LiNeerlay Tor'Ar - Lame noire de la Dothka

Nom/Prénom : LiNeerlay Tor'Ar

Âge : 210 ans, en paraît environ 26-27 selon les critères humains.

Sexe : féminin

Race : drow

Particularités : LiNeerlay arbore un tatouage blanc recouvrant ses épaules, ses bras et le haut de sa poitrine tout en laissant cependant son cou vierge de tout filigrane. L'oeuvre du prêtre-tatoueur représente de gracieux entrelacs de courbes, lianes et toiles d'araignées, sur lesquels reposent des fleurs de Nitharite .
De plus, talent peu répandu chez les humains mais commun chez les drows, LiNeerlay est une parfaite ambidextre.

Alignement : Loyal mauvais

Métier : Velven Renoren de la Dothka

Classe d'armes : Corps à corps ( épée longue et courte, mains nues, dague )




Possessions/équipement :

Ayant toujours privilégié la liberté de mouvement et la vitesse d'éxécution, LiNeerlay ne porte pas d' armure . Aucunement pudique, comme tous les drows, elle préfère se vêtir de pièces de cuir légères et ajustées, renforcées aux niveaux des points vitaux et reliées entre-elles par des courroies et lacets épais sertis d'acier . Tenue vulgaire aux yeux des humains, pratique d'un point de vue de drow . En effet, les jambières communes qu'elle porte jusqu'au dessus des genoux ne cachent rien de ses longues jambes ... jusqu'à son court pagne de cuir . Des manchettes cloutées simples, en cuir bouilli protègent ses avants-bras, tout comme les épaulettes d'acier tendre, les seules pièces métalliques qu'elle porte, protègent ses épaules, les bases de son cou et de sa nuque . La pièce de cuir couvrant sa poitrine est moulante, serrée, lacée aussi bien devant que sur les côtés et dans le dos . Sa taille est ceinte de deux ceinturons destinées à porter ses fourreaux d'armes, modulables selon les missions, et d'une ceinture plus légère, prévue pour les bourses et autres petites choses utiles . Seules pièces de valeur, ses bottes ... confortables, de très bonne facture, faites pour supporter des marches forcées, aussi souples et silencieuses que peuvent l'exiger un membre de la Dothkas .
Les seuls bijoux qu'elle porte au quotidien sont les anneaux et aiguillons noirs, simples, qui jalonnent ses oreilles du lobe à l'hélix ainsi qu'une guirlande de quatre perles fichées dans son visage, suivant la courbe de l'oeil sur le haut de la pommette droite .
Toujours choisie dans des tons bruns ou noirs passés, cette tenue quotidienne est complétée par un large manteau sombre à double pli , fendu sur le devant et ceint d'une capuche doublée d'une légère fourrure brunâtre . Très pratique aussi bien pour se protéger des évènements climatiques naturels que pour briser sa silhouette et se montrer discrète .

LiNeerlay possède également pour des occasions particulières une tenue similaire, plus seyante encore, où les cuirs et métaux blancs, ciselés finement d'arabesques, contrastent avec sa peau noire bleutée . Drapée dès lors dans une cape argentée ondulante, elle marque dans sa provocation toute la splendeur des femelles drows .

Enfin, et plus rarement, elle revêt, hors des contextes de combat ou de missions, d'amples robes de soies diaphanes, chatoyantes, indécentes ou brûlantes, la taille serrée par une cordelette dorée, les chevilles et poignets portant de fins cercles d'or.

Pour finir, et bien qu'ayant vocation à privilégier la discrétion, le choix des armes de LiNeerlay commence par une épée longue, droite, aussi légère que solide et équilibrée, une arme acérée, tranchante, sans ornements, avec peut-être la particularité d'avoir une poignée plus longue que la normale, la drow la tenant souvent à deux mains pour assener des coups puissants . Le fourreau de l'arme, en cuir rigide renforcé pend à son côté gauche et peut se dégrafer rapidement pour présenter une protection de premier instant .
Deux épées courtes, aussi simples que leur grande soeur peuvent en fonction de la mission reçue la remplacer si besoin est .
Et comme toute personne avisée, LiNeerlay porte au ceinturon un double fourreau court cachant ses deux dagues . De mortelles petites lames, fermement tenues par les doigts de l'assassin, non pas destinées à être lancées mais à venir sans hésiter percer un coeur ou trancher une gorge.



Description physique :

