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 Balerion d'Accalmie (Joh)

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Balerion d'Accalmie
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MessageSujet: Balerion d'Accalmie (Joh)   Balerion d'Accalmie (Joh) I_icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 15:36

Nom/Prénom : d'Accalmie Balerion

Âge : 24

Sexe : Masculin

Race : Humain

Particularité :

équitation, esquive, langage de bataille, perception, dressage, escalade, intimidation, natation, saut, coup puissant, maîtrise d'arme (CAC : épée longue, distance : arc), aime composer des chants et l’Histoire.

Alignement : Chaotique bon

Métier : Noble sans terre

Classe d'arme : Corps à corps Epée longue / A distance : arc court

Équipement :

Une armure de plates incomplète au cerf ciselé comprenant la protection des bras et des cuisses. Une épée longue nommée « noire sœur » et un arc court (+12 flèches). La garde de l'épée prend la forme des bois de l'animal fétiche de la famille et se recourbe vers l'avant.

Kazadan : cheval de bataille à la robe noir et au crin épais, sellé et harnaché. Une chevalière d'or en forme de cerf, blason de la maison d'Accalmie.

Briquet d’amadou, pierre à aiguiser et nécessaire d’écriture (encre, plume et 2 parchemins vierges.) Tenue de rechange (légère et élégante.) Besace de voyage et épaisse couverture de nuit, la paire attachée à la monture. 2 souverains, 47 écus.

Description physique :

« Son corps est jeune mais son âme s'est flétrie » avait dis une femme tannée par la vie, rencontrée au détour de l'un ou l'autre chemin.
Cette épitaphe convient parfaitement à Balerion...

Grand pour un homme de sa race, élancé. Les épaules carrées et fières, prêtes à affronter n'importe quel obstacle, demeuraient droites sous le poids du fardeau.

Il porte toujours sa lourde cape de cuir souple, sombre et doublée, parfaite pour le voyage... Les morceaux de plates ne rutilent plus mais l'œil expert y décèlera le soin particulier qui lui est apporté. De lourdes bottes de cuir et un pantalon noir tombant bas. La paire mouchetée de boue. Il a quitté le faste et l'apanage de son rang.

Ses cheveux longs, d'un gris argenté étonnant pour son âge tombent en bataille. Les yeux bleu-gris, intenses, laissent toutefois deviner un profond chagrin. Témoins d'évènements dont aucun homme sain d'esprit ne dispute le souvenir.

Description mentale :

Une rupture depuis cette nuit aux souvenirs d'encre... Les Dieux adorés ont été reniés ! Les fondements qui forment l'homme ont été remis en question. Depuis, il reconstruit son identité sur la route.

Tous ses principes anéantis en une nuit. Pour cette nuit il passerait à travers la glace et le feu, de la plus sombre obscurité à la plus brûlante des lumières. Plus rien ne revêt d'importance aux yeux de celui qui a tout perdu.

Les notions de bien ou de mal ont disparus, parfois il se dit qu'il y substitue la notion d'équilibre entre les éléments, les deux cotés d'une même pièce ou encore cette « putain de balance universelle »...
Ce baratin est surtout fait pour rassurer les imbéciles qui préfèrent y croire. Cependant, il est toujours conscient que les actes importants qu'il pose ne poursuivent qu'un seul et unique désir : le sien.

Histoire :

La souffrance n'est pas ce que l'on supporte mais la façon de le supporter...
-Sénèque-


La nuit était claire, par une lune pratiquement pleine les étoiles dansaient sur le duché d’Erac. Il se dirigeait ravi vers le lieu du rendez-vous... Il avait sorti sa belle chemise de lin, blanche immaculée, celle qu'elle aimait. Ses cheveux, peignés, tirés en une longue tresse pendaient au creux de son dos parfumés ; attachés par un ruban noir et soyeux. Le château s'éloignait comme il empruntait la route vers les bois. Il avait été bâti pour résister aux intempéries comme aux hommes et remplissait sa tâche à la perfection...

Construit par Durran, le premier Comte d'Accalmie sur les "Terra incognita", "l'Orage" était le fief ancestral de leur maison. Puissante forteresse sise sur une falaise donnant sur la baie, adossée au ciel et à la mer. Elle était entourée de plaines agricoles, sauf à l’ouest où s’étendait un immense massif forestier. La côte environnante n’était qu'écueils sournois et rochers déchiquetés. Le tout montant en une falaise de craie blanche, à pic, vertigineuse que la façade maritime du château écrase de sa masse, bien que moins haute d’une bonne moitié.

