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 Didier [En cours]

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Didier
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Didier


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Date d'inscription : 16/07/2014

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MessageSujet: Didier [En cours]   Didier [En cours] I_icon_minitimeVen 18 Juil 2014 - 2:44

Nom/Prénom : Didier
Âge : 55 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Aucune
Particularité : Désaxé de la Réalité, Raciste, Pyromane, Drogué, Alcoolique, Cannibale à ses heures perdues

Alignement : Didier...Bah c'est Didier.
Métier : Assassin/Contrebandier
Didier était un honnête garçon de ferme, il s'occupait des bestiaux ainsi que des plantations. Il comptait d'ailleurs reprendre l'affaire familiale une fois que ses parents seraient prêt à le lui céder. Mais il suivit une tout autre destiné. Désormais il vit comme un pariât, un criminel. Son quotidien se résume par des assassinats, des pillages ou bien du trafic. C'est ainsi qu'il gagne sa vie.
Classe d'arme : Corps à Corps (Hache et pieds/poings) Distance (sarbacane flexible qui permet à Didier de lancer des fléchettes enduites de poison sur ses adversaires sur une distance raisonnable)


Équipement :

Didier est un homme simple. Certains voleurs et autre scélérats s'affublent de grandes capes sombres pour se camoufler dans la pénombre, ou bien agitent toutes sortes d'armes toutes plus farfelues les unes que les autres, Didier lui, pense que ce ne sont que des abrutis.
"Geoffrey", une chemise en flanelle rapiécée, recousue, tachée et même brûlée par endroit. C'est son trésor, son bien le plus cher. Parfois il lui arrive de lui parler. Il ne la quitte jamais, il dort avec, se lave avec, combat avec. Il refuse de la remplacer par quoi que ce soit. Pour n'importe qui, cet idiot morceau de tissu usé est bon à jeter. Pour Didier, cette chemise est inestimable, il compte tuer quiconque l'égratigne.
Il ne possède rien, enfin, presque rien. Il n'aime pas s'encombrer de choses inutiles qui pourraient le ralentir ou lui faire perdre du temps, il ne porte rien de précieux à part peut-être son collier. En tout cas, il l'est à ses yeux. C'est une cordelette avec pour seul ornement une main. Une main, enfin, ce qu'il en reste. Elle symbolise quelque chose de très fort pour lui, on ne sait pas exactement quoi, mais il y tient.
Le reste de son équipement ne se résume qu'à un pantalon criblé de déchirures et de trous en tout genre ainsi qu'une banale paire de sandalettes en cuir.

Description physique :

Il a le corps sec et endurant de ceux qui travaillent. Mais pas n'importe quel travail, le travail rude, le travail qui requiert de la sueur et du sang pour être accompli correctement, le travail qui récompense. Malgré ses addictions aux alcools et aux drogues, Didier reste quelqu'un de vigoureux et d'alerte.  Mais sa peau ne trompe personne, semblable a une mue de serpent, elle est parcourue par de grandes rides creusées par le temps ainsi que de quelques cicatrices.
Son visage élancé et craquelé par la vieillesse s'accorde parfaitement a sa silhouette voûtée. Son front ridé est secondé par une épaisse chevelure argentée qu'il tire en arrière et coiffe en queue de cheval. Sa barbe et sa moustache négligées et en bataille lui donnent un faux air de pauvre bougre quêtant l'aumône, mais son regard dissuade la plupart des personnes qu'il croise de lui adresser la parole.
Ses yeux sont comme deux lacs, noirs et profonds.  Aucune lumière, pas une seule lueur. Son regard est tout comme celui d'un homme mort, froid, vide et inexpressif. Pas une once de chaleur humaine, de compassion, de sagesse. Ce sont deux charbons éteint qui vous fixent d'une manière unique, propre à Didier, effroyable. Une fois ses yeux posés sur vous, une fois que vous savez qu'il vous regarde, qu'il vous scrute, qu'il vous dévisage, une sensation désagréable s'empare de vous et vous ne pouvez pas vous empêcher de grimacer face à son regard torve qui quoi que vous fassiez vous rendra mal à l'aise.

