[Aman Lyre] - Magicien

Enfant sans famille ayant vécu la misère dans les rues de Diantra, sermonné par la milice et finalement embrigadé au sein de l’Arcanum, pour lequel il a officié en tant que ritualiste, conservateur et enfin, censeur, Aman a réussi à quitter la région de Diantra pour invoquer le droit d’asile auprès du Firmament. Accepté temporairement par le Magistère, il réside actuellement dans la forteresse au rang des invités, faute de mieux. Pour preuve de sa bonne foi il a déposé auprès de la Bibliothèque des lieux la totalité de ses « rescapés », livres rares sauvés de la chute de l’Arcanum et derniers témoins de ses anciennes fonctions de censeur.  

La « Mater Dolorosa » - « L’homme sage jamais ne s’éloigne de ses armes » précise une maxime célèbre. De ce fait, cette tournure d’esprit prend la forme d’une arbalète dans le contexte de l’Arbassin. Née de l’alliance du buis, de frêne, de noisetier et du métal,  ce simulacre de baliste trouve son inspiration dans l’un des ouvrages rares ayant inspiré la réalisation de l’ouvrage : le fameux traité des « Sciences des courbes et des angles ».
L’apparence peu engageante de l’arme lui a valu son surnom de « Mater Dolorosa » car le métal entrant de sa composition – dit-on – aurait été tiré du matériau retravaillé d’une Vierge de fer. L’arbalète s’accompagne d’un étui de cuir aux rangements modulables garni de carreaux aux formes diverses : à têtes droites ou dentelées, à pointe-longue ou à logement creux, sifflants ou à tête ronde.
Les « Rescapés » - L’une des principales attributions de l’Arbassin au sein de l’Arcanum était de faire appliquer ce qui pouvait s’apparenter un contrôle des ouvrages problématiques. Interdisant l’accès à nombre d’ouvrages qualifiés d’impies aux membres de rangs inférieurs, l’Arcanum a longtemps pratiqué la mise à l’Index de ces écrits. Assigné à la surveillance de ces ouvrages, c’est à la va-vite que Aman emporte certains de ces ouvrages lors de la chute de la Guilde. Parmi les quelques ouvrages sauvés, l’on peut citer les noms suivants : « Les mystères du Ver », « Récits d’une Reine Rouge » et le recueil de poèmes  « Pygmalions infernaux ».  Ces ouvrages sont pour l’heure rassemblés dans la Bibliothèque de l’Arcane.
Le « Tout venant » - Pour le reste de ses possessions, rien ne semble être d’une qualité ou d’une extravagance méritant d’être vantée. Parmi ces objets toutefois se trouve le focalisateur du magicien, un dé à coudre de conception toute à fait ordinaire. Bien qu'il soit impossible de remonter si loin dans la mémoire d'un enfant, Aman est depuis toujours persuadé qu'il s'agit d'un objet hérité de sa famille véritable. Gravé au poinçon, un motif floral en décore un côté.

Aman s’affiche sous les dehors d’un humain ayant atteint une trentaine d’années athlétique. Présentant un  visage agréable, quoique affichant bien souvent une mine impassible ou un air intransigeant, le magicien semble peu faire cas du regard des autres. Sa mise actuelle ressemble plus à celle d’un mercenaire recherchant une lettre d’engagement qu’à celle d’un ritualiste savant en sorcelleries, sciences occultes et autres joyeusetés infernales. De lourdes bottes de cuir semi-rigides avalent le bas d’un pantalon de toile sombre, alors qu’un haut proche du buste rehaussé d’un demi mantel couvrent  la partie supérieure de son corps. Une première et large ceinture de cuir soutient un étui de cuir lesté de traits à pointes de métal alors qu’une seconde ceinture, ou plutôt une courroie passée en travers de ses épaules, permet de fixer une arbalète dans son dos. Une capuche claire, tout comme son manteau, lui permet de mettre ses cheveux à l’abri entre lors des intempéries. Blond pâles ou gris cendrés  sa chevelure se compose d’épis difficiles à coiffer, heureusement bien orientée au naturel.  

