Hamalcar Jarba - Banquier de Thaar [Terminé!] [Alric]

Nom/Prénom : Hamalcar Jarba
Âge : 62 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Ithri'Vaan
Particularité : Génie des finances exceptionnel. Il se déplace à l'aide d'une canne et semble boiter sans elle.

Alignement : Neutre
Métier : Banquier et prince marchand de Thaar
Classe d'arme : Aucune

Possessions : La famille Jarba possède quelques terres éparses dans la confédération des châtellenies, mais leur centre névralgique reste leur palais de la Haute-Ville, appelé l'Alligator en référence au blason de ses propriétaires. Magnifique édifice palatin, la très riche architecture estréventine a permis de réaliser des bâtiments somptueux.

La fortune des Jarba s'étant bâtie en partie sur le commerce d'esclaves et de marchandises humaines, ils sont également les heureux propriétaires d'une flottille de bateaux, sept galères oliennes et quatre cogues. Lorsqu'elles ne sont pas utilisées à des fins commerciales par la famille, elles sont parfois louées à de moindres marchands, en échange de sommes d'argent.

Un autre grand bâtiment a été construit par les Jarba à Thaar, sur l'initiative d'Hamalcar: la Banque. Cet édifice rectangulaire est un établissement jeune, mais qui tente à s'affirmer économiquement dans la ville de Thaar, notamment par le manque de concurrence, étant donné qu'il est le premier établissement du genre. Afin de veiller sur les Jarba et, récemment, sur sa nouvelle banque, une milice privée et formée de mercenaires humains et drows sert la famille marchande depuis des générations. Ce sont également eux qui font régner un semblant d'ordre sur les petites possessions terrestres de leurs maîtres.

Le développement du service de Dépôt a amené la Banque à réfléchir sur un moyen efficace de protéger les comptes de ses clients. Outre les coffre-forts présents à l'intérieur même de l'établissement, les Jarba ont également pensé aux dépôts plus juteux en rénovant une vieille forteresse laissée à l'abandon et en y conservant certains comptes (car, pour que le dépôt soit gardé dans un tel endroit, il faut en faire la demande). C'est la milice qui veille à la bonne garde des comptes de la forteresse, rebaptisée Fort du Reptile.

Hamalcar étant numismate, il s'est constitué une collection impressionnante de pièces anciennes, étrangères, récentes, actuelles... Il les conserve dans une magnifique pièce circulaire dont les murs servent d'écrin à ses monnaies. Egalement grand amateur de vin, la cave de l'Alligator est un immense dépôt de centaines de bouteilles de toutes les régions, avec un coin réservé aux goûteuses bouteilles provenant d'Erac.

Description physique :
Hamalcar est vieux à présent, et son physique en souffre énormément. Ses cheveux sont entièrement devenus gris. Il les ramène vers l'arrière à l'aide d'une sorte de graisse aromatisée à la myrte. Sa barbe grise est finement taillée par son barbier, car il la considère comme une marque de sagesse évidente. Ni grand ni petit, ni maigre ni corpulent, Hamalcar a cependant l'éternel problème des séniles: son dos se courbe et il se voûte peu à peu, s'aidant d'une canne pour marcher, parce qu'en plus de son dos, l'état lamentable de sa jambe gauche ne lui permet pas de se déplacer correctement. Des rides apparaissent sur son visage vieillissant, ainsi que de rares taches de vieillesses et ses veines qui commencent à ressortir plus qu'avant de sa peau. L'âge n'épargne personne.
Son visage a toujours l'air calculateur, et il a souvent l'air d'étudier, jauger et sonder ses interlocuteurs avec ses yeux gris et durs, ce qui peut paraître dérangeant pour certains. Cela dit, quel marchand n'étudierait pas son potentiel client de la sorte?

