtre de l'harmonica. Bon bien sûr il faut s'imaginer que celui-ci est portatif, car le vrai m'buat était un instrument imposant.
Je pensais pouvoir mettre harmonica vu que dans le contexte du forum il est indiqué dans l'histoire des nains que c'est eux qui ont crées la bière, je pensais pouvoir aussi leur faire créer l'harmonica, désolé^^
J'ai fait les corrections orthographique que je pouvais.
Je te laisse donc juger!

Impeccable, tu es validé !

Tu peux aller faire tes demandes de rp, créer ton inventaire et ton journal de bord, et éventuellement chercher un parrain !

Code:

[Métier] : Capitaine du premier Régiment d'infanterie lourde

[Âge & Sexe] : 130 ans et masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Loyal bon

Bienvenue :D