De taille supérieure pour une femelle de sa race, LiNeerlay, du haut de son mètre quatre vingt, pourrait dominer la plupart des humaines .
Sa peau, noire aux lourds reflets bleutés exprime l'éclat de l'obsidienne mêlée au saphir lorsque touchée par le moindre scintillement, mettant ainsi en valeur le velouté de son grain, lisse et souple .
Pouvant paraître au premier abord distante, voire glaciale, son attitude naturelle tient d'une provocation mesurée, réfléchie, liée en contradiction à un certain sérieux hautain soutenu par son regard .
En revanche, devant son seigneur, elle incarnera l'obéissance faite drow, soumise, hautement focalisée sur l'objet de sa dévotion, un genou au sol, dans une posture d'attente, offerte au vouloir et aux ordres du maître .
En revanche, dès qu'elle se déplace, tout excès de rigueur s'envole pour laisser place à une démarche féline, tantôt agressive tantôt fluide, sûre d'elle et parfaitement maîtrisée .
Comme toutes les drows, LiNeerlay dégage un charme sauvage, dangereux ... Son corps musclé et fin ne présente comme défaut que quelques fines marques violacées laissées là par des lames adverses . Sa poitrine ferme est outrageusement généreuse et pleine alors que sa taille est aussi fine que celles d'elfes sylvaines . Ses hanches solides n'ajoutent que perversion à la beauté de son corps tandis que ses jambes longues et sculptées attirent tous les regards .
Plus précisement encore, ses mains fines aux ongles blancs, tout comme son cou gracile et ses épaules dessinées contrastent avec les ébauches des lignes musculeuses de son dos et de ses bras .
Sans être des plus magnifiques, son visage reste agréable à contempler, fin et anguleux, les pommettes hautes et saillantes, il s'en dégage un charme indéfinissable, intemporel ... Le petit nez tout en courbes surplombe une bouche appétissante aux lèvres charnues alors que le menton délicat est un appel à la caresse .
Caractéristiques de sa race, le regard de braise, rougeoyant , soutenu, inquisiteur ne joue sa particularité qu'avec les oreilles fines et pointues, véritables petits bijoux de beauté . Et même si les fins sourcils se froncent souvent, la dureté de son expression faciale ne cache en rien l'érotisme qui se dégage d'elle .
Sa chevelure blanche est épaisse, abondante malgré le fait qu'elle soit rasée haut sur l'arrière du crâne , là où ses cascades d'argent sont réunies en une longue et sauvage queue de cheval à partir d'un guide en cuir rigide . Libres, deux mèches folles encadrent son visage tout comme une frange inégale et travaillée cache son front .
Sa dentition est régulière, de véritables petites perles blanches qui font de son sourire, quand elle sourit, un enchantement . Enchantement incomparable lorsque retentit son rire, toujours discret et cristallin, parfois délibérement sardonique .
LiNeerlay s'exprime de manière directe . Sa voix mêlant, le guttural du language drow à la séduction calculée, est basse lorsqu'elle murmure et plus claire, tout de même un peu voilée, au quotidien .

Toute cette description, malgré tout répandue chez les drows, entraîne une gestuelle générale fluide et gracieuse pouvant se changer au combat, en une danse de mort millimétrée basée, outre les techniques, sur un physique puissant et réactif, formé par de longues années d'entraînement .



Description morale :

LiNeerlay est une drow . Donc comme tous les êtres de sa race, elle n'échappe qu'à peu des traits psychologiques qui les caractérisent, elle les gère juste d'une manière différente .

Des vices les plus communs, la luxure peut lui être aisément appliquée, quoi de plus normal chez une jeune drow souvent confrontée à la mort ... Autant profiter au maximum des plaisirs de la vie même s'ils se traduisent par une profonde perversion et une forte attirance pour les corps nus, masculins ou féminins . De plus, assassiner sa victime dans son lit est moins contraignant qu'organiser une embuscade compliquée . Parfaite dans ce rôle, LiNeerlay joue de ses talents de séductrice comme de ses dagues .

Habituée des troquets populaires comme des salons les plus prisés, elle développe certaines qualités quand à la connaissance des vins et alcools, toujours avec en arrière plan l'idée qu'à n'importe quelle boisson correspond son poison ... et d'ailleurs, sans avoir aucun rapport avec le crime, LiNeerlay aime tout simplement les liqueurs fortes .

Au-delà de ces petits vices d'importance mineure, LiNeerlay est une drow habituellement discrète capable d'adapter son comportement à l'environnement et aux personnes qu'elle côtoie . Elle pense avant de parler, hausse rarement le ton, et analyse rapidement les informations qu'elle reçoit . Son sens de l'action, son instinct de survie et ses initiatives en font une adversaire redoutable . L'esprit acéré, elle manie aussi bien les mots que ses armes . De plus, elle contrôle totalement ses afflux émotionnels quelles que soit les circonstances, bannissant de son esprit tout élément perturbateur au profit d'une parfaite maîtrise d'elle même .
Cela se traduit physiquement à ces moments là par l'absence de vie dans son regard, comme si elle contemplait l'au-delà du réel .

A l'encontre des sentiments humains, lorsque c'est nécessaire, LiNeerlay peut se montrer aussi cruelle, calculatrice, sournoise et vicieuse que ses congénères, voire plus, si l'intérêt peut en être bénéfique . Cela étant, elle n'agit pas gratuitement, en évitant même souvent de recourir à de pareilles extrémités . Elle n'éprouve pas le besoin de faire le mal mais y recourir pour arriver à ses fins ne la dérangera pas .

Dans un autre domaine émotionnel, l'amitié et l'amour restent des sentiments anciens, oubliés, qu'elle à mis de côté lors de son entrée dans les rangs de la Dothkas . La compassion lui est étrangère, la pitié encore plus . La faiblesse l'écoeure et l'échec lui est insupportable .

Ce qu'elle aime en revanche, elle s'en nourrit avidement, l'adrénaline avant le combat, la pression, même minime, avant le meurtre . Douces récompenses que les félicitations du seigneur à l'annonce du succès d'une mission ... Ca, elle le recherche ... elle en a besoin ... ce signe de reconnaissance pour elle, qui est partie de rien, qui n'est pas née dans le confort des habitations luxueuses de la chambre magmatique . Non pas qu'elle soit jalouse ou désireuse du niveau de vie des nobles, mais trop de hobereaux, courtisans et prétentieux seigneurs ne lui arrivent pas à la cheville, épée à la main . Et ils se gaussent, vautrés dans leur confort qui les tuera ...