Au niveau de l'habillement, en tant que riche thaari, il ne se prive pas de magnifiques robes aux étoffes rares et chères, parfois avec des motifs très recherchés. Cependant, force est de constater que ce n'est pas un homme friand de parures. Outre les cinq anneaux à ses doigts, il ne porte aucun autre ornement d'or. Dans ces anneaux en figurent deux importants; le premier est une bague gravée du sceau de la famille Jarba, dont il est le patriarche, un serpent enroulé vert sur un fond orange. Le second, la chevalière de la Banque de Thaar, gravée à l'effigie de la façade frontale du bâtiment.

Description mentale :
Hamalcar ne cache pas ce qu'il est: calculateur, en constante recherche de profit et prudent en affaires comme pour sa protection personnelle. Il est d'une prudence qui peut parfois sembler frôler la paranoïa, et ne lésine pas sur les moyens quand à la sécurité. Il a bâti sa fortune et la pérennité de celle-ci sur un vieil adage: "Ton argent tu perdras si de sa sécurité plutôt que de la tienne tu te soucies". Un enseignement qu'il tient de son austère géniteur, Damalon, qui préféra apprendre à son fils et le préparer à gérer les affaires familiales plutôt que de le chérir comme son enfant. Cette absence de compassion était également présente du côté maternel, où Dalyah, sa mère, préférait ses progénitures plus récentes que son fils plus âgé. Cette froideur émotionnelle a rendu Hamalcar extrêmement froid et distant avec ses propres enfants et une bonne partie de son entourage. S'il lui arrive de pouvoir plaisanter, rire et même se montrer amical avec certaines personnes, sa véritable nature est comme le métal; froid et dur.

Il est une matière où il est un maître incontesté; la finance. Depuis tout jeune, il résout des problèmes mathématiques, apprend les arcanes de l'économie... Sa prédilection pour le domaine financier maintient son père dans l'idée de faire de lui le patriarche familial après sa mort. En un sens, on peut dire que c'est l'apprentissage de tout ce savoir mathématique et économique qui était le seul endroit où le fils pouvait espérer rendre fier son père.
Beaucoup de ses précepteurs l'ont qualifié très tôt de "génie". Fort de cette flatterie, il s'est lancé à corps perdu dans l'apprentissage de tout ce qui pouvait avoir attrait au domaine financier.

Aussi austère que le défunt Damalon, Hamalcar n'aime ni les pertes de temps ni les fioritures. Il est extrêmement pointilleux sur la Banque qu'il a créé, et qui représente en réalité l'oeuvre de toute sa vie. Il la chérit même plus que ses propres enfants. Aussi, il ne tolère aucune entorse à l'intérieur de l'établissement. Il s'est déjà énervé avec des fonctionnaires faisant mal leur travail, et a souvent fait disparaître les gens ne marchant pas dans son sens dans sa Banque. Certains membres du personnel banquier le prennent même pour un maniaque, mais se gardent de le dire tout haut, et même tout bas... Les murs ont des oreilles...

Histoire :
La Maison Jarba ne fait pas partie de ces familles de parvenus et de nouveaux riches fleurissant en ce moment dans la région occidentale de l'Estrevent. Leur histoire est plus ancienne encore. Faisant partie de la vieille noblesse de Thaar, déjà du temps de l'Empire de Nisétis, la famille Jarba était une grande propriétaire foncière, prospère et riche. Mais les empires tombent tous un jour où l'autre. Et malheureusement pour eux, Nisétis tomba. Dans sa chute, elle emporta une bonne partie des richesses des Jarba alors que l'Ithri'Vaan tombait dans l'anarchie la plus totale. Afin de garder la tête hors de l'eau et conserver ses richesses, cette vieille famille noble se vendit à des généraux oliyan, tentant de se trouver des alliés puissants. Mais cet empire sombra également, et les Jarba se retrouvèrent de nouveau sans soutiens. Après avoir tenté de fomenter des coups d'états sur les petits royaumes nés de l'éclatement d'Essali, et après les échecs répétés de ceux-ci, la famille déchue décida de s'enterrer et de ne plus faire de vagues, reconstruisant sa richesse en attendant de voir se profiler des occasions meilleures... mais qui ne vinrent jamais vraiment. Ils rebâtirent cependant leur fortune via le commerce d'esclaves, fleurissant en Estrevent. Leurs navires participèrent également à la réédification des richesses perdues, et ils devinrent assez fortunés pour devenir des princes marchands de Thaar, la cité dans laquelle ils avaient reconstruit leur repaire.

