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| Oësgard, la jonction des armées | |
| | Auteur | Message |
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Fenricks de Courreau
Humain
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| Sujet: Oësgard, la jonction des armées Sam 29 Déc 2012 - 15:55 | |
| L'honneur est une valeur importante, la plupart des hommes ont aujourd'hui oublié sa définition en donnant leur loyauté à la bourse la mieux rempli ou la moins vide. Pas besoin d'être un grand chevalier pour en avoir, pas besoin d'être né du peuple pour ne pas en demander. L'honneur de tout homme est un des biens les plus précieux, que l'on ne pourra jamais ôté à quiconque et je plains de tout mon coeur ceux qui l'ont perdu dans de basses extractions. C'est au nom de cette morale, qui engendre ma loyauté envers le Baron Norman le Terrible, que je marche à la tête de mon armée. Ma mission est simple, encerclé Oësgard et établir le siège de la capitale. Lorsque la silhouette des murailles se dessina au loin, j'envoya un héraut annoncé notre arrivée portant la bannière de ma maison, juste assez loin des remparts pour ne pas être abattu d'une flèche. Tiens toi prêt Goar de Falkenberg, ton heure vient de sonner.
Au neuvième jour de cette cinquième ennéade, on dressa un campement assez loin des remparts pour ne pas être touché des flèches ambleronnes. Le baron m'avait informé que les armes de sièges de la cité avaient été toutes prises par son armée, mis à part si le traître en a transporté avec lui, Oësgard ne devait plus en avoir. Des douves avec pieux furent creusés, des palissades, des tourelles. Nous étions tous en effervescence, hâte de prouver notre valeur sur le terrain. Les soldats de Dormmel n'avaient pas sorti une seule arme depuis fort longtemps, pour certains, depuis le siège de Diantra.
"Montez les trébuchets ! Organisez les tours de gardes !"
Donnant mes ordres à voie haute, on courrait dans tous les sens pour les exécuter. Je savais que si j'arrivais à faire sortir l'ennemi de son trou, je gagnerais la bataille. La gloire était à portée de main, si j'arrivais à remporter le siège avant que les troupes du baron n'arrivent je porterais tous les lauriers. Non, ne voyez pas là une quelconque ambition personnelle mais juste une quête de reconnaissance après tout je dois encore faire mes preuves.
"Asgard, apportez les cadavres, nous allons empoisonner l'eau de la Vâmme. Ils mourront à petit feu là-dedans."
Le sergent alla porter les ordres, des cadavres de rats, de chats et de trois hommes furent jeté à l'eau. Si l'ennemi ne s'en était pas aperçu, il mourra, s'il s'en apercevait il mourra également de soif ou il cédera à la tentation. Maître Hieumrs y jeta même du poison concocté à partir de toxines auxquelles je ne comprenais rien. En fin de journée, un page fut envoyé vers la ville porteur de ce message.
Le Seigneur Fenricks de Courreau, Seigneur de Dormmel demande la reddition du Seigneur d'Amblère et de la ville. La livraison du Seigneur Goar, en contre partie tous les autres nobles ralliés à sa cause seront épargnés. Ou sinon, mourrez. |
| | | Arne Agning
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Mar 8 Jan 2013 - 12:21 | |
| Après avoir laissé quelques troupes et armes de sièges en garnison à Essenbourg, et ce malgré l'état du château, Arne et les renforts qu'il avait reçu reprirent la route. Norman avait dit qu'une fois le siège terminé, il faudrait faire jonction avec Fenricks de Courreau, le Seigneur de Dormmel qui se trouvait à Oësgard pour un autre siège qui serait surement plus éprouvant que celui que venait de faire le Capitaine des mercenaires. La route fut avalée aussi rapidement qu'une troupe de fantassins et d'armes de sièges pouvait le faire. Vous aurez compris que cela prit un certain temps. Etant en territoire oësgardien, Arne avait laissé les troupes du Baron ouvrir la marche mais il s'était tout de même porté à l'avant avec trois de ses hommes comme garde du corps, accompagnant l'officier.