Description mentale :
Son esprit est torturé, son âme est noircie. Les gens l'ayant rencontré le décrivent comme un fou, un malade, parfois même un psychopathe. Didier ne se déclarera jamais comme quelqu'un de fou, mais ces voix dans sa tête... elle le lui répète sans cesse "Fou tu es Didier, tu es fou, tu entends Didier ?" Ces gens, coincés  dans sa tête, le tourmentent depuis des dizaines d'années jugeant ses moindres faits et gestes et essayant de l'induire en erreur, de le faire douter, de le rabaisser.
Mais l'état instable de Didier fait de lui quelqu'un d’extrêmement dangereux, il a franchi les limites du raisonnable, et ce depuis très longtemps. Il ne peu plus reculer, il ne le veut plus. Il a les caractéristiques des hommes endurci par le temps, qui ont vécu ce que peu de gens ont vécu. La Domination sans peur, il ne cédera jamais quoi qu'il arrive, il fera toujours en sorte d'être au dessus de ses adversaires. Il ne ressent pas le stress et n'est jamais anxieux , il en veut toujours plus, il veut avoir cette fameuse boule au ventre dont les vieux soldats parlent au fond des auberges. Il déteste les rapports humains, sauf s'ils peuvent lui rapporter de l'argent. C'est un anti-conformiste, un anti-social pur et dur, les gens ne l’intéressent pas. Il est impulsif et agressif, envers tout le monde, même ses amis... enfin, s'il en avait, c'est ce qu'il ferait probablement.
Son handicap cérébral fait de lui un dangereux tueur en série dépourvu d'émotions. Il lui est impossible de ressentir les choses qui font de vous un humain, comme l'empathie ou l'amour. Mais malgré tout ceci, Didier reste quelqu'un de très intelligent. Il est capable de manipuler les gens, il sait parfaitement comment différencier le mensonge de l'aveux.

Didier vit comme bon lui semble.

Capacités magiques :


Histoire : [A FINIR]

(petite carte de pro)
Spoiler:

C'était un beau matin d'été, le soleil tapait fort ce jour là. Il y avait une petite ferme en bordure de forêt, la forêt d'Aduram, dangereuse d'après ce que les gens disent, mais personne dans les environs n'a l'air de s'en soucier. Cette fameuse ferme était la propriété de Geoffrey et de Hanna, c'est comme ça qu'ils se faisaient appeler dans leur petit village. C'était le genre de village de campagne convivial où tout le monde se connait et se salue à l'aube quand il est l'heure d'acheter le pain à Jean-Yves, le boulanger du coin. En effet, dans ce petit rassemblement de maisons et fermes en tout genre, la quasi totalité des habitants sont des paysans ou bien des vieillards désirant finir leurs jours au soleil.

Geoffrey et Hanna étaient heureux ensemble, c'était un couple de gens simples, un fermier et une jeune couturière. Leur affaire marchait plutôt bien, ils arrivaient à vivre bien malgré leur éloignement avec la ville. Il est très difficile de se procurer quoi que ce soit en dehors des grandes cités, surtout dans un petit village de campagne comme celui-ci. Aucun marchand itinérant ne passait par ici, ils racontent tous que cette forêt est maudite, hantée par des elfes noirs ou bien des araignées géantes. Les gens d'ici n'y croient pas, et d'ailleurs ils n'ont ni l'envie ni le temps d'aller vérifier. A quoi bon aller s'aventurer dans une forêt comme Aduram lorsque l'on est un gars de la campagne, les grandes étendues d'orge et de seigle, ou bien les troupeaux de bêtes et tout ce jargon agricole c'est les seules choses qu'ils connaissent vraiment. Quand il s'agit de lianes, de grands arbres noueuds et sombres, ils préfèrent ne pas y toucher, ils laissent ça aux oreilles pointues et aux herboristes comme ils disent.
Ce jour là, Geoffrey eut l'idée de dîner dehors. Il installa une table et trois chaises, une pour lui, une pour sa femme,  la dernière était pour Didier, leur fils. Didier était un enfant paisible, il ne parlait presque jamais de son propre chef, il n'aimait pas vraiment engager des conversations. Didier était partit deux semaines à la ville pour chercher du travail, un honnête travail qui permettrait à ses parents de se reposer, un peu. Dixt-Sept ans, c'est l'âge parfait pour faire des petits boulot, on est grand, jeune et vigoureux, et on se contente de presque rien. Le père prit trois assiettes et un plat en fer dans un tiroir de la cuisine, et par la fenêtre il interpella son fils qui paraissait ailleurs .

"Bah alors mon Didier ? Tu nous racontes comment qu'c'était la ville ? Tu sais ça fait belle lurette que j'm'y suis pas rendu avec ta mère, c'est peut-être plus ce que c'était, allé, raconte nous donc c'que t'y a fichu, c'est un sacré paquet d'argent que tu nous a dégoté là mon Didi, y'a de quoi rajouter de la viande à tous nos repas pendant au moins un mois dis-donc !"