Haut de cent pieds, le mur extérieur était aveugle. Nulle meurtrière ou poterne ne venait trouer la rotondité parfaitement lisse de la masse grise. Les pierres ajustées n’offraient ni angle, ni faille par où pu s’infiltrer le moindre vent.

L’enceinte mesurait trente pieds d’épaisseur côté terre tandis que face aux flots, elle mesurait jusqu’à soixante cinq pieds grâce une double paroi comblée de sable et de gravier. A l’abri d’un tel édifice, cours, cuisines et autres constructions, ainsi qu'un bois sacré, se trouvaient hors d’atteinte des rafales comme des vagues.

Il n’existait dans Accalmie qu’une tour, semblable à un tambour, aveugle côté mer, à l’instar de l’enceinte. Elle était assez vaste pour accueillir les greniers, les quartiers de la soldatesque, la salle des fêtes ainsi que les appartements seigneuriaux. Son faîte était crènelé d’imposants parapets qui lui donnaient l’aspect d’un poing barbelé de piques en bout de bras.

Au pied de la falaise que surplombait Accalmie, s’ouvre une gueule sombre, un tunnel qui débouche sous le château dans une caverne où les comtes d'Accalmie avaient jadis bâti les quais d’un port souterrain, accessible uniquement à marée haute et fermé d’une lourde herse.

Il relisait pour la énième fois le billet qu'il tenait alors qu'il marchait :

«Je t'attends à la clairière, oublie donc tes entrainements pour un moment. Dépêche-toi et fais-toi beau... »

« Ah Lyana ! Belle et tendre Lyana, que m'as-tu donc préparé cette fois ? »


Jouant avec l'alliance à tête de cerf autour de son annulaire, il remerciait de nouveau la déesse de bonté pour les grâces dont il le gratifiait. L'emblème de sa maison autour du doigt, il repensait aux dons du ciel. Surtout au plus beau : « mon épouse, ma jeune épouse, mon ange, mon tout... La vie qui coule en toi et celle que tu vas prochainement offrir, notre premier enfant... »

Tout au long du trajet il aurait dû se douter que...

Tout est calme, silencieux même. Jamais bois n'a paru si muet mais, accaparé par son bonheur présent et à venir il demeurait sourd et aveugle à la menace.

Il n'a jamais compris la scène qui se déroula sous ses yeux... A peine le pied posé à travers le cercle d'arbres, une étrange musique engourdissait ses sens. Ses membres devenaient encombrants et ses paupières lourdes. Les hommes de son père ont affirmé l'avoir retrouvé au centre exact de la clairière, les bras en croix et les yeux révulsés, l'abomination figée sur ses traits. Il suppose que la musique l'y a forcé...

Ainsi, les souvenirs se mêlaient diffus dans son esprit. Alliance de songe, de réalité, d'horreur ou selon ses médecins : d'hallucinations.
Lui, se souvenait de sa femme dansant, possédée, un rire dément jaillissant de ses lèvres... Tournant, voltigeant... Elle accélérait au gré de la musique et le rire se transforma en hurlement d'angoisse comme de rage.

Elle secouait la tête en un rythme féroce, battait et griffait à sang son ventre rond. La musique s'emballe, Il la croit capable de faire cesser les battements de son cœur. Il va perdre l'esprit, son âme, son corps. Il ne restera que souffrance ! Il meurt...

La musique se calma, mélodieuse mais puissante. Combien de temps s'était-il écoulé ?

Lyana fût face à lui, une pose aussi sordide qu’invraisemblable l'entravant. Il ne pouvait toujours pas parler ou bouger, forcé d'observer.

Un homme apparu, une tignasse rouge, un air menaçant, malsain, crasseux. Tout droit sorti du pire des cloaques. Derrière Lyana il pénétrait dans la scène. Le jeune homme redoutait son sourire affreux. Il le lui ferait passer si seulement il pouvait remuer. Cet enfant de salaud était en train de chanter alors qu'il jouait avec sa dague acérée...

« Une jolie dame se promène là...
Dans les bois alors qu'elle devrait pas...
Elle a jamais entendu parler de nous
Allons lui vite lui faire coucou !
Mr D a une bonne idée
Pas la peine de la maquiller...
Faisons donc couler le sang,
oh oui, ça va être marrant ! »


Il forçait, y mettait toute sa volonté, son esprit manquant de se briser. Les larmes roulaient pourtant, rien n'y fit... De longues minutes d'horreurs durant lesquelles Lyana hurlait, consciente de son malheur et de sa douleur, impuissante. Il n’y tint plus, ses yeux se révulsèrent. Il sombrait dans un cauchemar sans nom, comme si la musique parvenait à importer ses images d’horreur au sein même de son esprit...

