Eliphas le Naelisien

Nom/Prénom : Eliphas est affublé de tout un éventail de joyeux épithètes allant du "Naelisien" au "Furet" en passant par "Crevure sournoise" et "Saloperie vicelarde".
Âge : La trentaine.
Sexe : Pénis.
Race : Homme.

Alignement : Chaotiquement Neutre.
Métier : Notable de Thaar, pirate et maître marchand.
Classe d'arme : Distance / Attaque.

Particularité : Un manque de remords sincère et patent.

Équipement : Le Naelisien s'est fait bâtir un palais sur l'une des collines de l'opulente cité thaarie : Le Palais des Eaux. Construit en marbre, parcourue de palmiers, de myrtes et de cyprès, celui-ci ne représente pourtant qu'une infime partie de sa fortune et la compagnie des Cinq Vents, dont il est l'heureux propriétaire, compte des entrepôts dans bon nombre de villes et de ports. Ses navires, dont les équipages portent des manteaux en peau de chèvre et de mouton et de longs poignards glissés en travers de leur ceinture, capturent des esclaves le long de la côte entre l'Antique Nisétis et Thaar. Puis les revendent au prix fort, dans les souks de Sol'Dorn et les marchés aux esclaves de Thaar et plus récemment, dans certaines seigneuries de la Péninsule.

Le Furet et ses équipage ont installés un comptoir marchand sur l'île d'Or, dans l'archipel de Nelen. Là, ils entreposent les esclaves zurthans qu'ils ont capturés sur la côte et dans le désert de Sel, avant de les faire embarquer puis de les vendre sur les marchés aux esclaves, à prix d'or.

Description physique : La taille haute et le cuir tanné par le soleil de plomb de l'Olienne, Eliphas est à la semblance de ses compatriotes estreventins. Sous une opulente chevelure couleur de cuivre, que le bougre porte à la mode thaarie, cerclée dans un épais fil d'argent, s'affiche un visage aux traits des plus communs que vient éclairer un bouc soigneusement sculpté et parfois enserré dans des anneaux d'or. Son passé de mercenaire lui a laissé une silhouette plutôt bien sculptée que le luxe éclatant de son nouveau style de vie n'a pas encore empâtée, malgré les fêtes et les festins innombrables auxquels il est invité et auxquels il invite dans la cité.
Le marchand s'habille à la mode d'Estrevent et n'hésite pas à revêtir des tuniques brodées d'or et de pourpre, alors que des bracelets et des courroies garnis de perles enlacent ses bras. L'esbroufe et la frime, ça fait partie du métier. Mais sous ses beaux atours, ses yeux noirs et les cicatrices qui jonchent sa peau rappelle à tous son passé trouble.

Description mentale : Il est bien connu qu'en l'art du négoce comme dans celui de la politique, l'apparence et le réel sont deux choses bien différentes. Eliphas sait jouer de ses humeurs et de ses sentiments pour tromper les uns et les autres, n'hésitant pas à mettre à profit ses talents de comédien. Rusé, lâche et sournois, ses années passées comme mercenaire lui ont appris que l'honneur est une chose certes importante, mais que vivre en est une autre, beaucoup plus importante. Comprenez par là que si l'honneur ne sert qu'à s'encombrer de manières qui vous feront tuer plus vite que d'autres, le bougre préfère s'en passer et ne jouera pas franc jeu. Une dague ou une bourse d'or bien remplie sont des atouts importants dans une négociation commerciale et le matois compère l'a bien compris.
Si Eliphas est un homme craint dans le monde des vicelards et des crevures de tout acabit, il est considéré comme un honnête marchand par plus d'un à Thaar comme à Langehack et à Ydril et fait tout pour le rester, à coups de flagorneries et de présents sonnants et trébuchants. Car une chose est sûre, le Furet aime le luxe et en fait bénéficier sa clientèle et ses concubines, dont il a eu pour le moment deux enfants naturels : un garçon et une fille.


