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 D'Ojiane à Bossera, le sang ne ment jamais.

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Arichis d'Anoszia
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MessageSujet: D'Ojiane à Bossera, le sang ne ment jamais.   D'Ojiane à Bossera, le sang ne ment jamais. I_icon_minitimeSam 5 Oct 2013 - 19:21



    Ansaldo se tenait avec son beau-frère à d’Ojiane dont la famille son épouse avait hérité les terres suite à la chute du dragon vert. Il avait levé ses troupes pour les envoyer en appui à son neveu dont l’entreprise réussit fut de prendre la capitale portuaire aux mains des partisans du drolâtre d’archonte. Des piques et des arbalétriers pour la plupart, du haut des remparts sur lesquels il était juché, il les regardait aux pas de leurs portes dire adieu à leurs familles, des épouses avaient les larmes aux yeux et leurs nourrissons pialaient sans rien comprendre. D’autres étaient fières de leurs époux et les embrassaient autant qu’elles le pouvaient. Changeant de rebord, Ansaldo les regardaient à présent quitter la cité, les lances bien haute avec des mouchoirs, des tissus colorés juste en dessous des lames, gage de l’amour de leurs « dames » comme certain se plaisaient à les appeler. A l’autre bout de la ville, on désamarrait des navires qui prendront le large avec la bannière d’Ojiane et celle des Anoszia.    

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    Bossera grouillaient d’hommes en armes qui faisaient rentrer du foin, des chevaux, des bœufs et des charrettes pleines de victuailles à l’intérieur de la forteresse qui tenait la frontière. Sisyphe d’Anoszia avait en charge de tenir la place au nom de son père, le tout jeune chevalier n’avait pas l’habitude de commander. C’était sa première grande responsabilité jusqu’à maintenant et sa famille comptait sur lui pour garder la frontière du comté. Son ainé était avec leur père et son autre frère était à Ydril où il avait renversé le pouvoir de l’archonte. Bossera jouissait d’une position pas particulièrement avantageuse, nul montagne ou autre rempart naturel. On avait construit la forteresse sur un monticule artificiel et on y avait creusé des douves. Tout autour, rien d’autre que des plaines où l’on avait coupé les arbres. De la plus haute des tours, on pouvait voir l’ennemi approchait à des lieux. Malgré les préparatifs, Sysiphe n’était pas confiant, il craignait l’hiver et les dieux.
   
~~


    Melconzie ouvrait ses portes aux hommes de Mirabelo menait par Antonio di Mirabelo lui-même. Les deux portes bannières, de jeunes valets agitaient fièrement le dragon d’or et son cousin d’ébène. A l’intérieur de la forteresse riveraine on ouvra les tonneaux de bières le soir même à la santé d’Antonio dont le frère avait honoré ses liens du sang en ouvrant les portes de la capitale à Oscario. Toutefois les quelques sentinelles sur les remparts restèrent sobre, ce furent elles qui perdirent à la courte-paille quelques heures plus tôt. Malgré les réjouissances, Antonio avait avant tout visité les lieux et contrôlé les défenses qui n’avaient pas servi depuis le temps de Diogène. Mais à Mirabelo, comme à Melconzie s'ajoute à la joie la haine, émotion contradictoire. On criait à qui voulait l'entendre que l'archonte avait réveillé le dragon Anoszia lorsque ses hommes capturèrent Gilderio, on ne touche pas à un Anoszia sans en payer les conséquences.

    Plus loin sur les mers, des patrouilleurs longeaient les côtes et contrôlaient chaque navire marchand qui devait amarrer sur le comté en vérifiant la marchandise dans les cales et en s’enquérant des rumeurs auprès des capitaines.


~~


    Ailleurs, profitant de l'effet de surprise les armées Anoszia composaient principalement des milices familiales et des troupes ayant rejoint leurs causes, par l’appât de la victoire ou du gain attaquèrent les quartiers, les garnisons et les casernes où des loyalistes de l'archonte résidaient. A Fannozia, un capitaine particulièrement engagé envers le régent, qui lui portait souvent des toasts en taverne, fut abattu de trois traits en sortant de "l'Ancre Noire". A Valcona, un colosse, un vrai, arracha une main avant de crouler sous les tirs d'arbalètes. Alors que la rumeur de la guerre grondait, les armées Anoszias prenaient par surprise ce qui pouvait être prit et se barricader dans leurs fortifications lorsqu'il le fallait en attendant qu'on se mette en marche. Mais à présent, claquant au vent deux à trois bannières trônaient sur les hauteurs des castels des villes de Cloyi, Valcona, Fannozia, Timenze, Ojiane, Velmone et Ydril.
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MessageSujet: Re: D'Ojiane à Bossera, le sang ne ment jamais.   D'Ojiane à Bossera, le sang ne ment jamais. I_icon_minitimeDim 20 Oct 2013 - 19:45


