Fhärel Naughäl - Chasseur

Un inventaire plutôt pauvre mais bien entretenu bien que vieux et usagé. Une simple chemise blanche, tâchée et poussiéreuse monté par une veste en coton marron sans manche pour lui tenir chaud. Il ne porte pas de gant mais opte pour des bottes à fourrures bien maintenus à ses pieds lui permettant d'avoir une bonne stabilité pour la course. Un pantalon lui aussi marron, troué et usagé par le temps. Aucun morceau d'armure, il n'en a jamais porté et ne s'en plain pas même s'il aimerait bien en avoir une.. Comme tout le monde sans doute.
Armé d'un arc fait maison d'une simple branche de cerisier relié d'une corde bien tendue et tressée. Ayant également une épée à une main, légère et banale mais très bien aiguisée par ses soins. Une dague fine et glissée discrètement dans l'une de ses bottes s'il devait être désarmé ou en mauvaise posture. Et pour finir un carquois maison remplis de flèches artisanales dont la pointe est faite par le taillage de pierres afin de modéliser une architecture meurtrière.

Grand, un bon mètre quatre-vingt-dix pour un poids de quatre-vingts kilo. Sa carrure ni trop fine ni trop épaisse, un juste milieu harmonisant une basique musculature et du poil comme il en faut. Blanc aux cheveux bruns foncés aux reflets châtains se confondant, bien souvent en bataille ou ébouriffé voir jamais coiffé ou simplement en arrière avec un élastique et de nature épais, comme ses sourcils, il ne prend pas le temps de s'en occuper et préfère de toute façon un style plus "libre". Les yeux verts clairs faisant contraste 'harmonisent avec sa pilosité de la même couleur que ses cheveux mi-longs. Pilosité d'ailleurs relativement négligé et pour le prouver, il ne prend pas le temps de se raser mise à part lorsque cela commence réellement à le gêner. Ce n'est vraiment pas un fort ni une qualité chez lui de prendre soin de sois, mise à part l'hygiène, regroupant dans cette catégorie la douche régulière et les dents, rien n'est qualifiable de souci. Son physique s'accorde avec son âge, quelques traits de vieillesses commencent lentement à se faire voir sur quelques traits de visage mais il reste en globalité bien conservé et peut facilement prendre encore dix ans avant que pouvoir se faire traiter de vieux. Les mains souvent écorchées ou coupées par le bricolage et les chasses quotidiennes qu'il effectue, les petits bobos sont devenus une habitude bien qu'il en ressente toujours autant la douleur.

Des vêtements des plus banals possibles voir même pauvre, aucun casse tête vestimentaire lui fera perdre son objectif. De simples chemises en tissu blancs ou noirs, un veste en coton marron sans manche avec des pantalons marrons ou noirs. Sans aucun style définie et encore moins de propreté de part ses vêtements, il n'en prend pas soin et ne néglige pas de les réutiliser plusieurs semaines de suite.

Il sait être mature, très réfléchie et sage comme se soucier des autres pour leur apporter de l'aide à main armée ou non, mais il est rare de le voir aussi bon, il n'aide que ceux dans le besoin et refusera clairement de soutenir quelqu'un de riche ou de puissant. Finalement on l'a toujours caractérisé de très lunatique et plutôt superficiel, à ce qui paraîtrait il ferait exprès d'être lunatique pour se tirer de situations ou justement en avoir des avantages. Mais il ne comprend pas se raisonnement absurde et se fiche bien de la réputation qu'il a. Mais une autre partie de gens, ceux qui le connaissent, sachent que c'est un homme tendre et affectueux qui cherche à protéger les plus faibles sans rien demander en retour. quelque peut joueur, assez susceptible, très orgueilleux, narcissique voir même je-m'en-foutiste, car c'est vrai.. Il n'en arien à faire de beaucoup de problème, seul ce qui attise son côté sérieux peut avoir une chance d'être abouti. Il trouve toujours moyen de réfléchir, étant pas mal penseur à ses heures perdues, il n'est pas rare d'avoir l'impression pour lui d'être dans un monde différent, et si rien n'est à l'amusement, il y a toujours la chasse qui le passionne. Il donne l'impression de n'avoir peur de rien mais mourir est de loin sa plus grande crainte, on ne sait rien de ce qu'il y a après, et si c'était pire qu'ici ?

Peut-être que notre monde à ce point changé pour nous donner un aperçu de l'après-vie ? Il n'est pas croyant mais juste méfiant, ouais méfiant.. Même s'il lui arrive que son esprit borné et sûr de soi lui font faire des choses complètement idiotes et qu'il en j'en paye bien souvent le prix, malheureusement tout ne rentre pas toujours dans sa tête borné. Trahison, argent, intérêt personnel et narcissique. C'est tout ce qu'il y avait à retenir des nobles qu'il déteste tant. Par malchance, ils peuplent une grande majorité de l'espace de ce pays. Il essaye de garder le plus possible son sang-froid, un calme qui a beaucoup davantage à donner dans ce monde, il ne s'énerve que très rarement et jamais en publique. Il luiarrive aussi d'avoir la langue trop bien pendue et de s'en prendre souvent plein la gueule à cause de cette sale manie qu'il à vouloir avoir raison.

