Sur les côtes ydrilliaines [Morkam]

Sujet: Sur les côtes ydrilliaines [Morkam] Dim 30 Sep 2012 - 20:36

L'été arriva avec ses chaleurs étouffantes et ce soleil de plom si caractéristique du sud de la péninsule humaine. Isabelle de sa chambre avait vu sur le mer. Elle n'avait jamais cessé d'aimer cet élément qui avait pourtant lui coûter la vie quand elle était enfant. Sans demander l'autorisation à son protecteur pour sortir de l'enceinte du palais d'Ydril, elle se faufila discrétement vers les écuries. Là, elle prépara un cheval avec l'aide d'un jeune palefrenier en lui faisant un peu de charme. Ce nigaud accepta et la demoiselle sortit du palais à vive allure en scelle sur cet étalon. Il faut dire qu'elle n'avait pas pris un cheval calme et paisible mais un étalon nerveux.
Traversant la cour comme une furie, les gardes ne réussirent à l'arrêter. Dans les ruelles de la cité, elle faillit renverser quelques passants mais fort heureusement plus de peur que de mal pour eux. Ydril se dessinait dans son dos quand elle tourna enfin la tête. Isabelle n'avait qu'une envie en tête: aller au bord de l'eau. Après moins d'une heure de chevauchée endiablée, la toute jeune femme sentit les embruns marins. Une légère brise faisait chahuter les vagues de cette étendue azur qui se dessinait à perte de vue.

Quand les sabots de sa monture foullèrent le sable d'une petite crique déserte en apparence, la Sirène du pays Ydrillain mit pieds à terre. Prenant les reines en main, elle les attacha à un arbre qui se trouvait là. Retirant ses chaussures qu'elle laissa près de l'équidé, elle courrut pieds nus dans le sable chaud. La fine brise faisait voler ses cheveux d'or au vent. Se rapprochant de l'eau, elle y trempa un pied puis un autre en soulevant le bas de sa robe qu'elle remonta à mi cuisses.
Revenant sur le sable, elle entreprit de se dévêtir pour plonger dans l'eau. L'endroit était désert et suffisament reculé pour qu'elle ne puisse être surprise à se baigner. La robe étendue sur le sable, Isabelle avança dans l'eau fraiche que les rayons du soleil chauffait lentement. Quand l'eau lui arriva à la taille, elle plongea pour disparaitre sous l'eau. La jeune femme réapparut quelques mètre plus loin alors qu'elle n'avait plus pieds.

Sujet: Re: Sur les côtes ydrilliaines [Morkam] Dim 7 Oct 2012 - 22:19

Ydril a cette cité côtière avait décidément rien pour plaire n'était décidément par pour un pirate et encore moins pour notre jeune homme a la chevelure d'ébène. Mais cette halte était obligatoire pour aller voir Balthazar, cet homme était un ami de Morkam et de son père aujourd'hui décédé tué par la main de son oncle Shagan le Balafré. "Viens me voir en Ydril" Belle parole et la sécurité ici quel plaie tout bonnement. Mais soit ce fut dans par un navire marchand que se fit le transport depuis Meca. Quelle voyage vraiment pourris a mariné avec les poissons et l'odeur n'en parlons pas mais ce n'était pas non plus pour le dégouté mais c'était le plus sûr pour ne pas se faire attraper comme pirate. Bien que recherché Morkam jugea bon de croire qu'ici il ne le serait pas. Lorsqu'il mit pied a terre c'était semble-t-il le jour du marché au poisson, de la foule a n'en plus compté. Une veste en cuir brun usé dont les manches large dévoilait une main gauche entièrement ganté de cuir noir jusqu’à l'avant bras et une autre complètement nue, seule un tissu noir dont le motif a peine visible d'une tête de mort ornait sa tête couvrant une partie de sa chevelure noire dont plusieurs mèches rebelles aimait a se balader sur son visage. Ses yeux sombre et a la fois profond dégageait un sentiment de confiance et d'assurance mais aussi une certaine noirceur. Son allure son accoutrement tout désignait qu'il n'était pas un jeune homme n'ayant que peu confiance en lui et pour dire il en avait vécu des aventures des plus belles au plus tragique et au plus sanglante, une balafre qui partait du haut du nez pour terminé sa course sur sa joue gauche témoignait d'une vie plutôt difficile et pour cause être pirate n'est pas de tout repos et la liberté a un prix dans ce monde cruel.

