Nombre de messages : 36 Âge : 37 Date d'inscription : 16/01/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : ~ 2500 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Li'Ssin Lun 4 Mar 2013 - 15:57
Nom/Prénom : Li'Ssin Zalvek Âge : Près de 2500 ans Sexe : Féminin Race : Hybride Particularité : Opiniâtrement lunatique.
Alignement : Chaotique mauvais Métier : Maîtresse du Tzerle, Érudite et Sorcière émérite. Classe d'arme : Magie
Description physique :
Oh, certes elle est belle. Assurément. Elle est cruellement belle. Ses yeux scintillent et il n'est pas rare de voir son regard arborait une lueur rouge, sanguinaire, mortelle. Un âtre en fusion. Cela séduit, terrifie, rarement tue. Les tourments que ses membres infligent, eux, le font. Ses longs bras effilés s'agitent autour de doigt étriqués mais non moins agiles. Sa poitrine allie à merveille l'inexistence elfique à l'abondance des sombres. Ses jambes élancées tournoient autour d'un bassin peu prononcé. Sa féminité nous est douce, délicate, violente.
Sa beauté existe autant qu'elle demeure inaccessible, pris dans les ombres et les ténèbres, des voiles d'obscurité l'encerclent. Fuit la lumière pour éviter d'être dévoré par l'avidité de son désir. Loin marche le soleil près de la lune. Et plus encore marche la clairvoyance près des mystères. Ombre de beauté, terrible Héléne au cœur impur, nymphe corrompue, elle est tout à la fois, belle et terrible.
Description mentale :
Folie serait de la controuver en donnant seule raison de ses actes la folie. L'élégance de sa pensée rivalisait avec la délicatesse de son esprit. Oh, l'on pourrait dire de grandes choses d'elle, mais peu se risquerait à lui déplaire. Ses gestes manquaient de méchanceté et la cruauté s'absentait de tout mouvement. Cependant, elle savait se montrer impitoyable envers quiconque l'indisposait. Accompagnant sa volonté, une raison délirante impulsait ses choix.
Rien ne la poussait à vouloir vengeance. Non. Cela n'était pour elle que faiblesse de céder à ses passions. Comment se laisser posséder par de telle insignifiance ? Non. Elle n'aspirait en rien à cela. Ce n'était pas par trahison -qui aurais osé ?-, ce n'était pas plus par jalousie, elle agissait par une pure et si simple curiosité, que personne ne pus comprendre. Non, son bras n'était décidément mené par aucune passion.
Le geste ample et agile ne laissait distinguer aucun tremblement. Un simple et léger mouvement sur sa main lors du moment fatidique. Non point de colère, ni plus encore de haine, seul ce simple frisson, comme ultime palpation. Ni une moue sur ses lèvres, ni même une lueur dans son regard. La platitude de ses pulsions régnait en maître sur son corps. Tirant les fils de ses membres, le marionnettiste, comme un fruit interdit, se tenait caché. Met délicat et secret, ce n'était en rien une pulsion de violence, ni même un acte muris et nourris par la haine. Non, ce n'était qu'une curiosité. Cette faim insatiable, qui même après des millénaires, nourrissaient pour toute nouveauté un appétit vorace.
Quel vrombissement dans son cœur lorsqu'elle sentit la peau elfique sur sa paume. Le contact lui éveilla un plaisir orgasmique. Son âme s'éveilla de plaisir, sa peau vibra et son regard sembla s'allumer. Li'Ssin contempla alors le regard de son père.
« Apprends-moi, Père », dit sa voix et d'un geste léger, elle passa son doigt sous le cou de son géniteur.
Sa curiosité serait assouvis. Le sang se lia à la rouille et scintilla. Les mains recouvertes du doux nectar, l'hybride savoura chaque instant, sentit en son âme joie, plaisir et la cruauté naître en un cri terrible. Une explosion de passion l'anima, la transporta, et achevèrent de combler sa curiosité.
Gourmande de tout, de tout insatiable. Tel est elle.
Histoire :
Dame de l'art oublié. Li'Ssin Zalvek. Hybride de noble naissance. Érudite et sorcière de talent. Maîtresse du Tzerle. Ombre du levant. Li'Ssin.