Dès que la cité fut en vue, il était indéniable que le siège avait été monté par Fenricks. Le campement était dressé à bonne distance des murs d'enceinte et il avait été fortifié afin de ne pas subir une sortie éventuelle des défenseurs. Les trébuchets étaient montés et ils déversaient les tirs lents mais régulier en direction des murs de la ville. Une chose était certaine, c'est que lorsque cette guerre serait terminé, il y aurait bon nombre de travaux à faire pour reconstruire la baronnie. De même les châteaux devraient se dépêcher de fermer les ouvertures béantes qui n'empêchaient plus personne d'entrer comme bon leur semble à l'intérieur.
Les bannières étaient bien levées afin de les désigner comme des soldats de Norman et éviter une méprise. Les troupes firent donc leur jonction et aussitôt Arne et l'officier furent amenés auprès du seigneur de Dormmel. Arne prit les devants
"Bonjour Sire, le siège d'Essenbourg est terminé, il n'y avait plus personne pour se battre, aussi conformément aux instructions du Baron, nous sommes venus vous renforcer. Je mets ma troupe à votre service."
Il ne savait pas comment Fenricks prendrait l'arrivée des troupes mais des renforts ne devaient pas être du luxe. |
| | | Fenricks de Courreau
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Sam 12 Jan 2013 - 13:37 | |
| Quatrième journée de la sixième ennéade
L’armée fut repérée par un éclaireur bien avant son arrivée, et les bannières levées confirmèrent les dires de cet éclaireur qui me les avait désigné comme des hommes du Baron. Norman m’avait informé de la venue de renforts du siège d’Essenburg avant notre séparation et peu après sa victoire sur les troupes de Nulhadon. Le campement a d’ailleurs était construit de telle manière à pouvoir accueillir des hommes supplémentaires, il avait été prévu de l’agrandir en cas de venue des troupes baronniale après une victoire sur la cité fluviale d’Amblère. C’est en milieu de l’après-midi que l’ost mené par Arne Agning fut aperçu tout proche du campement, et le plus haut officier oësgardien ainsi que le capitaine mercenaire vinrent à ma rencontre.
" Soyez les bienvenus. Nous ne vous attendons pas de sitôt. Vos hommes peuvent aller se reposer, j’imagine qu’ils n’ont pas eu ce luxe depuis quelques temps. Comme vous le voyez le siège a était établi, nous attendons toutefois la venue du Baron pour prendre la capitale. "
Dis-je après avoir échangé des poignées de mains à la manière des guerriers du nord, nous étions sur un campement de guerre et je m’adressais à un capitaine, les honneurs du à son statut était donc de mise.
"Allez donc vous restaurez, vous me raconteriez ensuite la prise d’Essenburg."
J’étais curieux de savoir comment le fort a été pris aussi rapidement, mais n’oublions pas les politesses, je n’allais pas obliger le capitaine à me faire un rapport dans l’immédiat juste après son arrivée. Je le laissai donc aller et prit à mon tour la direction des armes de sièges qui étaient installés pour donner mes ordres concernant le nouveau trébuchet arrivé. |
| | | Entité
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Jeu 31 Jan 2013 - 11:10 | |
| Ce fut sans surprise que le Seigneur Goar, surnommé Vil-Trogne, ne se rendit pas à l’armée normanienne. Même s’il condamnait ses nouveaux gens à subir un siège qui risquerait de durer longtemps, il fallait dire qu’il avait détenait en ce moment même Oësgard-la-capitale, dite l’Imprenable, jouissant ainsi d’une bonne protection malgré un rapport de forces assez minimes comparé aux armées du Seigneur de Dormmel. Pour l’instant les réserves étaient loin d’être vides du côté de la ville et l’empoisonnement de l’eau n’avait pas été suffisant pour avoir en ce quatrième jour de la sixième ennéade pour avoir de réelles conséquences. Les gardes surveillaient toujours l’avancée du siège tout en espérant ne pas recevoir de lourd projectile sur la tête, qui allaient plutôt s’effondrer sur des bâtiments. Chez les défenseurs, le plus dure à ce moment même était certainement de devoir lutter contre les leurs et, si le siège durait assez longtemps, contre leurs propres frères.