"Bah c'était plutôt bien... Enfin j'ai pas vraiment aimé pour tout t'dire p'pa, j'préfèrerais rester dans ma campagne bien à moi. Tu sais p'pa, la ville c'est rempli d'idiots et de bourgeois tous plus gros les uns que les autres. J'comprends pas p'pa, pourquoi ils s'infligent ça ?"

"Tu vois Didi', ces gens là sont né avec une cuillère en argent dans l'bec ! Ils n'ont jamais eut à travailler et se moque bien des gens comme nous qui nous levons et nous couchons en trimant ! Tu sais mon Did', c'est ces gens là qui gouvernent notre monde, sans ces pachydermes tu te ferrais zigouiller dans ton sommeil par j'sais pas quel brigand ! Tu crois quoi, c'est eux qui nous envoie les trois clampins en armure qui sont relevé chaque semaine. Bon, ils me dérangent pas, ce sont des gars sympa, et puis sans les p'tites ferme comme la not' ils pourraient plus bouffer les gros d'en haut ! Allé, racont' la suite le temps qu'je mette la table !"

"Bah j'ai été embauché chez un type bizarre, il tenait une sorte de salon de thé, je crois que c'est comme ça qu'il m'a dit. J'm'occupais d'éplucher des légumes, j'sais pas vraiment ce que ça fait dans du thé, j'pense qu'ils faisaient aussi les repas, c'est des gens bizarre là bas tu sais... Enfin, par la suite je devais débarasser les tables et laver la vaisselle aussi, c'était pas très dur tu sais p'pa, c'était pas dur comparé à c'qu'on fait aux champs ! Mais les gens d'la ville s'plaignent tout le temps et tu savais que...."

"A LA BOUFFE !"

Hanna venait de finir le pot-au-feu, en été. C'était le plat préféré de Didier, il fallait bien fêter son retour et le réconforter. Il n'était pas très heureux de son voyage à la ville, il imaginait ça plus comme des contrées inconnues, il pensait qu'il partait vivre une aventure extraordinaire. Mais il n'en est rien. C'est la ville, rien de plus. La vue du pot-au-feu réveilla Didier qui plongea sa cuillère en bois dans le plat encore bouillant en se léchant les babines. Geoffrey était en bout de table, il était la figure paternelle typique. Une grande barbe noire, des yeux plissé ainsi que de gros avant-bras cuit par le soleil toujours à découvert. Geoffrey n'aimait pas porter de manches, au même titre que son fils, il ne comprend pas les nobles s'affublant de dizaines de tissus colorés se croisant et se nouant dans tous les sens pour créer des amas d'étoffes incompréhensible. Le repas fut une réussite et  Didier n'avait qu'une seule envie, s'écrouler sur son lit. Ce qu'il fit juste après avoir débarrassé la table.

Les semaines passèrent, tout était normal. La routine, c'est sûrement le fléau des paysans. Toujours se lever à la même heure, refaire les mêmes mouvements et ce pendant des années, c'est fatiguant, c'est peut-être pour ça que les agriculteurs ne font pas de vieux os. Didier venait juste de terminer de travailler, son père décida de le relâcher pour qu'il puisse voir ses amis. Les besognes de Didier étaient aussi rude que celles de Geoffrey, il venait de passer la journée à déplacer de grandes meules. De grands nuages gris menaçaient de détremper tout le terrain, il fallait garder du foin au sec pour les vaches. Les bovidés c'était le domaine d'Hanna, elle adorait s'en occuper. Elle avait troqué ses aiguilles et ses grandes nappes brodées pour une fourche et une paire de bottes. Aucun regret, elle adore traire les vaches et aller tous les matins livrer le marcher du coin, c'est une sorte de rituel quotidien qu'elle honore sans broncher. Didier était donc partit voir ses supposés amis. En réalité il n'en avait pas, il n'apprécie pas vraiment les gens en général. Son père est seul être qui l'inspire réellement, il n'a que peu d’intérêt pour sa mère.

