Alastein de Systolie
Humain
Nombre de messages : 94 Âge : 36 Date d'inscription : 19/07/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 14 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Où tante et neveu font connaissance... en présence d'une tête. Jeu 5 Juin 2014 - 14:15 | |
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Dernière édition par Alastein de Systolie le Mer 24 Fév 2021 - 2:00, édité 1 fois |
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Kahina d'Ys
Humain
Nombre de messages : 328 Âge : 34 Date d'inscription : 23/03/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Où tante et neveu font connaissance... en présence d'une tête. Dim 8 Juin 2014 - 13:14 | |
| « Ma dame, vous n’y pensez pas ! » protesta Camélia assez fortement pour que même Alastein pût l’entendre de l’autre côté de la porte. « L’Un te foudroie sur place, » répondit Kahina dans sa langue maternelle avant de reprendre avec le dialecte diantrais : « Pour une fois dans ta vie, ma belle, obéis moi sans discuter. — Mais vous venez de… » commença la dame de compagnie avant de se taire. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrait et le jeune comte d’Ydril pouvait voir apparaître la pharétane, les joues en feu mais le visage fermé. Les lèvres pincées, elle jaugeait l’adolescent de son regard brun sans faire un commentaire ou même s’écarter pour le laisser entrer. Avec un soupir, la duchesse lui ordonna de les laisser, ce qu’elle fit à contrecœur. Après une révérence pour le Systolie, elle s’eclipsa en laissant la porte entrebaillée et quand Alastein la franchit finalement, il put mieux comprendre ce qui avait mis la sybronde dans tous ses états. Kahina était complètement nue. Confortablement installée dans un fauteil, ses cheveux détachés et encore humide tombant sur ses épaules, elle portait ses yeux opales sur l’adolescent, à l’affût de son trouble. « As-tu déjà vu le corps d’une femme ? » demanda-t-elle sans rien laisser paraître, sinon une étincelle dangereuse dans son regard. La duchesse était une prédatrice, à n’en pas douter. Elle n’avait pas prévu que son neveu fût si prompte à la rejoindre, mais ne se plaignait finalement pas d’avoir l’opportunité de l’attirer hors des sentiers battus. Se redressant souplement, elle contourna son siège et récupéra un fin linge de soir qu’elle posa sur ses épaules. Ensuite, elle tendit la main vers une corbeille d’osier. « J’ai un présent, pour toi. » Au fond de l’étrange paquet reposait paisiblement la tête du malheureux qui, le premier, avait osé s’attaquer à la Princesse du Soleil Blanc comme elle ne tarderait pas à se faire appeler. |
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