Du côté attaquant, le Seigneur Fenricks de Courreau accueillait seulement le chef mercenaire Arne Argning. Au bout de ce cinquième jour de siège rien ne se passait encore, enfin du moins rien d’assez intéressant qui vaille la peine d’être cité. Au point même que certains soldats commençaient à s’ennuyer ou encore à s’impatienter. Mais c’était bien là le risque des sièges : que ça dure plus longtemps que prévu. Et là ce n’était pas en une semaine que cette histoire serait conclue. _________________ Ombre fugace Maître de ton destin -Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/ |
| | | Arne Agning
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Ven 1 Fév 2013 - 8:22 | |
| Le Seigneur de Dormmel fit bon accueil aux troupes de Baron ainsi que ses mercenaires. Arne en fut même étonné, d'habitude, on les voyait souvenet d'un mauvais œil, sauf pour celui qui les avait acquis à sa cause lorsque les victoires tombaient grâce à eux. Sa troupe était peu connue et sur ses débuts et le succès remporté à Nuhaldon était un bon commencement, pourvu que cela continuait. Arne avait remercié Mogar comme il se devait suite à cette réussite. Les bannières du Baron flottaient avec les troupes régulières, le Capitaine Mercenaire, pour sa part, installa ses hommes dans un coin du campement qui n'était pas trop proche de la ville en cas de tentative de sortie des assiégés. Sa bannière dorée flottait la ou sa troupe s'était posée et le professionnalisme prenant le relai, ils vérifièrent tout ce qui était possible pour assurer leur sécurité du mieux possible, prenant des tours de gardes afin de se protéger aussi bien de l'ennemi que des "alliés" qui ne tarderaient surement pas à regarder dans leur direction et à les dénigrer en raison de leur statut d'homme vendus. Une fois les consignes données et le ventre plein, Arne rejoignit de nouveau Fenricks afin de lui raconter pourquoi ils étaient déjà la en si peu de temps "Sire, je vais faire bref, je n'ai jamais été de ceux qui aime s'écouter parler. Lors de notre arrivée, nous n'avons pas tout de suite constaté que le château était désert. Il a été incendié et laissé vide par les attaquants lors de la dernière bataille. Une fois que nous avons constaté qu'il n'y avait pas de résistance, la prise fut facile. Nous avons laissé un petit contingent sur place pour commencer lé déblaiement et la reconstruction dans la limite du possible en plus de le défendre s'il y a une nouvelle attaque."Il espérait avoir été aussi clair que concis. ----- Les jours passaient et le Baron n'était pas présent, il semblait que Amblère donnait du fil à retordre dans sa conquête. De leur côté, le siège était posé et le temps n'aidait pas. Les hommes étaient bien évidemment de plus en plus tendu en raison de l'inactivité. L'oisiveté avait toujours été une piètre compagne pour des hommes d'action et il était fréquent qu'une broutille amène à une bagarre. La troupe de mercenaire était censé être professionnelle mais les hommes de guerre n'étaient pas les derniers à donner des coups afin de se "dégourdir les membres et ne pas rouiller" comme ils le disaient si bien. Le temps jouait contre les assiégés mais il n'était pas non plus une bonne chose pour les attaquants. En effet le nombre de soldats était conséquent et il n'était pas non plus aisé d'alimenter tout ce beau monde et de le "tenir en laisse". En regardant la cité d'Oësgard, pourtant il était évident que la durée serait conséquente. En tout cas Arne espérait que cette fois, on ne lancerait pas une charge comme à Nuhaldon, c'était une technique souvent voué à l'échec sauf en cas de supériorité énorme pour l'attaquant. Les pertes étaient de toute façon énormes pour ceux qui tentaient de prendre les murs. De son côté, ne faisant pas parti de l'armée régulière, il restait un peu en retrait, se rendant aux réunions lorsqu'il y en avait une ou quand il était convié mais il savait que si on ne lui demandait pas son avis, il n'avait aucun pouvoir de décision tant que cela ne concernait pas ses hommes. |
| | | Goar Ier
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Ven 1 Fév 2013 - 9:26 | |
| Cinquième jour de la sixième ennéade, Septième jour de siège. De la rivière empoisonné, on en fit des contes, après assiéger un castel en ruine, voilà qu'on se prenait à croire la rivière être suffisamment propre pour être bu et suffisamment stagnante pour que le courant n'emporte dans son sillage les cadavres. L'eau des puits d'Oesgard-La-Citadelle, restait la principale alimentation en cette douce matière, tandis qu'on s'interrogeait sur comment les assiégés allait en faire de même, si brave qu'il était de rendre imbuvable leur eau, peut être brûleraient-ils leur nourriture pour tenter de les affamer, se gaussèrent Goar et ses chevaliers.
