La Colère des Enfants du Dragon.

« Non non ! C’est impossible, il ne peut pas ! Il ne peut pas l’enfermer ! C’EST LE REGENT ! »
« Venges le Sysiphe, venges notre père et nos sœurs ! »
« Des nouvelles d’Oschide ? »
« Non aucune. »
« C’est à toi de décider à présent, ils détiennent aussi mon père. »
« Les fourbes, ils paieront. »
« Des nouvelles de mon frère ? »
« Non pas encore. »
« Ecrivez leur, et écrivez également à nos alliés, qu’ils se tiennent prêt. »
« Oui ma tante, Ydril goûtera à la colère des Enfants du Dragon. »

Gilderio quitta la pièce, laissant seul sa tante avec ses cousins. Il prendra la route du Trezatio où il réunira le ban de son père, Odoric était un homme respecté parmi les siens et tous seront heureux de défendre l’honneur de leur suzerain. Aux nouvelles qu’ils reçurent, l’enfant comte avait failli à ses devoirs en bafouant les lois des hommes et en s’en prenant à son plus loyal vassal. On le comparait déjà à son cousin Diogène, et avaient tous encore en tête le souvenir de ce triste passage de l’histoire ydrilote. On appela au ban, et les premiers régiments investirent les forteresses de Forli et de Bossera sur ordre du régent. On demanda à surveiller la Blancagarda, et des hommes partirent pour BeloCastelo.

Sysiphe prenait les décisions conjointement avec ses cousins présents, sous l’œil de sa tante. On réunissait les hommes, et on fermait les portes. Tous se tenaient prêt pour une éventuelle marche sur Ydril. Sybille, précieuse à son neveu, le recommanda de ne rien entreprendre et d’attendre d’avoir des nouvelles de ses parents.