Lorsqu’il se réveilla, peine et folie lui donnèrent le coup de grâce.

Profitant de l'absence de son père sur leurs terres il décidait de faire arrêter tous les saltimbanques à proximité du palais. La musique, cette musique horrible... Les songes de sa convalescence l’y ont fait reconnaitre l'orgue de barbarie !

Bardes, jongleurs, clowns, ménestrels ou artistes de rue, tous furent emprisonnés et questionnés par des tortionnaires appliqués. Tous ? Si seulement... Son père, revenu en hâte de voyage, entra dans une colère noire lorsqu'il apprit le résultat de son « rétablissement ».

« Pauvre sot ! Ignorant ! Dément ! Tu as donc décidé de passer outre toutes les règles que je t'inculque depuis que tu es en âge d’apprendre ?! Tu mérites fers et fouet, que vais-je donc faire de toi ?! Tous les Seigneurs voisins pensent à présent que c'est toi qu'il faut enfermer ! Tu déshonores une des grandes familles du duché triple buse !»

Il fut mis en cage. Une cage dorée certes mais qui n’apaisait ni chagrin ni honte. Une cage qui obsède et rend fou... Il dépérissait de jours en jours, se dégoutait, rien ne put adoucir la rage et l'envie de vengeance qui bouillonnait en son for intérieur.

Il passait ses journées dans une chambre sombre à ruminer l'ironie du destin. Il en passait d'autres à maudire les dieux dans leurs lieux sacrés ou encore claquemuré dans la grande bibliothèque du château à poursuivre l’inutile tentative de compréhension des actes dont il fut le malheureux témoin.

Il ne prit plus soin de sa personne et délaissa même les apparitions publiques dont il était tant friand.

N'y tenant plus, son père le convoqua un jour dans son sacrosaint bureau...

Il n'oublia jamais les lambris de bois précieux ou la dense atmosphère que procuraient les diffuseurs d'encens ; le meuble massif sur lequel étaient éparpillés toutes sortes de documents. Sans un mot, le regard vitreux, il se tint devant son géniteur. Attendant le moment où celui-ci daignerait tourner le regard vers lui. Le feu du grand âtre auquel son père tournait le dos, était cerné de deux cerfs cabrés, taillés dans la pierre. Il projetait la valse des ombres dans l’ensemble de la large pièce et se reflétait sur le visage des deux hommes.

Enfin, il leva ses prunelles ternes et fatiguées. Saisi par son apparence... Si faible lui qui mettait toujours un point d'honneur à n'en rien laisser paraitre. Jamais il n'eut découvert en son père telle humanité...

Inconsciemment, comme par contraste ou provocation, ses yeux retrouvèrent fugacement de leur vigueur. Quelque chose ne tournait pas rond...
Un profond et bruyant soupir de l’ancien brisa la tension tandis que ses épaules retombèrent sur le dossier de son large siège.

« Ça ne peut plus continuer Balerion... » lui lança-t-il soudain.

« Je me demande si c'est toujours à toi que je parle... Toi... Mon premier fils. » L'intonation des derniers mots le fit tiquer mais il ne sut trop ce que il devait y percevoir. Il le regardait, toujours silencieux et l'invita à poursuivre d’un regard absent.

« Réponds quelque chose par les dieux ! Cela va faire des semaines que je ne t'ai entendu ! » Silence gênant...

« Vos dieux et cette vie sont mort à mes yeux... Lyana ét... »

« Lyana est partie ! »
L’ancien sembla contrarié par cet excès de colère. Il tirait comme toujours sur le pan de sa veste en pareille situation et reprit, plus posé :

« Lyana est partie mais toi tu es toujours là... Pense au fief, aux bannerets et à nos gens. Tous comptent sur toi, tu avais leur soutien et tu peux toujours le récupérer ! Ils comprennent tous le chagrin et peuvent oublier les actes insensés que tu as commis après la perte de ta femme mais... » C'était son tour d'interrompre le discours. Il levait la main pour faire cesser la diatribe qu’il avait déjà entendue cent fois mais dû se concentrer avant de pouvoir reprendre la parole :

« Vous savez que je ne regrette rien et si c'était à refaire je n'hésiterais pas une seconde ! Si cela me permettait de trouver le moindre indice sur la mort de Lyana je brulerais volontiers tous les bouffons du pays ! »

Son père le fixait, la flamme de son regard retrouvée. Pénétrant son corps et cherchant à atteindre son âme... Le visage fermé et dur.

