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 Aux portes d'Ydril !

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Maciste de Soltariel
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MessageSujet: Aux portes d'Ydril !   Aux portes d'Ydril ! I_icon_minitimeMar 22 Oct 2013 - 17:30

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Dernière édition par Maciste de Soltariel le Mer 24 Fév 2021 - 1:36, édité 1 fois
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Arichis d'Anoszia
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MessageSujet: Re: Aux portes d'Ydril !   Aux portes d'Ydril ! I_icon_minitimeMar 22 Oct 2013 - 19:55

Aux portes d'Ydril ! 79b
    « Puisse la Mère pardonner ceux qui ont failli à leurs serments, et honorer le bras porteur de justice de ses fidèles serviteurs. » A genoux devant le socle de la Mère, cou perpendiculaire à son dos Ansaldo alluma un cierge avant de se relever, faisant cliqueter son armure de plates. Il quitta le petit temple de la DameDieu et traversa l’esplanade pour rentrer dans un même temple mais à l’architecture plus travaillée. Les colonnes serraient les une contre les autres et encadrant la porte alimentaient l’édifice d’une allure austère et refermée, aucune lumière ne semblait le pénétrer et pourtant il suffisait de franchir les portes pour aboutir à un atrium légèrement en pente, à l’extrémité de sa longueur la haute statue du Père des Batailles. Représenté torse nu, sa musculature honorait le travail des artisans. Un marteau gisait à ses pieds, il portait un heaume et son regard portait au loin. Pour lui, pas de cierge mais un autel accueillant les sacrifices. Les seigneurs et les généraux accompagnaient Ansaldo à l’intérieur, ainsi que son beau-frère, mais ce fût lui qui sortit le long poignard à la garde d’onyx. Des adeptes tenaient fermement un taureau au crin noir de la caste albarmi d’Ojiane. S’agenouillant devant sa gueule, Ansaldo croisa le regard de l’animal qui le soutint sans défaillir. « Puisse Mogar soutenir nos bras guerriers, guider nos flèches, nos lances et nos haches au cœur de nos ennemies. Nous conseiller sur les sentiers de la guerre. » Il trancha net la gorge du mâle et son sang vint remplir la bassine.

    Deux jours plus tard les forces de l’oncle rejoignirent celles du neveu non loin de Lypenzio. Des éclaireurs faisaient état d’une armée étrangère sur les sols de l’Ydril, Ansaldo calma ses hommes en les informant que c’était les amis sybrond et non pas les piquiers soltaar. Un coursier s’en alla à leur rencontre, et un jour plus tard l’ost anoszien. L’étendard bicolore du dragon flottait haut, porté par Sénèque de Réno jeune écuyer en hâte de faire ses preuves. Mais arrivé à une colline surplombant la mer de toiles de Maciste, un deuxième garçonnet rejoignit Sénèque portant l’étendard du comte d’Ydril. Derrière eux plusieurs chevaliers issu de la véritable noblesse ydrilote, et non pas les paysans que l'archonte avait adoubés suivit de fantassins originaires des bourgs et des villes voisinant Mirabelo et Ojiane, entre eux les arbalétriers et les archers de l'antique Arquièràs.
         
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Altiom d'Ydril
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MessageSujet: Re: Aux portes d'Ydril !   Aux portes d'Ydril ! I_icon_minitimeJeu 7 Nov 2013 - 17:40

