Elvania

Nom/Prénom : Elvania

Âge : 473 ans

Sexe : Féminin

Race : Elfe Sylvain

Métier : Gardienne de l'Ordre de Tari / Tyra / Tarïa

Équipement:

Elle ne quitte jamais son bâton, confectionné dans un bois étrange et inaltérable. On ignore si elle en est la première propriétaire, ou s’il forme un héritage quelconque, seule elle le sait. Certains disent qu’il s’agit là du symbole de son statut de sorcière enchanteresse, d’autres sont persuadés que l’objet a une signification bien plus importante encore, soulignée par l’attachement auquel l’elfe lui accorde. Outre ce mystère entourant ce dernier, on raconte que des voleurs auraient tenté de le lui subtiliser, il y a bien longtemps, mais qu’ils n’ont jamais réussi à le soulever du sol. Ceci renforce la croyance disant que le bâton est enchanté, et ne peut être manié que par la main d’Elvania , étrangement. Avec elle, tout est susceptible de servir d'arme, même si, outre le bâton, elle a toujours au minimum une dague effilée sur elle, dont elle se sert avec brio. Chez elle, elle possède un équipement d'archer complet, même s'il est rare qu'elle s'en serve..

Description Physique:

Elvania est bien simple en apparence, mais cette apparence elle-même se détache de tout ce que vous pourrez jamais connaître dans votre vie. L'Elfe possède un corps aux sublimes courbes, corps dont le teint sort de l'ordinaire: d'un éclat mêlé d'argent et de bleu, c'est comme si sa peau pâle hérité des Sylvains s'était empreint des vapeurs d'eau d'Uraal, offrant ainsi cette coloration si particulière. Et pourtant, elle est bien Elfe Sylvestre, il est impossible de s'y tromper tant son coeur est altruiste, si vous apprenez à la connaître.
Elle possède une chevelure du même éclat bleuté que son teint, longue jusqu'à ses genoux, même si la majorité du temps, elle estime plus sage de les nouer en deux larges nattes, et ce, afin d'éclaircir grandement son visage, offrant un regard bleu-vert, et des lèvres perlées d'or blanc à l'être qui voudra bien s'y laisser charmer.
A un niveau vestimentaire, elle se vêt généralement d'un bustier serré et d'un pantalon fait d'un tissu étrange, né des mains d'Elvania, inspiré par on ne sait quel instinct. Parée de brassard et d'un diadème d'argent, ce sont là les seuls bijoux que vous ne verrez jamais sur elle..

Description mentale:

Mystérieuse, et claire comme de l’eau de roche à la fois. Elvania vit, fait, dit de manière qui semble peut-être étrange au début, mais qui pourtant se révèle d’une logique implacable en fin de compte. Et elle aime entretenir ce mysticisme. Elfe qui pourtant n’est pas particulièrement sociable, elle ne refusera jamais d’accorder son aide au besoin. Mais elle aime la solitude du Lac sur lequel elle veille, frontière naturelle du Royaume Immortel avec le reste du monde…
Polie, mais très fière, elle est considérée de manière diverse par ses pairs : certains la voient comme une sage Elfe, accordant ses conseils judicieux à qui daigne les lui demander, d’autres encore soulignent sa simplicité, la prenant pour une Elfe dénuée de raison, tant à cause de sa singularité physique que par le détachement volontaire qu’elle accorde à la société Elfe. Elle, tout simplement, elle préfère rester indifférente, à s’occuper de ses propres affaires, ou de celles de ceux qui en ont besoin. Elle reste toutefois d’un franc parler teinté de mystère, on ne sait jamais exactement comment interpréter ses dires, même si à ses yeux, ce n’est jamais dans un mauvais dessein.

Aussi, elle ne cesse de remettre en question ce qu'elle apprends, parce qu'elle a horreur de tout considérer comme acquis, elle aime observer, analyser, découvrir de nouvelles choses. Et elle aime tout particulièrement le calme et le silence du Lac et est prête à tout pour en conserver la quiétude, car à ses yeux, il représente bien plus que ce que le commun en pense...

Histoire:

Ainsi donc, c'était ça "mourir". Avoir la sensation si particulière d'être finalement libre, délivrée du soucis de l'amour? Je ne me souviens pas très bien du "comment" j'en suis arrivée là.. Juste pourquoi. Je l'aimais. Oh, par tous les dieux, comme je l'aimais. Mais les cieux ne nous destinaient pas à vivre ensemble, et il me fut arraché... Ce jour là, je me souviens avoir pleuré, pleuré plus que toutes les larmes que je n'eus jamais versé. Oui, Earweïn la Belle était capable de larmes. Ces petites perles salées qui tombaient au sol en éclats d'argent. A 174 ans, l'Elfe eut le coeur brisé à jamais... Mon teint pâlissait de plus en plus, et mes proches craignaient le pire. Moi, je m'en moquais totalement.. Il était mort, et je me laissais mourir avec lui. Qui sait, peut-être le retrouverais-je alors? Mes sens se faisaient moins perçants, ma volonté moins forte, j'acceptais à peine de bouger. Jusqu'à ce que je décide de prendre mon ultime marche. Je me rappelle Uraal, je me rappelle ce vent frais qui dégageait ma chevelure d'or de mon visage. Je me souviens du baiser de la lune sur ma peau diaphane, alors que je m'avançais doucement dans l'eau. Je disparaissais hors des rives de ce monde pour glisser dans un autre, plus serein, moins douloureux.