Archétype du « solitaire social », c’est cette dualité de caractère qui a prévalu dans l’affectation de Aman en tant que Censeur. Autonome et porté à l’introversion, il supporte particulièrement bien la solitude et le lent passage du temps. Social par ailleurs, il est apte à se faire apprécier lors de conversations courantes, savantes ou mondaines. D’ordinaire calme et mesuré, généralement bienveillant, Aman souffre actuellement du traumatisme provoqué par la chute de l’Arcanum, le doute provoqué par la suspicion générale née à l’encontre de l’assemblée de magiciens et la mort de bon nombre de ses camarades. L’acceptation de sa présence au sein de l’Arcane aurait pu lui apparaître comme étant un baume au cœur mais son arrivée, pour bon nombre de membres, semble suspecte à la plupart de ses nouveaux confrères.

Enfance perdue

Les origines de Aman se perdent dans les tréfonds de sa mémoire et ne se tissent qu’au travers de quelques souvenirs épars : un homme le portant dans ses bras, un coin du feu jetant des reflets mouvants sur un sol dallé, quelques notes de ritournelles incomplètes.
Puis la misère, la peur, le froid, la faim. Le quotidien crasse et sordide des enfants loups aux mains brutales ou voleuses, et des enfants rats, récupérateurs. Ah Diantra, qu’as-tu fait à ta jeunesse ? Notre Dame de Deina, de ses mornes yeux de pierre, en pleurerait presque des graviers si elle pouvait voir ce trop-plein  de misères.  

Bien des années après les faits, Aman se pose encore la même et sempiternelle question : l’intervention de l’un des membres de la garde s’était-elle faite par altruisme ou par intérêt financier. D’un point de vue pratique, qu’un des agents rabatteurs de l’Arcanum fasse son petit marché dans les geôles de Diantra ne l’avait jamais choqué. Cela avait le mérite de la simplicité et de l’efficacité. En effet, le constat était simple. Pour survivre enfant dans la rue, il fallait bénéficier d’au moins l’une des qualités suivantes : une brutalité excessive, une ruse exacerbée, un don pour émouvoir le passant ou un sens latent à la pratique de la magie.

« Celui-ci conserve la température de son corps à un niveau acceptable malgré les haillons dont il est couvert, et le vent glacial qui s’immisce en ces lieux. Usage inné de magies élémentaires. » Jugea-t-il bon de préciser en guise de commentaires, avant d’annoter son carnet.

« L’Arcanum se porte payeuse de son amende et se déclare désormais garante de son éducation » édicta-t-il d’une voix sourde à toute contestation ; qu’une bourse d’or à peine remplie avait de toute façon déjà fait taire.

Sans cesse les rites de passages s’enchaînaient : apprendre à lire et écrire, compter, reconnaitre les signes anciens, les runes, les glyphes, les cartes – géographiques comme symboliques – et les portulans, appréhender les écrits de temps passés et mille et une autres tâches interminables.  

Initialement, c’est par survie que l’enfant s’était prêté au jeu. Chaque leçon passée apportant son lot de satisfaction, dont le repas du jour n’était pas la moindre. Se garantissant une source de nourriture en apparence inépuisable, il évita les carences touchant les enfants malnutris. Son corps se développa progressivement, avec régularité suffisante pour qu’il l’accompagne d’exercices physiques adaptés.

Ce qui commença comme un intérêt primaire – manger ! – finit développer en Aman d’autres besoins. Sa soif de sécurité était satisfaite par l’ordre qui l’avait recueilli, l’Arcanum. Et si ses premières préoccupations étaient de survivre, l’assemblée lui permettait désormais de se développer ; peut-être même de prospérer. Sous la tutelle d’enseignants qualifiés, il découvrit l’essence même de son être : un sens naturel de la magie et un esprit ordonné propre à la maîtriser.

