Vue sur le lac (Pv Révérie)

Imaginez une seconde la plus sauvages et indomptable des créatures mise a mal par une gouvernante du même âge qu’elle tentant tant bien que mal de lui inculquer les bases du protocole. Et bien vous imaginerez sans mal ce que pouvais ressentir Révérie depuis une journée complète, à peine son père retrouvé qu’elle devait affronter une espèce de créature élevé au protocole et au use et coutume elfique.

Rèv avait subit le supplice du corsage sans broncher, plus les divers robes, mais a présent c’était son armure de cuir qu’elle portait et avouait avec plaisir que c’était la dedans qu’elle se sentait le plus a l’aise. De plus, il fallait avouer que depuis la veille elle était prise de douleurs au ventre, vive puis lancinante ais plus douce, c’était étrange et elle espérait ne pas avoir été sous le coup du poison comme l’avait laissé dire cet étrange humain.

Doucement elle se surprise a s’être perdu prés du lac, le soleil déclinait sur l’eau en motif orangé aléatoire. Un mouvement dans les branches attira son regard et d’une voix froide et glacial elle demanda.

« Qui vas la ? »

Elle le sentait osciller de branche en branche, sentait sa respiration, les battements de son corps, ressentait tel un prédateur tout ses mouvements. Puis il tomba derrière elle en un murmure et lui avoua quelque chose. Il était l’impensable ou une légende. Il l’observait, pour tout vous dire elle avait des cheveux d’un blanc plus pure que celui de la neige, une peau si pale qu’on leu cru malade ou bien simplement morte, ses yeux blanc aux légères teinte bleuté donnait l’impression d’une aveugle, ce qu’elle n’était pas et sa taille était des plus agréable pour une femme, voir même bien trop grande au gout de certains.


Rapidement Révérie analysa la situation, c’était un homme, non humain, sa voix était bien trop différente, Il devait faire environ la même taille qu’elle, au son de sa chute derrière faille et la prévenance de sa voix. Il était prés d’elle, suffisamment pour qu’elle fasse jouer ses dons. Sans même lui laisser le temps de la surprise elle fit un salto arrivant avec agilité et lui bloqua un bras en clé dans le dos.

Ainsi c’était elle qui était en sécurité et si l’homme avait eu affaire a des moines nul doute que c’est ce qu’elle était, une moine guerrière, combattante a mains nue qui n’aurait eu aucun mal a le tuer mais c’était contentée de le maitriser. Elle l’observa un temp et murmura avec un calme effrayant.

« Alors si vous êtes l’impensable, je suis un rêve inachevé, une croyance hérétique ou une simple illusion. »

Raffermissant sa prise sur le bras pour qu’il ne puisse pas bouger sans se casser minimum l’épaule et le coute.

« Vos intentions en ses terres demi Drow ? Sans être louable, sont’ elles une raison pour moi d’annoncer votre présence aux elfes ou venez vous juste admirer le poison que vous et les vôtres avez glissé dans l’eau de se lac ? »

Elle crachait se nom comme si elle n’avait pas une goute de se sang et en ce qui concernais le poison c’était quitte ou double, soit elle se trompait soit il lui confirmerait.

« Laissez la déesse de la mort ou elle se trouve, elle as mieux a faire que de s'occuper d'une fille de Calimehtar. »

La jeune moine avait offert sa vie et sacrifiée toute son enfance au dieu de la guerre. Peu de gens avait le plaisir de le savoir, mais elle n’avait pas besoin de le crier sur tous les toits après tout non ? Il lui avoua être à la fois un tueur de drow et ne rien savoir sur le poison de se lac. Il ne mentait pas, ou du moins sa voix ne le trahissait pas. Elle le sentit tenter de bouger, mais il n’était pas sot et ne se brisa pas le bras sans raison… parfait, au moins il était intelligent. La suite des propos de l’hybride l’énerva et elle pris un plaisir cruel à murmurer de manière froide et insensible comme la pierre.

