Haldin Barbedrue [Kiran]

Haldin porte tout l’ensemble de l’éleveur des montagnes, de lourds habits de peaux et de laine.
Il garnie sa ceinture de deux sacoches de cuir, l’une contient le matériel de survie nécéssaire(silex, petit couteau, bandage, petite fiole d’alcool fort ect…). Dans l’autre son matériel personnel : une blague d’herbe à fumée, une pipe gravé rustiquement, un briquet ainsi qu’un crayon en charbon et quelques parchemins. Un sifflet en bois est enroulé autour de son coup, il représente la tête gravé dans le bois d’un corbeau.
Pour les voyages et autres déplacement, il s’arme le plus souvent d’une hache naine qu’il porte sur un baudrier en cuir : il la quitte rarement c’est une arme clanique qui représente son héritage. Il complète son équipement d’un poignard dans ses bottes et un bâton à houlette en fer( ancienne arme de prédilections des éleveurs du clan. C’est un bâton de chêne solide pouvant servir de canne pendant les marches. Son sommet est cernait par une houlette arrondit en fer celle-ci pouvant aussi bien saisir les pieds d’un yak des montagnes que d’un ennemi. L’arrondi en fer servant aussi, une fois manié à deux mains et balancé avec force sur l’adversaire, à briser quelques os. Il s’arme d’une fronde et rarement d’un arc court quand il part en montagne, les prédateurs étant nombreux. Ses vêtements sont renforcés de nombreuses pièces de cuir et d’acier, il porte une fine cote de maille sous sa laine.
Mais la ville exige d’autres autours, le nain ne quitte pourtant jamais sa hache et sa cote de maille. Il échange son armure contre des vêtements de laine grise : des braies et une tunique longue, des bottes en cuir et un châle au couleur du clan Barbedrue.

Haldin possède un troupeau de bélier de guerre d’une trentaine d’individu. Un chiffre assez important qui ne cesse de croitre avec le temps. Les animaux étant très agressif entre eux et envers les autres, l’élevage n’est pas de tout repos. Le débourrage représente même un moment dangereux pour les éleveurs. En effet ceux-ci peuvent perdre la vie écrasée ou piétiner par le bélier. Le troupeau se scinde en trois famille d’une dizaine d’individu tous mené par un mâle alpha. Le coordinateur du troupeau n’est utile que pendant les déplacements, les groupes de béliers s’évitant le plus souvent dans les prés si l’espace est assez grand.

Pour l’épauler dans sa tache, Haldin possède un chien de troupeau qu’il a lui-même élevé. Il se nomme Chuf. C’est un digne représentant d’une race de chien élevé par les nains : Le Gazan’Grom ou Chien-Ours.

Spécialement destiné au gros bétail. Atteignant les 1 mètres à 1 mètre 20 au garrot pour les plus gros. C’est la carrure impressionnante du canidé qui lui donna se surnom de Chien-Ours. Possédant un très bon odorat et une endurance toute naine. La race se spécialise dans la résistance et la longévité plutôt que la vitesse.
Haldin nomme le sien Megnar. Il l’a tatoué à sa naissance au couleur du clan comme il est de mise dans la tradition des Barbedrues. C’est un compagnon fidèle qui ne quitte que très rarement le nain et qui la déjà bien mainte fois sauvé.

Description physique :