On envoya un message clair à Fenricks et ses diables d'hommes, qu'ils se retirent immédiatement, qu'il renvoie son ost, et signe un traité de paix, dans le cas inverse, Goar ferait mettre à mort les enfants de Norman le Bouillant qu'il tenait en otage et cet avertissement ne souffrirait pas un jour d'attente, à la nuit tombée la sanction tomberait où l'armée battrait en retraite.
Goar et ses hommes continuèrent de mettre en marche les armes de sièges défensives qui tiraient à grand coup vers le camp des assiégeants, tandis que la nuit les hommes jouèrent du tambour et de la trompette sur les murailles pour perturbaient le sommeil des assiégeants, pendant que les hommes de Vil-Trogne pouvait prendre leur reste dans le château.
Drogon et Sebastian de Systoli avaient fait circuler le message de Goar, le seigneur invitait tout groupe de chevalier errants à se joindre à sa guerre privé, ce à quoi il promenait chasements, titres et gloire aux plus braves. Jouissant d'une réputation de bon chevalier dans le Sud, Sebastian y avait fait envoyé des messagers à ses connaissance, Drogon en avait fait de même dans la Rive, tandis que des années d'errance de Goar, nombre de ses amis et frères d'armes reçurent pareil missive. - Spoiler:
J'aimerais bien qu'on arrête d'avancer de rp qui se trouve plus tard temporellement que le siège d'Amblère, pour la simple et bonne raison que ce qui va arriver à Amblère va considérablement changer ce qui a été fait et ce qui sera fait, merci.
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| | | Fenricks de Courreau
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Lun 18 Fév 2013 - 18:41 | |
| Je reçus la lettre en main propre en même que la rumeur que le baron était grièvement blessé à Amblère. Je décidai de réunir sous ma tente mes plus grands vavasseurs en toute discrétion sans prévenir le capitaine mercenaire ou les renforts du sud. Il me fallait prendre une décision alors que mon plus proche conseiller me susurrer de laisser tomber Norman et d’agrandir mon fief personnel. Le baron n’était plus me disait-il et valait mieux en profiter, mais notre conversation s’arrêta lorsque mes vassaux arrivèrent. On s’installa autour de la table et un des bannerets prit la parole.
" Mon Seigneur la rumeur de la chute de Norman le Terrible nous est arrivée ! " Un autre, assis à l’autre bout de la table répondit dans un même murmure qui se transformait au fur et à mesure de la phrase en parole bien audible. " Si la rumeur est infondée et si je comprends bien ce que vous insinué Humeau, on nous accusera de haute trahison. - Certes mais si elle est fondée …"
Je me levai de mon siège pour mettre fin à la discussion. J’étais dans une situation délicate, mon engagement auprès du baron était récent et si la rumeur disait vrai, je ne serais pas un traitre à mettre au devant le bien de mon peuple et mettre en même temps fin à cette guerre qui épuisait les hommes comme la terre. Prenant une profonde aspiration, je répondis à tous.
" Nous devons nous décider, soit suivre les consignes du baron et continuer le siège soit ouvrir les négociations. "
Les bannerets se regardèrent et Humeau prit à nouveau la parole.
