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 Les larmes du Dragon

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Asdrubal de Soltariel
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MessageSujet: Les larmes du Dragon   Les larmes du Dragon I_icon_minitimeJeu 13 Juin 2013 - 15:06

Bien que le sud de l'Eris soit moins tumultueux que le nord, en partie grâce à l'île de Méca qui protégeait des tempêtes les plus violentes le bras de mer entre celle-ci et la Péninsule, la fin du retour de Sgardie n'avait pas été de tout confort pour Mefisto, Tiberia ainsi que leur invité de marque Lorenzio. Dès lors qu'ils avaient dépassé la pointe du Calmerrèse ils ressentir tous les effets de cet automne déjà bien entamé. Bien sûr cela ne gêna guère ceux qui avaient le pied marin, tous originaires de la région après tout.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin à Boniverdi, Mefisto salua Lorenzio en lui souhaitant bon séjour et reprit rapidement la route de Soltariel la cité où il devait porter message, faire rapport pour les impressionnantes archives ducales et récupérer de plusieurs jours d'absences sur ses tâches habituelles. Tiberia invita le Systolis à la suivre tandis qu'une calèche et plusieurs gardes du corps, à la livrée des Berontii les attendaient. Lorenzio put sentir que l'on faisait grand cas de sécurité, mais après tout peut-être était-ce habituel.
Le petit attelage quitta le port pour s'enfoncer à travers la campagne soltarii, au milieu des exploitations d'agrumes et d'autres plantes suderonnes où travaillaient les paysans. L'on ne trouvait nulle forêt profonde ou terres sauvages en ces terres. Finalement, au terme de leur voyage, ils purent apercevoir les gardes et milices aux couleurs des Berontii autour d'eux, la plupart saluant le carrosse avec cette fausse politesse rustique typique des gueux.

Finalement, se dessina non loin le palais des Berontii, une grande propriété aux murs de marbre blanc si appréciés dans la région. La calèche franchit le portail majestueux dont la finesse renseignait déjà le visiteur sur ses hôtes, et surtout sur leur richesse. Finalement ils s'arrêtèrent dans une vaste cour aux buissons de fleurs parfaitement taillé et où quelques statues des grandes figures de la famille trônaient, luisante de dorures dans la lumière du soleil. Un page vint leur ouvrir la porte et quelques chevalier aida Tiberia à descendre. Lorsque Lorenzio mit pied à terre, tous présents le saluèrent en grand accueil et Tiberia l'invita à la suivre à l'intérieur du palais.

Après une suite de couloir, la jeune noble l'invita à pénétrer sur une terrasse couverte aménagé en boudoir. L'endroit était moins criant de luxe que le reste de la maisonnée mais abritait sans aucun doute les plus fines œuvres d'art, des tapisseries de grande qualité et certaines toiles des plus grands maîtres soltarii. Plusieurs sofas et coussins attendaient les visiteurs et sur l'un d'eux une femme mûre attendait.
Octavia de Soltariel était ce que l'on appelait une vieille fille. Trop vieille pour se marier et avoir des enfants, elle avait toutefois la chance d'être parmi les rares personnes à avoir droit au domaine des Berontii. Et si celui-ci appartenait juridiquement à ses quatre nièces, l'influence qu'elle avait sur celle-ci suffisait à faire d'elle la maîtresse reconnue du domaine et une Dame de première importance à la cour de Soltarii. Une Dame que l'on disait capable de convoquer le Duc lui-même. Elle avait la richesse et de puissants amis et relations. Des relations qu'elle avait l'habitude d'agrandir en mariant ses nièces, n'ayant de toute façons plus aucun moyen d'obtenir un pur héritier mâle Berontii.
Néanmoins elle ne faisait pas encore vieille. Bien sûr son visage commençait à accuser quelques rides et sa peau se flétrissait un peu plus chaque année, mais elle avait encore toute la dignité et la noblesse qui seyait à une grande Dame, ainsi qu'une énergie que seul la plus pure ambition peut encore fournir. Elle portait une robe de grande couture, plus chaste que nombres de parures en Soltarii mais qui soulignait sa stature noble.

-Ah, vous devez être Lorenzio di Systolis ? Je reconnais bien là le visage de feu votre père. Je suis ravie de faire enfin votre connaissance, je suis Octavia de Soltariel et vous connaissez déjà ma nièce Tiberia. Je vous en pries prenez place, vous n'avez pas idée des rumeurs dont vous faites l'objet à Soltariel depuis quelques temps. En partie par ma faute, j'en ai bien peur.


