L'Arsenal d'Ydril.

Une ville dans la ville, voila ce qui  décrivait le mieux l’Arsenal d’Ydril. Des murs de plusieurs mètres d’épaisseurs entourés le port militaire et toutes ses dépendances. Et ces dernières étaient fort nombreuses, l’Arsenal se devait d’être autonome quand à la construction et la gestion des navires. Ainsi casernes, chantiers navals,  Seules les matières premières étaient importées. La sécurité y est primordiale, personne n’entre dans le port sans autorisation, toutes les portes sont gardées et les patrouilles sont régulières. Dans cet Arsenal réside la puissance d’Ydril, une flotte de grande taille et de grande qualité. Tant par la qualité de ses marins que par celle de ses navires.  Ainsi personne ne devait savoir ce qui s’y déroulait.

Le complexe était immense.  Une corderie  de plus de deux cents mètre se trouvait face aux chantiers, de nombreux forgerons, menuisiers, ébénistes et de nombreux autres corps de métiers jouxtaient aussi les chantiers.  Les chantiers disposaient aussi d’une méthode de travail  efficace, au lieu de travailler sur un seul navire à la fois, le navire se déplaçait le long d’une chaine de production. Bien entendu cela ne marchait que sur les navires de faible tonnage et non sur les grosses galéasses.  A la sortie des chantiers un canal menait au port militaire. Et la d’autres artisanats s’affairaient à l’entretient des navires. Des hangars entourés le port afin de ravitailler et d’armer  au plus vite les navires, les casernes se trouvaient entre les murs de l’arsenal et les hangars. Mesure de sécurité supplémentaire le port est fermé par une immense chaine.

Face au port se situait aussi l’administration de l’arsenal, petite forteresse ou tous les rapports, les cartes  et autres documents étaient entreposés. Ce bâtiment était très simple, quatre  murs, puis quatre grands bâtiments rectangulaires entourant une tour de cinq étages  et de trente mètres sur trente.  A la base de cette tour était posté les gardes, au premier étage se trouvait une salle réservé aux capitaines, au second était situé la salle de réunion, au troisième la salle des cartes, la quatrième étage était occupé par le bureau de l’amiral, et dans le se trouvait un astronome. Poste crée par un amiral il y a des décennies et que personne n’a remit en cause. La connaissance des étoiles étant nécessaires à la navigation et Oscario avait laissé le vieil homme qui avait le poste d’astronome à sa tache.

Le vacarme de leur travaux se mêlaient à la voix des marins et des soldats, des ordres grondaient de toute part, le port militaire d’Ydril était en pleine activité.  Quand Oscario était arrivé il avait trouvé un Arsenal routinier et bien en deçà de ses capacités. Certes l’Arsenal était encore relativement bien entretenu et  commandé, Ydril n’aurait jamais laissé trop faiblir sa puissance navale, mais la ville c’était reposé sur ses lauriers.   Oscario avait donc  imposé une stricte discipline et c’était par la suite chargé de renforcé la flotte  les incursions pirates se faisant plus fréquente.  La flotte avaient ainsi doublé, regroupant maintenant cinq galéasses, quatre galées, quatre galiotes, dix dromons et cinq fustes pour les galères ainsi que six caravelles, quatorze cogues et trois caraques pour les navires ronds.  Maintenant presque tous les bâtiments de l’arsenal étaient utilisés. Ce puissant renouveau avait permit à Oscario d’obtenir des marins et capitaines une loyauté indéfectible.

De son bureau situé au troisième étage, il admirait le port, seul quelques navires  étaient à quai en majorité des navires lourds tel que les galées, les galéasses et les caraques. Le reste était en patrouille ou escortés des navires marchands.  Les trois derniers dromons encore présent dans le port étaient justement en train de s’armer, ils attendaient le retour d’une autre patrouille pour partir.  Oscario pensa  à tous les efforts accomplis quand la voix d’une des rares personnes qu’il pouvait qualifié d’amis se fît entendre :

« …c’est pourquoi les membres de la corporations vous remercie chaudement de tous vos efforts. Mais  quatre navires ont été confirmé perdu par la faute de pirates nous savons. Mon ami vous avez beaucoup fait je le sais pour que nous puissions commercer en tout sérénité, en retour nous vous donnons information sur  le monde et les flottes des divers régions de ce monde, mais si les pirates reviennent en force c’est la cité elle-même qui est en péril.  Si il s’agit d’un problème de moyen je suppose que je peux convaincre quelques membres de ma corporations de vous fournir marins, argents et peut être quelques navires. Votre réputation de probité peut être apportée quelques dividendes cette fois. »

Le marchand afficha sur son visage un sourire des plus mielleux. Oscario ne put s’empêcher d’afficher un sourire, chose rare chez lui. Il se souvenait encore avoir mit au pilori devant l’arsenal un marchand qui avait essayé de le corrompre, cela faisait déjà un bon moment, mais il avait gagné ainsi une bonne réputation auprès de toute la communauté marchande. Réputation qui ne lui avait pas permit  de gagner beaucoup, chose dont se moquai son ami.  Cet ami s’appelait Nasari et était le représentant d’une des corporations de marchand d’Ydril. Sa lutte constance contre les pirates et sa probité  avait permit de lier de très bon contact avec le monde marchand, lui permettant ainsi de crée un bon réseau d’information à travers les divers ports. Nasari était chargé de faire le lien entre la corporation et l’amiral, se chargeant de transmettre les informations ainsi que les requêtes de sa corporation.  Au fil du temps une profonde amitié c’était lié entre les deux hommes.  Avec un sourire Oscario lui répondit :

« Je ferai mon nécessaire à ce sujet, je me souvient  du jours où j’ai obtenu le poste d’amiral, je pouvais encore diriger des patrouilles et chasser moi-même ces pirates, mais maintenant avec le doublement de notre flotte je ne peut participer à ces simples taches… Sachez que vos requêtes seront transmises au comte, j’essaierai d’intensifier les patrouilles  et si le peut je mettrai Meca à feu et à sang ! »

A la fin de cette phrase il vit enfin ce qu’il cherchait du regard par sa fenêtre, son fils Arichis le jeune. Il suivait des cours de navigation auprès d’un des meilleurs de la flotte d’Ydril. Installé à la poupe d’une galéasse. Oscario était fier de son fils, il connaissait déjà par cœur la carte maritime de la région, pouvait retrouver son chemin grâce aux étoiles, connaitre les spécifié de chaque navire, et bientôt son père lui apprendrai l’art de la guerre sur mer.

« Venez avec moi Nasari, je vais voir comment mon fils se débrouille sur cette galéasse, et je dois avouer que votre habitude à lui offrir des cadeaux vous a permit d’acheter son amitié. »

Tout sourire Nasari se leva, et il sortie de la forteresse administrative en discutant avec l’amiral de possibilités de commerce  quand la cloche à l’entré du port retenti. Cela signifiait qu’un navire arrivait, ou sortait, et permettait ainsi aux personnels chargé de la chaine de la rabaisser.  Il s’agissait d’une patrouille de quatre navires partis il y a deux semaines, trois cogues et une caravelle,  mais en voyant leur état le silence se fit sur le port.  Les navires étaient encore couverts de flèches, on voyait aussi la trace d’arme de siège, et un nombre important de blessés était visible.  Oscario ordonna à un sergent des gardes de raccompagner Arichis, il se dirigea ensuite vers le quai ou allait accoster les navires afin de recevoir leurs rapports.