C'est dans une famille recouvrant son prestige d'antan qu'Hamalcar vit le jour. Aîné de six enfants, il était le fils du prince marchand Damalon Jarba, un homme austère qui menait d'une main de fer la politique familiale. Connu pour être un véritable animal en matière de marchandage, il était également craint par ses débiteurs; il ne plaisantait que très peu avec l'argent, si pas du tout. La mère d'Hamalcar, Dalyah, était quant à elle la fille d'un riche seigneur d'un territoire situé dans l'arrière-pays estreventin. Grandissant sans aucun amour des deux nobles, le jeune héritier des Jarba calqua sa personnalité sur l'exemple que donnait ses géniteurs; froid, calculateur, presque indifférent. Il était également jaloux de ses frères et soeurs, qui eux semblaient recevoir de l'attention de leurs parents. Ce n'est qu'après avoir tenté d'assassiner son frère Kazar alors qu'il n'était qu'un nourrisson qu'Hamalcar eut une discussion avec son père. Celui-ci estimait que l'héritier des Jarba ne devait pas se ramollir par un amour parental qui l'aurait affaibli. Il préconisait une froideur qui saurait forger une volonté de fer chez le jeune garçon. Cette façon de penser ne plut pas entièrement à l'enfant, mais il finit par l'accepter et même à y adhérer avec le temps. Car la seule chose qu'il pouvait faire, c'était suivre l'exemple de son père.

Afin de le préparer à prendre la relève de la prestigieuse Maison, Damalon paya les services de nombreux précepteurs, dans beaucoup de domaines différents, dans le but de nourrir l'esprit d'Hamalcar et de le former à devenir l'élite familial. Il apprit beaucoup sur la géographie, l'histoire, la diplomatie, la politique, la rhétorique, le commerce... Mais ce qui le captivait le plus et retenait son attention étaient sans conteste les mathématiques. Qualifié de génie par ses précepteurs, il ne manqua pas de s'attirer les bonnes grâces de son père, qui agit moins froidement avec son fils. Outre ses précepteurs, le jeune Jarba pouvait également compter sur son patriarche qui lui enseignait les rudiments et les arcanes de son futur statut de prince marchand. Et pendant que ses frères ripaillaient ou se régalaient en bonne compagnie, le froid Hamalcar étudiait, et étudiait encore. Il ne s'accordait que peu de moments de repos. Ses relations avec ses frères et soeurs étaient souvent très froides et distantes, mais il y avait deux personnes dans la fratrie avec qui l'héritier avait des contacts plus épanouis; sa soeur Tassia, avec qui il pouvait avoir des discussions intelligentes, car elle aimait apprendre de nouvelles choses, et son frère Myarad qui lui vouait une sorte de culte. C'est dans cette atmosphère que grandit le jeune homme, se préparant au jour fatidique où Damalon rendrait son dernier soupir, ce qui semblait proche d'arriver, car il tomba très malade et contamina même sa femme à cet étrange mal. Aucun médecin ne connaissait l'origine ni même le moyen de guérison de cette maladie.

Un matin, les corps sans vie des deux époux furent retrouvés dans leur lit. Alors que Damalon avait passé l'arme à gauche, Hamalcar était donc supposé prendre les rennes de la famille Jarba à l'âge de 24 ans. Cependant, trop jeune pour être considéré comme le patriarche, ce furent ses oncles qui se partagèrent la gestion des affaires familiales. Le titre de prince marchand lui échut tout de même, étant le fils aîné de Damalon. Hamalcar n'avait cependant aucune main-mise sur le commerce esclavagiste de sa famille, et il commençait tout doucement à s'ennuyer. En effet, il était déjà instruit, prêt à prendre le flambeau, mais il lui faudrait attendre la mort de ses oncles pour enfin pouvoir gérer les affaires de la famille, ce pourquoi il avait été élevé durant toutes ces années. Alors il préféra se chercher une voie, se trouver quelque chose à faire. L'idée de l'oisiveté le répugnait, aussi cherchait-il à trouver des solutions permettant aux Jarba de se faire beaucoup d'argent... Et il passa des nuits blanches à cela.