Lorsque sombra Nisétis, elle était là, suivant la tempête, l'ombre d'une sorcière qui accompagnant l'ombre de Tyra, dansait sur les cadavres. Qui était cette créature prenant joie à voir son peuple déposer son dernier souffle ? Qui était Li'Ssin avant de devenir un être craint et honnis ? Fut-elle comme on le prétend, une démone invoquée par quelques sorciers ? Un fantôme d'un âge résolu ? L'apothéose du mal incarné ? Ou, cette hydride avait-elle un autre visage, elle qui était appelée à devenir une malédiction et un fléau pour bien des générations.
Qui était donc en réalité la jeune Li'Ssin Zalvek ?
Les rares sources nisétiennes ayant survécu à la chute de la ville nous apprennent que Li'Ssin était liée aux dynasties dracennes. Ces aristocrate et elles partageaient le même sang elfique, l'un avait donné lieu à un métissage humain. Pour elle, il en fut autrement. Viol, passion secrète, les origines demeurent obscures. Écarté de tout pouvoir, l'enfant grandit dans plusieurs temples draconiens et s'y fit érudite pendant plusieurs siècles. Elle alla de temple en temple à travers l'empire et acheva ainsi le huitième cycle. Elle apporta son aide a ses cousins, autant par ses connaissances que par ses maîtrises dans l'art de la magie.
On lui connu à l'époque bien des noms. N'était-ce pas elle qui vint en aide aux pestiférés de Port-Dragon ? Quelques textes racontent son œuvre. Empathique, aimante et douce, voilà qui était Li'Ssin. Allant de lépreuserie en lépreuserie, n'était-ce pas sa silhouette qu'on voyait s'agiter pour soigner les malheureux des champs de batailles ? Nombre de vie échappèrent à Tyra par ses soins. Oui, grande était sa passion alors, et plus grand encore, le bien qu'elle prodiguait. On l'aimait et la respectait, autant qu'une hybride pouvait l'être dans ces temps troublés.
Mais la gratitude est sélective et de brève durée et celle des empereurs encore plus capricieuse. Il fut impossible de faire abstraction bien longtemps de son sang noir elfique, aussi dilué pouvait-il être. La guerre prenant une ampleur malsaine pour Nisétis, on en vint à abhorrer tout ce qui touchait de près ou de loin aux peaux sombres. Sous l'impulsion d'un aristocrate dracenne, Alarius de Bourdenne, un vaste mouvement populaire se mit en place pour chasser tout les métisses drow et les quelques hybrides. Si Li'Ssin par son statut resta un moment à l'écart de ces troubles, la mort de son principal protecteur, un religieux fort érudit, la laissèrent aux risques des pogroms. Ne désirant pas plus risquer sa vie, elle se prépara à quitter la ville. Peu lui en valut, peu de jours après son départ de grands massacres eurent lieux et longtemps on la chercha pour l'ériger sur les bûchers.
Li'Ssin quitta Nisétis pour s'installer dans les nouvelles colonies du sud de la Péninsule. Son départ de ce qui avait toujours était pour elle sa maison, sa terre, son peuple, la laissa couper de tout repère. Elle ressentit la haine pour ceux qu'hier encore elle aidait, mais ce fut plus la mélancolie et la tristesse qui prirent le pas, le temps n'était pas encore à la colère. Cela arriva lors de ses séjours en péninsule. Elle n'y fut pas plus la bienvenue et commença à errer par delà le monde, et eut pour toutes races un mépris croissant. Ce fut durant ce millénaire que sa curiosité commença à grandir. Elle parcouru des terres que peu arrivèrent à imaginer, du grand nord de la Nanie jusqu'au profondeur de Faëlia. Elle apprit. Sa passion pour la magie fut à la fois salvatrice et nourrissante. Elle survécut seule et dans la noirceur de son âme métissé se lia avec les ombres.