Plouf plouf. Ce sera toi au bout de trois, sauf si le roy et la régente ne le veulent pas, un, deux, trois! Soit, la méthode passait pour enfantine, mais combien de fois avait-elle tiré Altiom d'inextricables et vaudevillesques situations? Bah! On ne les comptait plus, à l'évidence! Quelques éclats tristes, des rires qui sonnaient faux, et lentement on abandonna les amères souvenances d'un temps plus heureux pour revenir à la dure réalité du présent. Il fallait choisir un émissaire. L'archonte n'était plus là. Peut-être n'était-il plus tout court. Alarico était captif de toute cette coterie de félons qu'avait engendrés sa propre terre. Des téméraires dûment punis par le destin, d'assiégeants devenus assiégés. Et voilà qu'un nouvel acteur entrait en scène! Le Prinçaillon Sybrond, qui s'en venait ni plus ni moins jusqu'en le domaine de la belle cité d'Ydril. De tous les étendards, voilà bien le dernier qu'on imaginait voir poindre sous les murailles du joyau suderon. Un Wandrais aurait mieux sis au paysage! Pourtant ils étaient là, et de la bouche même des hommes du guet: l'on ne savait point si c'était du lard ou du cochon. Ou pour être exact: non è né carne né pesce.
Ainsi donc il fallait choisir un émissaire. Le Fortè la Vigia, quartier général de fortune depuis la chute de la citadelle, abritait une nouvelle réunion animée. On y comptait une petite dizaine de lieutenants et une paire de capitaines, à la tête desquels on avait promu Vittore suite à son coup d'éclat. Et Gilberto, le bedonnant Gilberto fait lieutenant à son tour. Devait-on envoyer le plus gradé de toute la bande? Trop dangereux. Une délégation de trois ou quatre hommes? Ç'aurait été s'amputer de tout un pan du commandement! Ne restait qu'une solution viable: un seul officier. Diplomate si possible. Et qui avait déjà eu à traiter avec des "estrangièrs". Régulièrement exigeait-on. Assez pour pouvoir singer ce ridicule accent sybrond de Sudrone falso, dans l'idéal. Car oui, pour un Ydrilote, tout ce qui dépassait de près ou de loin les frontières ysariennes ne méritait plus de se réclamer du sud. C'est que les bougres avaient leur petite fierté! Mais trêve, l'assemblée eut encore à débattre cinq bonnes minutes avant que l'un des gradés ne se décide à couper court à la jactance. Le jeune Emilio, un vétéran de Ruven que le régent avait adoubé et nommé capitaine-châtelain une fois le siège brisé, en récompense de ses actes teintés tant de bravoure que de folie (disaient ses compagnons d'armes). Bref, un gros taré de patriote comme on en faisait plus. Le vote à main levée fut unanime, tous acceptèrent de laisser le sort du comté reposer sur ses épaules aguerries. Et d'échapper à un face à face avec tout l'ost ennemi, accessoirement.


Flanqué d'un porte-étendard et d'une demie-douzaine de gardes, le médiateur à l'essai s'en fut au travers des corridors en pleine effervescence. Grouillots, sergents, notaires et chevaliers, marchands coincés bien malgré eux entre ces murs, hérauts et valets mandés de toutes parts, diable! L'agitation des lieux évoquait presque une noce thaarie battant son plein (troupiers exceptés, encore que). Les rues et venelles, loin d'être en reste, voyaient défiler tout un cortège de pauvres citadins effarés, manants et bourgeois de même.
- Fate strada, brava gente!! aboyait l'envoyé du haut de sa monture, se frayant tant bien que mal un chemin jusqu'aux portes de la ville. Attendant avec ses hommes qu'on relève la massive herse le séparant encore de l'avenir de toute sa terre, le capitaine put entr'apercevoir la terrifiante étendue des forces sybrondes. Une mer de pavillons bariolés s'offraient à sa vue troublée par l'angoisse. Sa gorge nouée, le poids sur l'estomac, cette terreur qui s'empare de tout l'être devant l'inéluctabilité, tout y passa. Il n'était pourtant pas de couardise en le cœur du soudard, non sa peur était pour d'autres. La ruine ou la survie, l'oubli ou le déshonneur. L'heure n'était plus aux compromis, et ses ordres étaient clairs. Sauver Ydril. Sauver sa ville, son peuple, son archonte. Mais peut-être devrait-il sacrifier une part pour le tout. Il avait assez côtoyé l'héritier déchu pour connaître la marche à suivre. Assez combattu à ses côtés pour savoir qu'il aurait fait passer le sort de ses frères avant le sien. Un noble prêt à donner sa vie pour un roturier. Emilio l'honorerait en ce jour, lui et ses valeurs. Il sauverait Ydril. La herse était levée.
- Avanti!

