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 Rhys Dora'an - Mercenaire

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Rhys
Humain
Rhys


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MessageSujet: Rhys Dora'an - Mercenaire   Rhys Dora'an - Mercenaire I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 15:37




Nom/Prénom : Rhys de Blanval à l’origine, il se présente sous le nom de Rhys Dora’an.
Âge : 26 ans
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Faction : Ithrii’Vaan
Particularités :
Rhys est un homme chanceux. Personne ne sait à quoi c'est dû, mais que ce soit au jeu, dans les situations quotidiennes ou dans les décisions qu’il prend, il semble bénéficier d'une chance parfois insolente. Rien d’incroyable, cependant, Rhys n’est pas une machine à miracles. Mais de façon générale, la fortune semble souvent lui sourire.
Il porte un certain nombre de cicatrices, la plus notable étant celle qui lui traverse le torse en diagonale.

Alignement : Chaotique neutre à tendance bon.
Métier : Mercenaire, chasseur de primes, garde du corps, duelliste, plumeur d'idiots professionel...
Classe d'arme : Corps à corps (épée).


Équipement :

L’armement de Rhys se résume à trois choses : son épée, ses couteaux de lancer et Murmure.
Il porte la première du côté gauche, étant droitier. Elle lui a été offerte par Robyn le jour de son adoubement. C’est une épée à une main et demie, parfaitement équilibrée et étonnamment légère. C’est avec elle qu’il remporta son premier duel, et il y est très attaché. Elle se nomme Nuit.
Il porte les seconds un peu partout : dans ses manches, à sa ceinture, à l’intérieur de son manteau… Il ne s’en munit cependant que lorsqu’il sait qu’il en aura besoin, ne prenant pas la peine de les emmener partout où il va, a l’exception d’un, toujours dans sa botte droite.
Murmure, enfin, est une très belle longue dague dont il ne se sépare sous aucun prétexte, et qu’il porte habituellement à la ceinture, au niveau des reins. C’est Fleur qui lui a offert, pour son vingt-deuxième anniversaire, aussi répugne-t-il à tuer avec et ne s’en sert-il qu’en ultime recours.
D’un point de vue vestimentaire, Rhys possède une garde-robe assez étendue, des chemises aux tuniques, en passant par les pourpoints et les gilets, sans préférence pour une couleur en particulier. Les textiles qu’il porte, néanmoins, sont toujours de la plus belle facture, et les coupes toujours élégantes, habitué du luxe qu’il est. Il ne se sépare jamais de l’écharpe de soie rouge qu’il porte autour de la taille.
Il ne possède pas d’armure, et ne se battrait de toutes façons pas enfermé dans de la plate, mais se munit d’une brigandine de cuir lorsque la mission comporte des risques, ainsi que de protections aux avant-bras et aux cuisses.


Description physique :

Culminant un peu au-dessus du mètre quatre-vingts, Rhys a une physionomie élancée et bien découplée. Si sa formation et son activité lui confèrent une forme physique impeccable, son corps est toutefois modelé pour l’agilité et la vitesse plus que pour la force et l’endurance, aussi n’a-t-il pas une stature particulièrement imposante, bien que sa musculature soit dessinée. Il a hérité du teint très légèrement hâlé de son père.
En bataille plus par négligence que par nature, ses cheveux brun foncé lui tombent sur le front et une partie de la nuque. Il a les yeux de sa mère, en amende et aux iris d’un vert émeraude intense, très expressifs ; tellement que parfois ils lui jouent des tours, bien qu’il arrive généralement à s’en accommoder. Ses traits ne sont pas spécialement fins, mais il se dégage de lui un certain charme, probablement mélange de son attitude nonchalante et de son sourire constant, parfois narquois, parfois joyeux. Il ne porte habituellement pas la barbe, bien qu’il se plaise de temps à autre à la laisser pousser, notamment lorsqu’il voyage.
Il a de longues jambes, légèrement arquées, et sa démarche souple et assurée à quelque chose de félin. Il se déplace avec aisance, le port droit mais détendu, et a une assiette irréprochable à cheval. Il arbore toujours un air désinvolte, voire nonchalant, renforcé par sa tenue vestimentaire : ses chemises sont toujours un peu trop froissées, ses pourpoints rarement boutonnés jusqu’en haut, ses bottes un peu trop poussiéreuses… Il a cependant une hygiène irréprochable, sauf, naturellement, lorsqu’il voyage. A noter qu’il a une sorte d’obsession avec la longueur de ses ongles, qu’il cherche constamment à maintenir les plus courts possible.