De longue botte de cuir noir lui montant jusqu'au genoux, une démarche assuré il déambulait entre les gens a travers le marché on pouvait remarqué un collier de couleur d'or vieilli dont le dessin était un crane. Morkam une fois a terre ne pu s'empêcher de penser a cette messagère Adlaenne il l'avait laissé avec la vieille mais après tout mieux valait qu'il la laisse la c'était trop risqué pour elle qu'elle le suive, a la pensée de cette idée notre jeune pirate se frotta les yeux essayant de faire sortir cette fille de sa tête, avait-il des sentiment pour cette blonde ? Mais non impossible elle pourrait mourir demain que cela ne lui ferait rien...mais non a cette idée il sentait la colère monté...Il devait la revoir c'était certains après avoir vu Balthazar il partirait a sa recherche bien que s'aventurer loin dans les terre de la péninsule ne lui plaisait pas.

Continuant d'avancer il passa devant deux soldats qui en observant le jeune homme eurent un moment d'arrêt, Morkam sentit leur regard se posé sur lui, sa sentait pas bon la il fit mine de continuer comme de rien n'était mais la suspicion d'un deux gardes finit par aboutir il avait déjà vu cette tête sur un des avis de recherche.

Soldat:" Eh vous là-bas arrêtez-vous "

"..."

*eh merde...me faufiler vite*

Morkam fit mine de ne pas avoir entendu mais les regard des gens commencèrent peu a peu a se braquer sur un peu tout le monde se demandant a qui pouvait bien s'adresser le soldat. Accélérant le pas notre jeune pirate passa soudainement du marathon a la course a pied, bousculant certaine personne il ne voulait pas dégainé son sabre surtout pas dans cette ville ou les gens comme lui ne semblait pas en masse. Sautant sur un tonneau puis un autre il finit par passer au dessus d'une vieille dame qui tellement surpris n'eut pas le temps de crier. Mais c'était sans compter sur la détermination de ces deux soldat décider a le poursuivre a travers tout Ydril si il le fallait. la jeunesse et la souplesse comme l'agilité étaient des avantages dont il pouvait tirer profit. Il finit par trouver une ruelle plus étroite et plus sombre ou avait élu domicile quelques soulard et homme de la rue. Les soldats finirent par abandonné ne savant plus ou le pirate avait tourner. Ce fut avec un grand soupir de satisfaction qu'il continua sa marche mais a présent il était perdu, tout ce qu'il savait c'est que Balthazar avait ouvert un commerce de tissus non près du port des marchands. Sortant des ruelles il finit après quelques minutes de marche a retrouver la côte et s’engouffrer dans une petite crique déserte qu'il croyait déserte mais voila non...Un cheval , un garde sans doute mais non a observé celui-ci il ne semblait pas arboré les garnisons militaire, des vêtements au sol il s'approcha doucement et discrètement puis remarqua qu'il s'agissait de vêtements de femme... Tournant son regard instinctivement vers l'eau il y aperçu une légère forme a la surface de l'eau. Sortant son sabre il souleva le tissu de la jeune femme qui avait eu l'imprudence de se baigner dans l'eau. Notre pirate s’avança vers le bord de cette étendue aquatique dont l'appel était plus fort que tout.

Levant son sabre l'habit de la jeune inconnue pendant sur le bout de sa lame.

"...Il fort imprudent de se baigner seule vous savez...?"