Il venait d'atteindre la petite taverne du village "Le Fermier Bedonnant", un nom vide de sens. Le côté champêtre de la chose devait rameuter les voyageurs et les touristes venant de la ville, mais ça ne marchait pas vraiment. Il y avait les même gens accoudé au comptoir depuis des années. Thébos, Léoras et Emile. Thébos était un vieil ébéniste aigri qui cherchait la bagarre,  pas méchant, juste un vieillard aviné. Léoras lui était un jeune homme travaillant aux champs, tous les jours à la même heure il s'installait sur le troisième tabouret en partant de la gauche entre Emile et Thébos et discutait de la pluie et du beau temps avec eux. Emile était un homme honnête avec une petite barbe rousse qui lui donnait un air de marin, bien qu'il n'ait jamais mi les pieds sur un navire. L'établissement en lui même était simple, il y avait une dizaine de tables sans clients, seulement les trois habitués et le gérant, Thod. Didier y passait de temps en temps, il ne parlait pas beaucoup, il attendait que quelque chose se passe, que l'un des trois soiffards se manifeste. Mais rien, il ne se passait jamais rien. Thébos charriait Emile sur sa barbe tandis que Léoras était littéralement endormi sur les planches vermoulues du comptoir. Thod lui, nettoyait le même verre depuis des heures, scrutant la porte espérant qu'une bande de voyageurs fortunés décident de louer toutes ses chambres. Mais ça n'arrivera probablement jamais.

Didier commandait tout le temps une bière quand il passait par ici, il aimait bien la bière, ça le rendait plus adulte selon lui. S'il lui restait de l'argent, il ramenait toujours une chope à son père qui la plupart du temps restaurait la grange à grand coup de maillet. Il avait pris le siège juste à côté d'Emile. Emile était un bon gars, il avait longtemps travaillé à la capitale en tant que tisserand. Sa boutique marchait plutôt bien, il pouvait se permettait de vivre au dessus de ses moyens. Il avait une femme, Lubissa. Il était heureux et allait même avoir un enfant, mais il n'en vit jamais la couleur. Lubissa, malade, rendit l'âme. Emile était bouleversé, il a tout plaqué et a décidé de vivre à la campagne, loin de tout. Il avait de drôle d'idées dans la tête, il avait déjà essayé de mettre fin à ses jours, mais Geoffrey l'en empêcha, Didier était fier de son père. Pour le remercier, Emile avait donné un petit quelque chose a Geoffrey, une magnifique chemise en flanelle. Elle provenait de son atelier, elle faisait partie des pièces qu'il voulait garder.
Après avoir fini sa bière et serré la main à son voisin de comptoir, Didier franchit la porte et descendit la vallée en direction de la ferme familiale. De loin, il aperçut son père discuter avec deux grandes silhouettes noires. Les deux étrangers étaient encapuchonnés et montraient vivement le fermier du doigt en faisant des gestes brusques. Dès qu'ils virent Didier arriver, ils s'enfoncèrent dans la forêt pour y disparaître. Geoffrey s’essaya sur un tabouret et engloutit un grand verre d'eau en s'épongeant le front du revers de sa chemise.

"Qu'est ce qu'il s'passe p'pa ? C'était qui ces types ?"

"Ah Didier, t'es là... Ce sont des voyageurs, ils se sont perdu, ils voulaient savoir où qu'on s'situait par rapport aux grandes villes. Tu sais, je leur ai proposé de passer par chez Thod pour se rafraîchir, ils ont même pas voulu ! Il devrait changer son vieux gourbi, les tuiles font finir par lui tomber sur la tête..."

"Des voyageurs tu dis ? Qu'est qu'ils foutent par ici, je les ai pas vu passer, pourtant chez Thod c'est juste devant l'chemin d'la grange. Et pourquoi ils te demandent le chemin de la ville s'ils se tirent dans la forêt ? Et ils sont froissés ces types, ils vont se faire trucider là bas !"

"J'sais pas trop, c'était pas très net ce qu'ils m'ont demandé... Bon, arrêtons de rien faire, viens m'aider à réparer l'toit, plus vite ce sera fait plus vite on pourra passer à aut' chose ! Et puis la nuit va bientôt venir, allé, attrape ça."

