Elvad'e Do'ana, prêtre d'Uriz aux origines bâtardes
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Elvad Do'ana
Sang-mêlé
Nombre de messages : 25 Âge : 30 Date d'inscription : 14/06/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 286 ans Taille : Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Elvad'e Do'ana, prêtre d'Uriz aux origines bâtardes Sam 14 Juin 2014 - 15:18
Nom : Wehl Elvad'e Do'ana Age : 286 ans Sexe : Masculin Race : Sang-mêlé Faction : Puy d'Elda Particularité : Un visage en grande partie brûlé
Alignement : Loyal mauvais Métier : Prêtre d'Uriz Classe d'arme : Corps à corps, Magie (élémentaire)
Équipement : Les possessions d'Elvad tiennent dans une cellule de la forteresse de Yutar, sa résidence pour les dernières décennies, pouvant déjà s'estimer chanceux d'en avoir une individuelle, apanage des prêtres. Quelques tuniques sobres, une bure de cérémonie plus formelle, une paire de botte en cuir et des chausses en lin constituent ses seules tenues. Le tissu vient de l'Ithri'Vaan tout proche et constitue déjà un certain luxe dans la forteresse. Reste son armure et ses armes. La première est constitué d'une tunique de cuir légère sur laquelle il porte une cotte de maille drow, complétée de gantelets de métal ainsi que d'une paire de botte en cuir épais. La cotte de maille se voit parfois recouvrir d'un long manteau brun, si la discrétion est recherchée, ou d'un harnois lorsque la bataille est prévue pour être intense. Mais le plus distinctif est le heaume qu'il porte quasiment en permanence, recouvrant tout son visage et ne laissant que voir ses deux yeux rouges brillants. Tout de métal noir, il est surplombé de deux cornes torsadés qu'il dit avoir appartenu à un léominis qu'il aurait tué. Comme arme il possède de prime abord le marteau de guerre typique des prêtres d'Uriz. Plutôt court, destinée avant tout comme arme de corps à corps, il possède une tête ornée d'un pique, ébréchée comme pour témoigner de son usage intensif mais sur laquelle on peut encore distinguer la flamme d'Uriz. Il ne l'a jamais nettoyé et il est entièrement recouverts de traces plus ou moins anciennes de sang, de boyaux et d'éclats d'os. Il possède également une épée à une main et demi, son arme favorite, à lame droite et donc peu commune chez les drows. La poignée est en os et la lame du noir caractéristique des forges eldéennes. Contrairement au marteau, elle est parfaitement entretenue et maintenue dans son dos à l'aide d'une simple lanière de cuir. S'ajoute à cela une dague accroché à sa cuisse, en cas de besoin, et le fait qu'il parte généralement au combat avec une lance courte, destinée au lancer la plupart du temps.
Description physique : Elvad exprime à peu près également les deux sangs qui lui ont donné naissance. Sa peau est sombre, comme celle des zurthans, mais tend vers le gris. Ses yeux sont deux rubis scintillants. Ses oreilles sont effilées mais courtes. Ce qu'il reste de ses cheveux mi-longs sont noirs, légèrement éclaircis. Auparavant ses traits étaient allongés mais sans finesse et une pilosité inégale mangeait le bas de son visage. Depuis l'incident une large brûlure s'étale sur son visage. Les cicatrices lui dessinent un rictus peu agréable, l'une de ses arcades n'est plus présente et un tissu cicatriciel craquelé et semblable à des écailles, dans lequel s'est fondus son oreille, lui recouvre la partie droite du crâne. De semblables brûlures s'étendent sur son torse et d'autres cicatrices mineures parcourent son corps, plutôt grand et sévèrement entretenu.
Description mentale : Elvad est un être haineux. Rejeté au bas d'une société qui le méprisait, il a trouvé un refuge dans la colère qu'il n'a jamais vraiment quitté. Mais un sévère instinct de survie l'a préservé de l'autodestruction vers laquelle cette voie aurait pus menée. Méprisé, rabaissé, il cherche continuellement à prouver sa valeur et sait qu'il n'a pas le droit à une seule erreur. Il est exigeant et dur avec les autres, intraitable avec lui-même. De plus sa mortalité certaine pèse sur son existence, inéluctable fin qui le presse. Il sent qu'il vieillis, sans qu'il ne puisse rien y changer. Et c'est cette fin, déjà visible, qui le pousse en avant pour accomplir les plus grandes choses à sa portée. Croyant, fanatique même, il a dévoué sa vie à l’œuvre du Père des Batailles et escompte bien emporter le maximum d'adversaires avant de quitter ce monde. Il ne refuse jamais un combat et fait preuve d'une opiniâtreté devant la défaite presque suicidaire. Le combat est une part importante, si ce n'est la plus importante, de sa vie et il s'y montre tout autant dénué de pitié ou de compassion, cherchant à se montrer supérieur à tout autre.