De sable, à l'hydre menaçante d'or, lampassée et allumée de gueules, au flanc senestre de sinople, chargé d'un soleil couchant non figuré d'argent. Fièrement dressée, la bannière archontale s'en venait à la rencontre des Sybronds. Huit cavaliers, un ost, et un prince. Voilà à quoi se résumerait cette guerre au final. Peu importaient les batailles que l'on avait livrées, et celles à venir, tout s'achèverait ici et maintenant. Quelques minutes qui décideraient peut-être du sort d'un Royaume. Il y avait tant à gagner, et tant à perdre en ce jour. Pour tous. Une famille pour chaque soldat, une ville pour un peuple, une armée pour un baron, une terre pour un comte. Lentement les huit avancèrent, sentant le griffon d'or refermer ses serres tout autour d'eux. Une allée aux murs de chair s'était érigée au travers du camp, un chemin sur lequel ne soufflait que le vent de la haine. Des pluies d'insultes s'abattirent promptement sur les nouveaux venus ; piaillées mesquines et gestes éloquents, regards assassins et crachats glaireux par dizaines, rien ne leur fut épargné. Mais ils restèrent dignes, le menton bien haut, l'air impérieux, et continuèrent d'avancer sans se départir de leur prestance. Ça et là quelques lieutenants vinrent parsemer les rangs des reîtres, bientôt l'on distingua des chevaliers aux cuirasses éclatantes, appuyés sur leurs écus bigarrés, et voilà que déjà l'on arrivait au bout de cette haie du déshonneur. Le prince était là, altier sur son siège de campagne, à lui seul plus imposant que toute la cohorte de vassaux disparates qui se massait à ses côtés.
- Emilio d'Asprasèrra, castelièr de la castelaniá d'Asprasèrra e capitani dels alabardièrs d'Idrilà, annonça hardiment le porte-étendard, manifestement peu inquiet de savoir si qui que ce soit allait entraver le moindre mot à sa déclaration. Les clameurs hargneuses cessèrent tout autour, ne subsistaient que les échos étouffés d'un camp se préparant à l'assaut. Impassible, l'émissaire s'accorda quelques secondes pour jauger la situation. Et surtout préparer son accent. Finalement décidé, il démonta dextrement et s'avança vers l'Aphelian, droit comme la justice. Inclinant légèrement le buste, une main sur le pommeau, le capitaine lança d'une voix claire:
Aux portes d'Ydril ! Zblaaa10
- Votre Honneur, je viens par-devers vous au nom de l'archonte Altiom d'Ydril, en vue de négocier les termes d'une alliance. Rien que ça, oui. On ne peut plus sûr de lui, le bougre ne s'arrêta pas en si bon chemin. Vous représentez la Couronne, ou du moins les usurpateurs qui s'en réclament, et l'on dit partout que notre régent s'est allié avec le soi-disant félon Soltari. À l'évidence tout devrait nous séparer. Pourtant la rumeur court que votre allégeance ne tient qu'à la promesse de titres et de terres, et que vos inclinations ont été mises à mal par cette décision. Sachez que vous n'êtes pas le seul à avoir été ainsi lésé. Au diable les on-dit, je vous livre ici la vérité vraie: notre archonte n'aurait jamais mené notre bon peuple à la ruine pour affaire si triviale qu'une guerre de succession! Altiom est un homme de paix, qui de tout temps s'est battu pour éviter à ses sujets les affres du conflit, non étendre ses frontières à la force de ses osts. S'il ne lui a pas prêté serment, jamais il n'aurait été jusqu'à lever les armes contre le faux-Roy. Mais tout cela n'était que paroles. Le capitaine avait besoin de faits pour appuyer ses dires. Une seule guerre l'a jamais décidé à sacrifier ses frères, une guerre pour défendre ses alliés et amis. Vous avez probablement eu vent des campagnes de réunification du Quatrième Ost drow et leur invasion avortée des cités libres d'Estrévent. Je faisais partie des cinq-cents Ydrilotes présents au siège de Ruven. Nous nous y sommes battus parmi des Alonniens, des Naelisiens, des elfes et même un nain! L'archonte lui-même chargeait en première ligne à nos côtés. La passion transparaissait dans la voix vibrante d'Emilio, lui qui jamais n'avait connu ni ouï dire d'un seigneur aussi dévoué et proche de ses hommes. Il ne lui a fallu pour cela qu'une missive, un simple appel à l'aide. Nous n'avions là-bas rien à gagner, si ce n'est la gloire et la satisfaction d'avoir défendu nos lointains frères. Une pause. Et voyez comment ses suzerains l'ont remercié de pareille abnégation! De pareil acharnement à promouvoir la paix et défendre des valeurs que tous aujourd'hui semblent avoir oubliées! Nous ne savons rien de son sort, pas une lettre ne nous a été accordée. Et tout porte à croire que sa suite a été massacrée jusqu'à la plus jeune servante, au sein de l'Hostel Royal, alors même que la cérémonie de l'enterrement suivait son cours! C'était désormais la rage qui bouillonnait dans les veines de l'émissaire, le désir de vengeance qui se lisait dans ses pupilles étrécies. Même après cela le régent en second a tout fait pour préserver le calme et faire primer la diplomatie, et maintenant quoi? Ces chiens d'Anoszia lui plantent un poignard dans le dos et s'emparent de la citadelle! Quelques marchands en provenance de Soltariel font même état d'une délégation portant leur livrée reçue au palais ducal voilà peu, sans doute pour placer leurs pions dans chaque camp. Des parjures qui bafouent l'honneur de leur noble lignage à chacun de leur acte! Voilà le genre d'alliés que vous aura valu votre ambition: des loups qui vous sauteront à la gorge sitôt qu'ils sentiront le vent tourner. Aujourd'hui nous vous laissons le choix de revenir sur votre décision, aidez-nous et c'est tout un comté qui vous soutiendra quoi qu'il advienne. Si Altiom est allé porter secours aux lointains Naelisiens alors que rien ne l'y obligeait, imaginez seulement ce qu'il sera prêt à faire pour ses voisins Sybronds. Toujours animé du même air sévère depuis son arrivée, Emilio ajouta enfin avec une pointe de tristesse: nous avons tout fait pour éviter ce conflit votre Honneur, tout. Nous n'avons prétendu à rien d'autre qu'un peu de sérénité pour nos terres. Si vous êtes un homme de paix, prouvez-le et aidez-nous.