    On apercevait les fortifications de Timenze à présent. Antonio avait quitté le couvert des murs de Melconzie avec plusieurs de ses hommes pour conquérir une nouvelle ville, ainsi les choses étaient claires. Ailleurs son cousin avait pénétré Ydril avec l’aide inestimable de son frère, commandant du guet et à présent, son père reposait sur lui sa future source de fierté auprès du patriarche du clan. Antonio comptait briller autant que son frère, mais en évitant de se faire capturer, savourer son triomphe au fond d’une geôle ne le tentait pas plus que cela. Le port de Timenze se trouvait entre deux falaises, la ville et ses villages étaient entourés de forêts sur plusieurs lieues et c’est à l’ombre de celles-ci que les colonnes de Mirabelo évoluèrent. Pas d’armes de sièges, justes quelques échelles si en advenait le besoin. Le soleil s’était couché depuis longtemps déjà et les portes de la ville ainsi que du castel devait être fermés, si la populace et quelques nobles dormaient à poing fermés, d’autres patientaient avant d’agir pour se saisir de la ville.

    Depuis l’arrestation de l’archonte, le comté n’avait reçu aucune nouvelle le concernait. Son régent préférait repousser l’échéance avant d’agir d’une quelconque manière, il n’avait ni convoqué le ban, ni ses nobles et sans doute pas son pseudo-conseil. Contrairement aux Anoszias, pourtant un œil avisé aurait vu le coup venir. Apparemment pas ceux de l’archonte. Voilà comment le dragon d’or prit par surprise la moitié du comté.

    A l’intérieur du castel construit à flanc d’une falaise, une dame sur son balcon faisait fit des bruits de bottes et d’acier sur les dalles du château. Son regard planait autour du phare, plus haut édifice de la cité qui symbolisait l’une des maisons ayant régnée sur la ville. Timenze, puis Terenzia pour Timenze à nouveau. La dame se demandait qu’elle autre maison régnera sur cette cité portuaire, dans tous les cas elle fera en sorte d’être du bon côté. Comme tous les soirs, le castel avait fermé ses portes pour cette fois-ci ne les ouvrir qu’une fois l’oriflamme anoszien flottant sur les remparts. A l’intérieur de celui-ci, cinquante gens d’armes s’étaient saisis de la minorité qui soutenait l’archonte, l’autre majorité avait des liens, ou était de la famille Anoszias.

    A l’extérieur, la garnison était aux mains de capitaines levant bien hauts leurs chopes à l’archonte. Très peu de chances d’arriver à les corrompre sans gâcher l’effet de surprise, au conseil une dame avait proposé le poison mais les hommes en protestèrent. C’est dans ce contexte qu’au milieu de la nuit, les milices familiales et celle de la ville se rejoignirent sous une même bannière. Un petit groupe armé prit comme cible les portes de la ville. Deux archers abattirent deux gardes, le bruit des corps chutant dans des escaliers fit sortir de sa torpeur un troisième garde qui, avant de comprendre quoi que ce soit reçu un coup de masse à la base du crâne. Le bruit de l’acier attira l’attention des deux gardes restant, mais avant qu’ils puissent donner l’alerte deux carreaux les turent à jamais. Heureux de leur assaut, les braves hommes remontèrent la herse et baissèrent le pont levis pour permettre à leurs camarades de Mirabelo de jouir de la vue de l’intérieur de Timenze.

    Non pas très loin, les milices attaquèrent deux tours de gardes et la caserne sans attendre Antonio qui portera la deuxième charge. Pour la caserne, deux traits suffirent à éliminer les sentinelles qui profitaient encore du temps de paix. A ce moment là, on enfonça la porte et dès lors on porta autant de bois qu’on le pouvait à l’intérieur. Le bruit réveilla quelques uns mais les arbalétriers positionnaient aux fenêtres surent résoudre le problème tandis qu’on alluma un feu qui ne tardera pas à réveiller les deux étages de dortoirs en leur léchant avec onctuosité les pieds. Les arbalétriers reculèrent et se positionnèrent en deux lignes en face des ouvertures, une à genoux et l’autre debout pour éliminer tout ceux qui réussiraient à échapper aux flammes.  
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