D'un point de vue éthique, la ligne de conduite de LiNeerlay est simple . Le seigneur ordonne, elle obéit et exécute . Son allégeance est totale, son service exemplaire . Sa volonté de se hisser aux plus hauts sommets de la Dothkas n'aurait pas suffit seule . Son précédent seigneur, récemment assassiné l'avait nommée, elle, Velven Renoren, parce qu'il l'avait estimée capable . Elle lui devait tout, sa dévotion était absolue .
Le maître maintenant mort, son obéissance restera au service du pouvoir drow .

Commandée directement par son Barra, elle le seconde ou le remplace dès que nécessaire . Cependant elle préfère de loin lui laisser les missions de palais au profit des missions de terrain, n'appréciant pas forcement la gouaille nobliote et superflue . Seuls comptent les chefs, les forts, capables de hisser la nation drow sur les marches de la postérité et du pouvoir absolu .

La vie de LiNeerlay dépend principalement de ses capacités à analyser et réagir à une situation . Sa vision de l'assassinat ne suis pas de règles particulières . Pour elle, un assassinat peut ne pas être discret ,un assassinat public délivre un message collectif bien plus rapidement que de lourdes tractations . Sa spécialité à elle est le meurtre brutal, incisif, l'assaut frontal ... surprenant et déstabilisant de la part d'un assassin, ... d'où son épée longue ...

Maintenant, à comparer les drows aux autres races ... LiNeerlay ne compare en rien les drows aux parasites de Miradelphia . Elle exècre les nains, petites créatures puantes, velues, bruyantes et immondes à regarder . Les humains ne servent à rien, sauf à combler les rangs des esclaves, et hormis passer leur temps à gémir, n'apportent rien d'utiles . Les elfes enfin, ces créatures haïes, ne représentent que des êtres fades, arriérés à ses yeux, seulement dignes de périr sous l'acier drow .

Une autre catégorie de personnes qu'elle considère comme un fléau sont les mages, les sorciers, tous les adeptes de la magie . Des corps faibles pour des esprits pervertis et torturés par le désir de maîtriser ce que la plupart ne méritent pas . Autant tuer la laisse indifférente ... tuer un mage lui apporte une satisfaction mauvaise bien que l'entreprise soit bien souvent compliquée .

Pour finir, la religion ... Sans être réellement adepte du culte, LiNeerlay vénère Teiweon . Elle lui demande dans ses rares prières la bénédiction de sa main noire, de sa caresse mortelle pour qu'elle, LiNeerlay, puisse assurer sans faiblir son engagement envers son seigneur .



Histoire :


De l'enfance à la fin de l'adolescence :

La naissance de LiNeerlay ne fut pas une erreur mais plus un événement inattendu . En effet, son père, à huit cent trois ans n'attendait pas spécialement d'enfant malgré le fait que son épouse fasse quatre siècles et demi de moins .

La petite drow naquis donc dans les profondeurs du Puy d'Elda, dans les loges privées du temple d'Ishten, haut lieu de la luxure où sa mère officiait et officie toujours comme prêtresse de second ordre . Sa venue au monde fut considérée par sa mère comme une offrande de la déesse puisqu'elle arriva une nuit de débauche orgiaque où de fervents disciples du culte s'adonnaient aux vices charnels les plus délicieux . Elle fut même bénie ce jour là par la grande prêtresse, présente à l'accouchement et ivre de plaisir, qui vit en elle une future icône drow de la luxure …
Malgré toute sa piété, la mère de LiNeerlay ne tenant pas à offrir sa fille de suite à la déesse, la ramena rapidement au domicile familial .

Ce domicile familial, la petite drow y passa toute son enfance . Un logis confortable situé à l'étage de l'herboristerie de son père au sein d'un quartier artisanal des zones populaires du Puy . Son géniteur, Lesaonar Tor'Ar, était un herboriste réputé depuis longtemps, capable d'extraire des plantes les poisons les plus violents comme les remèdes les plus miraculeux . L'atelier du rez-de-chaussée, sombre et humide, abritait quantités d'établis recouverts de pots et sacs de poudres aux odeurs enivrantes, d'étagères et armoires poussiéreuses, d'alambics torsadés où bouillaient des décoctions aux couleurs vives . Seul là travaillait son père, toujours intensément concentré . Il recevait sa clientèle dans un petit bureau aussi encombré que l'atelier mais où la qualité du mobilier indiquait un artisan riche . Et riche il l'était ! Fournisseur officieux des grandes familles nobles, sûrement responsable de la mort de beaucoup d'entre eux, jamais partisan d'aucun conflit, son mot d'ordre était la neutralité . Ses exigences étaient simples, ne traiter que par des intermédiaires discrets et ne pas connaître l'origine des commandes .