Capacités magiques : Elvad n'a appris la magie que tardivement et sans disposer de sensibilité particulière. Il s'agit plus pour lui d'un symbole de son dieu que d'un véritable outil comme pour d'autres prêtres. Le peu d'entraînement qu'il a lui a octroyé une sensibilité faible, tout juste suffisante à percevoir et utiliser la magie. Il est globalement précipité et imprécis, ne se servant quasiment jamais de rituels. Ses capacités tout à fait moyennes consistent à pouvoir allumer une flamme, manipuler dans une certaine mesure le feu et se protéger de sa morsure. Ses techniques les plus communes consiste à enflammer ses armes -ce en quoi il s'aide parfois d'une épaisse graisse les recouvrant- ou directement son gantelet. Il utilise plus rarement la magie pour attaquer à distance. Son focaliseur est un pendentif d'airain gravé du symbole d'Uriz, qu'il porte en permanence autour du cou.
Histoire : Elvad est né de l'union d'un drow avec une de ses esclaves favorites, une zurthane capturée par hasard au cours d'une chasse. Car le paternel du sang-mêlé était un maître de chasse, dirigeant des groupes composés pour moitié de drows libres et le reste d'esclaves chargés de ramener au Puy suffisamment de viandes, de cuir et de peau pour les besoins de la population. Il hésita un temps à faire avorter sa concubine mais ne voulut pas risquer de perdre son jouet préféré et se dit que le fruit de ses entrailles pourrait de toutes manière servir. Naquit un sang-mêlé à la peau par trop semblable aux barbares zurthans mais dont les deux yeux rouges rubis éclairait sans peine ses origines. Son père le baptisa Wehl et ne s'en occupa plus, le laissant aux soins de sa mère jusqu'à ce que celle-ci ne lui plaise plus et qu'elle ne serve d'appât aux groupes de chasses -où elle mourut aussitôt- et que l'enfant grandisse au milieu des autres esclaves. Quand il atteignit un âge suffisant, il rejoignit lui aussi les groupes des chasse, comme rabatteur toutefois. Il arpenta longtemps les plaines stériles et les marais fangeux, une torche dans une main et une pique dans l'autre. Parfois les bêtes, en particulier les fauves et autres prédateurs qui constituaient des mets de choix selon les critères drows, s'en prenaient à eux et alors il ne dut sa survie qu'à de bons réflexes et apprit sur le tas à jouer de la lance, puis de l'épée lorsqu'on le fit rejoindre les groupes plus agressifs. Son père commença à se lasser de ce rejeton bâtard qui ne voulait pas mourir comme n'importe quel autre esclave à sa place. Il en fut toutefois débarrassé sans s'y attendre. Wehl, qui n'avait aucunement l'intention de moisir dans les basses classes de la société, avait réussit à quitter la demeure de son paternel et maître pour se rendre directement à un endroit qu'il n'avait vus que de loin jusqu'alors : les casernes de l'armée. Il rassembla tout le courage qu'il lui restait et alla se présenter devant l'un des kyorl chargés de la formation. Lequel le jaugea d'un œil critique, sans cacher le rictus narquois devant son sang mêlé, puis lui désigna un drow parmi une file de recrues. Pas le plus musclé ni le plus agile du lot. Wehl comprit rapidement : il allait devoir gagner sa place en éliminant le plus faible. Les deux adversaires se mirent en garde, avec des armes émoussées d'entraînement. Ce combat est resté longtemps l'un des plus intense que le sang-mêlé ai jamais mené, y ayant mis toute sa rage et sa soif de vaincre pour réussir à faire chuter son adversaire en lui cassant le jambe d'un coup de taille. On lui dit alors qu'il appartenait désormais à l'armée et on lui demanda de se choisir un nouveau nom. Il réfléchit quelque seconde avant de répondre Elvad, littéralement ''le sang des drows''. Le kyorl lui adressa un sourire railleur et, s'adressant à tous, l'appela Elvad'e, rajoutant un suffixe signifiant la soumission et l'infériorité. Elvad serra les dents mais encaissa le coup, et l'entraînement commença le lendemain. Il apprenait plus vite, dus à son sang humain et à son empressement naturel, et en un demi-siècle il fut près à intégrer les rangs d'un ost. Il devint lancier au sein du troisième ost. Le kyorl sous lequel il servait et ses compagnons d'armes ne se firent pas prier pour lui rappeler perpétuellement ses origines et le reléguer aux tâches les plus basses. Il haït chacun d'eux, sans exception, jusqu'à ce qu'au cours d'une escarmouche le kyorl expose son dos. La lance pénétra le plastron de cuir et brisa la cage thoracique, sans qu'on ne puisse vraiment comprendre ce qui s'était passé, perdus au cœur de l'action. Ils le regardèrent différemment par la suite, toujours aussi méprisant de sa différence mais avec un soupçon de respect pour son acte et sa témérité. Au fil des ans, il parvint presque à faire