On reconnait un Babedrue d’abord à sa barbe fourni et ses sourcils broussailleux. Haldin est un fier représentant de sa race et de son clan. Quand on aperçoit le nain pour la première fois on remarque d’abord son épaisse barbe, d’un noir corbeau tirant sur le gris, celle-ci n’est pas très travailler. Elle se contente d’englober la moitié de son corps dans une masse de poil à peine coiffé. Il l’orne de nombreuses nattes attachées entre elles par des petits cercles de fer ou de tissus. Une fois que l’on remonte vers son visage et que l’on croise enfin sa grosse moustache, on tombe sur un visage marqué par le temps mais n’ayant pas perdu de sa fougue. Des joues carrées et un gros nez bien spécifique aux membres de sa race viennent former la margelle du puits de ses orbites. On peut alors se noyer dans de grands yeux vert émeraude qui vous scrutent en permanence comme s’il attendait une réponse de votre part. Pourtant c’est un visage que l’on imagine bien sourire et bon vivant. Haldin porte de longs cheveux hirsute qu’il coiffe en arrière en nouant une partit au sommet de son crâne. Pourtant cette apparence austère lui donne une certaine prestance, une prestance rustique, on sent l’âme de la montagne sauvage et battu par la pluie. En plus de cela, la carrure du nain est encore assez impressionnante pour son âge. Solidement charpenté et possédant un torse aussi large qu’un tonneau, les bras et les pieds de Haldin sont musclés et porte facilement sa centaine de kilo. Ses cuisses et mollets sont entrainés à marcher longtemps et sur de longue distance, son dos large est habitué à porter de lourde charge. Pourtant l’âge apporte avec lui les signes du ventre typique et de l’embonpoint se font apercevoir. De ses un mètre et quarante six centimètre, le fils du clan Barbedrue aime toiser le monde avec un regard songeur et un sourire sardonique.

Description mentale :

Haldin est un nain bien spécial. Depuis sa plus jeune enfance au pied des falaises d’Arkan, le nain fut élevé dans la tradition pure des clans d’éleveurs des montagnes. Une enfance rude mais pas malheureuse forgea son caractère tel le marteau du forgeron battant le métal chaud. Travailleur, ne refusant jamais l’effort et disposant d’une endurance et d’une stabilité mental étonnante. Il possède un grand sang froid, dans les montagnes il faut parfois réagir vite contre les bêtes qui rôdent prêt des troupeaux et seule la rapidité d’action compte alors. L’écoute est une de ses grandes qualités, aussi bien l’ouïe que l’écoute de l’autre. Haldin est un nain qui ne recherche pas les conflits, au contraire. Pour lui une vie saine est une vie dénuée de soucis futiles. Il est d’un naturel conciliant, trait de caractère peut répandu dans la race des montagnes. Très peu têtu il n’en reste pas moins très rancunier. Mais avant tout, Haldin Barbedrue est un nain sympathique, il aime rire, festoyer, profiter de chaque souffle. Il aime philosopher devant le feu et rêver devant un ciel étoilé, c’est une partit de lui qu’il garde secrète ou pour ses très proches amis, mais toute personne qui lerencontrera pourra constater qu’il respire un certain calme sur son visage. Les conflits et les disputes, très peu pour lui, il sait d’expérience que cela n’apporte rien de bon.
Depuis le Voile, le nain c’est révélé être un bon guide. Une vie entière passé à explorer les sommets et à survivre sur les falaises mêlée à son intelligence et une sagesse toute naine lui permirent d’apporter une aide précieuse à son clan. Depuis ses jours sombres Haldin à trouver place parmi le haut conseil de Thanor. Il passe bien moins de temps dans les clairières et les sommets créant en lui un sentiment de vide. Les changements sont rarement chose rapide parmi le peuple des montagnes. Mais le sens de l’honneur est quelques choses de primordiale pour Haldin et il ne sera pas dit qu’un Barbedrue à fuit ses engagements ! C’est un nain peu habitué au bousculement mais qui sait que la race naine à besoin d’évoluer si elle veut survivre à cette tragédie. Les nains ont besoins d’unités selon lui et surtout de paix. Bien qu’il sache que les routes qui mènent au salut des nains seront semées d’embûches? l’espoir ne le quitte pas.