Loin dans le nord, elle ne trouva pas d'amitié auprès du peuple nain, et marcha dans la solitude, du grand nord. Elle mira les merveilles de Kigan, mais prit son chemin toujours plus haut, toujours plus loin. Dans la neige éternel des hautes montagnes, elle découvrit quelques sombres animaux, et connu parfois la peur, qui lui dévora les entrailles face dans le frodi et l'inconnu. Repassant par Almis, la jeune hybride alla dans la forêt éternelle. Elle s'installa un temps en Actellys, auprès des redoutables guerriers elfiques. Loin dans ces contrées, un étrange métissage avec pris le pas, reliquat de quelques groupes d'explorateurs humains lors du siège d'Alëandir assurément. Son état fut ici pas un fait et raison de haine, mais de curiosité. Elle y fit ici de nombreuses amitiés, s'allia avec la maison de Numil.
Et se lia ici avec quelques uns de ses futurs fidèles, qui abandonnant leurs terres la rejoignirent au Tzerle plusieurs siècles plus tard. On y comptait Oscamel, fils d'Arthenion, de la maison de Numil, avec lui ses deux fils Esestrion et Hernalt. Elle resta ici pendant plus d'un siècle, pourtant sa curiosité la poussa à partir. Elle prit la route, et continua d'aller de terres en terres, découvrir toujours plus la forêt de ses aïeuls. Errant plus d'un siècle de ville en ville, de bosquet en bosquet, elle finit par quitter Anaeh et prit la route de Faelia. De tout les lieux qu'elle avait visité, ce fut ici qu'elle se trouva le mieux. Elle rencontra quelques rares reliques des Cretok qui avait survécu dans les profondeurs des marais, d'antiques et oubliés cultures et d'étranges autres secrets. De fut en Faelia qu'elle se lia aux ombres. Depuis Actellys elle avait apprit quelques secrets auprès de grands mages, et n'avait eut de cesse de les pousser toujours plus loin. Dans ce milieu si hostile à la vie, elle développa sa connaissance et se livra toute entière aux ombres.
Elle rejaillit à nouveau, au neuvième cycle, et ce qu'elle fut, n'était que souvenir. On la voyait entouré de voiles ténébreux, le regard vitreux d'une curiosité malsaine trop bien incomprise. Dans les méandres de Mère la forêt, elle retrouva son géniteur. Sous les arbres d'Anaeh, elle commit un parricide. L'acte resta incompris, pour elle ce n'était que la démonstration pur et simple de son détachement à toute chose. De son exil en Faelia, elle avait perdu sa moralité, sa conscience et avait développé une curiosité insatiable pour toute chose. Son désir de ressentir ce que lui procurerait le parricide la poussa à l'acte. Ce ne fut pas plus compliqué, il n'y eut ni question de vengeance, ni question de haine, seulement une démonstration pur et simple de son instabilité et de sa nouvelle personnalité. Oh on pourrait prendre ça pour de la folie, mais cela serait bien trop réducteur, assurément. La chasse fut donné, mais la fille renégate s'enfuit dans l'ombre et la malice. Pendant 400 ans, on l'oublia. Seuls quelques contes parlaient d'une ombre venant de l'Est, dévorant les voyageurs isolés, emportant leurs âmes dans sa tanière. Là, elle conspira, sa malveillance prit toute son ampleur. Là elle devint celle que beaucoup craignent.
Ce fut à la fin du neuvième cycle qu'elle ressortit encore des ténèbres. Une ombre s'anima et s'abattit sur l'estrévent. Les drows qui luttaient contre les nisétiens, apprirent l'installation d'une terrible malédiction dans quelques coins reculés de la Zurthanie. Ces domaines qu'on appela la Tzerle, où par biens des noms plus terrifiant. Autour de son pouvoir, elle fit tomber les Zuthans en esclavages et rassembla une compagnie de fidèle qui l'adorait, telle une déesse oubliée. Ce fut avec le soutient d'une petite bande qu'elle soumit les Zurthans, elle opéra en quelques raids afin d'enlever les enfants de ces peuplades, de les élever dans les chaînes et la noirceur de son château. Ses esclaves ne cessèrent de grandir, et dans les ombres elle ne leur laissa comme seule connaissance son état de maîtresse toute puissance en plus de leur éducation pour en faire de bon esclave. Une partie d'entre eux qui démontrait une réel fidélité formèrent une garde de guerriers veillant à la protection de ses domaines. Puis finir par aller dans les villages de leurs lointains cousins pour les réduire eux aussi en esclavages.
