Sonnent les trompes et frappent les tambours [Alvaro]

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Alvaro avait trouvé une Ysari en pleine activité. Les marchands s'apostrophaient, les soldats beuglaient des ordres, et la cour intérieure raisonnait du bruit des armes que l'on forgeait. Le jeune baron s'occupa d'abord de gérer les lettres, missives et bien d'autres papier qu'il avait reçu avant de prendre l'air. Le baron avait ensuite chevaucher dans la campagne environnante pour voir son peuple, répondre à ses question, mais aussi, aller sur le terrain pour prendre des mesures qui s'imposent afin d'obtenir par exemple une meilleur irrigation des champs, ou encore, de voir si les récoltes seraient bonnes. De multiples paysans regardaient passer le Baron et sa garde, et il n'hésitait pas à s'arrêter pour parler avec certains d'entre eux, surtout avec les chefs de ce qui semblait être de petites communautés, certains se plaignaient d'un mauvis matériel pour travailler, d'autres se plaignaient de taxes élevées, bref, pour certains, ils étaient dans l'erreur, pour d'autres, c'était la vérité. Alvaro avait ensuite visité le chantier naval qui tait presque à l'arrêt, il avait immédiatement remédier au problème et avait demandé à ce que ce chantier produise des navires de qualité. Le baron avait ensuite tenu son conseil pendant deux heures pour parler de nouvelles mesures concernant la gérance des entrepôts et de la fabrication d'armes. Finalement, leur entrevue se trouva écourté, un page demandait à voir le Baron, et c'était un étranger qui plus est. Le baron fit disposer son conseil et ordonna que l'on fasse entrer le messager. Celui-ci se présenta, étala les titres de son maître et déclara que ce dernier demandait audience.

-Que votre maître vienne en mon château, j'accepte sa requête. allez donc quérir votre maître, je l'attendrais.

Le page fila tandis qu'Alvaro faisait installer la salle plus convenablement pour recevoir son hôte. Le maréchal ne tarderait pas.

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Les messagers furent introduits dans la salle et se fendirent en une courbette. Les traces du voyage se lisaient sur leurs traits et leurs vêtements. Les traits du visage étaient tirés, sans doute dut à la fatigue du voyage, tandis que leurs armes et vêtements ne luisaient plus comme ils devaient luire avant leur départ. Ils étaient revêtus d'armes, et cela n'enchantait guère le Baron, des homme qui portaient les armes étaient toujours des oiseaux de mauvaises augures, et il ne venait pas là pour vous faire des compliments ou chasser le gibier avec vous, non, ils venaient pour bien autre chose. Malgré la poussière, le Baron put voir les armoiries de celui qui semblait être le chef mais elles ne lui étaient pas véritablement familière, bien qu'il devinait d'où venait ces hommes. Le chevalier, car il devait l'être, présenta des vœux de paix, suivit un protocole bien établi, mais qui dans certains moments n'étaient pas véritablement utiles. L'homme parla ensuite des événements qui avaient eu lieu en Ydril. Le Baron l'écouta et ne lui coupa aucunement la parole. Ni lui ni ses conseillers ne posèrent aucune question avant qu'il ait terminé. c'était pure politesse et cela permettrait à l'homme de Sybrondill de parler avec assurance sans hésitations et sans perte de temps. Lorsqu'il eut terminé d'expliquer les faits, il posa un genou à terre et exprima sa demande, ou plutôt celle de ses seigneurs. Le Baron resta là, n'esquissa point un geste et n'ouvrit pas la bouche. Lorsque l'homme se tut enfin, signalant qu'il avait terminé, le Baron le regarda et déclara:

-Nous avons en effet eut vent de ce qui s'est passé en Ydril. Sachez que ces faits ne me concernent pas véritablement. C'est à messire Alastein que revient la gestion de son domaine, et libre à lui d'emprisonner ses gens.