Il lui lança un sceau rempli de clous et lui fit signe de monter avec lui. Didier savait que son père mentait, il avait l'air anxieux, préoccupé. Ces deux voyageurs étaient suspect, qui étaient-ils ? Et que voulaient-ils au père de Didier ? Personne ne le savait vraiment, et a en croire les traces de pas qui allaient et venaient, ce n'était pas la première fois qu'ils passaient par ici. Après quelques heures, le toit était enfin rafistolé et les deux travailleurs descendirent à la lueur d'une bougie. Ils prirent leur dîner sur le pouce et partirent se coucher. Didier ne trouvait pas le sommeil, il n'étais pas vraiment fatigué. Il voulait savoir qui étaient ces gens, savoir ce qu'ils voulaient à son père. Se cacher de la sorte de jour, ce n'est pas un comportement habituel, c'est même suspect. Qui étaient-ils ? Des voleurs ? Des réfugier ? Didier n'en n'avait pas la moindre idée et ça l'énervait. Il se leva, prit soin de ne pas réveiller ses parents et se glissa dehors sans aucun bruit. La Lune était pleine cette nuit là, on distinguait clairement la route de tout le reste, Léoras s'était occupé de border la route de gros cailloux blanc il y a quelques mois. La vallée dans laquelle est implanté le village est très verdoyante et est saturée de buissons et autres mauvaises herbes, il est d'ailleurs très difficile de s'y frayer un chemin. Didier suivit les galets blancs pendant encore quelques mètres, Aduram était juste devant lui et il n'avait pas idée à quel point elle était gigantesque. Il s'élança dans la forêt, ça n'avait pas l'air si terrible à première vue. Plus il s'enfonçait dans la forêt et plus la lumière se faisait rare. De nuit, cette végétation si dense s'effaçait, il n'y avait plus rien, le néant total. Il continuait d'avancer, déterminé, il espérait trouver ces voyageurs ainsi que les réponses à ses questions. Soudain une grande main vint s’abattre sur son épaule et le tira vers l'arrière avec une force rare. Didier tourna vivement la tête, c'était son père. Son regard noir et ses sourcils froncés valaient n'importe quelle correction. Geoffrey saisit son fils par le bras et le traîna jusqu'à la ferme, Hanna attendait devant la porte les bras croisés. Didier ne dit rien et s'allongea sur son lit, il dormait avec ses deux parents, leur maison ne comptait que trois pièces. Ils n'avaient pas les moyens de faire autrement, bien qu'ils aient le luxe d'avoir deux lits pour trois.

Didier ne ferma pas l'oeil de la nuit, il n'y arrivait pas, il avait déçu son père. Le lendemain, pas un mot, juste après avoir mangé un morceau, Geoffrey et Hanna partirent renouveler leurs réserves d'eau au puits. Didier en profita pour s'échapper de la ferme et partir en direction de la boulangerie. C'était une sorte de cabanon siégeant sur une colline, il fallait monter une cinquantaine de marches pour y accéder. Ce n'était ni pratique, ni justifié, Jean-Yves aimait bien la vue, rien de plus. Jean-Yves était un petit homme rondouillard avec un sale caractère, les gens le voyant pour la première fois jurent avoir rencontré un nain imberbe. Après avoir gravit les sempiternelles marches, il atteignit enfin la petite boutique. Il déposa quelques pièces sur la paillasse et lui fit savoir qu'il voulait le même que d'habitude. Le boulanger colla ses doigts boudinés sur un gros pain blanc et le tendit à Didier.

"Ce s'ra tout l'jeunot ?"

"Merci Yves, à plus tard !"

"Jean-Yves ! JEAN-Yves !"

"D'ailleurs, t'as pas entendu des histoires de rôdeurs ou j'ne sais quoi ? J'ai cru voir des gens pas très net par ici, genre mystérieux avec des capes, tu vois ce que je veux dire ?"

"Si tu commences à croire les histoires de n'importe quel clodo puant tu seras pas sortit du sable mon gars ! Tant qu'on y est on va se faire envahir par des elfes noirs qui chevauchent des araignées ? Bah oui pourquoi pas ?! Allé, vas-t-en, j'ai pas que ça à faire."

Didier ferma la porte derrière lui mais le claquement fut totalement étouffé par un cri. C'était Hanna, elle criait de toutes ses forces. Geoffrey apparut, elle était dans ses bras, il courait vers la ferme, laissant d'épais filets de sang dans son sillage. Didier dévala les escaliers et bondit en direction de la grange. Geoffrey déposa Hanna sur leur lit, elle avait un carreau d'arbalète planté dans le thorax, elle gémissait et demandait à voir son fils. Didier défonça la porte et s'accroupit au chevet de sa mère, elle l'embrassa et lui dit un fébrile "Je t'aime" au creux de l'oreille. Son père, en larme, fit de même. Le père de famille se releva et saisit son fils par les épaules.

"Pars Didier, et ne te retourne pas. Cours l'plus loin qu'tu peux et cache toi. Nous n'avons plus de temps, je t'aime mon fils, sache qu'j'ai toujours été fier de toi."

Une larme perla sur sa joue, il serra fort son père dans ses bras et s'en alla le plus rapidement possible. Il sécha l'unique larme et pénétra dans Aduram sans réfléchir, il courait, toujours plus vite et toujours plus loin. Soudain il s'arrêta et jeta un coup d'oeil à travers les feuillages et les branches, une imposante colonne de fumée s'élevait dans le ciel. Il fit quelques pas de plus et heurta quelque chose de dur, il balaya le sol, c'était scintillant. C'était un homme en armure, il faisait partie des trois soldats envoyés quelques mois plus tôt, il était mort. A ses côtés il y en avait deux autres, un traversé de part en part par une épée, l'autre criblé de flèches. Didier était comme assoupi, il s'assit avec les trois macabés et attendit. Il ne parlait pas, étrangement il était serein. Les heures passèrent, le massacre venait de s'arrêter. Le jeune homme se leva et arracha l'épée au malheureux gisant devant lui et rebroussa chemin en direction du village. Il ne savait pas comment se servir d'une épée, il s'en moquait, il suffira d'agiter les bras dans tous les sens selon lui.