Là, dans le Tzerle, elle s'installa et prospéra, oublié du reste du monde. On raconta qu'elle fut à l'initiative de la mort du mage elfe Caranthir, mais cela ne fut guère prouvé. Quelques contes de chaumières racontent un épique combat entre les deux créatures. Les ombres se sa malice aurait dévoré le mage. Nombreux soldats ayant survécu à la bataille parlèrent de leur victoire s'ils étaient elfes, mais de leur incapacité à combattre la démone du Tzerle. Li'Ssin était survenu au cours de la bataille, connaissant quelques drows de par son commerce d'esclave, son aide fut accueillit bien qu'on n'escompta pas qu'elle servit, et la mort du mage fait, elle repartit tout autant dans l'ombre, laissant le sort de la bataille se dérouler sans elle. Ils pleurèrent leurs pertes en maudissant à jamais cette sombre créature qu'il n'arrivait à comprendre. Les drows eux eurent pour la créature un respect croissant, leur défaite avait été réel, mais la mort du mage venait entacher la victoire elfe. On disait aussi qu'elle aurait dévoré son âme pour accroître son pouvoir, pour ceux haïssant la créature ils racontèrent qu'elle tua le mage avec l'aide de ses disciples et servant, usant de perfidie et trahison. Mais il en était que dans tout habitat on parlait de la sorcière du Tzerle, qui allait et venait pour dévorer les âmes des malheureux lui servant de victime.
A la fin du neuvième cycle. La maîtresse trouva bague à son doigt. On ne su que peu quel fut son rôle parmi l'ordre du Chaos, mais nombreux furent ceux à la voir aller et venir en Abyssea. Elle ne se mêla pas des affaires politiques de l'ordre, après la disparation d'Araskham, elle se contenta de recueillir tout livre, connaissance et objet de valeur. Elle mena ainsi son existence entre la ville de Faelia et sa demeure Sa silhouette prenait part dans des batailles puis s'évaporait avant la victoire. Sa malice tombait sur des villages pour ne laisser que flammes et cadavres derrière son passage. La sorcière du levant vécut, fléau des petites gens, terreur des grandes gens. Des fidèles venaient la rejoindre, formant une compagnie d'apprentie qui passionnée par son pouvoir, la servait aveuglement. Ses esclaves se multipliaient et son commerce la firent prospérer. Pourtant quelques sombres desseins devaient l'animer car elle demeura caché au reste du monde.
On entendit parler d'elle à la chute d'Abyssea, lorsque tous tombèrent, que la magie du dieu oublié devint un art perdu. Si beaucoup moururent, d'autres vécurent en fuite, et certains l'accompagnèrent dans l'obscurité de sa demeure. Elle ne resta pas pour voir les drows arrivaient et se contenta d'emmener les derniers objets de valeurs ainsi que les quelques chaotiques dépossédés qui voyait en elle une nouvelle maîtresse à suivre. Perché sur les hauteurs, derrière d'épais murs. Là, on l'oublia encore, et jusqu'à aujourd'hui, cachée dans l'ombre, elle attend.
Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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Sujet: Re: Li'Ssin Lun 18 Mar 2013 - 22:44
Bon, le fait que ce message soit le premier de la fiche est un gros fake, il a modifié plein de trucs en vrai è_é.
Mais maintenant, je pense que la fiche est valide. Du coup, roulez jeunesse.
Li'Ssin
Hybride
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : ~ 2500 ans Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Li'Ssin Dim 14 Avr 2013 - 16:37
Braaaa
Dernière édition par Li'Ssin le Jeu 13 Juin 2013 - 17:37, édité 1 fois
Vincente Manolesti
Ancien
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Sujet: Re: Li'Ssin Jeu 26 Sep 2013 - 12:59
Pas de sorts ?
Guzandrakka
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 177 ans Taille : 1.49 Niveau Magique : Avatar
Sujet: Re: Li'Ssin Lun 5 Déc 2016 - 14:38
Ancienne Fiche:
Nom/Prénom : Li'Ssin Zalvek Âge : Près de 2500 ans Sexe : Féminin Race : Hybride Particularité : Opiniâtrement lunatique.