Dernière édition par Asdrubal de Soltariel le Mer 26 Juin 2013 - 22:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les larmes du Dragon   Les larmes du Dragon I_icon_minitimeDim 23 Juin 2013 - 17:39

Le voyage avait été pour les Ydrilois comme une victoire sur leurs années d'errance. Une victoire sans combat ni haine, mais par la grâce des dieux et du nouveau couple ducal. Cependant ils n'étaient pas encore au bout de leurs épreuves, leur chez eux n'était pas encore à porté de main. Lorenzio durant le voyage avait passé son temps avec Tibéria et ses illustres compagnons d'armes. Juan quatre-lames, ancien condottiere suderon, la figure marqué par les batailles par de nombreuses cicatrices qui jalonnait son faciès. Myrrtès d'Avonià, fils cadet d'une famille Ydrilienne installé à Thaar après l'exil des Systoliens, fin bretteur il avait pas son pareil pour le maniement des mots. Il ne vaudrait pas oublier le non moins glorieux Lysandre le borgne, son unique œil ne l'avait pas empêché devenir un fin limier. A travers le paysage qui se dessinait peu à peu, Lorenzio s'y sentait plus proche de chez lui. Les montagnes de Sgarde, les steppes d'Estrévent et les bois d'Adurie lui étant si peu familier. Il s'y était accoutumé par le temps, pourtant il n'avait pas oublié l'odeur de son foyer. A la vue des oliviers il se rappelait son enfance passé à Mirabelo sous l'ombres des oliviers, Marcalm et les claquements de la mer contre les rochers. S'il n'avait tenu qu'à lui il aurait été directement en Ydril, mais il se devait de s'arrêter en Soltariel à Boniverdi.

Il connaissait quelques rumeurs à propos d'Octavia de Soltariel, on lui tissait avoir milles oreilles dans chaque cours du sud, qu'aucunes rumeurs et intrigues ne passait par son palais, on la voyait comme l'araignée de Boniverdi qui tissait ses toiles et prenait au piège tout jeune imprudent. Lorenzio n'était pas à l'aise de savoir qu'il se rendait chez elle et malgré la présence réconfortante de Tibéria, il craignait quelques manigances ou autre complot dont il serait la cible. Arrivant près du palais, il resta près de ses compagnons près à dégainer au moindre signe d'embuscade. Pourtant alors qu'il arriva dans le palais, on le salua poliment et Tibéria l'invita à le suivre. Le sang du dragon hésita un moment, avant que son courage ne prenne le pas sur ses craintes, il laissa ses compagnons d'armes en arrière pour suivre le demoiselle de Soltariel dans le palais. Voyageant à l'intérieur du palais, il reconnaissait par moment l'architecture suderonne, ce luxe et les œuvres artistiques. Ces souvenirs des cours méridionales suffirent à le mettre en confiance.

L'araignée de Boniverdi paraissait moins terrible que d'après les rumeurs qui se déversait sur elle. Une vielle intrigante. Tibéria à ses côtés, il s'assit sur l'un des sofas gardant un air distingué et ne se vautrant pas dans le confort qu'offrait les coussins à son corps.

« Mà Diama, l'honneur est mièn dè vous rencontrer. Mè, je n'ai point fréquenté la cour de Soltariel pour savoir quels rumeurs circulent sur mon compte, j'espère qu'il n'en est rien d'humiliant ou compromettant ?
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MessageSujet: Re: Les larmes du Dragon   Les larmes du Dragon I_icon_minitimeMer 26 Juin 2013 - 22:49

Octavia eut un petit sourire complaisant en réponse aux interrogations de Lorenzio. Elle répondit sur un ton mi-amusé.

-Non rassurez-vous, les rumeurs les plus... offensantes oserais-je dire touche surtout à mon beau-neveu. D'aucun s'interrogent sur la poigne de notre Duc, le voyant lever l'exil d'un de ses supposés ennemis sur une simple demande de sa belle-famille.

Elle sous-entendait dans le même temps qu'elle était elle-même à l'origine de sa présence en ces lieux, et que si Asdrubal y avait mis la dernière touche, il n'était pas la main directrice derrière tout ceci.

-Mais je ne doute pas qu'il saura rapidement dissiper les malentendus. Il n'est pas toujours très subtil, mais on ne peut lui dénier un certain talent à se faire obéir. Les crustacés du palais n'ont que rarement été aussi bien nourris.
Je crains toutefois que vous ne pourrez le rencontrer avant un certain temps. N'y voyez aucune insulte ou désir de vous éviter, mais vous devez bien comprendre que vous ne comptez pas beaucoup d'alliés en ce pays. Les partisans d'Inès -elle eut un sourire méprisant- sont encore vivaces et n'ont aucun désir de vous voir revenir. Le Duc ne peut donc pour l'instant se permettre de vous recevoir ou de vous rencontrer. Pas officiellement pour le moins, et vous vous doutez que ses allées et venues ne sont pas spécialement discrètes.