Il était devant la ferme familiale. Toutes les bêtes étaient éventrées et exhibaient leurs tripes à l'air libre, la grange était totalement calcinée. La ferme quant à elle n'était pas totalement détruite, quelques murs porteurs étaient encore debout, mais Didier n'avait pas le courage d'y aller. Il jeta son épée aussi loin qu'il le put et se dirigea vers l'auberge de Thod, il y avait peut-être des survivants. La porte était totalement enfoncée, Léoras était coincé en dessous, du sang coulait de sa gorge. Elle était sectionnée de gauche à droite, une coupure nette. Le barman était au fond de la salle, il avait été tué d'une flèche dans les côtes, mais avant de partir il a emporté deux de ses agresseurs avec lui. Thod était un ancien soldat, il gardait tout le temps une arme à portée de main. Thébos, comme à son habitude, était affalé sur le comptoir. Mais cette fois ci ce serait pour toujours, un des bandits lui avait fiché une dague dans le dos. Ses longs cheveux noirs couvraient sa tête, sans l'arme plantée  dans son échine, on pourrait croire qu'il était endormi. Didier en avait assez, il sortit de l'établissement et se dirigea vers la boulangerie. Jean-Yves était étalé de tout son long sur les marches qui menaient à sa cabane, une carreau planté dans l'arrière du crâne. Il ne chercha même pas à monter les escaliers, il s'allongea simplement sur la route et observa le ciel. Quelques instant après ça il se griffa le visage et hurla de toute ses forces, il hurlait après le ciel, après la terre, après lui même.

Il se releva et suivit les fameux cailloux blanc. L'atmosphère était étouffantes, le chemin était couvert de débris et de cadavres. Didier enjambait les pauvres bougres, ils dégageaient une forte odeur, celle du sang, de la mort. La ferme était devant lui, il n'avait plus qu'a faire quelques mètres. Il y avait quelqu'un adossé à la porte, la tête ballante, il se tenait le bras et poussait des petits cris de douleur. C'était Emile, il baignait dans son propre sang. Sa main droite était coupée et sa jambe était entravée par une hachette. Il était pâle et de grosses larmes roulaient sur ses joues, il releva doucement la tête et vit Didier. Il était dans un sale état, rien ne pouvait être fait pour le sauver, il allait mourir dans les minutes qui suivait. Il saignait du nez et ses yeux étaient rouges, comme habités par des flammes. Il effleura la cheville  du garçon de ferme et lui fit signe de se rapprocher. Il s'accroupit et le regarda droit dans les yeux.

"J'ai rien... J'ai rien pu faire, c'était... c'était trop tard quand j'suis arrivé. Désolé Didier, j'ai pas réussi à les sauver, ils étaient trop nombreux. Tout le monde est mort... Personne... Personne n'a survécu à part toi, mais je t'en prie, ne rentre par là dedans. C'est... C'est pas... Ne rentre pas, s'il te plait. Foutue vie. Re...Regarde moi ! Bordel de... Je ne peux même plus bouger ma jambe. Je t'en supplie, tu..."

Une lame lui traversa la gorge avant qu'il ne puisse terminer sa phrase. Didier la retira, il l'avait trouvé aux pieds d'Emile, c'était sûrement avec ça qu'il était supposé se défendre. Aucun signe de tristesse sur le visage de Didier, aucun signe de dégoût ou d'horreur, il paraissait tout à fait normal. Il posa sa main ensanglantée sur la poignée de la porte et l'ouvrit brusquement.  Toute la maison était brûlée du sol au plafond, il se dirigea vers la chambre. Ce fut un spectacle macabre. Geoffrey et Hanna étaient allongés sur ce qui restait de leur literie de paille, leurs dépouilles étaient encore fumante. Tout les deux avait subit le même sort que la ferme. Quelque chose s'enclencha dans la tête de Didier. Le jeune fermier paisible s'était enfuit et laissa place à quelque chose d'indéfinissable. Comme s'il venait de tout recommencer à zéro. Son regard se noircit. Il avança en direction du lit conjugal et se fraya un chemin entre son père et sa mère, délicatement, comme si il ne voulait pas les réveiller. Il se recroquevilla et serra Geoffrey dans ses bras. Il tournait le dos à Hanna, il ne l'avait jamais vraiment apprécié bien qu'il s'agisse de sa mère.

