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| L'Appel. | |
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Blanche d'Ancenis
Ancien
Nombre de messages : 1046 Date d'inscription : 21/07/2011
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 31 ans. Dans ces zones là. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: L'Appel. Mer 2 Oct 2013 - 13:10 | |
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Pv Jérôme
Tragique fut la missive qu’elle lut dans un premier temps puis dût communiquer à son Conseil des Anciens. Sa sœur était déjà veuve à peine mariée et Blanche déplorait la mort du Roi de Sgarde. L’ironie était qu’aussi puissant que l’on fut, la vie ne tenait qu’à un fil. La Dame du Val était épuisée d’essuyer tant de morts. Ce n’était rien de plus que les aléas de la vie mais s’en était presque désespérant. Il ne fallait pas se laisser abattre et réagir. C’est pourquoi, elle envoya plusieurs communiqués à Jérôme qui semblait aussi concerné qu’elle par le sort du nouveau royaume qui déjà devait compter la mort de son Roi. Une date fut prévue où ceux-ci devaient se rencontrer. Ainsi donc, Blanche se mit en route, assistée d’une bonne garde personnelle. Elle avait aussi emmené Alcyne, fiancée attitrée de l’héritier légitime et décidait de partager le veuvage de sa sœur. La route ne fut pas si longue que cela, du moins, le temps passa plus vite qu’elle ne crut.
Une fois sur place, vêtue de noire en signe de deuil, la Comtesse et Baronne rendit hommage aux défunts, se recueillant avec sa sœur comme le voulait la coutume et le respect. Elle partagea sa peine avec la grande famille des défunts. Puis elle s’entretint avec Imbert VII le vieux, oncle de Goar, primat de Sgarde afin de faire connaissance et tenter d’entrevoir la suite de cet avenir. Elle n’osait s’imaginer ce petit garçon, son beau-fils, Geoffrey, tout juste âgé de sept ans devoir endurer ces atroces événements. Elle le savait sans doute inconsolable même si il ne saisissait pas encore toute l’ampleur de cette tragédie sans doute, il devait être perdu et déboussoler, pauvre enfant. Elle se dit qu’elle essayerait d’être comme une mère pour lui. En attendant l’arrivée du Baron d’Etherna qu’elle n’avait pas revu depuis un moment, seul lot de consolation dans cette désolation. La Dame du Val ne manqua pas de présenter sa fille à l’héritier. Les deux jeunes furent d’abord sans doute timide mais elle était persuadée qu’ils finiraient pas s’entendre.
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| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: L'Appel. Jeu 3 Oct 2013 - 10:31 | |
| Décidément, Jérôme allait de surprise en surprise depuis presque une année. Il arrivait que des fois, il ne se passe jamais rien mais il fallait dire que ce n'était absolument pas le cas pour le baron. Entre la guerre de Sainte Berthilde pour sauver une dame, celle de Serramire pour redresser un marquisat, son accession au titre de châtelain de Bastylle, l'une des grosses parties du marquisat et la mort de son mentor qui l'avait amené au rôle de conseiller, il avait été plutôt servit. Tout allant en cascade, il venait de recevoir une autre missive d'Oësgard. Il l'ouvrit et ce qu'il découvrit fut un nouveau choc. Le nouveau roy d'Oësgard, celui qu'il avait aidé dans sa lutte contre le baron d'avant, surnommé Norman le terrible, était décédé au combat en Ithri'Vaan, alors qu'il était partit en croisade.
Sur la lettre, Imbert VII, l'oncle du nouveau roy dont la royaume avait été avalisé par Diantra, demandait au baron, en souvenir du temps où il avait soutenu son neveu, s'il pouvait se pencher sur sa requête. Celle-ci n'était ni plus, ni moins, que de venir conseiller l'héritier de la couronne. La haute noblesse avait en effet été décimé lors de l'entreprise de Goar Ier d'aller châtier les drows et bien que la petite noblesse mise en place soit fidèle, il fallait trouver du haut lignage pour palier au manque qui s'était instauré. Le pauvre futur roy était bien jeune et il devait avoir les meilleurs conseils qu'il pouvait afin d'accomplir la tâche qui l'attendait à sa majorité. Il y avait certes encore de la famille de la ligne directe de vivantes mais il s'agissait de femme et le nouveau royaume mis en place empêchait à celles-ci d'accéder au trône.
Un conseil de régence était donc formé, composé d'Imbert VII en personne ainsi que de Blanche de Hautval car sa fille était promise à l'héritier. Voila qui était une chance de revoir une amie qu'il n'avait pas vu depuis un certain temps. Le baron répondit qu'il acceptait et qu'il serait honoré de la charge qu'on lui demandé. Il fit préparer son cheval et sa monture et sachant que plus on montait au nord, moins on se préoccupait de l'étiquette, il se permit de ne pas prendre le carrosse qu'on voulait lui imposer une fois de plus. De toute façon, le chemin le plus court depuis Bastylle se trouvait être celui qui traversait la montagne et les Monts d'Or, hors il était plus aisé de passer les cols à cheval qu'encombré d'un véhicule. Sa garde personnelle l'accompagnait une fois de plus naturellement mais il prit également une partie de sa chevalerie afin de marquer le coup et par précaution, la région ayant été bien malmenée ces derniers temps, on ne savait jamais.