Je n'ai rien ressenti, si ce n'est peut-être une singulière douleur alors que mes poumons hurlaient un désir d'oxygène que je leur refusais. Mon véritable oxygène avait disparu, je n'avais plus de raison de respirer désormais. Juste... me laisser aller, faire taire les cris de mon coeur, et les laisser se noyer dans l'ombre oppressante du Lac... Faire taire les pleurs comme j'ai fait taire la voix qui me murmure à l'oreille depuis que je suis née... Je ne l'entends plus... Je préfère fermer les yeux, les eaux obscures dans lesquelles je m'enfonce ne nécessite tout de même pas que je cherche à les sonder. Je les ai fermé, j'ai coulé.. Mon corps a cessé de hurler, et je me souviens finalement avoir laisser un dernier sourire empreindre mon visage.

Du froid glaçant dans lequel je m'enveloppe, seule une douce chaleur me reste. Etrange... J'ouvre les yeux, et je ne peux que me dire que les vivants sont bien idiots de craindre une chose aussi belle. Car la Mort est belle.. Mais d'où me vient cette idée? Mes yeux sont ouverts, et pourtant, je ne vois rien. Ou du moins, je pensais ne rien voir, car à peine ai-je cette pensée que de multiples petits points apparaissent, filant vers une lueur unique qui s'intensifie peu à peu. J'en observe un, et mon coeur s'emplit d'un sentiment étrange à la réalisation qu'il s'agit d'une âme filant vers son protecteur, comme l'écho étherique de la personne qu'il fut (en l'occurence, un nain). La lueur qui les accueille est chaleureuse, même si je ne vois ni teintes orangées ni dorées, juste du vert, du bleu et de l'argent. Pendant un instant, j'ai l'impression qu'elle s'approche de moi. Ne serait-ce pas à moi de m'avancer vers elle, comme toutes les âmes qui m'entourent? Je baisse le regard, je ne me reconnais pas. Je suis moi, mais je ne le suis plus, n'étant plus faite de chair, mais sans pour autant être née du Néant. J'éprouve le sentiment étrange d'être toujours moi, pourtant je sais que je ne le suis plus.. Je suis nue, mais je n'en éprouve aucune gêne; je suis bien, je suis au delà de la vie. Je suis cette chose que l'on devient "alors". Un mélange de lumière et de ténèbres dans l'obscurité de l'éther, mon être tout entier semble refléter les tons lumineux de la source qui attire les âmes, et qui me fait bientôt face. Je n'avait pas remarqué sa progression à ce point... Au fur et à mesure de son approche, je distingue petit à petit un regard, vert, chaleureux... je comprends alors ce qu'est cette lumière, ou plutôt ce qu'elle n'était pas, et je tombe à genoux, hurlant ma douleur. J'avais espéré un instant que ça soit lui qui vienne à moi, afin de passer l'éternité à mes côtés, enfin... mais non. J'ignore la lueur qui n'est pas lui et qui pourtant continue son avancement, et je me met à pleurer, à nouveau. Dans la vie, ce fut nos différences qui nous maintenaient séparés par nos pairs, et dans la mort, alors que nous pensions enfin être considérés comme égaux, c'est je ne sais quoi qui nous maintient loin l'un de l'autre...
Jamais je n'aurais cru qu'un défunt puisse pleurer, et pourtant si: de ce qui furent autrefois mes yeux coulait à présent une fine poussière d'argent, comme si quelqu'un avait effrité la lune pour la souffler sur l'Univers afin d'y créer les innombrables globes de lumière qui le peuplaient désormais.

Prostrée sur ce sol sans consistance, comme suspendu dans le Néant de la Mort, j'ai très vite le sentiment que l'on me prends dans des bras chaleureux, et même si je ne lève pas le regard pour voir qui m'étreint ainsi, je ne peux m'empêcher de m'abandonner à la chaleur de ce geste. Doucement, une voix se met à me bercer, comme une mère à son enfant, et je réalise très vite que je connais cette voix. Ce n'était pas la sienne, à lui... non, c'était celle qui j'avais progressivement ignoré ces derniers mois. La lumière, la source au sein de laquelle les âmes venaient se protéger, me tenait dans ses bras. Je lève mon regard, et ma voix se perd dans ma gorge. Elle est là, merveilleuse et terrible, simple et en même temps si complexe. Vêtue d'une robe d'Ivoire, la Déesse de la Mort me rassure de mots que seuls mon coeur devait connaître. Je regardais autour de moi, et faillit lâcher un soupir appréciateur: je n'avais jamais imaginé à quel point le Royaume Souterrain pouvait être magnifique. Et pourtant, je connaissais cet endroit, l'ayant rêvé tant de fois enfant, racontant ensuite mes histoires à mes parents, qui jamais ne purent m'indiquer de quel lieu il s'agissait, eux qui étaient pourtant particulièrement versés en géographie. Et nous y voici à nouveau! Progressivement, sa voix envahit à nouveau mon esprit, me comptant des histoires que je n'avais jamais voulu croire, me rappellant des choses que j'ignorais avoir oubliées. Tari était belle, comme si ses Créateurs avaient pris la plus pure étincelle de lumière pour la vaporiser sur leur fille. Le monde craignait la Mort, mais il ne devrait pas. Elle était lumière à mes yeux, et pourtant je distinguais son enveloppe charnelle derrière l'éclat bleuté qui l'entourait. Tandis que moi...