C'est donc dans cet univers odorant que LiNeerlay grandit et acquit naturellement un savoir de base intéressant quand aux plantes et dérivés végétaux . Plus d'une fois Lesaonar faillit périr de terreur lorsque la petite drow, pas plus haute qu'une table s'amenait, toute souriante, le nez retroussé, et chancelante sous le poids d'un pot de poudre mortelle et volatile, chapardé dans une des armoires théoriquement fermée à double tours .
LiNeerlay vécut une petite enfance calme, préservée de la violence des rues . Sans montrer de tendresse particulière envers elle, ses parents lui apportèrent ce dont elle avait besoin : un toit , subsistance et éducation . Le lien unissant ses parents reposait sur deux points : son père apportait à sa mère un confort financier important auquel une prêtresse de second ordre n'aurait pu prétendre, et elle en retour prodiguait à son généreux mais vieil époux tout ce qu'une belle adepte de la luxure était capable de développer dans le lit conjugal . Les notions d'amour familial n'étaient donc pas de mise et ne le furent jamais .

L'éducation de LiNeerlay se fit de plusieurs manières . La fortune de son père lui amena quantités de précepteurs populaires qu'elle usa les uns après les autres mais qui lui inculquèrent toutes les notions de la culture drow . Alternant caprices, mutismes et désobéissance, son caractère à ce moment-là était insupportable . Sa réelle ouverture à l'école du monde se fit par l'entremise de l'esclave humain au service de son père : un homme d'âge mûr qui trouva en l'enfant drow le moyen de préserver sa place confortable dans cette boutique tranquille . De lui-même, il lui conta la vie de Miradelphia, ses peuples, ses nations, ses plus beaux trésors comme ses plus horribles plaies . L'homme intelligent se rendit indispensable à LiNeerlay qui le nomma d'elle-même son esclave-précepteur personnel, et aucun autre ! Lesaonar approuva, et la nomination, et le calme qui s'ensuivit dans sa précieuse échoppe . C'est à cette époque là que l'humain également lui enseigna sa langue, difficile exercice, mais qui porta ses fruits les années passant, puisqu'aujourd'hui LiNeerlay comprend et parle approximativement bien l'humain .

Deux faits marquants vinrent perturber cette période de son éducation et l'amenèrent à ce qu'elle est à ce jour, une combattante .
Le premier fut l'irruption brutale d'un mage furieux dans la boutique . Le drow d'origine noble vint briser la règle de neutralité liant Lesaonar aux grandes familles . Personne ne sut jamais réellement pourquoi … peut être comme souvent une histoire de meurtre, ou de succession ... quoi qu'il en soit, sa fureur se transforma en incantations sourdes et un déluge de feu s'abattit dans la pièce basse . La fournaise embrassa l'ensemble de l'échoppe et tout semblait indiquer que tous allaient mourir carbonisés . Reftael intervint … l'épée au point et décapita le mage d'un magistral moulinet . La tête du drow roula au pied de LiNeerlay qui l'observa fixement tandis que les flammes se tarissaient dans l'instant . Sa première vraie vision de la mort, pas un choc en soi, plus une découverte de la réalité . Et première profonde réflexion, la magie est vraiment destructrice .

Reftael, pour revenir à lui, prit ce jour-là une importance capitale . Elle ne le considérait jusqu'à présent que comme le portier, le garde boutique . Pas intéressant .
Vétéran de nombreuses guerres, le vieux soldat , mutilé par une lame elfique avait perdu en partie l'usage de sa jambe gauche et s'était reconverti en homme de main, dans la mesure de ses possibilités . En revanche il n'avait rien perdu de ses talents de bretteur .
Deuxième réflexion profonde ce jour-là, une épée affûtée peut définitivement réduire au silence un sorcier puissant .
Le deuxième fait marquant, d'envergure moindre, fut l'une de ses premières sorties autonome . Elle revint, le visage marqué d'échymoses, le corps marbré de coups, griffée, mordue, cheveux arrachés et toute cuisante de douleur . Elle avait juste croisé une bande de Dalharens des rues qui l'avait rossé pour le plaisir . Ni sa connaissance des plantes, ni le langage humain ni les prières lubriques qu'elle avait entendu sa mère réciter ne l'aidèrent d'aucune manière . Outre les blessures qui perdurèrent un moment, son ego fut atrocement contrarié . Elle s'aperçut qu'elle était faible et qu'elle le serait sûrement toujours si elle ne réagissait pas .

Elle se dirigea donc vers Reftael, son nouveau héros ... et pas un autre ! pour recevoir un nouveau style d'éducation .

D'abord irrité, le drow trouva son compte au même titre que l'humain . Tant que LiNeerlay l'apprécierait, le vieil herboriste le garderait à son service . Elle fut d'abord déçue et surprise, s'attendant à manier des armes rapidement . Mais non, Reftael estimait qu'avant de manier une arme , il fallait avoir un corps solide, dur au mal et endurant . Il attendit quinze ans avant de lui confier une première lame, une petite épée courte . Ses quinze années furent sa petite vengeance à lui contre tous les caprices qu'il avait subi depuis l'épisode du mage . Episode clos sans trop de problèmes dut à la quasi destruction de la famille concernée quelques courts temps après lors, d'une guerre de pouvoir .