Finalement, un projet germa dans son esprit. Un projet sans précédent, unique en son genre. Même s'il existait déjà des légions d'usuriers à Thaar, Hamalcar venait de réfléchir sur l'idée d'un établissement faisant crédit. Une sorte d'immense centre où les gens viendraient faire des emprunts, minimes ou colossaux. La première idée de banque venait de trouver sa voie dans la tête du jeune homme. Rapidement, il développa son projet en y ajoutant d'autres composantes; son père lui ayant toujours confia l'importance commerciale des producteurs de matières premières, et ayant déjà pu assister aux conditions archaïques dont certains étaient malheureusement victimes et qui baissaient les productions, Hamalcar eut l'idée de génie de créer un système d'investissement. Les marchands mettent de l'argent à disposition des sites de production et récupèrent une partie des bénéfices en fonction de l'argent placé, qui pourra servir à l'achat de matériel, de main-d'oeuvre, et d'autres choses. Après avoir tout élaboré savamment, il voulut exposer son plan à toute la famille Jarba. Hélàs, ou tant mieux, ses oncles moururent les uns après les autres avant qu'il n'ait pu leur en toucher mot. Je dis tant mieux, car sans les oncles, Hamalcar régnait à présent sur la Maison. Aussi n'eut-il qu'à exposer son projet à ses nombreux frères et soeurs, plutôt divisés sur la question. Mais le nouveau patriarche, du haut de ses 33 ans, n'en avait rien à faire; ils accepteraient ou non, mais ce qui était sûr, c'est qu'il le ferait quand même.

Après avoir racheté l'ancien palais de la Maison Alka, qui avait fait faillite et venait de revendre son somptueux édifice palatin pour une bouchée de pain, le patriarche dépensa une partie de la fortune des Jarba afin de mettre sur pied sa banque. Cette idée, cependant, ne plaisait pas à Kazar qui, détestant son frère et pensant qu'il gâchait l'argent de la famille à une perte de temps, souhaita l'assassiner. Le coup, heureusement, manqua. Mais Hamalcar en garda une séquelle; sa jambe est à présent meurtrie et il est obligé de se déplacer à l'aide d'une canne. Quant à Kazar, l'échec de ce meurtre le conduisit à sa perte; Hamalcar paya quelqu'un pour faire ce qu'il n'avait pas réussi à faire des années plus tôt alors qu'il n'était qu'un nourrisson...
Ces querelles familiales ne furent cependant pas très longues. Le patriarche menait d'une main de fer ses frères et soeurs, avec le soutien de Myarad et Tassia. Ses cousins furent également le fer de lance de la réussite de son projet; il avait besoin de personnes de confiance, d'investisseurs, et également d'hommes capables d'écarter les troubles-fêtes qui tenteraient de saboter son magnifique projet. Car oui, cette banque ne plaisait pas à tout le monde. Hamalcar rencontra beaucoup de problèmes avec des cartels d'usuriers, qui se réunirent pour tenter de mettre fin au projet de banque. La milice des Jarba fut renforcée et beaucoup d'or fut investi dans l'équipement et le nombre de miliciens. Un cousin d'Hamalcar fut pris en otage par ces mêmes usuriers, tentant de mettre fin aux idées des Jarba. Mais la milice étouffa dans l'oeuf cette prise d'otage et procéda à un nettoyage complet des membres de cette coalition de débiteurs exécrables. Le Guet ne posa aucune question sur cette purge lorsqu'elle reçut assez d'argent pour jouer l'indifférence.