Sa capacité intuitive à réguler les températures de son corps permirent de rapidement détecter son potentiel en tant que mystique du groupe élémentaire. Aussi, et bien que ses instructeurs lui donnèrent les bases théoriques d’autres branches de l’Art, c’est presque exclusivement dans le cadre des cercles magiques élémentaires qu’il mit ses dons en pratique.

Rapidement, il accéda au rang de novice puis de ritualiste, trouvant une place de subalterne dans l’entretien du « Feu secret, la langue d’Adun » dont jamais la flamme ne vacille ni ne doit s’éteindre. En compagnie d’autres novices, son rôle consistait à pratiquer de longs rituels. Requérant plus d’endurance, de précision et de concentration que de réel talent. Toutefois, ces interventions cadrèrent la pensée du jeune pratiquant, faisant de lui un magicien aux manières précises et rigoureuses,  supportées par des rituels et de multiples précautions.

Bien qu’il soit capable de libérer des magies « à la volée », ses préférences vont à une magie encadrée et sécurisée. A ses yeux, les utilisateurs de la « Magie sauvage » comme il la dénomme ne sont que des impatients ou des prétentieux surestimant leurs talents.
Conscient de ce fait, le jeune homme s’est astreint à suivre les cours d’instruction physique, car ses rituels, bien que précis et maitrisés, peuvent parfois se révéler inadaptés en cas d’urgence. Pour ce faire, il s’initia à nombre d’armes jusqu’à se trouver en confort dans le maniement de l’une d’entre elles : l’arbalète. Durant plusieurs mois, il s’entraina à l’usage de ce type d’arme et acheva son initiation en réalisant de ses mains une première arbalète. Mal équilibrée, difficile à recharger, il se pencha sur le sujet et y consacra nombre d’heures de son temps libre durant des années.

Le caractère régulier de Aman le fit remarquer par plusieurs ritualistes de rang élevé, lesquels, poussés par la nécessité, lui proposèrent de consacrer une plus grande part de son temps à l’entretien des bibliothèques de l’Ordre. Ce qui en premier lieu se présenta comme étant d’une extraordinaire banalité se révéla au fil du temps un engagement plein de promesses. Tout d’abord, ce fut l’accès aux ouvrages qui se trouva facilité. Et peut-être était-ce d’ailleurs là la pensée réelle de ceux qui avaient appuyés sa candidature. Peu à peu d’ailleurs, il prit conscience que l’on testait sa régularité, son sens de la justesse et sa capacité à apprendre seul à partir d’écrits anciens, sans jamais s’écarter de la règle, sans jamais céder à la tentation de consulter les écrits apocryphes ou les textes impies.

Ainsi, ses supérieurs identifièrent en lui toutes les qualités demandées à un censeur prometteur : un sens de la règle, l’envie de bien faire et une crédulité partiellement entretenue.

L'expérience aidant, le Censeur Lyre appliqua les consignes de l'Arcanum tantôt avec intransigeance, tantôt avec diplomatie. Dans le cadre des activités internes de l'Ordre, il prenait le temps d'expliciter la règle aux novices, d'inciter à la modération et d'enseigner l'impatience aux apprentis surestimant leurs capacités.

A l'extérieur de l'Arcanum il menait négoce auprès de riches collectionneurs, d'aventuriers et d'explorateurs afin de faire l'acquisition de grimoires, de livrets et de parchemins consignant des sapiences de l'ancien temps ou du présent. En quelques cas plus rares, les recherches du Censeur se firent au sein de bibliothèques publiques, avec pour seul ressort de retrouver parmi d’autres ouvrages anodins un précis magique égaré par méconnaissance du sujet.

Enfin, bien entendu, il y avait eu quelques cas rares nécessitant l’usage de la force.