Né dans une famille calme à la campagne. Le père de Fhärel était militaire ou du moins servait le seigneur en temps que soldat et de ce fait souvent absent pendant plusieurs années, sa mère quant à elle était paysanne et s'occupait de la ferme dans laquelle ils vivaient. Une petite bâtisse avec un champ de céréale et de la viande enfermé par des murs de clôtures pour être certains qu'ils ne s’enfuiraient pas. Peu de voisinage, peut-être trois ou quatre péons qui étaient très sympathiques et surtout serviable. Dans ces jeunes années, le petit fermier n'était qu'un enfant perturbateur qui s'amusait à causer toute sorte de dommages dans les petits pavillons alentours. Plutôt agité et dérangeant, il n'était pas rare de le voir se faire rosser à coup de bâton pour avoir fait s'échapper du bétail en les chevauchant.

Mais le calme revenait lorsque son père pouvait enfin rentrer. Un calme perturbant mais inspirant le respect et la sagesse qu'avait l'enfant pour son paternel. Destiné à suivre la même voie, son père essayait, lorsqu'il le pouvait, d'enseigner les maniements des armes, la confiance et tout ce qui peut atteindre les sentiments lors d'un combat. Tel que la peur, la méfiance, l'hésitation, tout ce qui peut vous désarmer bêtement.

Mais le petit grandissait doucement et plus sa maturité approchait, plus il s'entait le besoin de faire quelque chose de sa vie avant d'aller vers le seigneur. Finalement, il ne voulait même pas vraiment rejoindre ce groupe de soldat risquant leurs vies pour des terres. Simplement découvrir, faire quelque chose d'intéressant de sa vie et pouvoir apprendre beaucoup. Mais naturellement, fils de paysan et militaire ne lui permettait pas d'aller à l'école, et il se contentait de continuer à apprendre à cultiver, ramasser, prendre soin du bétail tout en s’entraînant lui même à manier les armes de son pères.

Les années passèrent et son père rentra finalement à la maison pour s'occuper de sa famille, ayant une longue pause bien méritée pour s'occuper de ses champs, il avait décider de s'occuper de la ferme avec sa femme et son fils. Et c'est ainsi que le jeune homme découvrit un bon nombre de savoir pour survivre. Le militaire étant éclaireur pour son seigneur, ainsi il observait si des troupes ennemis pouvaient s'approcher du lieu dit, il avait beaucoup de techniques et de conseils à donner à son enfant pour plus tard, notamment survivre s'il se retrouvait seul. Ainsi il enseigna à Fhärel à faire du feu, créer des armes tel que arc et flèches à partir de la nature. Mais également à suivre une piste, chasser une proie et finir son apprentissage d'apprentie à l'épée tout en débutant son entrainement à l'arc.  

Mais cette vie tranquille ne semblait plus pouvoir continuer longtemps. Dans une nuit pourtant calme et habituel, un groupe de Drow marcha sur le quelques petites chaumières présentes dans ce côté de la région. Massacrant sans scrupule femme et enfant à coup de dague, s'amusant à faire souffrir certains ou en brûler d'autres, pillant et ravageant les maisons. Le seul soldat présent dans le village, le père de Fhärel se leva d'un bond à entendre les cris d'agonies de la pauvre voisine brûlant vive. Le père alla chercher son fils pour le prendre avec lui et rejoindre sa femme qu'il avait laisser dans le lit, malheureusement, cette petite minute d'absence avait suffit pour ces assassins à égorger la paysanne. L'adrénaline pleine de rage qui coulait dans les veines du soldat lui fit perdre son sang-froid et fonça tête baissée dans le groupe d'elfe noirs. L'un d'entre eux eu le temps d'observer son torse cracher le bout de l'épée bâtarde du militaire, il mourut quelques secondes après, au sol dans un bain de sang. Mais le nombre d'ennemis ne fit pas de cadeau au guerrier qui s'entait sa vie s'éteindre de plus en plus, à chaque coup de dague qui s'enfonçait brutalement dans sa chair, brisant ses os et son esprit. Une dernière pensée à son fils qui avait prit le soin de s'enfuir, ne pouvant sauver son père de cette tragédie.

Depuis ce jour, le jeune homme passe son temps seul à chasser et prendre soin de la chaumière qu'il a construit, il n'y a plus grand chose à faire pour lui à part attendre son moment. Mais son ancienne vie à  l'Aduram lui avait donné un sentiment de dégout, trop de violence, trop de déshonneur à présent pour ce bout de terre, il avait décider de bâtir sa maison de pierre et de bois à la Péninsule. De longues années à discuter avec quelques passant qui passaient par cette lisière de forêt et où il n'y avait pas vraiment grand chose à raconté. Le peu de personne qui le connaisse le savent comme étant chasseur, indépendant et cultivateur. Il n'est pas rare de le voir traîner dans les villes voisine pour vendre ce qu'il récolte de trop ou bien pour passer à la taverne, car même un homme reclus du monde se doit d'une bonne rigolade avec une pinte de bière et des jolies femmes.