Description mentale :

Rhys est un individu jovial, au tempérament calme. Grand amateur des plaisirs de la vie que sont le vin, le jeu et les femmes, il vit sa vie au jour le jour, sans se soucier de grand-chose. Il donne toujours l’impression de tout prendre à la légère, et c’est souvent le cas. Plus enclin à la rigolade qu’aux affaires sérieuses, il peut parfois sembler irresponsable, et il est vrai qu’il fait souvent passer le plaisir avant le devoir. Il est très sociable, préférant la compagnie à la solitude, et s’entend généralement bien avec tout le monde. Excellent orateur, il a la langue leste et le verbe habile, manie le sarcasme et l’ironie avec un talent que peu possèdent et préfère régler les situations tendues par le dialogue. Rhys n’est d’ailleurs pas quelqu’un de violent, mais recourir à la violence ne le dérange pas ; il y prend même parfois un certain plaisir. Le jeune homme perd rarement son sang-froid, restant maître de lui en toute situation. Sa colère, néanmoins, est aussi rare que dévastatrice. Il est amateur de frisson, et ne se sent jamais autant en vie que lorsqu’il risque le plus de la perdre, d’où son goût prononcé pour le combat et pour le risque. Sûr de lui, il a une certaine propension à l’audace et à l’insolence, allant parfois jusqu’à l’arrogance. Il a une confiance absolue en son jugement et en ses capacités, ce qui peut souvent passer pour un manque d’humilité ; il est cependant ouvert à la critique et admet volontiers ses torts. Il est poli, courtois et galant, mais supporte mal qu’on lui marche sur les pieds, et le fait savoir lorsqu’il le doit. Intelligent, il est observateur et a l’esprit vif.
Il y a chez lui quelque chose de charismatique. Les gens ont peu tendance à se méfier de lui au premier coup d’œil, et il sait les mettre à l’aise au second. Rhys est également un très bon juge de caractère, il parvient généralement à cerner les gens qui l’entourent assez rapidement et précisément. Ces deux facteurs combinés font de lui un manipulateur et un charmeur doué : il sait quoi faire et comment pour obtenir ce qu’il veut. Ses principes, néanmoins, le poussent à mentir le moins possible.
En parlant de principes, il suit son propre code, ses propres valeurs morales. Il considère que l’amour et la chair son deux choses bien distinctes, et que l’on peut aimer quelqu’un de tout son être sans avoir à lui être fidèle pour le prouver. Faire le bien autour de lui ne l’intéresse pas, mais il ne cherche pas pour autant à causer du tort aux autres, et préfère même éviter. Voler ne lui pose aucun scrupule, tant qu’il sait qu’il vole à quelqu’un qui en a moins besoin que lui, que ce soit pour lui ou pour quelqu’un qui le rémunère. De même, tuer ne le dérange pas outre mesure, mais il ne le fait que s’il n’y a aucune autre solution. Il peut sembler égoïste et opportuniste, mais il est, à sa façon, quasiment incorruptible : une fois qu’il accepte un contrat, qu’il fait une promesse ou qu’il donne sa loyauté, il va jusqu’au bout de sa parole, à moins que cela aille contre ses principes. Il ne fait donc pas de promesses à la légère, et n’accepte un contrat que s’il est certain de ce en quoi il s’engage. Il aime sa vie mais chérit sa liberté par-dessus tout et considère qu’il n’y a pas meilleure raison de sacrifier la première que la seconde. Enfin, il croit fermement aux mots qu’a un jour prononcés Solenn : « Ne porte pas l’épée si tu n’es pas prêt à mourir ».