A propos de ces cas, le Censeur Lyre avait dû faire appel à ses homologues, le Censeur Pandelume et le Censeur Rhuraï. Le premier était un sorcier expérimenté autant qu’aristocrate bien né, un vieux de la vieille ayant traité tous les cas possibles, ou presque. Le second, ou la seconde puisque il s’agissait d’une femme, menait ses affaires à la manière d’une femme fantasque et intraitable. En ces rares cas, il y eu des échanges de mots, de coups et de sorts. Et les livres recherches furent retirés de la main de cadavres. La nécessité de rester affûté se révélait en ces cas extrêmes car pour défier des praticiens de l’Art, il fallait bien souvent l’être soit même.

Au fil des années, à l’âge adulte et en pleine possession de ses moyens, Aman compléta son arsenal sorcier. A la pratique de la magie, affinée depuis des années en théorie comme en pratique par les maîtres de l’Arcanum, il s’attela durant deux mois à la création d’une arme qui encore aujourd’hui s’affiche gaiement à son épaule malgré son cruel sobriquet : la « Mater Dolorosa ».

Néanmoins, l'essentiel des attributions du censeur ne s'apparentaient qu'aux fonctions d'un bibliothécaire, doublé d'un garde attentif. Certains ouvrages, jugés trop dangereux pour être laissés en libre usage des novices de l'Arcanum, nécessitaient une surveillance constante. Archiver les ouvrages, contrôler les consultations et en interdire provoquèrent parfois le ressentiment de bons nombres de novices à son encontre.

Enfin, non sans mal, sa présence était parfois réclamée en quelques occasions mondaines, afin de pouvoir rencontrer quelques membres bien nés de la bourgeoisie ou de l'aristocratie. Ce faisant, il put mener quelques négoces afin de pouvoir se porter acquéreur au nom de l'ordre d'ouvrages n'ayant que peu d'intérêts pour le profane; mais importants pour l'Arcanum.

Et que périssent les ruines

A l’image d’un château de carte, il ne s’était effondré qu’à cause de sa propre folie de grandeur. Dans le tumulte grandissant l’ordre attira toutes les foudres contre lui. Par endroits des chasses à l’homme s’improvisèrent et ce fut plus d’un voyageur au chapeau un peu trop pointu qui se trouva passé à tabac. Sa réputation envolée, ses ressources dispersées et ses grands maîtres rendus au néant, l’ordre se disloqua purement et simplement. A peine le temps de charger son barda de quelques ouvrages considérés comme interdits que le Censeur se préoccupa de sa propre sécurité. Abandonnant les lieux, échappant aux rafles et aux vindictes.

Prenant le chemin de l’Ithri’Vaan, le Censeur se fondit dans la masse en affichant les dehors d’un simple mercenaire rejoignant une région propice à l’aventure : Naélis et le siège de l’organisation rivale, l’Aurore.

- Respect des règles de l'Art - Dépositaire de nombre de sapiences dangereuses, ainsi que d'une formation magique dispensée avec rigueur et méthode, Aman conçoit la magie comme un exercice dangereux et réclamant d'être sévèrement bornée par une excellente connaissance des principes fondamentaux de la magie et l'usage de rituels précis. Par ailleurs, il préconise un usage parcimonieux de l'Art. Par voie de conséquence, Aman se révèle bien souvent peu apte à produire des effets magiques improvisés. A l'inverse, et bien qu'ils nécessitent un temps de préparation, ses sortilèges sont bien souvent plus précis et affûtés que ceux de ses homologues.

- Mage de guerre, Mage en paix - Dans le cadre de sa formation et de son expérience, Aman a été formé à contrarier les effets magiques de ses homologues. Qu'il s'agisse de se protéger de malédictions bénignes lancées par un novice éconduit ou d'un effet magique destructeur, Aman sait usuellement éviter l'essentiel des effets néfastes des magies rivales. En contrepartie, il n'a que peu l'usage de magies offensives.