« Tu es donc décidé à perdre tout ce pourquoi tu es destiné Balérion... Ce n'était pas une question il ne prit donc pas la peine de répondre.

« Et que ferais- tu si je te disais que tu ne pouvais plus jamais revenir sur ces terres, tu sais que j'en suis capable n'est-ce pas ? » Le ton était mielleux, synonyme de danger...

Il ne répondait toujours pas, fixant son père dans les yeux, la résolution redoublée. Il détendit péniblement la mâchoire pour articuler finalement :
« Vous savez que je ne reviens jamais sur une décision de cette importance Monseigneur. C’est ainsi que vous m’avez éduqué. »

Le silence s'éternisait, l'atmosphère pouvant maintenant se couper au couteau... On entendait que le son du bois qui crépite.

« Tu as l'étoffe d'un comte d'Accalmie après tout... Peste et honneur soit notre volonté !

Tu sais combien j'appréciais Lyana Balérion. Et je pense toujours que tu devrais te tenir aussi éloigné que possible de toute cette affaire... Elle n'apportera que chaos et désolation, pour toi comme pour tous les gens qui t'entourent sois-en sur... Quoi qu'il en soit ce ne sera pas sur ces terres que tu ramèneras pareille magie noire. »
Le jeune homme ne comprenait pas la tournure que prenaient les évènements. Il préféra patienter...

Ce... Cette nuit là, la nuit durant laquelle nous t'avons retrouvé... Je... J'ai cru que tu étais mort... Peut-être l'étais- tu déjà en fait... »

Son père semblait lointain, comme si son esprit se perdait dans des contrées éloignées. Comme si lui-même n'était même plus dans la pièce... Il fouilla finalement dans un des nombreux tiroirs du bureau.

... Enfin, dans tes poches il y avait... Une carte... Bref, prends ça et vas t'en ! Je ne veux plus te voir ici tant que tu n'auras pas laissé cette histoire derrière toi... D'une manière ou d'une autre.

Ahuri, il lui fallut un temps pour reprendre ses esprits. Son père ayant déjà détourné son attention de lui pour retrouver ses précieux manuscrits. Il tourna les talons et fit glisser la carte entre ses doigts, tentant de démêler son incohérente signification...

Il était déjà sur la route, le soleil se couchait. Il observait toujours la mystérieuse carte de visite.

Un arbre mort à cinq branches, argenté sur champ noir. Au verso de la carte, Quatre langues différentes. Deux qu’il ne comprenait pas mais reconnu comme celles des elfes et des nains. La troisième lui était complétement inconnue cependant, en langage commun, il pu lire :

« Séries noires pour une nuit blanche... »


HRP : Merci au wiki de "la garde de nuit" pour la description du château de GRRM ^^

HRPComment trouves-tu le forum ? : Top
Comment as-tu connu le forum ? : site annuaire de forum rp
Crédit avatar et signature :

Je galère un peu pour trouver un avatar qui me plaise… Vous ne pourriez pas me donner un coup de main par le plus grand des hasards ? Ce serait bien sympa ^^


Dernière édition par Balerion d'Accalmie le Mar 11 Déc 2012 - 15:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Balerion d'Accalmie (Joh)   Balerion d'Accalmie (Joh) I_icon_minitimeSam 8 Déc 2012 - 18:21

Bonjour.

La fiche est-elle terminée ?
Il te manque un avatar, je peux te conseiller de faire ta demande dans le sous forum approprié : https://miradelphia.forumpro.fr/f70-l-antre-du-graphisme

Néanmoins, il manque des lignes à ton équipement (4 mini).

De plus, il m'a été fait remarqué que tu plagiais un univers déjà existant : Game Of Throne. Je te conseille vivement de créer un personnage original pour éviter tout problèmes de droits d'auteur, et il est surtout bien plus amusant de jouer un personnage créé par soi même que repris d'un autre univers.

D'autres corrections viendront ensuite après ces modifications et la fiche terminée
Le Staff.
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MessageSujet: Re: Balerion d'Accalmie (Joh)   Balerion d'Accalmie (Joh) I_icon_minitimeDim 16 Déc 2012 - 18:51

Up.

Suite à notre échange de MP, puis-je savoir ou en est la fiche ?
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MessageSujet: Re: Balerion d'Accalmie (Joh)   Balerion d'Accalmie (Joh) I_icon_minitime

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