Histoire :

Le second né.

Le domaine de Blanval est une petite châtellenie dans le sud d’Odélian, tenue par la famille de Blanval depuis sa fondation. Bien que jamais particulièrement riche, il était prospère, du moins avant d’être confié à Vandar de Blanval, fils aîné de Félian de Blanval  et grand-père de Rhys, dont le goût immodéré pour la dépense et le train de vie faste faillit mener le domaine et la famille à la ruine. Petit noble sans fortune et fier de surcroit, il refusait de marier Edric, son seul fils, à la première venue, bien qu’il ne constitua en soi pas un très bon parti. Les années ainsi passèrent et, à vingt-cinq ans, Edric n’avait toujours pas d’épouse. La pression du marquis quant à la finance des Blanval se faisait de plus en plus forte, et les coffres de plus en plus vides, et alors que tout semblait augurer la ruine définitive des Blanval, une solution s’offrit à Vandar en la personne d’Hector Franier, un richissime bourgeois, veuf, ayant bâti sa fortune sur le commerce d’articles de luxe de toutes sortes. Celui-ci proposa à Vandar de marier son fils à sa fille unique, Laure : les Franier entraient ainsi dans la noblesse et les de Blanval retrouvaient la fortune. La seule condition qu’Hector posait était que le premier fils né de l’union soit en priorité formé aux affaires, et lui succéderait à la tête du réseau commercial qu’il avait bâti. Trop content de renflouer les coffres familiaux pour entendre les railleries des autres familles nobles, le grand-père de Rhys accepta sans hésiter, et l’union d’Edric et de Laure fut célébrée dans les plus brefs délais. Moins d’un an après le mariage, Robyn de Blanval venait au monde, et ce n’est que deux ans plus tard, une nuit de l’été 881, que Rhys fit retentir pour la première fois ses cris dans le château de Blanval.


« La Destinée se nomme Edric, frangin. »