La richesse des Jarba, malgré cette immense dépense d'argent, continua d'affluer, et ce grâce aux bonnes compétences marchandes de Decebal, qui partit souvent en expédition afin de rapporter toujours plus d'esclaves à vendre. La quasi-totalité des bénéfices de ce commerce partait dans l'édification de la banque. Confiant, Hamalcar avait également réussi à endoctriner la majeure partie des membres de sa famille. Lorsque la Banque fut enfin ouverte, après un travail de longue haleine et des dépenses onéreuses, le patriarche venait de fêter son cinquante-troisième anniversaire. A présent marié à une noble du nom de Sapho depuis quelques années et père de trois enfants, Jenna, Kenris et Hannibal, il avait tout à sa disposition; un rêve achevé, une famille forte, une fortune qui ne pouvait que grandir et des relations avec beaucoup de prince marchands. Malgré les fréquents harcèlements du Guet, qui jouait à présent à faire chanter la famille pour la Purge des Usuriers, Hamalcar était à présent serein.
Son établissement commença à bien fonctionner, attirant nombre de clients, fortunés et plus souvent même beaucoup moins fortunés. Le Crédit était sûrement le service qui marchait le mieux. Cette relative ère de croissance financière fit grimper la fortune des Jarba en flèche. Cette richesse perdura pendant quelques années, juste avant un terrible incendie.

L'incendie ravagea l'aile ouest de la Banque, brûlant une partie des archives dans lesquelles étaient conservées les Lettres de Crédit. Tout le monde a su que le sinistre était criminel, mais jamais l'auteur ne fut retrouvé, malgré la colère noire d'Hamalcar et son entêtement à trouver un coupable. Cet incendie, pourtant, causa des troubles inimaginables à la trésorerie des Jarba. En effet, les Lettres de Crédits ayant brûlé, les preuves concernant les emprunts d'argent avaient été détruites, et ce furent des centaines de gens qui remercièrent leur bonne étoile ce soir-là lorsqu'ils comprirent qu'ils venaient de se faire de l'argent gratuitement. Ce qui fait le malheur des uns peut faire le bonheur des autres. La Banque fut rénovée, et Hamalcar ordonna que les Lettres, qu'elles concernent le Crédit, l'Investissement ou bien le Dépôt, soient copiées en plusieurs exemplaires et entreposées dans d'autres archives. Le vieil homme, alors âgé de 60 ans, était amer, mais il avait su s'adapter à ce genre de coup bas. Mais qui pouvait donc bien avoir commis une pareille abomination? Le patriarche s'était juré de trouver un jour le coupable devant Tyra. Il avait souvent demandé à son fidèle Mas'Intheïl, le sang-mêlé drow commandant sa milice privée, de lui trouver des pistes. Dans les sous-sols de l'Alligator, d'effroyables interrogatoires sont menés par ce dernier, qui prend un plaisir fou à obéir aux directives cruelles de son employeur.

A présent, Hamalcar est âgé de 62 ans. Sa Banque est rénovée, et le dur coup porté au coffre-fort des Jarba n'est plus qu'un mauvais souvenir. La fortune ne peut que revenir maintenant, avec le développement de l'activité financière de la Banque. Ses enfants sont majeurs et prendront un jour sa succession, ayant eux-mêmes des enfants prêts à perpétuer leur sang et leur nom, et son autorité en tant que patriarche n'est à présent plus contesté par certains Jarba. Cela dit, il faut se méfier à présent plus des dangers de l'extérieur que des dangers intérieurs. En effet, l'auteur de l'incendie vieux de deux ans court toujours. Qui peut bien être derrière cet acte criminel? Les suspects ne manquent pas; la plupart des princes marchands ne voient pas d'un bon œil ce système nouveau qui serait capable de leur voler leur clientèle. Mais Hamalcar sait bien que sur le chemin de l'ambition, il y a toujours des cailloux, fussent-ils d'énormes rochers... Le Banquier n'a pas peur. Malgré ses nombreux rivaux et ennemis, il a réussi à également se mettre en poche des collaborateurs, qui pensent pouvoir faire fortune avec ce nouveau système.

Rassuré, il attend, jetant des coups d’œil prudents à son entourage. Prudence est mère de sûreté.

HRP

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