Nouvelles de la capitale. [Delnwë]

Quelques jours de repos, après plusieurs d'entrainement. Celui ci avait d'ailleurs été intensifié autant que possible. Après l'entrainement individuel des archers, les mises en situations difficiles, l'analyses des différents terrains possibles et l’étude des futurs adversaires, les mouvements de synchronisation des unités entre elles... Tout semblait prêt, et tout avait été fait en sorte pour que les batailles à venir se déroule au mieux. C'était du moins ce qu'espérait Delnwë. Depuis qu'il avait été promu, ses nouvelles responsabilités lui tenait très à cœur. Et même si quelques fois, il se laissait emporter, il tenait avant tout à garantir que tout se passerait au mieux. Pour garantir la victoire d'Anaëh, d'Alëandir et du Trône Blanc. Pour protéger le peuple elfique. Pour protéger ses sœurs et ses frères, et garantir que la majorité d'entre eux reviennent sains et sauf parmi les leurs. Il savait par avance que la prochaine bataille contre les sombres engendrerait de lourdes pertes, et il s'en attristait par avance. Mais c'était le prix à payer pour reprendre ce qui leur avait été dérobé...

Ces quelques jours qu'il s'était accordé, il en avait passé une partie à simplement profiter du calme et de la quiétude de sa douce terre natale. Il avait également pu revoir ses parents. Sa mère était à la fois heureuse de son retour et attristée à l'idée de son départ à la guerre prochain. Mais il en était ainsi. Son père fut moins émotif, se contentant d'espérer son retour, et le succès de l'armée royale des terres d'Alëandir.

Ce matin là, il était assis sur un rocher situé non loin de sa demeure. Il observait simplement la nature, lorsqu'un oiseau aux ailes largement déployées attira son attention. Celui ci décrit plusieurs cercles, avant de venir se poser à côté de lui. C'était là un grand aigle, des plus majestueux. Quoique cet oiseau fut parfois utilisé pour la chasse, Delnwë le considéra avec une forme de respect. Il faisait partie de la nature, et cela était suffisant. Mais ce qui attira son regard fut le petit parchemin, attaché à la patte de l'oiseau. Il s'en saisit sans que l'oiseau ne l'en empêche. Puis le déroula et le lu. Ses sourcils se froncèrent quelque peu. Ainsi, il était temps. Sa nouvelle capitaine, qu'il n'avait que rarement croisé, le convoquait. La guerre était là. Il espérait pouvoir au moins connaitre un peu celle qui le mènerai, lui et les siens.

Ayant avec lui son matériel d'écriture, comme souvent lorsqu'il n'était pas vêtu de son armure, Delnwë déroula un morceau de parchemin et trempa sa plume dans le petit encrier posé sur le sol, puis commença à rédiger sa réponse. Une fois que ce fut fait, il l'attacha à la patte de l'aigle qui avait attendu une réponse évidente. Puis il se chargea d'envoyer quelques autres messages vers les cités avoisinantes. Il se chargerait au passage de ceux dont il pouvait. Il était donc temps de se remettre en marche.

Sous peu, Aylah Elabriryn recevrait une missive, réponse de son lieutenant Delnwë Iridwen. Celui ci serait déjà en marche