Histoire : Curieuse ascension que celle d'Eliphas qui débuta comme simple truand et finit potentat parmi les potentats, marchand d'esclaves et notable de l'opulente et décadente Thaar.
Le croiriez-vous ? Le fortuné naquit dans la fange : d'un père spadassin et d'une mère prostituée d'ascendance Sombre à Naelis... Autant vous dire que l'enfant connu plus d'un père et plus d'une rouste.
Débrouillard pour trois sous, les ruelles de l'antique cité furent des plus formatrices pour un gandin en quête d'élévation.
Pendant que sa catin de mère se faisait troussée par quelques gras clients de la Ville Haute contre une rémunération sonnante et trébuchante, Eliphas battait le pavé des ruelles et des venelles, arpentant la Ville Basse à la recherche de sa pitance ou de quelques mauvais coups susceptibles de lui rapporter gros.
Il sua dans les étuves, appâtant le chaland avec une cloche et trima, les bras rougies par l'ocre jusqu'aux épaules, dans les teintureries. Il récura les sols des geôles et des prisons, changeant les paillasses et chassant la vermine. D'aucun affirment même qu'il se livra à des activités encore moins honorables. Mais ils n'ont jamais vécus assez longtemps pour étayer leurs affirmations.
Hélas avec l'âge, la mère d'Ephilas devint plus regardante sur son or et les clients sur sa beauté. Eliphas était une bouche en trop à nourrir, elle le chassa. Ce qui n'était pas plus mal.
Eliphas connut donc la misère et passa plus d'une nuit à la belle étoile, dormant à l'ombre d'une gouttière la nuit, chassant les chats pour se nourrir le jour, quand d'aventure l’aumône ne suffisait pas où qu'il n'arrivait pas à voler sa nourriture suffisamment vite.
Le monde de la rue n'eut bientôt plus beaucoup de secrets pour lui et à force de débrouille, il se fit vite le meneur d'une bande de gamins errants, sans-le-sou et affamés, constamment en maraude et terrorisant la Ville Haute et ses gras bourgeois. N'hésitant pas à suriner grassement lorsque la malheureuse victime rechignait trop longtemps à se délier de sa bourse.
À tel point que le tyran d'alors - un Messaliera - lança ses sicaires pour mettre un terme aux activités de ces malandrins. La leçon fut sévère : une vraie chasse dans la ville. Les gardes surgissaient aux quatre coins des rues en criant comme pour une battue. Eliphas avait bien cru les semer une bonne dizaine de fois, il finissait toujours par entendre les cris de ses poursuivants.
Manque de pot, il finit par se gameler sévère en butant contre un cochon. Voilà qu'il était tricard.
Pris avec son butin, l'impie fut vendu avec ses compagnons à une galère marchande de la cité. Loin d'une sinécure, il devint le mignon de tout l'équipage. Heureusement pour lui, la galère fit naufrage.
Une nouvelle vie commença, tournant définitivement la page d'une enfance noyée dans la brutalité et le lucre.
L'histrion s'engagea d'abord dans une compagnie mercenaire, les Lurons Écarlates et combattit pour celle-ci dans les cités d'Estrevent, se payant au gré des victoires ou... des virées dans les villages sans défense. Alliés comme ennemis, comme le voulaient les us de la guerre.
N'empêche que plus il y réfléchissait, plus la solde était rarement assurée et les risques décidément par trop élevés...
L'heure était venue de changer à nouveau de vie et l'ami Eliphas se fit la belle avec la trésorerie de la compagnie.
À partir de son maigre pactole, le Furet se lança donc dans le commerce des esclaves et s’enrichit considérablement. Ce qui, après tout, n'était que justice !
Resquillant sur les taxes quand cela était possible, sous-estimant ses marchandises quand cela était nécessaire, distribuant des pots de vin de façon quasi-permanente. À ce jeu, l'intriguant réussit si bien qu'il se fit bâtir un palais à Thaar, au milieu des myrtes, des oliviers et des palmiers et se mit à investir dans différentes affaires, toutes plus juteuses les unes que les autres. C'est qu'il était doué, le bougre !
Et lors qu'une de ses combines partait de travers, le Furet savait graisser la patte aux bonnes personnes. Fou, ce que les fonctionnaires et les gents du Guet, à Thaar comme dans d'autres cités, pouvaient avoir les mains collantes !

Mais le truand n'oubliait pas ses origines et l'on affirme régulièrement que les navires du Naelisien se livrent à la piraterie.

« Médisances crasses et jalousies ! » se récrie à chaque fois l'insolent marchand, tout en déliant sa bourse afin de faire taire les mauvaises langues. Et quand cela ne suffit pas, quelques entrepôts partent en fumée.

Car aujourd'hui, Eliphas est un riche notable de Thaar et le gotha de la cité se montre peu regardant lorsqu'il s'agit de faire affaire avec lui. On lui a même accordé une charge de magistrat en charge des douanes il y a quelques années et l'indolent se pique d'administrer ses conseils aux familles les plus en vue ! Sa clientèle est large et fournie dans la ville comme dans l'arrière-pays et l'homme est populaire parmi la plèbe : plus d'un lui doit des dettes ! Il ne lui manquerait plus que la respectabilité d'un bon mariage pour consacrer sa réussite.

Mais qui voudrait d'un tel truand pour gendre ?

HRP

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Pour moi, c'est bon. J'ai juste un peu de mal avec le « prince parmi les princes » du début de l'histoire. J'aimerai d'ailleurs que tu décrives l'importance que tu prêtes à ton personnge. Par exemple, est-ce que tu penses qu'il « siège au conseil de Thaar » (dont on ne sait pas vraiment encore comment il fonctionne ou même sa taille, d'ailleurs) ?

Bon, désolé du temps d'attente, en fait cette fiche m'est complètement passé au travers, je savais pas qu'elle existait avant que tu ne me la rappelle.

Tout comme Kata j'aimerais un peu plus de précisions sur sa place (ça a déjà l'air d'avoir été amélioré), je crois comprendre qu'il ne siège pas au conseil et qu'il ne travaille pas pour un prince marchand, mais s'il était possible de savoir un peu plus précisément cette magistrature qu'on est censé lui avoir offert, par exemple.

En dehors de ça je n'ai pas grand chose à en redire.

Ajouté ! J'ai indiquer qu'Eliphas avait reçu la charge de Maître des douanes. Charge un peu fourre tout, qui n'induit pas trop de responsabilités ni même de pouvoirs. Et qui ne lui permet pas de siéger au Conseil.

Eliphas est un indépendant, une sorte de bourgeois. Il n'a pas le rang de prince.

Les changements apportés me conviennent.

Dans ce cas une dernière question, cette magistrature correspond-t-elle au poste de Collecteur des taxes ?

Je validerais dès que j'aurais une réponse, vus qu'apparemment tout le monde est satisfait ^^

Why not ? Je n'avais pas vu le topic.

Bah bravo

Je vais prendre ça pour un oui en tout cas.

Te voilà validé.


Je t'épargne le chemin ^^

Code:

[Métier & Classe] : Notable et marchand thaari, Pirate

[Race & Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps & Distance

[Alignement] : Chaotique neutre