Reftael transforma méthodiquement le corps tendre de la dalharen en un outil sculpté, dur, agile qui années après années adoptait cette gestuelle féline qui serait la sienne . L'entraînement fut dur mais ludique, elle apprit l'humilité, souvent corrigée d'un coup de plat de lame entre les épaules, elle apprit également à baisser la tête devant un maître, à reconnaître ses erreurs et à en tirer les leçons .
Ses parents, leurs parts d'éducation en moins, s'en trouvaient soulagés et laissaient faire .
Les matinées étaient consacrées à la connaissance de l'humain, les après midi aux armes du vétéran .
Le jour des soixante cinq ans de LiNeerlay, l'humain mourut de vieillesse dans l'indifférence générale, il laissa derrière lui une jeune drow cultivée, attentive aux nouvelles du monde extérieur . Ce jour là également, Reftael lui enseigna son premier cours d'épée . Lui était bretteur, et au delà des techniques d'épées, il lui transmis sa manière particulière de combattre : très physique, brutale, surprenante de sauvagerie, basée sur la force pure bien qu'associée à l'application parfaite des techniques apprises . Ce qui se traduisait par des assauts frontaux très violents dans la petite cour derrière la boutique . LiNeerlay eut mal . Du drow mi-joueur mi-ami mi-professeur, le vieux soldat devint un intructeur dur et sans pitié dès lors qu'elle eut du métal en main . Précédent de vingt ans l'apprentissage de la voie du guerrier sur laquelle elle s'engagerait, Reftael fit d'elle une combattante acharnée, technique et sauvage qui sema le trouble et le mal dans toutes les bandes de Dalharens du quartier et plus .

Vingt ans l'épée à la main, tous les jours, elle aimait ça, elle adorait ça … bien plus que le noviciat forcé au temple de la luxure, amorcé par sa mère pour développer l'ouverture de son âme à la déesse disait-elle . Une horreur de prières longues comme la nuit, de services humiliant et d'orgies intenses . Ses premiers contacts charnels eurent lieu à ce moment là, elle s'en serait passée, surtout avec les adeptes illuminés du temple . Ce calvaire ne dura pas un an, temps nécessaire pour que les prêtresses comprennent que non, elle n'avait pas été touché par la grâce divine .
Alors que l'épée à la main, elle revivait, le choc de l'acier contre l'acier l'enchantait bien qu'elle ne put jamais en vingt ans défaire ne serait-ce même qu'un peu son maître .

La voie du guerrier et la Dothka :

A quatre vingt cinq ans, LiNeerlay était formée comme pouvait l'être une guerrière performante de n'importe quel ost . Il était temps de rejoindre l'armée ayant en charge la protection du Puy pour y suivre la formation que tous les jeunes drows ayant choisis la voie du guerrier subiraient .

Peu de temps avant qu'elle quitte l'herboristerie, Reftael lui offrit l'occasion de se faire tatouer . Une marque à part disait-il, une façon de se différencier des autres ... le prêtre tatoueur, laissa courir son imagination, LiNeerlay n'ayant pas d'idée précise de ce qu'elle voulait . Il lui orna les bras, les épaules et le haut de la poitrine d'un magnifique entrelac de lianes, toiles d'araignées et courbes fines dont le sens profond disparut du cerveau du prêtre aussi vite qu'il apparut ... La seule exigence de LiNeerlay fut de se voir tatouer des fleurs de Nitharite, fleurs à poison de son père, qu'elle avait toujours aimées . Belles et mortelles .

Les vingt années qui suivirent furent longues, très longues ... la vie en caserne lui apporta son lot de tensions, de querelles souvent violentes . On lui apprit les bases du combat à cheval, l'emploi des armes d'hast et de jet sans que jamais elle n' éprouve autant de plaisir qu'au maniement de l'épée . Elle apprit également à se plier aux ordres et à respecter ses officiers . Ses instructeurs remarquèrent rapidement son aisance au combat et poussèrent sa formation à un niveau très supérieur aux autres jeunes drows . Chaque jour voyait les jeunes recrues se faire évaluer physiquement, psychologiquement . On développa leur adresse, leur précision .

C'est durant l'une de ces séances d'entraînement qu'elle fut remarquée par le maître-lame de la Dothka , venu s'enquérir des talents de la nouvelle génération . Le drow la convoqua, jugea ses compétences, l'observa combattre, écouta l'avis des officiers formateurs puis tout souriant, un sourire vicieux, l'invita à rejoindre Qu'ellar d'veldrin . LiNeerlay frémit à l'annonce de ce nom terrifiant, hocha la tête et le suivit sans se retourner . Il ne s'agissait pas d'une invitation mais d'un ordre non-contestable .
A cette époque là, le caractère volcanique de la jeune drow s'était déjà évanouit, maté par les officiers de l'ost . LiNeerlay mesurait chaque parole, chaque réponse avant de l'énoncer .

La première semaine à Qu'ellar d'veldrin la brisa, aussi bien physiquement que moralement, elle crue se voir mourir des centaines de fois ... en fait elle aurait préféré mourir des centaines de fois . Battue jusqu'à l'extrême limite de la mort, l'esprit violé par des supplices extrèmes, les instructeurs de la Dothka entreprirent son entraînement par avilissement total de son corps et de sa raison . Elle découvrit qu'au delà des douleurs les plus vives en existaient d'autres, encore plus inhumaines . LiNeerlay n'eue aucun refuge où se protéger, aucune zone reculée de son esprit pour s'évader . Même là, la Dothka vint la tourmenter .
Elle survécut, non pas en puisant dans ses ressources physiques, elle n'en avait plus ... non pas par la force de sa volonté, elle n'en avait plus ... elle survécut juste parce que son coeur ne s'arrêta pas . D'autres jeunes recrues eurent cette chance, de mourir .
La première phase de cet entraînement fut destinée à l'apprentissage d'elle-même, LiNeerlay n'en retint rien d'autre qu'un torrent de larmes de sang . Elle pleura, implora qu'on l'épargne, qu'on la tue . Elle trembla de peur, rampa devant ses tortionnaires, fut humiliée, déchue de toute dignité . Sa fierté drow fut réduite en poussière ... et toujours, toujours présente, l'atroce douleur physique .