Il restait une seule chose presque intacte, la chemise fétiche de son père. Elle n'avait miraculeusement pas brûlée. Didier l'enleva du cadavre calciné de son père et la revêtit. Il sortit du lit et se dirigea vers la grange. Il fouillait dans les décombres à la recherche d'une arme. Il s'agissait d'une hache, mais pas n'importe quelle hache. C'était la première fois qu'un nain passait par le village, Geoffrey l'invita à dîner et lui proposa de dormir avec eux, il avait installé un lit de fortune. Pour le remercier, le nain lui offrit une magnifique hache de bûcheron, elle était destiné à couper du bois mais le jeune homme allait lui donner une nouvelle vie. Malgré les années d'utilisation, elle ne s'émoussait pas et restait comme neuve. Après s'être écorché les bras contre les planches encore chaudes pendant une vingtaine de minute, il la retrouva. Elle était resplendissante, Didier était bien bâtit pour quelqu'un de son âge, la transporter ne serait pas un problème. Il empoigna la hache à deux mains et donna quelques coups dans le vide. Son visage restait inexpressif mais ses yeux  injectés de sang retranscrivaient toute la colère et toute la haine qui bouillonnait en lui.

Il régnait un silence assourdissant dans tout le village, mais l'écho l'était encore plus. L'écho dans son crâne, les voix qui résonnaient sans cesse. "Je t'aime", "Nous t'aimons", "Ne te retourne pas". Elles virevoltaient dans sa tête, elles ne s'arrêtaient plus. Mais soudain elles se transformèrent en "Où étais-tu ?", "Pourquoi n'étais-tu pas là pour nous ?", "Tu nous a tué." Didier lâcha son arme, prit sa tête entre ses mains, décrivit des petits cercles en sautillants et cria. "ALLEZ VOUS EN ! VOUS ÊTES MORT !" Elles s'arrêtèrent. Il ouvrit les yeux et observa ses mains un moment. Il serra les poings, saisit sa hache et tituba en direction d'Aduram. Il s'enfonça à l'intérieur, il tenait sa hache fermement prêt à frapper quiconque barrerait sa route. Il ne savait pas où il allait comme ça, il voulait juste partir, et retrouver les assassins de ses parents. Les arbres se faisaient de plus en plus nombreux et de plus en plus grand, les rayons du soleil ne passaient plus à travers la cime, il faisait noir. La forêt toute entière était bruyante, elle était comme vivante, elle bougeait. La masse grouillante et poisseuse sous les pieds de Didier se mouvait constamment, elle produisait un son répugnant, une sorte de clapotis visqueux perpétuel. Le garçon de ferme était perdu, il marchait depuis presque une heure en faisant bien attention de n'attirer l'attention de personne, ou de quoi que ce soit. Au fond de lui il croyait à ces histoires d'araignées et d'elfes noirs. Des buissons se mirent à bouger, ils étaient vivement secoué par quelque chose, ou quelqu'un, Didier ne discernait rien. Il se tenait droit devant, prêt à tuer ce qui allait en sortir. Soudain le bruit cessa, le buisson ne bougeait plus. Lorsqu'il baissa sa garde une immonde petite vermine lui sauta autour du coup et le jeta au sol. Didier laissa tomber sa hache par mégarde et tenta de se libérer de son adversaire. Il ne voyait rien dans le noir, il effectuait des mouvements brusque et finit par atteindre ce qui ressemblait à une tête. Il l'empoigna et réussi à se dégager, il frappa le parasite de toute ses force et lui enfonça son pouce dans l'oeil. Un cri retentit, c'était une voix aiguë et nasillarde. Un gobelin, un minable gobelin armé d'une branche d'arbre. Didier réussit à retrouver sa hache, il observa le ridicule petit bonhomme recroquevillé sur lui même déversant toutes ses larmes sur l'humus d'Aduram. Il ne réussit pas à le tuer, il ne pouvait pas, ce gobelin, c'était lui il n'y a de cela que quelques heures. Soudain les voix reprirent de plus belle "TUES LE !", elles ricochaient dans sa boîte crânienne, elles le rendait fou. Il saisit le gobelin par la gorge et l'étrangla, il le soulevait au dessus de sa tête et le regardait fixement dans les yeux. Il soufflait comme un buffle, une colère frénétique s'était emparée de lui. Elles s'arrêtèrent de nouveau, mais Didier continuait à lui serrer le cou comme si sa vie en dépendait. Le gobelin était mort depuis un bon moment déjà mais il continuait, et il n'en avait pas fini avec lui. Il lança la dépouille contre un arbre et tâta le sol pour retrouver sa hache, elle allait enfin lui servir. Il leva les bras le plus haut possible et fit s'abattre le fer contre le front du malheureux. Sa tête explosa et moucheta de sang le visage de Didier. Il était satisfait et désolé en même temps, il ne savait plus quoi penser, il ne savait plus qui il était. Il posa délicatement ses mains sur son front et se roula en boule à côté du petit cadavre. Il s'endormit.