Dernière édition par Altiom d'Ydril le Sam 14 Juin 2014 - 13:46, édité 2 fois (Raison : EAURTEAUGRAF)
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MessageSujet: Re: Aux portes d'Ydril !   Aux portes d'Ydril ! I_icon_minitimeVen 8 Nov 2013 - 9:57

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Dernière édition par Maciste de Soltariel le Mer 24 Fév 2021 - 1:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aux portes d'Ydril !   Aux portes d'Ydril ! I_icon_minitimeSam 9 Nov 2013 - 0:13

Ainsi parlait Maciste l'Aphelois et par sa voix, la sagesse dont n'avait pas su faire preuve la kabbale régentiste. L'homme semblait sincère, quoique la chose fût toujours difficile à déterminer chez un suderon, et Emilio se prit à éprouver quelque sympathie naissante pour le baron. Alors c'était donc vrai, les compagnies royales s'étaient avilies au-delà de toute rédemption. Le sang appelait le sang, et jamais les Ydrilotes ne pardonneraient pareille ignominie. Pourtant l'heure était encore loin où l'on verrait les pendards gigoter au bout d'une corde, et l'on devait encore s'assurer la paix avant d'entamer la guerre.
Une paix qui ne viendrait qu'au prix d'un maigre sacrifice semblait-il! Le capitaine écouta sans ciller l'offre providentielle, interdit d'abord, puis bien vite les revendications s'accumulèrent. Voilà que le Sybrond parlait de mener les osts dans ses conquêtes insensées, lui qui se targuait de ne pas désirer d'autres terres que les siennes? On libérerait l'archonte pour aussitôt abandonner sa vendetta, et voir un jeune marmot d'à peine neuf ans monter sur le trône? Par les Cinq c'était une mode! Emilio s'apprêtait à répondre quand le prince se décida finalement à venir devant lui.

- Ainsi parle Maciste l'Aphelois et par ma voix : Alastein de Systolie, l'héritier du Dragon. Par sa voix? Le bambin avait-il donc quelque problème d'élocution, ou craignait-il simplement de mouiller ses braies à la vue d'un peloton d'hommes en armes? Ravalant ses répliques cinglantes, l'émissaire fixa son interlocuteur droit dans les yeux. Cette proposition était-il elle si outrageante? Après tout Altiom serait secouru, le nouveau comte -du haut de ses neuf ans- incapable de commander l'Ydril seul, la révolte anoszienne étouffée dans l’œuf et la guerre probablement évitée. Non, c'était bien-là l'offre d'un grand seigneur.
- Ainsi soit-il, mais vous aurez à cœur de tenir votre promesse. Le régent compte grandement pour son peuple, vous aurez besoin de lui pour assurer l'unité de ces terres. Et tenir les parjures en respect à ce qu'il semble.. les charognards auront bien choisi leur heure pour sortir du bois, grinça le châtelain, plus pour lui-même qu'autre chose. À ce sujet votre Honneur, j'ai une dernière requête à vous soumettre avant de sceller notre accord. Les d'Anoszia ont révélé au grand jour toute leur malveillance de par cette trahison c'est un fait, mais plus encore l'étendue de leur emprise sur la noblesse de ce comté. Ojianè, Valconà, Mirabeló, Cloyí, Velmonè et quelques cités du Treziato encore. Je ne sais par quelles menaces ou propagande ces familles renégates auront poussé nos frères à se soulever contre leur régent, mais je crains qu'elles ne tentent de poursuivre leur révolte en apprenant son retour. Leur loyauté ne va pas plus à Alastein qu'à vous ou la Couronne même. Seul le pouvoir et l'influence perdus sous le régime archontal aura su les unifier. Engeôlons les intrigants une fois leurs osts revenus dans notre giron, et laissez Altiom punir les félons et récompenser ses féaux. Vous connaissez sa réputation de seigneur juste et magnanime, Ydril sera pacifiée sans être saignée à blanc et son cousin pourra gouverner sereinement, sans craindre de nouvelle conjuration.
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