Alignement : Chaotique mauvais Métier : Maîtresse du Tzerle, Érudite et Sorcière émérite. Classe d'arme : Magie
Description physique :
Oh, certes elle est belle. Assurément. Elle est cruellement belle. Ses yeux scintillent et il n'est pas rare de voir son regard arborait une lueur rouge, sanguinaire, mortelle. Un âtre en fusion. Cela séduit, terrifie, rarement tue. Les tourments que ses membres infligent, eux, le font. Ses longs bras effilés s'agitent autour de doigt étriqués mais non moins agiles. Sa poitrine allie à merveille l'inexistence elfique à l'abondance des sombres. Ses jambes élancées tournoient autour d'un bassin peu prononcé. Sa féminité nous est douce, délicate, violente.
Sa beauté existe autant qu'elle demeure inaccessible, pris dans les ombres et les ténèbres, des voiles d'obscurité l'encerclent. Fuit la lumière pour éviter d'être dévoré par l'avidité de son désir. Loin marche le soleil près de la lune. Et plus encore marche la clairvoyance près des mystères. Ombre de beauté, terrible Héléne au cœur impur, nymphe corrompue, elle est tout à la fois, belle et terrible.
Description mentale :
Folie serait de la controuver en donnant seule raison de ses actes la folie. L'élégance de sa pensée rivalisait avec la délicatesse de son esprit. Oh, l'on pourrait dire de grandes choses d'elle, mais peu se risquerait à lui déplaire. Ses gestes manquaient de méchanceté et la cruauté s'absentait de tout mouvement. Cependant, elle savait se montrer impitoyable envers quiconque l'indisposait. Accompagnant sa volonté, une raison délirante impulsait ses choix.
Rien ne la poussait à vouloir vengeance. Non. Cela n'était pour elle que faiblesse de céder à ses passions. Comment se laisser posséder par de telle insignifiance ? Non. Elle n'aspirait en rien à cela. Ce n'était pas par trahison -qui aurais osé ?-, ce n'était pas plus par jalousie, elle agissait par une pure et si simple curiosité, que personne ne pus comprendre. Non, son bras n'était décidément mené par aucune passion.
Le geste ample et agile ne laissait distinguer aucun tremblement. Un simple et léger mouvement sur sa main lors du moment fatidique. Non point de colère, ni plus encore de haine, seul ce simple frisson, comme ultime palpation. Ni une moue sur ses lèvres, ni même une lueur dans son regard. La platitude de ses pulsions régnait en maître sur son corps. Tirant les fils de ses membres, le marionnettiste, comme un fruit interdit, se tenait caché. Met délicat et secret, ce n'était en rien une pulsion de violence, ni même un acte muris et nourris par la haine. Non, ce n'était qu'une curiosité. Cette faim insatiable, qui même après des millénaires, nourrissaient pour toute nouveauté un appétit vorace.
Quel vrombissement dans son cœur lorsqu'elle sentit la peau elfique sur sa paume. Le contact lui éveilla un plaisir orgasmique. Son âme s'éveilla de plaisir, sa peau vibra et son regard sembla s'allumer. Li'Ssin contempla alors le regard de son père.
« Apprends-moi, Père », dit sa voix et d'un geste léger, elle passa son doigt sous le cou de son géniteur.
Sa curiosité serait assouvis. Le sang se lia à la rouille et scintilla. Les mains recouvertes du doux nectar, l'hybride savoura chaque instant, sentit en son âme joie, plaisir et la cruauté naître en un cri terrible. Une explosion de passion l'anima, la transporta, et achevèrent de combler sa curiosité.
Gourmande de tout, de tout insatiable. Tel est elle.
Histoire :
Dame de l'art oublié. Li'Ssin Zalvek. Hybride de noble naissance. Érudite et sorcière de talent. Maîtresse du Tzerle. Ombre du levant. Li'Ssin.
Lorsque sombra Nisétis, elle était là, suivant la tempête, l'ombre d'une sorcière qui accompagnant l'ombre de Tyra, dansait sur les cadavres. Qui était cette créature prenant joie à voir son peuple déposer son dernier souffle ? Qui était Li'Ssin avant de devenir un être craint et honnis ? Fut-elle comme on le prétend, une démone invoquée par quelques sorciers ? Un fantôme d'un âge résolu ? L'apothéose du mal incarné ? Ou, cette hydride avait-elle un autre visage, elle qui était appelée à devenir une malédiction et un fléau pour bien des générations.
