Où l'on parle d'animer un mariage... [PV Arichis]

Fin de la Quatrième Ennéade de Favriüs, An 8 du XIème Cycle

Elle terminait de s'apprêter pour ce jour, ayant décidé de se présenter comme la Princesse Estréventine qu'elle était, quand le jeune mousse vint toquer à la porter pour la prévenir de l'imminence de leur arrivée... Ydril était en vue et la galère thaarie pénétrerait bientôt dans son port.

Elle fut accueillit sur le pont supérieur du bâtiment par un vent léger, et se rendit à la poupe après avoir salué le capitaine au timon, et considéra cette cité qu'elle avait approché de nombreuses fois déjà, durant ce siècle qu'elle avait connu. Elle était venue pour une affaire somme toute simple, mais les choses ne le restaient que rarement lorsqu'on s'adressait à la noblesse péninsulaire.
Un mariage se préparait, entre la fille du régent et un comte d'un domaine plus au nord, sur l'Eris, et elle proposerait sa troupe d'artistes et de comédiens pour l'animer, la chose avait déjà été suggéré au régent, et elle venait conclure l'affaire.

La galère entra dans le port et s'amarra à l'un des pontons sur lequel l'attendait celui qu'elle avait choisit pour représenter ses intérêts en Ydril, et qu'elle accueillit à bord avec courtoisie. Milynéa s'adressa alors au serviteur qui l'accompagnait.

« Informez le Régent Arichis d'Anoszia que je désire m'entretenir avec lui au sujet de quelques affaires qui concernent le mariage de sa charmante fille. »

Quant au jeune comte... Viendra plus tard l'occasion de le rencontrer, en d'autres temps, en d'autres lieux même, peut-être, elle n'était pas ici pour visiter les nobles maisons péninsulaires et les gens qui les occupent, davantage dans cette région, dans ce pays que la jeune Princesse d'Ys s'était appropriée.
Pour l'heure, et alors que l'homme partait d'un pas pressé vers la cité et son palais, Milynéa s'en détourna pour reprendre place dans le fauteuil qui lui était destiné, installé sur le pont supérieur, invitant celui qui avait la responsabilité de ses propriétés sur ces terres, à la rejoindre, avant de lui dire avec un sourire un brin malicieux.

« Dites-moi donc ce qui se raconte par ici... »

Et ils entamèrent la discussion tandis qu'une partie des marins et des mercenaires employés pour ce voyage quittait le navire pour dépenser une partie de leurs pécules.

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