Haldin Barbedrue naquit un soir d’hiver dans le petit village fermier de Kher-Azul. Situé sur les cotes bordant le delta d’Eris, le village se compose d’habitations que les nains on creusés dans le flanc des collines. L’ensemble forme un amas de petite grotte personnel aux avancés murés, aux portes de bois et aux toits de chaumes ou de tourbe. Quand les nains poussent leurs portes après quelques pas dans un jardin en terrasse, une vue plongeante sur les falaises et l’océan s’offre à eux. Le vent est omniprésent. La pluie et le brouillard aussi. Les nains se servent des plateaux en hauteur des falaises pour cultiver leurs récoltes et élever leurs troupeaux. Les plus téméraire d’entre eux poussant jusqu’aux sommets pour les bêtes de montagnes. La vie y est paisible.
Le village est dirigé par le clan Barbedrue, fier nain des collines étant depuis longtemps considérés comme de brillant agriculteur et éleveur.
Fils de Fungol et Grenna du clan des Deux-Corbeaux le petit bébé hurla son premier cri sous le flot lent des premiers flocons d’hiver. Quand son père le saisit sous les bras et le tendit vers le ciel, il remercia les ancêtres du clan et ceux de sa femme. Pendant dix mois de gestation et un accouchement de six heures avait celle-ci avait enfin put ce libérer du petit nain à la chevelure noir épaisse et au coffre bien prononcé. Un nouveau né était chose rare dans le village et il était vu comme une bénédiction. Le bébé fut bénit par le prêtre de runes itinérantes qui avait été convié au village
Le destin semblait tout tracé.

Haldin grandit, élevé par tout le clan. Son père et sa mère ainsi que les anciens, surveillèrent et participèrent à son éducation, ils lui apprirent tout d’abord à respecter la taille de la barbe. Cet enseignement résumai très bien le parcourt de l’apprenti nain : Observe, écoute et apprend.
Le jeune Barbedrue était doué pour sa. Mais à vrai dire, l’éducation des nains des collines était bien différente de celle des villes. La vie était dure et elle ne permettait pas de perdre son temps sur un banc de bois à écouter des paroles. Il apprit donc sur le tas.
Pendant des journées entières il était suivit par ses ainée, principalement son père et son oncle Berok Babedrue. Ils lui apprirent le métier aussi bien que la vie. Être éleveur de bétail nécessitait certaines compétences. Tous les jours son endurance était mise à rude épreuve : Marcher pour trouver des prés assez verts pour nourrir le bétail, combattre les intempéries et affronter failles et autres terrain rocailleux n’était pas mince affaire. Les bêtes sauvages étaient aussi sources de problèmes. Il lui fallut bien vite se battre contre des félins à crinière et des loups en meutes. Heureusement l’usage de gros chien de troupeau et des haches naines suffisait généralement à triompher, mais le stress était constant. Une école de la vie où il était toujours guidé par des regards bienveillants.
Après un certains nombres d’années on lui confia son propre troupeau, il passa l’âge adulte, sa barbe s’épaissit, les années avaient passées. Après avoir économisé une bonne partit de son argent il décida d’acheter son propre troupeau de bétails. Sa fortune et ses bêtes avec lui, il était temps de fondé foyer.