" Oësgard se meurt. Dormmel a été jusqu’à lors épargné par la guerre, Seigneur Fenricks, devenez Baron " Un autre vavasseur prit la parole " La capitale est devant nous, si nous tenons le siège nous pourrons la délivrer et étendre Dormmel. "
Je regardais chacun d’entre eux tour à tour alors qu’ils débattaient sur un nouveau potentiel territoire. J’avais pour tous leur loyauté et fidélité mais je restais sceptique face à leurs propositions. Finalement, je tranchai et mit fin à la réunion clandestine en concluant sur l’ouverture des négociations avec Goar. Lorsqu’ils se dispersèrent, j’envoyai une missive aussitôt vers la ville annonçant au Sanglier d’Amblère que j’étais prêt à négocier avec lui pour arriver à un éventuel accord. |
| | | Goar Ier
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Sam 23 Fév 2013 - 19:06 | |
| Du sixième jour au huitième jour de la sixième ennéade, fin du siège Alors que la trêve était lancée, on attendit le jour des Saintes-Offices, où tout combat était interdit par le culte pour ouvrir des négociations en vue d'une paix. Le seigneur Goar invita alors le baron ou son représentant à venir négocier à Oesgard. Afin d’impressionner les assiégeants, on avait fait monter un somptueux banquets dans la salle du château, tandis qu'en ville, toutes traces de désolations avait été supprimés, la populace avait été forcé de reprendre leurs occupations quotidiennes, il n'y avait ici aucune trace d'un quelconque siège.
Afin de faire savoir qu'il ne serait nullement question de se rendre où de signer un traité invalidant, après tout, le seigneur Goar, été en proie de gagner, Norman été gravement blessé ou mort selon certaines rumeurs, et avait perdu près de la moitié de son armée dans le sud de la baronnie. Le ralliement du jeune Hildouin ayant fait ses preuves, l'ost de Sebastian qui s'assemblait au sud et celui d'Audoacre qu'un capitaine, Léonard de Montsoupir faisait rassembler, ne laissait aucun doute sur l'issue de la guerre. Restait à savoir si le baron de Dormmel voudrait être écrasé par les légitimistes, ou les rejoindre. Après tout, il n'y avait aucun grief contre lui.
Après deux jours de négociations, la paix était signé. On fit venir un prête de Dasmedieu, et sur les saintes reliques de quelques héros Sgardiens, on jura de respecter les engagements pris, et que malheur serait fait à celui qui ne respectera pas le traité, qu'il serait fait Parjure devant Damedieu et les hommes. Les émissaires ayant apporter le traité qui fut signé par Fenricks, Goar apposé son sceau et sa signature sur les deux exemplaires, en renvoyant un à son nouvel allié, tandis qu'il confia le sien à ses hommes. On sonna ce soir là les cloches d'Oesgard pour annoncer la fin du siège. Pour le mercenaire qui avait malheureusement pris le mauvais partie, Goar proposa à son chef de se rallier à lui, l'homme ayant or et puissance. Malgré tout celà, on garda prudence, et le guet resta vigilant face à l'armée nouvellement allié qui néanmoins resta camper dehors en attente de nouveaux ordres le lendemain. Deux hommes, neveux de Fenricks furent cependant amenés à dormir dans le château, donner en otage, afin de garantir le respect des engagements. Il ne furent cependant pas mal logé, en revanche leurs moindres pas fut surveillés, leurs portes scellés et à vrai dire leurs possibilités de sortir de leurs appartements sans avoir été convié, nul. |
| | | Arne Agning
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Mer 27 Fév 2013 - 11:36 | |
| Les mercenaires, c'est souvent vicieux, Arne avait donc demandé à ses effectifs de surveiller ce qu'il se passait dans le campement car il était évident qu'on ne lui dirait pas tout, vu son état de...mercenaire. Un soir l'un de ses "espions" revint en expliquant qu'il y avait apparemment une réunion à laquelle Arne n'avait pas été convié. Bien évidemment il ne sut pas ce qu'il s'était dit mais lorsque les choses se passent ainsi, c'est forcément qu'il y a quelque chose qui est en train d'arriver.