Le supplice s'arrêta le jour où elle ne gémit plus, ne pleura plus, ne fit rien d'autre qu'encaisser les coups en silence, le regard vide de vie, vide de toute émotion .

On l'emmena dans l'une des cellules réservées aux recrues, sombre et froide, et on l'y allongea sur une natte glacée . Elle fut soignée sommairement tandis que plusieurs heures par jour, les instructeurs se relayaient à ses côtés pour réciter en boucle les bases théoriques de leurs disciplines . Aucune minute ne fut perdue .
Elle récupéra longuement et son retour à la vie annonca la suite de la formation .
Après l'avilissement vint l'éducation de son corps .
La cour principale de Qu'ellar d'veldrin était largement suffisante pour l'imagination débordante des instructeurs . Par des exercices insupportables, ils l'endurcirent, développèrent sa fine musculature, et sa puissance . Elle terminait ses journées les muscles tétanisés, juste pour entamer de longues courses de nuit, en cercles, autour de la cour, jusqu'à en perdre toute notion de temps .
Et toujours ses courts repos étaient-ils pris alors qu'un instructeur récitait, l'imprégnait des fondamentaux de son art .

C'est à ce moment-là que LiNeerlay acquit sa morphologie actuelle . Dure, puisant dans son physique des ressources spectaculaires . Elle développa une agilité bestiale et une endurance de bête sauvage .

L'étape suivante s'étalonna sur de nombreuses années . Les quatres maîtres instructeurs du corps enseignant délivrèrent leurs savoirs toujours avec l'optique de durcir leurs recrues . Elle couvrit le sable de la cour de son sang sous les coups du maître lame, inhala et testa les poisons ( doses savamment calculées ) du maître des venins, et surtout, après d'atroces fièvres et douleurs, se fit administrer les remèdes adéquats . Le maître des manipulations la forma aux filatures, aux vols et à la technique difficile du retournement de l'esprit d'une cible . Quand au maître acrobate, il lui inculqua toutes les techniques de filature, de camouflage et de franchissement dont elle aurait besoin plus tard .

Ce cycle général fut le plus long, il dura quinze ans .
Quinze ans à très peu sortir de Qu'ellar d'veldrin, bien que tenue au courant de tous les évènements de l'extérieur . Quinze ans, consignée entre la cour principale, sa cellule humide et les différents ateliers des maîtres .

Puis vint enfin la récompense finale .
LiNeerlay la drow était devenue une ombre glacée, forgée par la Dothka pour la Dothka . Aucune cérémonie ne célébra son intégration dans les rangs actifs de l'organisation . Elle fut juste reçue par son Barra et un conseil des élites . Lui fut répété la doctrine de Qu'ellar d'veldrin, longuement, puis elle fut guidée vers son nouveau dortoir .

Son premier groupe fut celui des Vel'Xunyrren où elle mit en application toutes les techniques d'espionnages qu'elle avait apprise . Ce retour à la société dans les rangs des espions lui permit de redécouvrir le sens du mot : vivre . Elle revint à la vie, différente de ce qu'elle fut, mais oui bien vivante . Elle n'eut aucune difficulté à se constituer un réseau d'informateurs efficace, ses connanissances de la rue toujours présentes .
Ses premières missions furent des réussites, les suivantes également . Mais au plus profond de ce qui restait de son âme, l'acier l'appelait toujours .

Elle ne fut pas longue à changer de groupe et devint Elgguren dro . Là, elle put prouver pleinement la valeur de ses capacités . Le meurtre était son élément, la faucheuse une compagne permanente . L'épée longue, de toujours son arme favorite, causa des ravages chez les ennemis du pouvoir en place . Elle assassinait en tranchant, taillant, décapitant ses adversaires ... rien de très propre ni élégant .

Sa hiérarchie nota sa manière brutale de donner la mort et lui assigna au cours des années suivantes les meurtre à résonnances, ou connotations, publiques, c'est à dire les avertissements à large échelle, utiliser la foule étant le meilleur moyen de diffuser au plus vite un message clair .

Après le Puy s'ensuivirent de nombreuses missions en zone extérieure, aussi bien en soutien d'unités guerrières qu'en reconnaissance dans les profondeurs des lignes ennemies . Elle découvrit le monde et remercia mentalement à de nombreuses reprises l'esclave humain qui l'avait éduquée . Sur l'ensemble de ses missions, aucun échec ne fut relevé, ou alors furent-ils discrètement transformés en réussite moyenne ...

Elle vécut à ce rythme pendant un siècle, atteignant des niveaux de compétences brillants, totalement intégrée à la Dothka .
Elle apprit la disparition de son géniteur, retrouvé mort, un sourire stupide aux lèvres, dans les couches d'une prêtresse de premier ordre du temple d'Ishten . L'herboristerie fut vendue par sa mère qui se retira au coeur du temple de la luxure pour y assurer un service permanent . Reftael s'éclipsa sans laisser de traces, sûrement toujours au Puy ...