C’est au tout début du mois de Favrius, quand les neiges fondent et que rouvrent les cols, que la vie du jeune nain changea à tout jamais.
Celui ci ressentit un profond désir, celui de trouver femme et d’entretenir foyer.
Les mariages nains étaient généralement de grands évènements chez les nains. Bien que longtemps considéré comme une simple transaction commerciale entre deux clans ou encore un moyen de lié deux grandes maisons naines comme c’est plus souvent le cas aujourd’hui. Dans les collines, il était bien plus commun de se marier par amour. Et par delà les monts et les forêts, il existait une naine qui pouvait de sa simple présence serrer le cœur de Haldin.
Enylda la Tatouée du clan itinérant des Marcheloin. Un clan nain réputé sauvage et peu civilisé selon les critères de la race. Des nomades vivant de leurs troupeaux et de la pêche. Le nain l’avait aperçut une première fois l’année passé, alors qu’une partit des Marcheloin faisait escale à Kher-Azul. Ceux-ci avaient pour habitudes de prendre leur quartier prêt de Thanor au début du printemps. Tout le clan se séparait en famille plus ou moins nombreuses dans les différents villages longeant la Virnée. Chaque chef de clan ayant plus ou moins ses affinités avec tel ou tel famille. Aujourd’hui encore Haldin remercie ses ancêtres pour avoir menée cette étoile à lui.
Ils se rencontrèrent peu de temps après l’arrivé de la naine. Très peu habile avec les mots, quand il se retrouva pour la première fois devant ce sacrée bout de naine d’un mètre quarante aux longs cheveux blond noués et aux tatouages tribaux, il se sentit comme un elfe dans une mine : terrifié.
Pourtant la peur et la rudesse de la vie était chose commune pour lui. Mais, devant cette naine au trait doux, généreux et au tempérament sauvage des plaines, il perdit ses moyens. Bien à lui car c’est son manque d’assurance et ses joues teintées de rouges,ainsi que son énorme outre d’alcool d’avoine qui la séduire ce soir la. Haldin aime pensée qu’il fut un grand séducteur, bien que moyen en réalité, Enylda aimait flatter son époux. Au fond d’elle pourtant c’est la sécurité d’un foyer et la grande gentillesse qu’elle perçut chez se nain qui la firent prendre son choix.
Ils passèrent une journée à se découvrir et à boire ensemble. Les journées se transformèrent en semaines et en mois. Avant le départ du clan, les deux pères des fiancés se mirent d’accord sur la dot et le mariage fut célébré au sommet du village. Une fois les festivités terminées, ils commencèrent à bâtir leurs foyers. Les travaux durèrent un petit mois, toute la communauté s’engageant dans l’ouvrage. Nne nouvelle grotte vit le jour e et le nain était comblé. Haldin Barbedrue commença à savourer sa vie à partir de se jour la.

Le temps se déroulant relativement lentement chez les nains. Les années passèrent, les saisons défilèrent apportant avec elles la vie et la mort. Haldin vécut de très belle année de bonheur si l’on peut dire. La vie s’améliorant nettement. La douceur du foyer redonna vigueur au nain qui mit un point d’honneur à ne jamais faillir et à toujours subvenir au besoin du couple. Leurs existences étaient entrecoupées des différents évènements saisonniers : les transhumances, les grandes neiges, les marchés d’été et de printemps. On ne s’ennuyait que peu sur les collines.
C’est en revenant d’un voyage qui le mena à Thanor que le nain reçut une bonne nouvelle, sa femme était enceinte, elle accoucherait dans une dizaine de mois. Cette nouvelle, fut plus que bien accueillit. Mais les jours qui suivirent furent anormalement plus sombres pour Haldin. En effet le nain fut affligé d’un étrange mal. Une mélancolie noir et une pointe de tristesse brillait dans son regard. Le nain n’arrivait pas à faire le deuil de son père mort il y a peu et beaucoup trop jeune selon lui. Pendant les longues nuits d’insomnie à pensé il découvrit l’herbe des dieux. Une herbe naine au pouvoir bien spécifique, un baume du cœur et de l’esprit. Ne possédant pas encore de pipe, il régla se problème et devint vite plus qu’un amateur. L’herbe des dieux avait permit de rapprocher le nain des anciens du clan. Ceux-ci se réunissaient souvent dans la petite hutte de pierre au sommet du village, fumant et discutant des temps ancien. Haldin aimait passer du temps en compagnie de ses nains à longue barbe blanche et grise et aux grommelages incessant. En plus d’être de bonne compagnie les anciens lui inspirait un grand respect. Il imaginait bien le jour ou lui-même prendrait cette place et ou ses petits fils peut être, viendrait le rejoindre. Cette pensée le réconforta beaucoup et avec le soutient de ses oncles et parents, les ténèbres qui c’étaient abattus sur son âme se dissipèrent.