Dit-il de manière narquoise et d'où l'on pouvait sentir le ton charmant et remplie de malice

Sujet: Re: Sur les côtes ydrilliaines [Morkam] Lun 8 Oct 2012 - 15:30

Alors que la sirène d'Ydril ondulait dans l'eau comme l'une de ces créatures mystérieuses, elle ne remarqua pas sur la plage qu'un intrus était présent. Ce dernier avait pu se rapprocher suffisament et se saisir des vêtements de la jeune demoiselle qu'elle avait laissé sur le sable. Allongée dans l'eau, les yeux fermés, Isabelle se laissait porter par les flots quand soudain une voix masculine retentit. Perdant sa concentration, elle se laissa attirer par le fond avant de remonter à la surface.
Ses longs cheveux d'or voilaient en partie sa poitrine laissant appercevoir la forme de ses seins. Debout, l'eau lui arrivant à la taille, elle observa cet intrus qui pointait en sa direction un sabre sur lequel était suspendu sa robe. Elle fronça les sourcils en le détaillant. Il n'avait rien d'un gallant homme mais plus d'un homme de la mer. Un marin sans doute, pensa la demoiselle. Mais la cicatrice qu'il arborait lui laisser alors à réviser son jugement. Un pirate peut être?

Certes... Mais qui vous dit que je suis seule?

Lui lança t-elle alors en scrutant l'horizon dans l'espoir que quelqu'un apparaisse. Si à Nelen, elle n'avait jamais eu à craindre cette situation, il fallait reconnaitre qu'elle n'avait pas réfléchi à cette situation en Ydril et que les choses seraient différentes, qu'elle serait vulnérable comme... Comme... A cette pensée, la colère monta alors qu'elle serait les points dans l'eau. Sèchement, en lançant un regard noir à son interlocuteur, la jeune demoiselle lui adressa quelques paroles.

A moins que vous ne comptiez vous vêtir de ma robe, rendez là moi!

Sujet: Re: Sur les côtes ydrilliaines [Morkam] Dim 14 Oct 2012 - 20:05

-Certes... Mais qui vous dit que je suis seule?

Elle avait de l'humour la damoiselle, sur cette crique déserte elle serait accompagné et ses gardes du corps aurait été se cacher a mille lieux d'ici? Ce ne fut que d'un léger rire narquois qu'il répondit a la jeune femme dont l'eau ruisselait le long de sa peau où la chevelure elle aussi semblait épousé les formes généreuses que les dieux avaient eu la bonté de lui offrir. Toujours debout face a la jeune femme, seul l'eau les séparait mais ce n'était pas cet élément qu'il connaissait si bien qu'il l’empêcherait d'agir si l'envie s'en était fait sentir mais il n'en ferait rien du moins pas pour le moment. Non elle lui servirait de guide pour trouver Balthazar ensuite vu son corps elle se vendrait pour quelques souverains assez pour payer son voyage de retour sur Mira.

"Et vos protecteurs se trouveraient eux aussi cachés sous l'eau alors? ahah....."

-A moins que vous ne comptiez vous vêtir de ma robe, rendez là moi!

" Hmm....à vrai dire je vous le rendrait a une condition...."

"Vous etes d'ici...vous devez donc connaitre la ville mieux que moi et j'aimerai trouver un certain magasin qui porte le nom de la Lloyd Compagny c'est une sorte d'entreprise d'import export de tissus...tu devrais connaitre il parait qu'elle assez réputé ici...mais moi je m'y perds pour t'avouer c'est la première fois que j'y met les pieds"

" cela te semble un marché honnête qu'en dis-tu ? "

En effet cela semblait honnête enfin il faut admettre que si la jeune fille était un peu intelligente elle se méfierait de tout marché conclu avec un pirate ou tout genre d'individus dans se style. Attendant une réponse de sa part notre Morkam se retourna vers le cheval et prit les rênes, caressant la crinière de celui-ci toujours avec ce même sourire a la fois sombre et malicieux.