Sa volonté et sa réussite en plus de quelques duels mortels l'amenèrent finalement aux portes des responsabilités les plus élevées . Elle fut élevée Kyorl Ultrin, puis seule vraiment apte et volontaire à prendre la place de Velven Renoren, elle se heurta à un refus catégorique des proches conseillers du Seigneur du Puy . Ceux-ci prétextèrent négligemment un certain manque de discrétion trop flagrant chez elle en plus de son jeune âge . Arguments vides de sens, le mérite seul élevant les drows à ce qu'ils sont ; et méritante, elle l'était . Un contact lui apprit qu'en réalité l'un des Elgguren Dro plus récemment incorporé appartenait à la famille d'un des membres du conseil . La place de Velven Renoren, stratégiquement importante, leur serait plus bénéfique acquise plutôt qu'occupée par une étrangère loyale au pouvoir . Elle affronta impassible une marée de sourires mauvais, ironiques et méprisants . Ces drows de hauts lignages ne la considérait qu'avec dédain, elle qui pourrait les abattre aussi simplement qu'éteindre une bougie . Elle les haïssait !

Eux comme LiNeerlay furent surpris de se voir convoquer un soir par le Sombre Seigneur du Puy, Brylyan Naerth . Elle se présenta devant lui et pour la première fois depuis sa venue au monde sentit en elle un profond sentiment d'impuissance face à la force que le drow dégageait . Elle mit un genou à terre et attendit . Le seigneur lui parla, d'où connaissait-il LiNeerlay Tor'Ar, elle n'en savait rien, lui en revanche savait tout d'elle . Il lui posa de simples questions, elle y répondit tout aussi simplement, humble et offerte à son vouloir . L'entretien fut court, au terme duquel le Maître se tourna vers les nobles assemblés et les invita en souriant ironiquement à reconnaître LiNeerlay Tor'Ar comme Velven Renoren de la Dothka . Aucun n'émit de protestations ... elle eut même droit à de "sincères" félicitations .
Cette rencontre la laissa perplexe . En effet, les éléments la concernant n'auraient jamais dus attirer l'attention du Maître suprême des drows . Une histoire pareille ne le concernait pas, ses responsabilités le maintenant bien au dessus de ces détails futiles . LiNeerlay soupçonna une intrigue où elle ne serait qu'un pion mineur mais ne fit pas l'erreur d'engager des recherches . Après tout, Brylyan Naerth avait agi en sa faveur ....... le temps lui donnerait peut-être une réponse .

Sa nouvelle position lui apporta son lot d'avantages, une chambre confortable dans les degrés supérieurs de la Maison des Ombres, citadelle de la Dothka, et surtout, surtout, elle fut amené régulièrement, avec ou sans son Barra, à prendre ses ordres auprès de son Seigneur . Elle vénérait Brylyan Naerth comme une prêtresse vénère sa déesse . Ses ordres, ses désirs étaient éxécutés sans attendre, sans souffrir aucuns délais . Au delà du Maître, il représentait une idole .

Elle apprit la mort du roi des drows en revenant de Fort Elyrion, où elle participa à la bataille avec son groupe d'assassins . Sa mission là-bas, longtemps après les départs et replis des forces en opposition fut d'observer les mouvements de troupes elfiques dans la profondeur de leur territoire . Désorientée et bouleversée, son retour au Puy fut une course folle . Elle le retrouva plongé dans un chaos innommable . Le sang de la nation drow coulait à flot dans la cité et tout semblait destiné à s'effondrer .
Elle survécut à ce chaos, dédiée à sa mission . La Dothka aussi, même si beaucoup de ses membres disparurent .
Il fallut quatre années pour qu'un semblant d'ordre soit rétabli au Puy, sous la garde du premier ost . La Dothka assure toujours ses missions au profit de l'autorité drow et LiNeerlay attend dans l'ombre qu'un nouveau seigneur occupe le trône d'obsidienne .














HRP

Comment trouves-tu le forum ? : riche, attractif et super sympa ! Je ne serais pas là sinon :D
Comment as-tu connu le forum ? : je ne sais plus, ça fait un moment que je lorgne dessus....
Crédit avatar et signature : http://irenecampos.deviantart.com/art/Ilz-Assassin-286398035?q=gallery%3Airenecampos%2F8111031&qo=45
La signature, c'est un essai de moi-même ! Ma première petite création ...

Bonjour et bienvenue sur Miradelphia.

N'oublie pas de nous avertir lorsque la rédaction de ta fiche sera terminée. Si tu as des questions, ma boîte a MP t'es ouverte.

Merci.

Ca y est ... fiche enfin terminée et prête pour la correction !!

Eh bien, une fiche aussi longue et complète, tout en étant d'une grande qualité... C'est plutôt rare et ça fait plaisir ! :D

J'aurais juste une chose à redire: la société drow est une méritocratie. Le lignage d'une personne ne doit normalement pas être un obstacle à son ascension si ses états de service sont assez brillants. La seule raison qui aurait pu t'empêcher de monter en grade, c'est que les autres candidats/personnes en place jouissent de plus de pouvoir (richesse et influence) et en usent pour bloquer ta carrière.

De même, le seigneur sombre du Puy a peu de chance de venir demander lui-même ta nomination, il a généralement autre chose à faire et fait confiance au Barra pour choisir ses officiers. Cela dit, il peut y avoir des situations exceptionnelles, mais il faut alors le justifier...
Dis moi juste si ce détail est important pour toi et dans ce cas je te proposerai des solutions pour aller dans ce sens. Sinon, il te suffit simplement de modifier ce petit passage.