Peu de temps après, une rumeur arriva, le Baron avait été blessé lors du siège qu'il menait de son côté. Voila une nouvelle qui était très importante, voir vitale et il fit rapidement le rapprochement avec ce qu'il s'était déroulé en catimini peu de temps avant, voila qui était instructif. Une autre chose surprenante se passa, le seigneur de Dormmel avait été convié dans la forteresse, ce qui n'était pas le cas du chef des Rapaces. Arne réfléchit donc à toutes les possibilités qui se présentaient à lui, d'autant que la rumeur sur le baron disait tantôt qu'il était blessé et tantôt carrément mort, ce qui n'arrangerait pas les affaire de notre mercenaire. Que devait il donc faire ? trahir n'était pas dans sa logique car il savait qu'il aurait du mal à trouver un nouvel emploi si sa troupe ne paraissait pas fiable mais d'un autre côté il avait peu de chance d'avoir gain de cause si celui qui l'avait embauché n'était plus de ce monde.
Les deux jours de négociations entre Fenricks et Goar furent tendus, Arne avait demandé à ses hommes d'être prêt à partir à tout instant sur la seconde. En effet si le seigneur de Dormmel trahissait, il serait envisageable qu'il attaque purement et simplement les mercenaires sans semonce. A la fin, une trêve fut annoncée et rien ne fut entrepris à l'encontre des mercenaires.
Il était surprenant de voir tout le monde qui circulait de nouveau librement tout en ayant un campement présent avec une force qui avait fait le siège peu de temps auparavant. Arne fut convié dans la capitale, il s'y rendit et il rencontra à son tour celui qui était l'ennemi la veille. A sa surprise, ce dernier lui proposa de l'engager, il semblait que le travail de mercenaire était en vogue en ce moment. En même temps vu le climat c'était logique. Arne hésita longuement, il n'était pas du style à trahir mais on lui fit comprendre qu'il n'avait pas trop le choix et qu'il devait signer car il serait compliqué pour lui de repartir librement dans le cas contraire. N'étant pas suicidaire, il comprit rapidement ou était son avantage. Il accepta donc de se mettre au service de Goar. |
| | | Fenricks de Courreau
Humain
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées Lun 11 Mar 2013 - 9:12 | |
| Durant les négociations, j'envoya un émissaire à l'intérieur de la ville. Je n'avais pas confiance en le Sanglier de Falkenberg pour m'y rendre moi même. Après deux jours la paix fut signé, on se mit en accord pour signer une alliance et en contre parti j'augmenterais mes terres des fiefs de Krahof et Nulhadon, la discussion alla même jusqu'au mariage et l'on envoya deux Courreau à la cour de Goar après avoir juré sur des reliques religieuses. Le camp sur ordre fut immédiatement relevé, le siège finissait et je comptais me rendre à présent dans le Sud.
Je divisa mon ost en deux, le deuxième plus petit fut mit sous le commandement de mon jeune frère Tancrède de Courreau qui prit la direction de notre belle cité Dormmiloise. Quant à moi, à cheval au milieu de mes hommes, je prit la route qui devait me mener vers Nulhadon. Mes hommes derrière moi chantonnait des chansonnettes à la mélodie dormmiloise, leurs armes à leurs côtés. Plusieurs éclaireurs furent envoyés pour prévenir d'une éventuelle embuscade de la part de Norman ou encore de Goar et de ses alliés qui avaient déjà trahi une fois. Je croyais à notre alliance, mais mieux valait des précautions. Je lui ferais confiance uniquement lorsque la guerre sera gagné et que chacun aura dissout son ost et habitera son chateau. - Spoiler:
Très court, je m'en excuse mais je poste pour ne pas bloquer. C'est que cette semaine, et la semaine dernière sont chargés pour moi
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| Sujet: Re: Oësgard, la jonction des armées | |
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