Kathleen de Missède
Humain
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Âge : 35
Date d'inscription : 01/10/2010
Personnage
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Âge : 24
Taille : Niveau Magique : Non-Initié![Balade nocturne [Lyrin] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Balade nocturne [Lyrin] ![Balade nocturne [Lyrin] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Lun 13 Mai 2013 - 11:05 | |
| La nuit était tombée depuis plusieurs heures à La Roseraie. Kathleen avait été conduite jusqu’à la chambre qu’elle occupait étant jeune. Rien n’avait changé de la pièce, il y avait toujours ses livres, sa coiffeuse bien rangée et ses habits de jeune fille dans l’armoire en chêne. Personne ne semblait être rentré dans cette pièce depuis son départ, et bizarrement cette idée la soulagea. Il était déjà suffisamment difficile pour elle de voir une étrangère se faire appeler Dame de La Roseraie, arpenter les murs de ce château en propriétaire et de savoir que chaque objet lui appartenait désormais. Dans un coin de la chambre, près de la petite étagère couverte de livres, Kathleen tira une boite en bois, soulevant le couvercle elle y trouva les lettres que lui envoyaient Aurore lorsqu’elles étaient adolescente. Un instant sa gorge se serra et elle manqua d’éclater en sanglots. Il s’était passé tellement de chose depuis qu’elle avait quitté son havre de paix…
Le château était silencieux maintenant, il y avait toujours les gardes du Régent qui veillait à la sécurité de Dame Aelalia, mais Kathleen savait exactement par où passer sans se faire remarquer. Après tout elle connaissait chaque recoin de ce château, chaque couloir, chaque porte….Elle avait fait cela des centaines de fois lorsqu’elle était plus jeune. Cette pensée la fit doucement sourire. Bien qu’elle n’ait pas le bout de papier l’attestant, elle était ici chez elle, bien plus que quiconque d’autre dans ce château et elle entendait profiter de son séjour comme elle l’entendait.
Vêtue de sa robe de soie orangée, Kathleen s’en défit pour enfiler un vêtement plus léger, elle ne rentrait évidemment plus dans ses robes de jeune fille, mais elle avait emporté une tenue simple dans ses malles en prévision de ses escapades nocturnes. Bleue nuit, sans froufrous mais qui parvenait quand même à la mettre en valeur. Glissant sa cape de voyage sur ses épaules, elle quitta sa chambre sur la pointe des pieds, traversa le couloir et franchit un porte pour se retrouver dans le couloir des domestiques. Elle avait emporté une bougie pour éviter de se rompre le cou dans l’escalier en colimaçon qui descendait jusqu’aux cuisines. Une fois en bas elle s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle et calmer son cœur qui battait la chamade. Comme s’était amusant de retrouver ses anciens gestes, ses anciens réflexes ! Un sourire suspendu à ses lèvres, elle traversa la cuisine à pas de loup et franchit la porte menant à la petite cour au milieu duquel trônait le puits. Une fois dehors un petit rire lui échappa qu’elle étouffa bien vite de peur d’attirer l’attention d’un garde. Soufflant sa bougie, Kathleen se dirigea vers les écuries à la lueur de la lune. Le ciel était nuageux, annonciateurs de pluie, mais encore dispersaient. Un instant elle pensa à aller rendre visite à Fureur pour voir s’il était aussi ravi qu’elle de se retrouver dans son box, mais elle avait peur de croiser un palefrenier malgré l’heure tardive. Elle fit donc quelques pas avant de se décider pour les jardins.
Les rosiers n’avaient plus de fleurs parfumées mais elle appréciait tout de même d’arpenter les petites allées. Lorsqu’elle fut sous le chêne, elle retrouva le banc en gré blanc sur lequel elle venait lire. Elle y retrouvait aussi Dimitri lorsqu’ils étaient enfants et c’était de là que partait toujours leurs aventures ! Son sourire se fana en pensant à son ami. Lui aussi elle ne le reverrait plus… Aurait-elle été plus heureuse en l’épousant lui ? Chassant cette pensée elle s’installa sur le banc et soupira longuement. Alors qu’elle resserrait sa cape autour de ses épaules elle entendit un bruissement de pas dans l’allée. Se figeant elle fixa le chemin en espérant qu’il ne s’agissait pas de l’un des hommes du Régent. A aucun moment elle n’avait pensé que sa vie puisse être menaçait par cet homme et maintenant que l’idée l’effleurait elle se rendait compte qu’elle avait été bien imprudente…. Bientôt une silhouette se dessina et elle reconnut le promeneur nocturne. Alors qu’il arrivait à sa hauteur elle lui adressa un sourire amusée.
« - Bonsoir Seigneur de Gwydir. Vous prenez l’air vous aussi à ce que je vois ! »
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