- Rituels et enchantements - De par son sens de la chose juste et ses capacités de concentration, Aman est un excellent praticien des magies enchanteresses. Ses rituels précis et sa bonne condition physique lui permettent de mettre en place des entrelacs magiques en moins de temps qu'un ritualiste expérimenté ou seul là où dans des conditions normales un petit groupe de sorciers ou de novices aurait du être réuni.

- En combat - En combat, Aman des sortilèges défensifs destinés à tenir l'ennemi à distance, soit dans l'optique d'utiliser son arbalète, de lui donner le temps d'élaborer un sortilège plus complexe ou de lui permettre de prendre la poudre d'escampette.

Avec les années, le Censeur Lyre appliqua les consignes de la censure. Dans la plus grande majorité des cas, une intervention sévère, juste et modérée se révélait suffisante. Tel cabinet d’enluminures acceptait de se voir prélever les exemplaires commandés contre une compensation financière. Dans tel autre, un noble ou un riche marchand menait quelques tractations et poussait quelques cris outrés avant de rendre le livre posant problème. En quelques cas plus rares, les recherches du Censeur se firent au sein de bibliothèques publiques, avec pour seul ressort de retrouver parmi d’autres ouvrages anodins un fruit pourri perdu parmi le panier.

L'expérience aidant, le Censeur Lyre appliqua les consignes de l'Arcanum tantôt avec intransigeance, tantôt avec diplomatie. Dans le cadre des activités internes de l'Ordre, il prenait le temps d'expliciter la règle aux novices, d'inciter à la modération et d'enseigner l'impatience aux apprentis surestimant leurs capacités.

A l'extérieur de l'Arcanum il menait négoce auprès de riches collectionneurs, d'aventuriers et d'explorateurs afin de faire l'acquisition de grimoires, de livrets et de parchemins consignant des sapiences de l'ancien temps ou du présent. En quelques cas plus rares, les recherches du Censeur se firent au sein de bibliothèques publiques, avec pour seul ressort de retrouver parmi d’autres ouvrages anodins un précis magique égaré par méconnaissance du sujet.

- Respect des règles de l'Art - Dépositaire de nombre de sapiences dangereuses, ainsi que d'une formation magique dispensée avec rigueur et méthode, Aman conçoit la magie comme un exercice dangereux et réclamant d'être sévèrement bornée par une excellente connaissance des principes fondamentaux de la magie et l'usage de rituels précis. Par ailleurs, il préconise un usage parcimonieux de l'Art. Par voie de conséquence, Aman se révèle bien souvent peu apte à produire des effets magiques improvisés. A l'inverse, et bien qu'ils nécessitent un temps de préparation, ses sortilèges sont bien souvent plus précis et affûtés que ceux de ses homologues.

- Mage de guerre, Mage en paix - Dans le cadre de sa formation et de son expérience, Aman a été formé à contrarier les effets magiques de ses homologues. Qu'il s'agisse de se protéger de malédictions bénignes lancées par un novice éconduit ou d'un effet magique destructeur, Aman sait usuellement éviter l'essentiel des effets néfastes des magies rivales. En contrepartie, il n'a que peu l'usage de magies offensives.

- Rituels et enchantements - De par son sens de la chose juste et ses capacités de concentration, Aman est un excellent praticien des magies enchanteresses. Ses rituels précis et sa bonne condition physique lui permettent de mettre en place des entrelacs magiques en moins de temps qu'un ritualiste expérimenté ou seul là où dans des conditions normales un petit groupe de sorciers ou de novices aurait du être réuni.

- En combat - En combat, Aman des sortilèges défensifs destinés à tenir l'ennemi à distance, soit dans l'optique d'utiliser son arbalète, de lui donner le temps d'élaborer un sortilège plus complexe ou de lui permettre de prendre la poudre d'escampette.