« Je suis une elfe, pas une hybride, je n’ai pas cette soif de sang qui vous anime et ne vénère pas une déesse n’apportant que la douleur sur son passage. »

Puis elle sentit a nouveau cette douleur la prendre, elle en aurait hurlée tant cela l’insupportait mais elle n’en fit rien, serrant les dents en maintenant son otage jusqu’as se sentir a peine mieux pour murmurer.

« Je vais vous libérer, mais n’obligez pas à le regretter et a vous tuer… »

Lâchant son bras elle fit un saut en arrière, tenant d’une de ses mains son ventre qui lui faisait souffrir le martyre. Maudit poison… Elle sentit même quelque chose de plus douloureux que toute les autres fois ou la crise l’avait prise mais une fois encore elle serra les dents et la douleur passa… mais pour combien de temps. Elle était vulnérable face à ce demi drow et cela elle ne le supportait pas.

« Ma présence en se lieux ne regarde que moi-même… mais pour tout vous dire, j’avais besoin de prendre l’air. »

il lui parlait en s'approchant, a nouveau droit et sur d'elle elle croisa les bras en murmurant d'une voix froide et sur d'elle.

« Je suis désolée, mais je ne puis déposer mes armes, il faudrait me couper les mains et les jambes pour cela. Je vous déconseille également de me m’aider, je me sent déjà bien mieux et me connaissance des poisons est surement plus étendu que la votre, mais moi-même je ne sais de quoi je souffre. »

Voila, la douleur était partie, ou plutôt était fine et lancinante mais supportable pour al jeune femme. Doucement elle passa une main dans ses cheveux, respirant une longue bouffée d’air.

« Se mal me rouge depuis déjà 4 jours, et je n’arrive pas a en comprendre la démarche, il semble donner des douleurs, j’ai même vue certain elfe commencer a avoir des fièvres et des vomissement … est ce cela aussi qui vas s’emparer de moi ? »

Elle regardait l’eau, a nouveau calme, gardant tout de même a l’œil ou plutôt a l’ouïe l’elfe a demi noir pour ne pas être en position délicat si l’envie d’un combat a main nue le prenait… enfin elle en serait fortement avantagée après tout.

Le regardant faire elle soupira. Elle ne sentait plus la douleur et n’avait pas besoin de remède. Elle ne voulait surtout pas qu’un demi-drow la touche. Pourquoi cette répulsion pour ceux ainsi fait ? Pour une simple raison, son sang drow était incontrôlable, si jamais un drow lui devenait proche, dieu seul sais ce qu’il arriverait. Il s’accroupie prés de l’eau et fit plusieurs chose étrange avant de lui dire de respirer une étrange fumée. Bien sur la jeune femme s’y refusa, sans le moindre instant de doute.

« Non… très peu pour moi, je ne suis pas inculte ni illettrée au point de ne pas savoir ce qu’était cette plante… du pavot je me trompe ? Certains peuples s’en servent pour accéder à un apaisement spirituel… ce n’est rien de plus qu’une drogue. »

Elle passa sa main dans ses cheveux, ses longues oreilles se redressant vivement et ses yeux devenant prédateur elle s’arrêta de parler. Ils approchaient… trois… non 4 personnes. Ils l’avaient donc déjà retrouvée. D’une voix calme Révérie murmura.

« Ne dite jamais que vous m’avez vue en se lieux, je vous conseil également de fuir, ils en ont après moi rien de plus. »

Elle se retourna, passant derrière un arbre et disparaissant dans les sous bois jouxtant le lac. Finalement voila la fin de cette étrange rencontre, mise a mal par 4 cavalier, 3 garde et une Dame visiblement inquiète qui parlait a l’un des gardes, si l’hybride tendait l’orreille il entendrait ses mots.

« Mais ou peu bien être Madame Aglarer, si seulement elle s’en tenait a son titre et son rôle au lieu de courir a l’extérieur… Si Monseigneur l’apprend… Je préfère ne même pas imaginer son courroux ! »

Puis les cavaliers s’éloignaient… L’hybride se retrouvant seul.