Sujet: Re: Sur les côtes ydrilliaines [Morkam] Lun 15 Oct 2012 - 17:57

Devant les paroles de la baigneuse qui se disait être accompagnée dans le but de faire fuir cet intrus mal poli, celui ci laissa entendre un ricanement qui fit froncer les sourcils de la jeune demoiselle. Il lui lança alors une pique, lui demanda si ces fameux protecteurs se trouvaient dissimulaient sous l'eau avec un nouveau petit rire moqueur. Isabelle, offusquée, tira mesquinement la langue en faisant une grimace à son interlocuteur. Visiblement la jeune demoiselle avait du tempérament.
Quand elle lui demanda la réstitution de sa robe, ce dernier mit une condition. Croisant alors ses bras sur sa poitrine, elle l'écouta. Que voulait il contre cette robe? Elle n'eut pas à attendre bien longtemps pour le savoir car déjà, le jeune homme expliqua ce qu'il attendait d'elle. Il disait être à la recherche d'une boutique particulière à Ydril et il pensait qu'elle pourrait lui être utile pour lui servir de guide.

Quand il lui demanda si c'était un marché honnête la sirène du pays ydrillain acquiesça et lui répondit alors qu'il lui faisait dos se dirigeant vers son cheval pour revenir avec l'animal. Elle avait vécu à Nelen un certain temps, aussi elle se méfait de ce genre de marché un peu trop honnête. Surtout qu'elle était encore dans l'eau, nue et que lui était sur la plage, les rennes de son cheval en main. Tout indiquait qu'il partirait sans demandé son reste une fois l'information donnée.
Aussi offrant un large sourire en sortant de l'eau, Isabelle avança vers l'inconnu. L'eau ruisselait sur son corps de nymphe, dont elle ne chercha même pas à dissimuler la fine toison d'or. Arrivait à sa hauteur, elle lui arracha la robe des mains et l'enfila devant lui sans prendre le temps de se sécher. Le tissu colla alors à sa peau, épousant à la perfection ses formes. Une voix qui se voulut plus douce, elle lui fit enfin une réponse orale.

Je vais vous conduire à ce que vous recherchez. Après tout j'ai du temps à perdre...

Il faut dire que la demoiselle ne savait pas du tout où se trouvait cette boutique mais elle était suffisament intelligente pour voir que ce marché n'était honnête qu'en apparence. Quitte à être détroussée de son cheval, autant que cela soit en ville, elle aurait moins de marche à pieds à faire pour regagner le palais. Pragmatique la demoiselle, non? Une fois vêtue, et ses ballerines enfilées, elle fixa à nouveau cet inconnu qui tenait toujours les rennes de son cheval.

Je ne compte pas y aller à pieds... Donc si vous voulez bien me rendre mon cheval, on pourrait peut être y aller, non?

Elle avait une monture mais lui? Ferait il la route à pieds à côté d'elle où au contraire devrait il partager le même cheval pour regagner Ydril qui se trouvait à près de trente minutes de marche de là. Quoiqu'il en soit, il avait les cartes en main ou du moins les rennes. Car elle ne pourrait les lui arracher aussi facilement que sa robe.

Sujet: Re: Sur les côtes ydrilliaines [Morkam] Mer 17 Oct 2012 - 21:13

La demoiselle semblait ne pas avoir confiance en notre jeune pirate et il y avait de quoi. Un sourire malicieux s'afficha sur son visage lorsqu'elle accepta l'offre du pirate. Bien il retrouverait bientôt Balthazar et pourrais se débarrassé de cette femme en la vendant contre de l'argent ou des vivres pour son voyage de retour, après tout elle n'était personne pour Morkam juste une personne qui avait eut le malheur de se trouver dans cette situation. La demoiselle sortit finalement de l'eau s'approchant de Morkam l'air sûr d'elle sans la moindre pudeur et cela ne choqua pas notre pirate qui lui-même ne l'était pas. Arrachant les vêtements qu'elle enfila sans prendre le temps de se sécher et lui répondit d'une voix plus douce.

Je vais vous conduire à ce que vous recherchez. Après tout j'ai du temps à perdre...

" Vous peut-être mais pas moi...alors dans votre intérêt j'espère que vous trouverez rapidement...dans quel cas sinon je vous fait saigner comme une truie..."

Lui dit-il tenant toujours les rennes du cheval et glissant sa lame sous le menton de la jeune femme, une gorge qu'il n'hésiterais pas a pourfendre si elle n'accomplissait pas la part de son marché.