Le Baron laissa planer le silence comme pour montrer une certaine neutralité, es affaires d'Ydril ne concernait pas Ysari qui avait bien assez à faire avec sa baronnie. Mais le Baron reprit d'un ton acerbe:

-Néanmoins, vous m'exposez les événements qui sont global, et vous n'indiquez pas vraiment ce qui peut nuire à la réputation d'un homme, et de ce fait, on croirait que vous ayez raison, mais les faits ont été dits par d'autres, et Ydril n'à pas réglé ses affaires dans le calme, elle à fait de sa cité un véritable bain de sang, où tout homme ou femme soupçonné de trahison est tué, violé, mais ce n'est pas véritablement ces faits qui m'attristent. Votre maître à violé les lois sacrés de l'hospitalité, il n'à pas hésité à faire tuer hommes et femmes lors d'un banquet, en l'honneur de notre duchesse.

Alvaro se tut ne déclarant rien de plus pour laisser ses mots faire effet au messager, comme si Ydril n'avait fait qu'arrêter des traîtres, on savait ce qui s'était passé, et toute la baronnie en avait été attristé et terrifié. Le jeune Baron reprit sur un ton dur et implacable, mais pas menaçant, plus le ton de la colère dut à un regret ancien:

-Vous croyez qu'Ysari oublie vite? Vous osez venir dans mes terres me présenter votre maître comme un homme sage et intelligent ayant tué la moitié de ses gens pour réduire à néant la traîtrise d'un homme. Mais Messire Alastein semble suivre la voie de son cousin, Diogène le Fol, et cet période, je ne l'oublierais pas, mon père est mort, Feu le Baron de Hetalia est mort aussi dans cette guerre inutile qui n'à vu sortir aucun vainqueur. Malgré tout, je ne souhaite pas d'une autre guerre. Même si je n'approuve pas tous les actes de votre seigneur, je comprends malgré tout qu'il veuille garder ce qui lui revient légitimement.

Son ton se fit plus doux, peut-être parce que le Baron s'était aperçu qu'il avait peut-être jugé un peu vite, mais malgré tout, il fallait avouer que la confiance n'était pas encore maîtresse entre les deux hommes. Il reprit bien vite:

-Je suis prêt à accorder ce passage, mais je veux en savoir un peu plus, il y a une différence entre faire passer une dizaine de chevaliers par mes terres et toute une armée. c'est pourquoi je vous le demande sans détour, à combien s'élève les troupes que vous voulez faire passer en mes terres?

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Aux accusations du baron, le chevalier présent en face de lui ne tarda pas à riposter. Il argua que seul les traîtres avaient été tués, mais que la famille du régent, et le régent lui-même étaient sain et sauf. Jugement? Il était facile de juger un homme quand toute une coure était contre lui, et il était sûre que même si il répondait à ses accusateurs, on le traiterait de menteur. Mais le Baron ne voulut pas prendre part à ce problème, ceux d'Ysari était déjà assez compliqué comme cela. Par la suite, Markhaz répliqua qu'Ydril et Aphel n'oubliait point. Lorsqu'il termina en demanda si Ysari aurait levé un doigt pour aider le jeune comte, le Baron se mit plus en avant sur son siège et fixa ce messager. Il finit par répondre rapidement:

-Ysari n'aurait effectivement pas bougé. Un murmure passa dans la salle, autant parmi les conseillers que les messagers. Elle n'aurait pas bougé car les affaires d'Ydril ne concernent qu'elle, vous dîtes ne pas oublier, sur ce point, je vous crois, en revanche, Ydril et Aphel semblent unis dans cette guerre. Si Aphel veut prendre part à cela, elle le peut, mais Ysari restera neutre, je l'ai déjà dit, je ne prendrais aucun parti. Celui de votre comte semble plus juste, d'autres me disent que les Anoszia sont ceux qui ont redonner à ydril sa splendeur d'antan, d'autres encore que le jeune comte à tous les torts, mais certains aussi, me disent que les Anoszia sont les pires traîtres que la terre ait put concevoir. J'entends du matin au soir un vent de rumeur toutes plus mensongère les unes que les autres. Accordez moi le droit de douter en ce qui concerne votre comte autant que l'ancien régent et sa famille.