Aujourd’hui encore le nain se questionne parfois. Le destin semble parfois si cruel dans.
Les derniers mois de grosses fondirent aussi vite que grossissait le ventre de la jeune mère. L’été arriva et avec lui la fin du cycle. Tous les nains en parlaient, l’excitation était palpable, les ainées du clan racontant ce qu’ils avaient eux même entendus de leurs ainées. Un Voile noir s’étendrait bientôt sur tout le monde connut. Symbole du renouveau, l’agitation de l’évènement créa un joyeux désordre.
La naissance du petit nain ne se fit pas attendre. Peu avant midi on entendit des cris aigus s’enfuir des fenêtres de la grotte d’Haldin. C’était un petit garçon. Le nain soulagé et plein de reconnaissance vint embrasser sa femme et saisit l’enfant. Il porta celui-ci au seuil de sa demeure, le prête des runes était présent. Comme l’avait fait son père pour lui, Haldin porta son fils vers les cieux. Son nom serait Brynn. L’enfant cria et ne profita que rapidement du soleil. Les cieux se teignirent de noir et le Voile s’abattit sur le monde. S’en suivit une clameur exalté des nains qui s’embrassaient et se serraient la main, se souhaitant de revoir un autre Voile si le destin était clément avec eux, riant aux éclats.
Mais bien vite, les regards se firent plus inquiets quand les cieux gardèrent leurs couleurs d’encres. On envoya des nains trouvé des nouvelles à Thanor. Les anciens sentirent le vent tourner avant les autres.
L’emprise du dieu Mogar étant relativement faible parmi les nains des collines, peu d’entre eux ressentir la soif de sang qui se propagea dans une grande partit du pays. Les nains furent bientôt consternés quand celui qu’il avait chargé de collecter des renseignements dans la grande ville revint blême. La nanie était mise à feu et à sang non plus seulement par ses ennemis mais aussi ses propres enfants.
Le clan décida de se barricader dans ses montagnes et de rentrer les troupeaux.

Mais l’influence du Voile ne put être ignorée très longtemps. Kher-Azul ne pouvait rester cacher de la colère du père des nains. C’est par une nuit sans lune que le chaos s’abattit sur eux.
Une horde de gobelin enhardit l’influence du dieu de la guerre, s’attaquea au clan. Ils fondirent sur les nains pendant à nuit, l’effet de surprise avec eux, ils étaient confiants. Les nains alertes, ne mirent que peu de temps à réagir. Mais, face à la brutalité des peau-verte, ils ne purent que se regrouper pour mieux fuir. Les survivants du clan marchèrent jusqu'à une colline surplombant le village, tous pleurèrent alors devant les champs en feu et les cadavres qui parsemaient le chemin. Cette nuit la, Haldin perdit la trace de sa bien aimé et de son fils.
Il rentrait alors d’une marche dans les bois. Dans la précipitation et la bataille qui s’en suivit il arriva chez lui bien trop tard. Pourtant quand il poussa la porte de sa maison, aucun cadavre en vue, pas trace de sang et aucun de signe de lutte. Pensant que son épouse avait fuit avec les autres, sa déception fut grande eu le gout d’un poignard froid enfoncé dans le cœur quand il ne la retrouva pas .Haldin pourtant ne se laissa pu se laisser mourir de tristesse. Les survivants fuirent vers les montagnes pensant pouvoir trouver refuge et abris parmi les rochers. Il fallait réagir vite.
Les jours furent longs et difficiles, les nains transportaient de nombreux blessés avec eux.
Haldin proposa son aide partout ou le besoin se faisait sentir. Ne s’accordant que de rare minute pour déguster une pipe d’herbe ou une bière fraiche. Le nain broyait facilement du noir une fois qu’il ressentait l’ennui. Il ne dormait plus beaucoup, hanté par ses cauchemars.