Je ne compte pas y aller à pieds... Donc si vous voulez bien me rendre mon cheval, on pourrait peut être y aller, non?

Un rire au éclats se fit entendre comme première réponse à cela. La pauvre elle rêvait si elle comptait prendre sa monture pour l'aider, pour mieux galoper ensuite et partir non jamais. Notre pirate ne se priva pas et monta sur le destrier. Il fixa à nouveau la jeune femme de ses yeux de prusse à la fois sombre et remplie de noirceur.

"Vous irez a pattes ma chère...ainsi je cours pas le risque que vous galopiez vers la liberté pour vous délier de votre part du marché.."

"Alors je vous suis...et évitez de me faire tourner en rond...j'en ai tuer pour moins que ça et je n'ai pas de temps a perdre"

Il trotta a côté d'elle et de la face plat de sa lame il lui tapota le fessier pour lui indiquer qu'il était temps qu'elle marche. Rangeant son sabre dans son fourreau, il observa alors sa main gauche complètement ganté de cuir noire contrastant avec la droite qui elle ne semblait pas l'être. Il observa cette main gauche d'un regard emplie de haine et de colère avant de serrer le poing et murmurant un nom entre ses lèvres.

"...Shagan..."

Sujet: Re: Sur les côtes ydrilliaines [Morkam] Jeu 18 Oct 2012 - 18:16

Alors que la demoiselle venait d'accepter sa proposition par pur soucis de tromper son ennui étant donné qu'elle n'avait rien à faire d'autre de ses diz doigts hormis nager, l'inconnu ne semblait pas du même avis. En l'écoutant, Isabelle dut bien se rendre compte qu'elle n'avait pas intérêt à le mener en bateau si elle ne désirait pas se voir égorgée par ce sinistre individu d'ailleurs la lame de son sabre sous sa gorge vint à renforcer ses dires. Faisant alors une moue de mécontentement, elle réalisa qu'elle était dans de beaux draps car elle savait pas du tout où chercher mis à part du côté du port. c'était là que les entrepots commerciaux se trouvaient. Plus vite, ils seront en villes et plus vite, elle pourrait lui fausser compagnie.
Lui demandant de lui rendre sa monture avec assurance, Isabelle reçut un rire franc en guise de réponse. Echec, il ne comptait donc pas le lui rendre. Elle le regarda alors mettre pieds à l'étrier et grimper sur le cheval. Elle le fixait, il la fixait comme deux individus optus qui compaient sur le position. Il faut dire de la demoiselle avait été à bonne école durant ces trois années à Nelen. Une réponse se fit alors entendre.

C'est pour être sur de sa coopération et qu'elle ne fuit pas qu'il agissait de la sorte. Elle haussa les épaules en poussant un soupire tout en levant les yeux au ciel. Mais pour qui la prennait elle? Quand elle donnait sa parole, elle ne la reprenait pas enfin pas toujours... Il l'invita alors à ouvrir la marche en n'oubliant pas de la menacer pour s'assurer qu'elle ne le fasse pas tourner en bourique. Un petit coup avec le plat de la lame se fit sentir sur son fessier, il voulait qu'elle avance et ben bien elle allait avancer.
Isabelle prit alors la direction de la ville mais si cette dernière était à trente minutes à cheval, à pieds il fallait bien plus. Sa robe et ses chaussures n'étaient pas faites pour marcher ainsi, c'était une tenue de ville par de randonnée. Levant ses grands et jolis yeux bleus vers cet affreux personnage elle lui demanda alors d'une voix mielleuse.

Et nous partagions le cheval? Comme cela vous êtes sur que je ne m'enfuierai pas et nous irions plus vite? N'est ce pas un bon compromis?

La demoiselle était assez fine pour que sa proposition soit un choix qui pouvait être bénéfique aux deux partis. En plus, vue son maigre gabarit, Isabelle ne serait pas une charge supplémentaire pour ce cheval qui avait l'habitude d'avoir pour cavalier un soldat en armure donc autant dire un poids plume comparé à son cavalier habituel. La ville était encore loin malgré les dix minutes de marche qu'ils avaient déjà faites...

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