Rester neutre était une solution tant que l'on ne savait pas vraiment qui avait raison ou qui avait tort. Et il suffisait de prendre un parti pour que l'autre vous tombe dessus. Non, Ysari n'avait guère besoin de guerre pour le moment, et le baron ne se fiait qu'aux actes qu'on avait pu lui conter, pour le moment, rien ne jouait en la faveur des deux camps. Lorsque le chevalier annonça les chiffres plusieurs conseillers dans la salle murmurèrent. Apparemment, ce n'était pas à leur goût, mais le Baron intima le silence et réfléchit à ce que venait de dire le messager. Pendant un temps plutôt long, le Baron réfléchit à la réponse et finit par annoncer:

-Cette demande vous ait refusé. Je n'accède pas à cette requête. Il est vrai que nous devons partir sur de bonnes bases, mais laisser passer sept cent hommes, même paysans, armés, par mes terres, je ne m'y risquerait pas. Ce n'est pas parce que je n'adhère pas véritablement au parti de votre comte que je refuse mais plutôt par prudence. Néanmoins, vous l'avez dit, nous n'avons aucune raison d'être ennemi, alors je vous propose une autre solution.

Alvaro n'accédait certes pas à la demande, il avait ses raisons, ses peurs aussi, et il ne voulait guère d'un incident à cause d'une patrouille indisciplinée ou d'une armée de paysans qui saccageait la campagne à la recherche de butin quelconque. On savait ce que pouvait devenir ces milices paysannes levait à la va-vite...Des hordes d'hommes sanguinaires capable de tuer plus faible et de saccager tout un territoire. Mais le Baron ne voulait pas laisser tomber l'aphel, et par la même, l'Ydril. Aussi, il déclara:

-Ma solution est la suivante, faîtes passer vos troupes par voix maritime. Je m'explique chevalier: Aphel dispose sans doute de navires, alors faîtes passer vos troupes par la mer. Soyez assuré que je vous en empêcherai pas. Et si vous n'avez pas de navires, faîtes en vous donner par vos alliés, ou Ydril même, après tout, elle possède une belle flotte non? A vous de voir avec votre seigneur.

Le Baron se cala bien dans son siège attendant de recevoir une réponse, une insulte dut à un certain refus, ou même rien du tout. Tout ce qu'Alvaro fit, c'était attendre une réaction du chevalier.

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Les messagers protestèrent en déclarant qu'Aphel avait suivi Ydril par son serment de vassalité. Alvaro les croyait, Aphel avait toujours été vassal d'Ydril. Mais aujourd'hui, il fallait faire une démarche qui devait sans doute les embêtait...Demander à Ysari le droit de passage. Pour sept cent hommes, c'était trop. Lorsque markhaz aborda le fait que la solution proposé par le Baron n'en était guère une, Alvaro ne répliqua pas. Pourquoi Aphel ne demandait-elle tout simplement pas à quelqu'un d'autres qu'Ydril. Il y avait d'autres forces qui pouvaient aider Aphel à faire voyager ces troupes, non? Le messager marchanda alors en demandant à payer tout dommage qui serait fait en Ysari, et en réduisant la taille de l'ost. Le baron en vint alors à se poser la question de ce qu'il aurait fait si il s'était retrouvé à la place de l'enfant comte dans une même situation. Il regarda le messager conscient qu'Ydril n'était pas son ennemi et finit par déclarer:

-J'accepte de laisser passer deux cents de vos hommes et vous hommes. Je n'augmenterais pas ces chiffres, c'est soit cette solution, soit vous restez où vous êtes.

Le baron put voir que les messagers avaient redressés la tête. Alvaro pouvait bien laisser passer deux cents hommes. Ydril et Aphel seront-elles ennemi d'Ysari, ou les cités coopéraient-elles? Alvaro voulait bien plus de la seconde situation. Néanmoins, l'idée de faire passer des troupes sur ces terres ne lui plaisaient guère. Si il avait accepté deux cent hommes, c'était bien pour aider Ydril, et par là le jeune comte, si il avait dit qu'il ne prenait aucun parti, aujourd'hui, les choses semblaient changer un peu. En revanche, le Baron n'avait pas terminé. Il avait noté la moue désapprobatrice de ses conseillers, mais c'était lui qui décidait ici, pas eux. Malgré tout, il comprenait leurs craintes et les approuvaient, aussi, il déclara:

-En revanche, lorsque ces hommes auront pénétré mes terres, je vous escorterais avec mes chevaliers jusqu'à la frontière, ensuite, vous pourrez aller où bon vous semble.

Les conseillers n'applaudirent pas cet ajout, mais il n'était pas loin. Deux cents hommes étaient plus facile à tenir et à surveiller que sept cent, c'était maintenant au chevalier d'Aphel de voir si il accepterait ou non.