Le buisson qui bouge ! (Anseric)

Les ordres sont bien claires, jouer avec le carnivore cinq fois plus gros sans se faire attraper. Les deux groupes sont montés et donc mobile. Il suffirait qu'il fasse un cercle épais de 2 hommes et il serait très difficile de se défaire du piège. En terrain a découvert tout du moins, car la partie forêt était un terrain de jeu pour ce groupe plutôt atypique.

Serrant leurs selles et préparant leurs quelques possessions montables sur leurs destriers, les hommes a pieds restèrent avec le gros de l'armée sous le commandement direct d'Arsinoé avec le bon vieux sergent de Kerthan qui avais déjà joué les troubles fêtes suite a sa momentanée disparition dans les geôles accueillantes de Sainte Berthilde. Le groupe de Laraus se démembra du gros corps d'armée en se dirigeant vers la dernière position estimée du compte d'Arétria depuis la chasse impromptue des auxiliaires partis au quart de tour.

Les alentours de Kelbourgs furent atteint et la piste ne fut pas difficile a retrouver, suivant le sillage macabre sillonnant la quasi oblitération par Anseric, le soit disant "ancien teneur de laisse" de Kerthan, lequel se fichait éperdument de la réputation qui le collait tel une seconde peau, qu'importe qu'on le haïsse tant que personne ne le connaîtra sur le bout des doigts afin d'anticiper son esprit qu'on qualifie de grippe-toute-machine.

Le symbole de la Tour Laraussienne le faisait rire parfois, tant il trouvait cela ironique. Aucun point commun avec quelques interprétations d'une tour. Tant la fortification en elle même ou la pièce du jeu d'échec. Si Kerthan ses hommes n'étaient pas encore sur les talons de la troupe dont il était chargé de suivre, il n'allait pas tarder a tomber dessus tout en passant le long de la route de mort et non au milieu pour se faire surprendre dans une énorme embuscade. Ces passages de prédilections étaient les forêts car ils étaient plus habitués a s'y battre que sur des plaines ou des collines.

Les deux cents hommes Laraussiens reconnurent immédiatement la bannière brandie par le groupe de cavaliers, celle du roi et le détachement de trois du petit groupe. A cela, seulement 4 hommes avec Kerthan se rendirent a leurs rencontres en toute attitude pacifique qu'il était possible de faire et échangèrent les présentations en retours de celle présentées.

Nous nous rendons dans le sillage du compte d'Arétria pour savoir ses agissements et au possible de les prévenir au possible même avec petit corps d'armée.

Actuellement, Arsinoé d'Olyssea, notre marquise est a la tête d'environ cinq milles soldats et se dirige vers sa cousine, Clélia qui l'as trahie. Anseric de la Rochepont est actuellement dans cette région et je ne sais pas si vous avez pu voir déjà ce qu'il s'est produit. Je doute d'avoir besoin de vous le décrire a vrai dire.

Pour les forces en présences.. Il se trouve que je ne connaisse pas vraiment leurs noms, certains, deux tout du moins, sont des vassaux direct de notre marquise.

Cependant, Kerthan se demanda la raison de leurs présence ici et si peu. Se redressant sur sa selle, il reprit la parole.

Je remarque que vous n'êtes qu'un petit groupe, qu'est ce qui vous amène jusqu'ici exactement ? Je n'ai pas eu de nouvelles depuis un moment a propos des forces du roi et de ce qu'il est advenu après tout ces évènements..

Certains hommes avaient posé pieds momentanément pour se dégourdir les jambes aux cas ou en vue d'une chevauchée plutôt longue et éprouvante.

Kerthan accepta la proposition de La Jaille et envoya un de ses propres hommes rejoindre le gros des troupes, porter les quelques nouvelles apprises a Arsinoé personnellement. La troupe reformée en plusieurs groupes, il était difficile de ne pas être vu de tous a cause de la taille du groupe. A moins de lancer sur tout le monde un énorme sort de "jesuispaslonm'aspasvu", difficile.

Les traces des troupes d'Anseric se devinaient encore et le jour avait vraiment chuté et la vue n'était plus bonne. Il y avait du mouvement et tout le groupe devint nerveux rien que par les attitudes de chacun. Le trot résonnant qui s'avança exerça une pression sur le moral. Mais l'intensité était gênante, un petit bruit pour seulement plusieurs centaines de cavaliers, ou d'hommes approchant le millier.

Une estafette. Un "repas partagé". Au moins, la bataille ne s'est pas engagée directement en réglant immédiatement leur situation globalement, de façon sanglante. Kerthan accompagna les estafettes accompagnés de deux de ces hommes au cas ou mais sans espérer quoi que ce soit. Les troupes reculèrent au cas ou, ayant pour ordre de se préparer a tout ce qui est possible, les hommes du roi restant cachés dans les rangs Laraussiens discrètement.

Suivant enfin les hommes d'Anseric, l'arrivée dans le camp établit pour la nuit fut plutôt houleux. Difficile de s'attendre a une acclamation de ces hommes. Globalement aucun soucis pour se rendre jusqu'à l'oasis qui n'arrivait pas a vraiment calmer Kerthan. Prenant place à la table, attendu par Anseric, il n'y eut pas d'échange plus que de courtoisie par habitude venant de sa part.

Messire Anseric.