Elle se tut un instant, pour laisser le temps à Lorenzio de réfléchir un peu à ces nouvelles informations et à un serviteur de leur apporter quelques boissons typiques du Sud. Une bouteille de vin ydrilote pour l'héritier du dragon, et une infusion de plantes d'Ithri'Vaan, parfumée aux agrumes.

-Tout ceci pour en venir à votre situation. Sans vous mentir, et au cas où vous en douteriez, elle n'est pas excessivement confortable. Vous n'avez absolument rien à craindre tant que vous êtes mon invité et je ne pense pas que quelque noble que ce soit se risquerait à contredire la parole donné par le Duc. Mais un peu de prudence superflue n'a jamais tué personne.
Cela étant dit... Selon-vous, pourquoi vous ai-je invité ?


Elle eut un sourire énigmatique.
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MessageSujet: Re: Les larmes du Dragon   Les larmes du Dragon I_icon_minitimeJeu 27 Juin 2013 - 23:35

Lorenzio attrapa la coupe de vin qu'on lui tendit en remerciant d'un signe de tête le serviteur. Il écoutait des plus attentivement ce que Octavia lui disait sans laisser filtrer le moindre sentiment ou la moindre pensée sur son faciès. Lorenzio n'avait pas imaginé que le Duc de Soltariel soit si controversé. Il avait entendu comment il état arrivé au pouvoir et les rumeurs sur son antipathie pour Inès ce qui n'avait pas été pour lui déplaire. Pourtant il sentait qu'il venait de mettre les pieds dans un jeu bien plus complexe et dangereux qu'il ne l'avait soupçonné. La beauté de Tibéria avait endormis sa méfiance mais elle ne tarda pas à s'éveiller. Se sentant pris au piège, il balaya la terrasse du regard pour cherchait un moyen de s'enfuir au cas où ça tournerait mal. Les dernières paroles de la Dame le radoucir un peu mais en éveillant toujours quelques suspicions. Il déposa son verre lentement sur la table, le breuvage était resté intact, il avait pour pratique de ne boire que les boissons qu'il savait sûre ainsi que les mets. Un acquis de sa période d'exilé, n'ayant eut de cesse à croire que l'ancienne Duchesse et ses chiens ne lui enverrait quelques sbires pour lui raccourcir la vie.

-"Yè comprendè qué mia présences est sujetto tou quouelques périlos, mà yé serez mi défendre. Pà en lé païs dè Soltariel, yé yiou l'accorde, mà yé compté ploutot rentré en Ydrilà aviec mié compadré, c'é por ça què yé me demande porché m'avuoir invité ?"

Lorenzio marqua un temps d'arrêt, faisant mine de chercher ses mots, mais il pensait plutôt aux raisons qui aurait pu pousser la Dame de Berontii à le faire venir. Ignorant totalement tout de la cour de Soltariel, ce n'état guère évident à savoir. De ce que la dame lui avait dit, il en tirait qu'il y avait plus qu'un simple acte de réconciliation dans le retour des Systolis. Il ne lui fallu pas longtemps pour penser qu'on voulait se servir de lui et de son nom pour combattre les quelques partisans de la politique d'Inès encore puissant dans le duché ou bien juste les injurier par son retour, comme pour effacer tout de la politique de la Sorcière. Ce qui l'étonna ce n'était point ce jeu auquel il se croyait être au centre, c'était une pratique qu'il avait connu en Ydril et à Thaar, mais plutôt que c'était les Berontiis qui jouait de la politique et non le Duc lui même. Cette information lui devenait des plus importantes, mais il ne savait si c'état la vérité ou ce que Octavia voulait lui faire croire. Reportant son regard sur TIbéria et enfin sur Octavia, il répondit à la question.

-"Yé pensez què yiou yioulez faire des échianges aviec mia compagnie de commerzio à Thaar, yé vois què yiou aimez le thé d'Estréventà. Mà les roumeurs dont yé souis la cible à Soltariel sont jiouste celle-ci ou yiou nè mè dites pas tout ?"


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MessageSujet: Re: Les larmes du Dragon   Les larmes du Dragon I_icon_minitimeMer 17 Juil 2013 - 15:19

-J'ai bien peur de devoir vous dire que votre retour en Ydril ne pourra se faire tout de suite. Ou du moins pas pleinement. Inès, dans sa folie, avait cédé les terres confisqués à ses alliés honnis et les terres de votre famille appartiennent actuellement non pas à Soltariel mais à Scylla. Toutefois je peux vous assurer que nous essayons de récupérer les terres confisquées. La présence scylléenne est une gêne pour nos affaires et nous nous en passerions bien.
Quant à savoir quand vous pourrez récupérer vos terres, c'est difficile à dire et même si j'imagine que cela est difficile, je ne peux que vous demander de faire montre de patience en attendant que tout ceci soit résolu.