Moi, je restais lumière, tout simplement. Etre sans forme, à la conscience bien définie pourtant, et au destin indéterminé. Je me remis à pleurer. Pourquoi n'était-il pas là, lui aussi? Pourquoi étais-je la seule et unique à me trouver bercée par la Déesse en personne, alors que tant d'âmes continuaient à arriver? Sur le visage de Tari se dessina un sourire calme, comme si elle avait perçu ce que je pensais, et dans ma tête Sa voix se mua en réponse dont seul mon subconscient devait se souvenir. Elle me parle de Gardienne, du Lac d'Uraal, de ce que je suis et de ce que je vais devenir. Car il me fallait mourir pour devenir son Herault à part entière. Gardienne de son Ordre, je ne pouvais le devenir totalement que lorsque je ne m'était abandonnée totalement à l'étreinte de ses bras. A présent, elle me murmurait des secrets qui ne devait être remémorés qu'en temps voulu.

Je me sens fatiguée, et je pose ma tête sur ses genoux, alors qu'elle caresse doucement mes cheveux. Je ferme les yeux, et comme une enfant en bas-âge, je suis sur le point de renaître à une nouvelle vie...
Lorsque finalement, je me réveille sur la rive d'Uraal, je reste là un long moment, les yeux fermés, laissant l'écume des vagues venir mourir sur mes pieds, portée par cette brise de printemps. Avais-je rêvé? Tout ceci n'avait-il été que le fruit de mon imagination?
Une chaleur nouvelle proche de mon coeur m'indiqua que non. La voix s'était tue, préférant laisser nos instincts, nos pensées ne faire qu'une. Mon coeur me disait que tout n'avait été que réalité, et le reflet du lac me confirma ma pensée: mon corps avait changé, épousant l'éclat bleu-argent d'un rayon de lune sur la surface d'Uraal. Je ne regrettais rien.

Très vite, j'appris que l'on me croyait morte à Aléändir, et je ne pensait pas utile de corriger cette rumeur. Je devins donc Elvania, laissant Earweïn aux afres de mon passé. Seule la Royauté fut informée de mon identité, et elle m'accorda le droit de vivre aux abords du Lac, qui à mes yeux représentait un portail pour le Royaume d'En Bas...
Sentinelle Eternelle veillant au bien être de différents mondes, j'observe bien souvent le sourire de Tari dans le creux d'une lame d'eau sur le Lac...

Comment trouves tu le forum? Cool, facile à lire, bien clair dans l’information quant à «où trouver telle ou telle information» etc…
Comment as-tu connu le forum? Tout commença par le message de Beren sur "The Origins"..

! je suis tombé amoureux de ta fiche, elle est vraiment très bien écrite.

En tout cas, tu respectes superbement ce que j'ai écrit au sujet de la religion et je t'en remercie :D ! Si tu as la moindre question au sujet de Tari n'hésite pas a me Mp, j'essaierais de répondre le plus vite possible ...

Encore une fois bienvenue et au plaisir de faire un Rp avec toi ...

Je n'ai rien à rajouter.
Fiche validée !
Faut d'ailleurs que je fasse bientôt une liste des prêtres, gardiens d'ordres, etc.. pris !

Viens jeter un coup d'oeil à ces deux liens :
- Le comptoir (ouvre ton compte)
- Parlons RP (au cas ou tu ne saurais pas par ou commencer !)

Amuses-toi bien, et surtout, bienvenue

Bienvenue, jolie fiche ça fait plaisir!

Soit la bienvenue parmi nous.

J'adore ta fiche, bienvenue chère soeur !!

Bienvenue ma puce, comme d'habitude, très belle fiche ^^

Tout-à-fait d'accord, très belle fiche...

Au plaisir, appétissante jeune Elfe...

Bienvenue à toi !

Welcome :)

Bienvenue à toi avec un peu de retard je m'en excuse en tout cas oui trés beau style d'ecriture c'est vraiment pas mal alors au plaisir de se rencontrer un jour sur Miradelphia

salut et bienvenue

bonjour bonjour, bienvenue parmis nous

bienvenue puissante et ravissante elfe

Il est rare de voir d'aussi belles fiches! Bravo à toi, bienvenue et ... je déplace! ^^