Qui était donc en réalité la jeune Li'Ssin Zalvek ?
Les rares sources nisétiennes ayant survécu à la chute de la ville nous apprennent que Li'Ssin était liée aux dynasties dracennes. Ces aristocrate et elles partageaient le même sang elfique, l'un avait donné lieu à un métissage humain. Pour elle, il en fut autrement. Viol, passion secrète, les origines demeurent obscures. Écarté de tout pouvoir, l'enfant grandit dans plusieurs temples draconiens et s'y fit érudite pendant plusieurs siècles. Elle alla de temple en temple à travers l'empire et acheva ainsi le huitième cycle. Elle apporta son aide a ses cousins, autant par ses connaissances que par ses maîtrises dans l'art de la magie.
On lui connu à l'époque bien des noms. N'était-ce pas elle qui vint en aide aux pestiférés de Port-Dragon ? Quelques textes racontent son œuvre. Empathique, aimante et douce, voilà qui était Li'Ssin. Allant de lépreuserie en lépreuserie, n'était-ce pas sa silhouette qu'on voyait s'agiter pour soigner les malheureux des champs de batailles ? Nombre de vie échappèrent à Tyra par ses soins. Oui, grande était sa passion alors, et plus grand encore, le bien qu'elle prodiguait. On l'aimait et la respectait, autant qu'une hybride pouvait l'être dans ces temps troublés.
Mais la gratitude est sélective et de brève durée et celle des empereurs encore plus capricieuse. Il fut impossible de faire abstraction bien longtemps de son sang noir elfique, aussi dilué pouvait-il être. La guerre prenant une ampleur malsaine pour Nisétis, on en vint à abhorrer tout ce qui touchait de près ou de loin aux peaux sombres. Sous l'impulsion d'un aristocrate dracenne, Alarius de Bourdenne, un vaste mouvement populaire se mit en place pour chasser tout les métisses drow et les quelques hybrides. Si Li'Ssin par son statut resta un moment à l'écart de ces troubles, la mort de son principal protecteur, un religieux fort érudit, la laissèrent aux risques des pogroms. Ne désirant pas plus risquer sa vie, elle se prépara à quitter la ville. Peu lui en valut, peu de jours après son départ de grands massacres eurent lieux et longtemps on la chercha pour l'ériger sur les bûchers.
Li'Ssin quitta Nisétis pour s'installer dans les nouvelles colonies du sud de la Péninsule. Son départ de ce qui avait toujours était pour elle sa maison, sa terre, son peuple, la laissa couper de tout repère. Elle ressentit la haine pour ceux qu'hier encore elle aidait, mais ce fut plus la mélancolie et la tristesse qui prirent le pas, le temps n'était pas encore à la colère. Cela arriva lors de ses séjours en péninsule. Elle n'y fut pas plus la bienvenue et commença à errer par delà le monde, et eut pour toutes races un mépris croissant. Ce fut durant ce millénaire que sa curiosité commença à grandir. Elle parcouru des terres que peu arrivèrent à imaginer, du grand nord de la Nanie jusqu'au profondeur de Faëlia. Elle apprit. Sa passion pour la magie fut à la fois salvatrice et nourrissante. Elle survécut seule et dans la noirceur de son âme métissé se lia avec les ombres.
Loin dans le nord, elle ne trouva pas d'amitié auprès du peuple nain, et marcha dans la solitude, du grand nord. Elle mira les merveilles de Kigan, mais prit son chemin toujours plus haut, toujours plus loin. Dans la neige éternel des hautes montagnes, elle découvrit quelques sombres animaux, et connu parfois la peur, qui lui dévora les entrailles face dans le frodi et l'inconnu. Repassant par Almis, la jeune hybride alla dans la forêt éternelle. Elle s'installa un temps en Actellys, auprès des redoutables guerriers elfiques. Loin dans ces contrées, un étrange métissage avec pris le pas, reliquat de quelques groupes d'explorateurs humains lors du siège d'Alëandir assurément. Son état fut ici pas un fait et raison de haine, mais de curiosité. Elle y fit ici de nombreuses amitiés, s'allia avec la maison de Numil.