PS: Dernière chose: je ne comprends pas bien, pourquoi LiNeerlay avec un N majuscule ?

Merci pour le commentaire sur la fiche :D , ca fait plaisir aussi !

Donc pour les corrections ok , je corrige ça ce soir .

Pour la carrière bloquée, ca sera facile à changer par contre je tiens vraiment à ce qu'elle soit nommée par le seigneur sombre, pour appuyer sa soumission aveugle au pouvoir . Donc oui stp, si tu peux m'aiguiller ...ca sera avec plaisir !

Et puis le nom, je l'ai juste trouvé comme ça dans un lexique drow ( je sais plus où ) ... j'aime bien ce N :D , ca pose vraiment problème ?

Non, pas vraiment... ça me paraissait juste bizarre ^^

Pour que Brylyan Naerth demande expressément ton ascension, il faudrait une raison particulière. En voici plusieurs possibles:

- Il a eu l'occasion de te voir à l'oeuvre lors d'une mission. Ce qui n'est pas improbable vu que tes méthodes d'action n'impliquent pas toujours beaucoup de discrétion.

- Le barra de l'époque souhaitait te voir au poste de veldruk, mais subissait des pressions de la part de tes opposants. Il a fait un rapport au roi en lui conseillant d'appuyer lui-même cette nomination, afin que nul ne puisse la contester. Possible mais un peu particulier: le Barra exerce normalement ce genre de pressions plus qu'il ne les subit. Il faudrait que la résistance soit venue de quelqu'un de très haut placé pour cela. Ou alors que le barra ait été assez faible...

- Tu as mis les pieds dans le plat ! Suite à une erreur (qu'elle vienne de toi ou non) tu as tué quelqu'un qui avait une place sur l'échiquier politique de Brylyan, ou qu'il connaissait bien. Il t'a convoqué pour voir ce qu'il en était, et ton entretien était en réalité une sorte de "jugement" qui, heureusement pour toi, s'est terminé de manière positive.

- Purement par hasard ! Que ce soit à la maison des ombres ou lors d'une mission de terrain, le seigneur sombre du Puy est arrivé au moment d'une altercation avec l'un de tes rivaux. Pour régler le conflit, il a proposé une épreuve (probablement à mort...) qui vous départagerait, et que tu as remplie.

- Ta dernière mission s'est révélée extrêmement difficile et dangereuse. Sans que tu le saches, celle-ci était d'une importance capitale pour Brylyan et il y avait porté une grande attention, de même qu'à celui qui l'exécuterait. Il t'a remercié ensuite personnellement en te faisant monter en grade.

- Tu ne sais pas ! Cet intérêt soudain pour toi était vraiment étrange, et on ne t'en a jamais dévoilé la raison. Ce sera au staff de décider en secret de ce qui s'est réellement passé en coulisses, et ces circonstances pourront resurgir à n'importe quel moment...

Ah super Kiran :) Tu me mâches le boulot :)

Donc voilà les corrections,

j'ai modifié mon texte pour remplacer les chances d'évolution par la "méritocratie" ( ça existe comme mot ça ? )
Voici le passage concerné :

Sa volonté et sa réussite en plus de quelques duels mortels l'amenèrent finalement aux portes des responsabilités les plus élevées . Elle fut élevée Kyorl Ultrin, puis seule vraiment apte et volontaire à prendre la place de Velven Renoren, elle se heurta à un refus catégorique des proches conseillers du Seigneur du Puy . Ceux-ci prétextèrent négligemment un certain manque de discrétion trop flagrant chez elle en plus de son jeune âge . Arguments vides de sens, le mérite seul élevant les drows à ce qu'ils sont ; et méritante, elle l'était . Un contact lui apprit qu'en réalité l'un des Elgguren Dro plus récemment incorporé appartenait à la famille d'un des membres du conseil . La place de Velven Renoren, stratégiquement importante, leur serait plus bénéfique acquise plutôt qu'occupée par une étrangère loyale au pouvoir . Elle affronta impassible une marée de sourires mauvais, ironiques et méprisants . Ces drows de hauts lignages ne la considérait qu'avec dédain, elle qui pourrait les abattre aussi simplement qu'éteindre une bougie . Elle les haïssait !



Quand à sa rencontre avec Brylyan Naerth, le texte étant déjà pas mal suggestif quand à une possible intrigue en haut-lieu, j'opterai pour ta dernière option, celle du staff diabolique . Pour amorcer le ...truc..., j'ai juste ajouté à la suite :



Cette rencontre la laissa perplexe . En effet, les éléments la concernant n'auraient jamais dus attirer l'attention du Maître suprême des drows . Une histoire pareille ne le concernait pas, ses responsabilités le maintenant bien au dessus de ces détails futiles . LiNeerlay soupçonna une intrigue où elle ne serait qu'un pion mineur mais ne fit pas l'erreur d'engager des recherches . Après tout, Brylyan Naerth avait agi en sa faveur ... le temps lui donnerait peut-être une réponse .



Voilà voilà ... ça te convient ?

Code:

[Métier & Classe] : Lame noire de la Dothka

[Race & Sexe] : Drow et Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Loyal Mauvais

Je t'invite à visiter ces quelques liens :

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon RP !

Hurra hurra !! :vivemoi:

Merci Kiran !