oublier ses origines. Mais il voulait briller plus encore. Alors qu'il avait à peine dépassé les deux cents ans, il se présenta au temple d'Uriz, alla trouver l'un des prêtres et demanda, sûr de lui et gonflé de confiance, à devenir un acolyte. Il avait du réussir à être convaincant car le drow n'explosa pas de rire, se contentant de le fixer, ses yeux s'étrécissant pour devenir pareil à de fines aiguilles de rubis. Puis il l'amena dans l'une des salles du temple où les acolytes avaient l'habitude de s'entraîner. Une petite dizaine étaient d'ailleurs en train de frapper des mannequins de bois et de paille en se jaugeant les uns les autres. Le prêtre en désigna deux et leur ordonna d'étaler du charbon sur une bonne partie de la longueur de la salle. Les acolytes le regardèrent sans comprendre, ainsi qu'Elvad à ses côtés, un rictus de mépris s'étirant sur leurs lèvres à la vue de sa peau trop claire. Lorsque le tapis de charbon fut en place, le prêtre prononça quelques paroles, tendit les bras vers l'avant et aussitôt des flammes se mirent à lécher la houille, qui se craquela et se transforma rapidement en braises incandescentes. Le prêtre se tourna alors vers Elvad et lui ordonna de traverser le charbon. Lequel jaugea la distance et se défit sans mot de dire de l'essentiel de ses vêtements, ne gardant que sa paire de bottes et un pantalon de cuir. Les flammes n'étaient pas trop hautes, en allant suffisamment vite la chose était possible. Il s'élança. D'abord tout se passa bien, le cuir tenait encore le coup et la chaleur, bien que douloureuse, restait supportable. Puis, à quelques mètres de l'arrivée, un charbon craqua sous sa botte et il glissa. Emporté par son élan il ne put se rétablir et il s'étala face contre terre au milieu du brasier. Il se souvient avoir crié, de colère tout autant que de douleur tandis que les cendres brûlantes collaient à sa peau et que les flammes dévoraient ses chairs. Les événements suivants furent flous et il perdit connaissance. Il reprit conscience allongé sur le sol d'une paillasse, dans ce qui ressemblait à une espèce d'infirmerie. D'épais bandages recouvraient ses bras, son torse et une bonne partie de son visage et une odeur enivrante qu'il ne connaissait pas les baignait. Il s'étonna d'abord d'être toujours en vie. Puis plus encore de se trouver encore dans le temple d'Uriz, en reconnaissant les décorations de la salle. Un prêtre arriva peu de temps après et lui expliqua qu'il était désormais un acolyte du temple, ayant réussit à s'extirper des flammes seul. Il lui dit aussi qu'aucune magie et aucun traitement ne devrait jamais faire disparaître ses brûlures, qu'elles devraient rester la marque d'Uriz, à jamais dans sa chair. Après deux jours supplémentaires de convalescence, il rejoignit les autres acolytes et un nouvel apprentissage commença. Il dut regagner chaque parcelle de respect qu'il avait acquis à l'armée, apprendre les prières et les offices, perfectionner son art du combat et s'initier aux secrets du feu. En dehors du combat, où il se montra comme l'un des meilleurs, il resta un piètre acolyte et il rejoignit au bout d'une quarantaine d'années les rangs des prêtres de guerre, chargés de soutenir directement les soldats au combat. Une place qui lui convenait parfaitement, loin des responsabilités et au plus près de l'action. Il rejoignit le troisième ost à Yutar, qu'il ne quitta quasiment plus et où il participa à de nombreuses escarmouches ainsi qu'à toutes les batailles d'importance. A Ellyrion, il était au cœur de la bataille, combattant avec férocité. Lorsque le Voile tomba, il fit partie de ceux qui exhortaient leur dirigeant à poursuivre leur avancée, mais il se força à suivre les ordres. Dans les années qui suivirent, il participa à d'autres batailles, d'autres échauffourées, jusqu'à l'arrivée de nombreux osts et du haut commandement. Comme tous les prêtres d'Uriz présent, il fut chargé de veiller à l'accueil de leur Haut-prêtre et de leurs confrères qui l'avaient accompagnés, certains parmi les meilleurs combattants de l'Elda. Ainsi, lui semblait-il, la guerre reprenait véritablement son cours.
Kahina d'Ys
Humain
Nombre de messages : 328 Âge : 34 Date d'inscription : 23/03/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans. Taille : Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Re: Elvad'e Do'ana, prêtre d'Uriz aux origines bâtardes Mer 18 Juin 2014 - 12:40
Je valide, tu connais le chemin.
PS : En l'absence de Wence, et comme May ne peut se valider lui-même, ma validation suffira. Bien entendu, si on en arrive à un cas où deux admins sur trois sont absents, la validation dudit admin sera suffisante.
Elvad'e Do'ana, prêtre d'Uriz aux origines bâtardes
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