Et se lia ici avec quelques uns de ses futurs fidèles, qui abandonnant leurs terres la rejoignirent au Tzerle plusieurs siècles plus tard. On y comptait Oscamel, fils d'Arthenion, de la maison de Numil, avec lui ses deux fils Esestrion et Hernalt. Elle resta ici pendant plus d'un siècle, pourtant sa curiosité la poussa à partir. Elle prit la route, et continua d'aller de terres en terres, découvrir toujours plus la forêt de ses aïeuls. Errant plus d'un siècle de ville en ville, de bosquet en bosquet, elle finit par quitter Anaeh et prit la route de Faelia. De tout les lieux qu'elle avait visité, ce fut ici qu'elle se trouva le mieux. Elle rencontra quelques rares reliques des Cretok qui avait survécu dans les profondeurs des marais, d'antiques et oubliés cultures et d'étranges autres secrets. De fut en Faelia qu'elle se lia aux ombres. Depuis Actellys elle avait apprit quelques secrets auprès de grands mages, et n'avait eut de cesse de les pousser toujours plus loin. Dans ce milieu si hostile à la vie, elle développa sa connaissance et se livra toute entière aux ombres.
Elle rejaillit à nouveau, au neuvième cycle, et ce qu'elle fut, n'était que souvenir. On la voyait entouré de voiles ténébreux, le regard vitreux d'une curiosité malsaine trop bien incomprise. Dans les méandres de Mère la forêt, elle retrouva son géniteur. Sous les arbres d'Anaeh, elle commit un parricide. L'acte resta incompris, pour elle ce n'était que la démonstration pur et simple de son détachement à toute chose. De son exil en Faelia, elle avait perdu sa moralité, sa conscience et avait développé une curiosité insatiable pour toute chose. Son désir de ressentir ce que lui procurerait le parricide la poussa à l'acte. Ce ne fut pas plus compliqué, il n'y eut ni question de vengeance, ni question de haine, seulement une démonstration pur et simple de son instabilité et de sa nouvelle personnalité. Oh on pourrait prendre ça pour de la folie, mais cela serait bien trop réducteur, assurément. La chasse fut donné, mais la fille renégate s'enfuit dans l'ombre et la malice. Pendant 400 ans, on l'oublia. Seuls quelques contes parlaient d'une ombre venant de l'Est, dévorant les voyageurs isolés, emportant leurs âmes dans sa tanière. Là, elle conspira, sa malveillance prit toute son ampleur. Là elle devint celle que beaucoup craignent.
Ce fut à la fin du neuvième cycle qu'elle ressortit encore des ténèbres. Une ombre s'anima et s'abattit sur l'estrévent. Les drows qui luttaient contre les nisétiens, apprirent l'installation d'une terrible malédiction dans quelques coins reculés de la Zurthanie. Ces domaines qu'on appela la Tzerle, où par biens des noms plus terrifiant. Autour de son pouvoir, elle fit tomber les Zuthans en esclavages et rassembla une compagnie de fidèle qui l'adorait, telle une déesse oubliée. Ce fut avec le soutient d'une petite bande qu'elle soumit les Zurthans, elle opéra en quelques raids afin d'enlever les enfants de ces peuplades, de les élever dans les chaînes et la noirceur de son château. Ses esclaves ne cessèrent de grandir, et dans les ombres elle ne leur laissa comme seule connaissance son état de maîtresse toute puissance en plus de leur éducation pour en faire de bon esclave. Une partie d'entre eux qui démontrait une réel fidélité formèrent une garde de guerriers veillant à la protection de ses domaines. Puis finir par aller dans les villages de leurs lointains cousins pour les réduire eux aussi en esclavages.
Là, dans le Tzerle, elle s'installa et prospéra, oublié du reste du monde. On raconta qu'elle fut à l'initiative de la mort du mage elfe Caranthir, mais cela ne fut guère prouvé. Quelques contes de chaumières racontent un épique combat entre les deux créatures. Les ombres se sa malice aurait dévoré le mage. Nombreux soldats ayant survécu à la bataille parlèrent de leur victoire s'ils étaient elfes, mais de leur incapacité à combattre la démone du Tzerle. Li'Ssin était survenu au cours de la bataille, connaissant quelques drows de par son commerce d'esclave, son aide fut accueillit bien qu'on n'escompta pas qu'elle servit, et la mort du mage fait, elle repartit tout autant dans l'ombre, laissant le sort de la bataille se dérouler sans elle. Ils pleurèrent leurs pertes en maudissant à jamais cette sombre créature qu'il n'arrivait à comprendre. Les drows eux eurent pour la créature un respect croissant, leur défaite avait été réel, mais la mort du mage venait entacher la victoire elfe. On disait aussi qu'elle aurait dévoré son âme pour accroître son pouvoir, pour ceux haïssant la créature ils racontèrent qu'elle tua le mage avec l'aide de ses disciples et servant, usant de perfidie et trahison. Mais il en était que dans tout habitat on parlait de la sorcière du Tzerle, qui allait et venait pour dévorer les âmes des malheureux lui servant de victime.