Bien que rassurante à premières vues, les montagnes n’étaient pas un endroit sur pour vivre. Et bientôt les nains se retrouvèrent déboussolés. Dans cette confusion et la peur qui s’en suivit que les petites tensions et rivalité intestine au clan devinrent des épées et des boucliers de haine. C’est toute la communauté qui fut se le point de se dissoudre. Dans cette torpeur Haldin décida de prendre les choses en main. Connut et respecter aussi bien des jeunes que des anciens, les nains se soumirent à son commandement. Le nain connaissait bien la région et il guida les siens. Bientôt les montagnes laissèrent place aux terres sauvages. Le Voile c’était levé, l’arrivé du soleil fut fort bien accueillit.
Haldin aimait penser que c’est l’ensemble de l’humanité qui avait sourit au moment ou le premier rayon était réapparu.
Le voyage fut long et périlleux. De nombreux nains moururent, et après un temps qui sembla éternel pour le clan nomade, celui-ci arriva à destination : Thanor. La ville se remettait de lentement de la Malenuit. Un amas de cendres et de ruines si l’on pouvait dire. Les Barbedrues furent bien accueillit, cette main d’œuvre aguerrit et solide redonna espoir à beaucoup de nain. Après un petit temps de repos les travaux de reconstruction commencèrent. Dans cet esprit d’entre aide, mêlée à leurs savoirs faires, les nains étaient tous heureux de pouvoir « recommencer » à vivre sur de bonne base. On accorda même, une fois la ville rebâtit, des terres au clan. Les Barbedrues acceptèrent volontiers. Privé de leurs anciens foyers et n’ayant que peu envie de faire voyage dans l’autre sens, ils s’établirent donc prêt de Thanor. Ils recommencèrent à retourner la terre et à semer. On ressortit les troupeaux des étables et bien qu’amoindrit, les bêtes reprirent le chemin des pâturages.
La rivière de la vie reprit doucement son lit d’origine.

Une fois l’agitation passée, le nom d’Haldin fut soumis chez les anciens pour devenir chef du clan. Mais le nain était fatigué. Bien que le deuil de sa femme et de son fils fussent passé, il ne se sentait plus le courage d’entreprendre cette tâche. Plus intéressant pour lui, on lui proposa de faire partit du haut conseil de la ville et de représenter la voix des agriculteurs. Il accepta la place avec joie. Il pourrait ainsi représenter au mieux tout ses compatriotes.
Après un temps de repos, l’inactivité lui était insupportable. Ne pouvant prendre le loisir de partir sur les monts afin d’accompagner les éleveurs de caprins, le voyage l’éloignant trop de la ville en cas de problème. Il se reconvertit dans un élevage plus local. Bien qu’agriculteur et éleveur de bétail, les Barbedrues étaient aussi connu pour leurs fiers béliers. Les clans de guerrier venant parfois de très loin pour acheter une bête. Ces nobles montures demandaient bien plus de soins et de temps mais exigeait moins de place et de fourrage que les chèvres, les yaks ou les gallioth. Il réunit toutes les têtes de bétails qu’il put et créa un nouveau troupeau. C’est avec joie que les nains s’allièrent à lui pour l’aider. Bientôt les premières naissances et ventes validèrent les espérances des nains. Les bêtes étaient parfaites.
Cette reconversion lui permettant aussi bien de siéger au conseil que d’être prêt des bêtes, la vie devint à nouveau agréable pour le nain. On l’aperçoit souvent accompagnée une transhumance ou un clan d’éleveur qu’il apprécie. Les affaires du conseil ne nécessitant pas une présence maintenue, son style de vie lui plait bien. Pourtant le nain c’est fixer un but, celui de profiter au maximum de son statut pour aider les siens, tache qu’il s’empresse de remplir au mieux tout les jours de sa vie.
C’est uniquement une fois le soir venu et les dernières bouffées d’herbes consumé qu’Haldin s’autorise à regarder au loin, très loin, le regard vitreux et le cœur lourd.