Edric de Blanval était un homme froid, dur et calculateur, du genre à vouloir contrôler tout ce qui l’entoure et peu enclin à la spontanéité. Contrarié d’avoir dû épouser une roturière, gaussé par les autres nobles, il décida qu’il lui incombait de restaurer l’honneur de la famille de Blanval, et ce sur tous les plans, à travers sa descendance. Et puisque son premier fils hériterait de ses terres et était appelé à une brillante carrière commerciale, le second s’illustrerait sur le champ de bataille.
Rhys, néanmoins, était un enfant joyeux et rêveur, constamment en quête de la compagnie de sa mère et de sa petite sœur Orianne, de deux ans sa cadette, et était plus porté vers la musique et les comtes que sa mère lui lisait que vers les armes. Edric entendait bien changer cela. Il lui imposa vite la même discipline martiale qu’il imposait à Robyn, et l’éducation des deux frères se fit dans la rigueur. Ils furent ainsi formés aux armes, aux lettres, aux chiffres et dans une moindre mesure aux sciences, et alors que Robyn était un élève consciencieux et appliqué, Rhys, lui, évitait les entraînements et les leçons et fuyait souvent dans les jardins, ou il se cachait pour lire. Les deux frères s’entendaient cependant très bien, l’aîné cherchant à protéger son cadet de l’ire grandissante de leur père, au même titre que leur mère, auprès de la quelle Rhys allait souvent se réfugier. Edric décida que la nature douce du petit garçon venait de l’influence de Laure, trop protectrice, et décida de déménager à Diantra, ou il serait, selon lui, plus facile de tenir l’enfant loin de sa mère. Rhys avait neuf ans lorsque la famille emménagea dans la cité royale, dans un hôtel particulier somptueux. Lui et son frère y firent presque immédiatement la connaissance d’Oschide d’Anoszia, et les trois devinrent vite inséparables, liés d’une forte amitié.
Le déménagement ne suffit cependant pas à séparer le garçon et sa mère, et Rhys continua de fuir ses leçons et à se réfugier dans son giron lorsqu’Edric cherchait à le châtier. Moins d’un an après leur arrivée néanmoins, Laure tomba gravement malade et s’éteignit, emportée par la fièvre. À ce jour, Rhys reste persuadé que son père n’y était pas étranger. Dès lors, l’attitude du garçon changea : plutôt que de chercher à fuir l’autorité de son père, il se mit à la défier. Il devint petit à petit insolent, à mesure que sa haine envers son père grandissait, et saisissait chaque occasion de le contrarier et, plus tard, de lui manquer de respect. Il prit goût à l’épée et la violence, qui lui servaient d’exutoire, et décida de se plier aux leçons que son père tentait de lui imposer, mais à sa façon, et lorsqu’il le voudrait.
Les années passèrent. Rhys se montra vite doué d’un talent quasi inné dans l’art de l’escrime, ne trouvant un adversaire à sa mesure qu’en Oschide. Cela créa entre eux une rivalité qui les poussait à se dépasser chaque jour, l’un cherchant à surpasser l’autre coûte que coûte, mais renforça également les liens entre les deux jeunes hommes, et Rhys en vint bientôt à considérer son ami comme un frère, au même titre que Robyn. Cette interaction fut probablement le facteur principal qui empêcha le jeune homme de tourner très mal. Rhys resta cependant fidèle à lui-même et, lorsqu’il ne s’entraînait pas, il fuyait explorer les rues de la ville, habillé comme les gens du commun, parfois accompagné de ses deux compères, mais la plupart du temps seul. Il y connut nombre d’aventures, y brisa nombre de cœurs et y forgea nombre d’amitiés qui tiennent encore à ce jour, et ce parmi toutes les couches de la société diantraise. Naturellement, ces longues escapades ne plaisaient pas à Edric, chaque jour plus frustré d’à la fois devoir céder son seul fils docile à son beau-père et d’être incapable de contrôler Rhys. Il avait beau essayer de l’enfermer ou du moins de le contenir, le jeune homme filait à la moindre seconde d’inattention pour ne reparaître qu’au soir et même quelques fois le lendemain. La relation entre le père et le fils, lorsqu’elle n’était pas indifférente, était violente ; les hurlements n’étaient pas rares dans l’hôtel de Blanval, ni les coups. Rhys considéra de prendre la fuite de nombreuses fois, sans en dire mot à personne ; prendre ses affaires et partir parcourir le monde, rencontrer, découvrir. Il avait en tête cette représentation romancée du voyage, bercé par les chansons des bardes et les vers des poètes de son enfance, persuadé qu’il serait facile et sans encombre de parcourir les routes, de dormir à la belle étoile et de vivre d’amour et d’eau fraîche, comme il le faisait dans la capitale. Il ne franchit cependant jamais le pas, ne pouvant se résoudre à laisser Robyn, Oschide et encore moins sa petite sœur Orianne derrière lui et ne pouvant raisonnablement pas leur demander de le suivre. Leur ami, cependant, quitta bientôt la capitale pour le sud afin de poursuivre sa formation militaire. Rhys avait quatorze ans. Leur amitié resta toutefois intacte, les deux jeunes hommes maintenant une correspondance fournie. Rhys se rapprocha également encore plus, si c’est possible, de son frère, avec qui il passait tout son temps. Il parvenait même parfois à convaincre Robyn de l’accompagner explorer la cité, parcourir les rues en tant que simples roturiers, rencontrer ses amis. Tous deux se montraient extrêmement protecteurs vis-à-vis de leur cadette, et les trois formaient une fratrie soudée. Cela ne dura cependant qu’un temps, Rhys étant en âge de se faire écuyer et d’apprendre la chevalerie, comme le désirait Edric. Le jeune homme refusa cependant catégoriquement de devenir l’écuyer de qui que ce soit. Du moins jusqu’à ce que son père lui laisse à comprendre qu’il serait regrettable qu’Orianne contracte elle aussi la maladie qui avait emporté leur mère à leur arrivée à Diantra. Forcé et révolté, il quitta la cité royale pour entrer au service de Selenn d’Aramitz, un chevalier issu de la petite noblesse du nord de la Péninsule qu’Edric avait connu dans sa jeunesse. C’était un homme droit et honnête qui tolérait les escapades occasionnelles de Rhys, les incombant à l’âge plus qu’à la nature, tant qu’il accomplissait ses tâches. Il fut adoubé quatre ans plus tard, à Diantra.