A la fin du neuvième cycle. La maîtresse trouva bague à son doigt. On ne su que peu quel fut son rôle parmi l'ordre du Chaos, mais nombreux furent ceux à la voir aller et venir en Abyssea. Elle ne se mêla pas des affaires politiques de l'ordre, après la disparation d'Araskham, elle se contenta de recueillir tout livre, connaissance et objet de valeur. Elle mena ainsi son existence entre la ville de Faelia et sa demeure Sa silhouette prenait part dans des batailles puis s'évaporait avant la victoire. Sa malice tombait sur des villages pour ne laisser que flammes et cadavres derrière son passage. La sorcière du levant vécut, fléau des petites gens, terreur des grandes gens. Des fidèles venaient la rejoindre, formant une compagnie d'apprentie qui passionnée par son pouvoir, la servait aveuglement. Ses esclaves se multipliaient et son commerce la firent prospérer. Pourtant quelques sombres desseins devaient l'animer car elle demeura caché au reste du monde.
On entendit parler d'elle à la chute d'Abyssea, lorsque tous tombèrent, que la magie du dieu oublié devint un art perdu. Si beaucoup moururent, d'autres vécurent en fuite, et certains l'accompagnèrent dans l'obscurité de sa demeure. Elle ne resta pas pour voir les drows arrivaient et se contenta d'emmener les derniers objets de valeurs ainsi que les quelques chaotiques dépossédés qui voyait en elle une nouvelle maîtresse à suivre. Perché sur les hauteurs, derrière d'épais murs. Là, on l'oublia encore, et jusqu'à aujourd'hui, cachée dans l'ombre, elle attend.
Fiche déplacé pour UP + demande de réactivation de compte.
Li'Ssin
Hybride
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Sujet: Re: Li'Ssin Lun 5 Déc 2016 - 15:05
Pas vraiment besoin de modification elle est intemporelle, dix ans sont pas significatif. Si vraiment besoin pour les papelards j'ajouterais qu'elle a fait une sieste comme à son habitude
Là où on risque de se heurter c'est sur la magie si vous exploitez toujours un listing de sort, Li'ssin étant particulière (à comprendre gros bill ), ce système se prête mal à ce personnage.
Shynrae Irvin Sin'Do'Rah
Ancien
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Sujet: Re: Li'Ssin Lun 5 Déc 2016 - 15:14
Li'Ssin' a écrit:
Pas vraiment besoin de modification
Non.
Halyalindë
Ancien
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Sujet: Re: Li'Ssin Lun 5 Déc 2016 - 16:04
c'est un peu sec, je me permet donc d'étayer : le simple fait que tu demandes si on exploite encore les listes de sort montre que tu ne t'es absolument pas remis à jour dans ta connaissances des Bgs.
Il me semble que beaucoup ont été modifiés depuis ton départ et c'est justement à ça que sert en priorité la remise à jour d'une fiche de personnage : faire en sorte qu'elle corresponde aux Bgs actuels et montrer que le joueur a bien pris connaissance des changements.
Il serait donc bon que tu lise au moins ceux qui te concernent.
Nous sommes à ta disposition si tu as des questions, n'hésite pas à me MP! :)
Li'Ssin
Hybride
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Sujet: Re: Li'Ssin Lun 5 Déc 2016 - 16:18
Merci, on va oublier pour le moment. Thorgel est au fait de la situation, le reste dépends plus de moi désormais :)
Ma boîte à MPs vous est ouverte pour quelques temps.
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Sujet: Re: Li'Ssin
Li'Ssin
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