Octavia laissa au jeune seigneur ydrilote le temps de digérer la nouvelle, ce n'était certainement pas la chose la plus facile qu'il ai eu à faire. Mais il avait l'air d'être homme sensé, et il avait déjà vecus en exil bien longtemps. Elle espérait de tout cœur qu'il saurait faire preuve de pragmatisme, la dernière chose dont elle avait besoin était un godelureau qui ne sache pas se contenir. Mais ça n'avait pas l'air d'être le genre. Elle préférait qu'il ressasse sa haine et son dépit comme une liqueur amère, il aurait peut-être un jour l'occasion de l'exprimer par des faits.
Lorsque Lorenzio exprima ses hypothèse, elle sourit un peu. Il se montrait bien timide au goût de la vieille femme, à moins qu'il ne préféra pas dévoiler son jeu. Peu importait, l'heure était venue de faire tomber le masque.

-J'apprécie effectivement beaucoup cette infusion, mais elle n'est pas la cause de votre venue ici. J'ai d'autres personnes qui gère mes affaires bien mieux que moi, et si nous pourrons envisager de tels accords, ils ne sont pour l'instant que très secondaire.
En vérité si je vous ai invité c'est pour vous proposer une union, celle de nos deux familles. Ma nièce est sans époux et se languit de telle compagnie.
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MessageSujet: Re: Les larmes du Dragon   Les larmes du Dragon I_icon_minitimeDim 11 Aoû 2013 - 20:16

Lorenzio avait eut vent des terres que Scylla al vorace avait dévoré de son appétit indélicat. Il avait pour devoir de se faire vengeance de cet affront, et non dans ses compagnons un seul ne désirait s'esquivait du combat. Il y avait notamment le jeune Frederico di la Colée, héritier des illustres seigneur de la Colée. Ce dernier voué une haine tenace aux responsable de la mort de ses cousins et de son paternel. Ce n'était non sans plus qu'on avait ruiné le fief dont il était l'héritier. Il ne manquerait pas de brave près à en découdre. Les paroles de la dame brusquèrent légèrement Lorenzio. Il n'était pas couard à craindre pour sa vie. D'ordinaire il aurait su faire rentrer ces mots dans la gorge de celui qui l'insulter. Mais ni sa position ni la situation ne se prêtait à faire état de son sang chaud.

-"Ma diama, j'entends la sapience de vos propos, mà yé ne pourrais retarder plus longuement de rentrer en ma terre sur la seul haine de quelques vilains à mon égard. J'ai bon compagnons avec moue et je ne saurais craindre que des scélérat ne désire nuire à ma vie. J'espère qu'on me laissera bouter hors d'Ydril les vermines qui ronge son pays, il est en mon honneur de fils de Diogène de Systolie, dernier comte d'Ydril, de faire justice des torts qui ont été fait à ma famille. Mà, je pourrais attendre avant de faire vengeance cependant je ne pourrais faire preuve de trop grande patience."

Bien que ses propos se montrait bien déplacé au vu de sa situation, il en avait peser le sens. Il ne désirait pas se faire le débiteur d'Asdrubal. Lorenzio n'estimait ne rien devoir au duc pour son retour, il n'était que justice de rendu. Il espérait mettre la chose au clair en faisant savoir qu'il ne comptait pas agir en ce sens face aux ordres ducaux. Il aurait été difficile de dire clairement ce qu'attendait Lorenzio de son retour. Lui même ne semblait pas le savoir réellement, il était une boule de haine qui en appelait à la vengeance pour lever l'opprobre qui avait déshonoré sa famille. Cependant la proposition de mariage le laissa quelques peu hagards. Il n'avait en aucun point réellement penser à se marier. Le choix de l'épouse n'aurait pus mieux lui plaire, après ces nombreuses journées à fréquenté Tibéria il en avait même développé un tendre attachement à sa personne. Mais l'intrépide jeune forban qui c'était fait un amant de nombreuses dames à Thaar abordait l'idée de mariage avec quelques peurs. Ces premières considérations passaient, il songea alors à ses propres affaires. Se faire le frère du Duc et de la duchesse, non sans compter sur une dot, voilà qui mettrait la maison des Systolies sur le pied du chemin de retour. Ne sachant pas trop comment répondre à cette proposition quelques peu gênante il se tourna vers Tibéria.

-"C'è saura unà grande honor por me de vous avoir pour femme, j'accepte dè tout mio coeur".
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