L’exil.

Le Rhys qui revint n’était pas le même que celui qui était parti. L’adolescent violent, insolent et impétueux était devenu un jeune homme plus calme, presque modéré, bien que toujours enclin aux échappées impromptues. Il n’avait pas oublié ce qu’avait fait son père, mais ce qui avait été autrefois de la haine avait fait place à une colère froide. Et au mépris.
Il fit la connaissance de Fleur plusieurs mois après son retour, lors de l’une de ses sorties. Elle était acrobate et travaillait pour une troupe d’artistes itinérants venus installer leur chapiteau dans la capitale, comme chaque année. Elle était jolie, pleine de vie et  tout aussi éprise de liberté que ne l’était Rhys, bien que leur vision du monde diffère. Ils devinrent vite amants, et le demeurèrent malgré les absences fréquentes de la jeune femme. Leur liaison resta strictement secrète pendant près de deux ans, jusqu’au jour ou Edric de Blanval annonça qu’après le mariage de Robyn, il entendait marier son second fils a une petite noble de Soltariel et Orianne à un baron veuf et de vingt ans son aîné. Tout était déjà arrangé. Refusant de passer sa vie une autre femme que Fleur, et encore moins à laisser sa sœur au sort que lui avait réservé leur père, Rhys entendait bien protester mais savait parfaitement comment tournerait la discussion ; il prépara ses affaires de voyage et alla trouver son père. Bien sûr, celui-ci menaça à nouveau Orianne. Seulement cette fois, Rhys ne comptait pas plier, et puisqu’un compromis ne pouvait être trouvé, défia son père en duel, épée en main, ne lui laissant guère que le choix d’accepter ou de mourir. Malgré une vieille blessure au genou, Edric était un bretteur doué, et parvint à surprendre Rhys avec un coup de taille judicieux que le jeune homme esquiva de justesse, juste assez pour n’être atteint que par la pointe de la lame, laquelle le toucha au torse pour y laisser une bonne entaille. Le combat tourna cependant court, et Rhys laissa son père pour mort dans la cour de l’hôtel de Blanval. Il quittait la maison dans la nuit, et Diantra dans la semaine, avec la troupe de Fleur.
Il voyagea un peu plus de deux ans avec eux, d’abord écrivain public et comptable, et aussi un peu garde du corps, étant le seul à savoir proprement se battre. Se montrant plutôt habile avec les lames courtes, notamment les couteaux de lancer, lui et Fleur mirent au point un numéro de jet qu’ils représentaient de temps à autres. À part la jeune femme, personne ne savait rien de ses origines. Il n’écrivit à Robyn que plusieurs mois après avoir quitté la capitale, se fendant d’une longue lettre ou il expliquait tout à son frère, de ses suspicions quant à la mort de leur mère à sa relation avec Fleur, en passant par les raisons qui l’avaient poussé à quitter la ville, et s’excusait de les avoir abandonnés, lui et Orianne, sans rien leur dire. Il ne les revit que lorsque la troupe revint dans la capitale, un an plus tard, et apprit que son père n’avait pas succombé à ses blessures, mais que l’affrontement et la nouvelle de la disparition de Rhys l’avaient laissé dans un état de faiblesse dont il se remettait à peine.
La troupe visita quasiment toute la péninsule et s’aventura même quelque fois en Ithrii’Vaan, se rendant deux ou trois fois à Thaar, où Rhys se voyait bien vivre un jour, sensible aux charmes de la ville et aux possibilités qu'elle offrait. A tel point que, la dernière fois qu’ils s’y rendirent, il décida de ne pas repartir avec eux. Ce fut une décision difficile, car entre lui et la troupe, il savait pertinemment ce que Fleur choisirait. Mais il sentait que sa vie était là, et avait peur de se sentir prisonnier de la troupe s’il restait plus longtemps avec eux. Ils firent ainsi leurs adieux, et Rhys s’installa dans le carrefour du monde.