Il traversa donc les terres jusqu'à la citadelle d'Oësgard en compagnie de son escorte plus que conséquente. Il fut surpris de voir que sa réputation avait passé la frontière et les montagnes. En effet, lorsque son titre était annoncé, le peuple se massait afin de le saluer et c'était limite un défilé qu'il faisait. Il fallait dire que les nobles qui se préoccupaient de leur peuple n'étaient pas forcément légion et vu tout ce que celui d'Oësgard avait subit le mettait forcément en bonne condition pour accueillir un homme de la trempe de Jérôme. Ils finirent par arriver plus tard que prévu mais avec le sourire dans la capitale. La même chose et lorsque Jérôme entra au palais, les seigneurs le regardaient fixement également. Il fallait dire que Jérôme avait participé avec Grégoire d'Odélian à la révolte d' Etherna qu'ils avaient maté, ensuite à la campagne de Sainte Berthilde. Puis le baron était partit pour Serramire et il s'était emparé de la capitale, ce qui n'était pas une mince affaire, surtout si l'on ne savait pas tout. Les histoires étaient souvent enjolivées. Devenu châtelain de Bastylle après une nouvelle campagne, il passait pour un conquérant et ce qu'il se rapprochait le plus de Goar Ier.
Une fois sur place, il s'entretint longuement avec Imbert VII, il apprit par la même occasion que la dame de Hautval était déjà la. Il demanda à la rencontrer et aussi à faire connaissance avec Goeffroy, le petit bout d'homme qui devait devenir grand rapidement. |
| | | Blanche d'Ancenis
Ancien
Nombre de messages : 1046 Date d'inscription : 21/07/2011
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 31 ans. Dans ces zones là. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: L'Appel. Ven 25 Oct 2013 - 22:50 | |
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La Dame du Val se réjouissait de s’entretenir à nouveau avec le baron et ami, Jérôme de Clairssac. Elle avait attendu patiemment qu’il souhaite la rencontrer avant d’apparaître et montrer le bout de son nez. Bien que son emploi du temps était chargé, entre s’entretenir avec la famille des malheureux, s’enquérir de certaines informations quant à l’administration de ce nouveau royaume et se prémunir de potentiels revendications de la part des autres familles, Blanche parvint à voir Jérôme. Le soleil déclinait déjà sur l’horizon tandis que le froid avait déjà envahi ces terres, jadis, ébranlées par la guerre. Elle s’était donc prémunie de ce temps par une robe adéquate. Inquiète bien qu’offrant une expression assurée, la Comtesse et Baronne avait un mal fou à devoir laisser sa fille seule dont la garde avait été doublée et était gardé sous l’égide d’un mage aguerri. Elle n’avait pas peur de sa nouvelle famille, sachant de réputation que le feu roi Goar Ier était quelqu’un pour qui l’honneur comptait beaucoup et portait beaucoup d’importance aux lois silencieuses de l’hospitalité, c’était l’extérieur qui la rendait maussade. Assise sur une banquette renforcée de velours, sa main baguée caresserait la surface lisse du bois, pensive, elle fixait l’extérieur par les vitres de sa lucarne. Le bruit d’une porte s’ouvrant ne tarda pas à la faire sortir de son intense réflexion. Elle porta son attention vers le Baron qui entrait tout juste, annoncé par un de ses gens car en cet instant, Blanche n’était pas seule. Deux intimes jouaient aux dés, un autre était en pleine lecture et deux dames de compagnie papotaient. Le bleu de ses yeux s’ancrait dans le regard de son homologue tandis qu’elle se redressait souriante. Elle prit une dernière gorgée d’hypocras alors qu’elle reposait la coupe sur une surface prévue à cet effet.
« Monseigneur de Clairssac, je suis aussi peinée que contente de vous revoir. En effet, j’aurais préféré des retrouvailles en d’autres circonstances, vous n’imaginez pas à quel point tout ceci me chagrine et m’inquiète. Pourriez-vous nous laisser, je vous prie. »
La dernière phrase était adressée à ses proches qui finirent par se lever et après avoir saluer le Baron comme il se devait, ils quittèrent la pièce. Une dernière œillade en direction de cette porte close et Blanche fondait sur le chevalier pour une étreinte purement amicale.
« Jérôme, je suis si contente de vous revoir, vraiment ! »
Après cette accolade sans doute imprévue par Jérôme, Blanche le relâcha en profitant encore quelques instants du contact de son ami, c’était un réconfort certain pour elle, ni plus, ni moins. Elle s’éloigna de deux pas de lui en lui offrant un petit sourire puis l’invita à prendre place à la table qu’elle occupait plutôt. Son fessier retrouva avec enchantement le velours de la banquette et elle se saisit à nouveau de sa coupe pour reprendre une gorgée.
« Jérôme, mon cher, Jérôme, avez-vous soif ? J’espère que vous avez fait bon voyage, pour ma part, il me parut moins long que d’accoutumé mais sans doute était-ce le fruit de mes longues heures de réflexion quant à tout ceci… Le Royaume de Sgarde et sa défunte lignée, le Royaume … du soi-disant nouveau roi de Diantra et son impudente gloutonne qui ne cesse de me causer tracas et en a après mon époux et qui par la même occasion désire parvenir à m’atteindre ! Je suis certaine qu’elle voudrait me déposséder de mes terres !»
Les sourcils froncés, l’air grave et mauvais à la fois, elle réprima tant bien que mal une grimace tandis que sa chevelure d’encre se soulevait sous une compression environnante de l’air inhabituelle. La Dame du Val était en colère et le Baron pouvait parfaitement le sentir. La tension était palpable.
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