Thaar.

Ayant emmené de l’argent avec lui lors de son départ de Diantra, et en ayant gagné un peu en travaillant pour la troupe, Rhys put se permettre d’emménager dans un premier temps dans une auberge convenable, le temps que sa situation se stabilise. Il se fit vite une solide réputation de duelliste, offrant son épée à qui pouvait la payer ; princes marchands et nobles le demandèrent bientôt, d’aucuns pour défendre leur honneur, d’autres pour régler des comptes, certains encore pour décider de la teneur d’un traité. Cela dura quelque temps, jusqu’à ce que l’un des clients réguliers du jeune homme, et avec qui il avait établi une relation de confiance, lui demande s’il était en mesure de réunir une petite équipe pour un service d’un autre genre, grassement payé. L’homme avait acquis un objet d’une valeur difficilement calculable et souhaitait l’envoyer à Sol’Dorn rapidement et dans la discrétion. Ayant des connexions à Diantra et dans toute la péninsule, et avec certaines recommandations de son commanditaire, Rhys s’entoura de trois hommes parmi les plus capables et mena sa mission à bien. D’autres à Thaar en eurent bientôt vent, et voulurent recourir eux aussi à leurs services. Rhys accepta certains contrats, en refusa d’autres, et dût bientôt élargir son unité. Les Sans-Couleur étaient nés, petit groupe d’élite dont l’activité était la plupart du temps illégale mais que l’on tolérait parce qu’il rendait service à beaucoup de monde. Leur fonctionnement était simple : le seul pouvoir de Rhys était celui de choisir les contrats, selon ses critères. En dehors de ça, chacun avait sa voix au chapitre, et chacun était libre d’aller et venir à sa guise. Leur champ d’action était vaste : de la chasse à la prime à la contrebande, en passant par le vol et l’escorte. Outre le jeune homme, ils étaient six autres, et tous ne participaient pas forcément à tous les contrats. Parfois Rhys n’avait besoin que d’un nombre réduit d’accompagnants, d’autres fois il n’était pas qualifié pour mener la mission à bien.
Rhys vécut ainsi trois ans à Thaar, jusqu’à aujourd’hui, en ce début d’hiver de la 8ème année du 11ème cycle, ou une chasse à la prime les mena, lui et ses hommes, jusqu’à Diantra…

HRPComment trouves-tu le forum ? : Super. Le design est soigné, l'univers riche et les gens géniaux. Que demander de plus ? :D
Comment as-tu connu le forum ? : D'une amie, il y a longtemps.
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Dernière édition par Rhys le Lun 14 Nov 2016 - 19:08, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Rhys Dora'an - Mercenaire   Rhys Dora'an - Mercenaire I_icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 19:30

Rien à redire. Ah si, pour une fois qu'on a un Thaari, faut qu'il parte à Diantra è_é

Validé.

Rhys Dora'an - Mercenaire Tampon13

Pas sûr qu'ils te soient utile vus le temps que tu as écumer la chatbox, mais sait-on jamais :
Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Like a Star @ heaven Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Et pour le Manuscrit :
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[Classe d'arme] : Corps à corps

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MessageSujet: Re: Rhys Dora'an - Mercenaire   Rhys Dora'an - Mercenaire I_icon_minitimeJeu 10 Nov 2016 - 11:24

Fiche au présentoir pour modifications :

Ancienne fiche:

Afin d'accélérer le travail de correction des partis modifié/ajouter, merci de les faire apparaître par le moyen qui te semblera le mieux, soit dans ta réponse pour nous dire que c'est bon, en les citant, soit directement dans le texte modifié en utilisant une couleur spécifique, les balises seront retirés avant validation final Wink
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MessageSujet: Re: Rhys Dora'an - Mercenaire   Rhys Dora'an - Mercenaire I_icon_minitimeMer 21 Déc 2016 - 19:58

Alors Rhysouille, t'en es ou?
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MessageSujet: Re: Rhys Dora'an - Mercenaire   Rhys Dora'an - Mercenaire I_icon_minitime

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