Il se réveilla dans une cage en bois, trois hommes se tenait devant lui dont un elfe. Ils tapaient un à un sur les barreaux. Voyant que leur prisonnier était enfin réveillé il lui donnèrent une tasse remplie d'eau et un morceau de pain. L'elfe s'accroupit devant lui et l'observa entrain de manger avec un sourire goguenard.

"Alors ? Tu viens d'où comme ça ?"

"De nulle part."

L'être sylvain eut un rire forcé et jeta un vif coup d'oeil à ses compagnons, ils hochèrent tous la tête. Il empoigna violemment le cuir chevelu de Didier et ramena brusquement sa tête contre les barreaux. Le garçon de ferme fit passer ses bras en dehors de la cage et agrippa la nuque de l'oreilles-pointues. "Oreilles-Pointues", c'est comme ça que son père les appelait, c'est comme ça que tout le monde les appelait d'ailleurs. La querelle cessa lorsque les deux autres geôliers les séparèrent, l'elfe, gêné, s'épousseta et se rapprocha encore une fois de la cage. Ses doigts habiles étaient prêt à dégainer l'épée qui était attachée à sa taille.

"Donc... Hmmph.. D'où viens-tu j't'ai dis ?!"

"Ca t'regarde peut-être ?"

"T'es pas en position de faire la forte de tête sale bouseux. Donc qu'est ce que tu viens foutre ici ? Ca t'arrive souvent de te balader pour molester des peaux-vertes ?"

"Moi c'est Didier. Et je me balade, c'est tout. Et puis qu'est ce que ça peut bien te faire ?! Vous êtes qui d'abord et qu'est-ce que je fais dans cette foutue cage ?!"

L'elfe eut un sursaut, quelque chose venait de le surprendre dans ce que Didier venait de dire.
"Je suis Nimaën. Et tu te retrouves ici parce que t'as bien faillit attirer plus qu'un simple gobelin. Bordel mais tu te rends compte du boucan que ça fait un gobelin en détresse ?"

"Tu voulais tous nous faire tuer abrutis ?!"

"Ferme là Hibril, j't'ai pas sonné !... Sais-tu dans quoi tu t'es embarqué en rentrant dans Aduram ? Didier, c'est bien ça ?"

"Ouai, Didier ouai. Et puis pourquoi vous me posez autant de question, foutez moi la paix et laisser moi me démerder nom de dieu ! Ouvrez cette cage, ou je vous tue. Je jure que je vous tuerais un par un ! LAISSEZ MOI SORTIR !"

Arrêtes de beugler espèce de débile ! Arrêtes j'te dis ! C'est bon, c'est bon, on va te sortir de ta cage... Bordel mais c'est qui ce type."

L'elfe, qui semblait être le chef du groupe, fit un signe de la tête et les deux grands gaillards derrière lui, Hibril et Bruvam, traînèrent Didier hors de sa prison.

"Voilà, maintenant tu la fermes et tu m'écoutes. On fait partie d'une sorte de ligue de mercenaire, on agit dans l'ombre et on a besoin de nouvelles recrues. Tuer un gobelin dans la pénombre c'est pas évident et j'imagine que ça devait être ton premier combat, c'était... brouillon. Mais on pourra te former, et vite. On cherche des grands types bien bâtit comme toi pour grossir nos rangs. Et maintenant que tu connais mon nom tu n'as pas le choix mon gars, soit tu deviens l'un des nôtres, soit on te butte. C'est toi qui décide."

"Mais qu'est ce qu'il t'arrive Nim', t'es tombé sur la tête ?"

"Viens voir par là Hibril, je peux te parler quelques minutes ?"

Ils firent quelques pas, Nimaën prit la tête rondouillarde d'Hibril entre ses mains et le regarde avec un gros sourire béat :

"C'est lui ! Je le reconnais, c'est le mioche de Geoffrey ! Si on arrive à s'en faire un pote il pourra nous dire où-est ce que son père cachait l'argent dont il parlait !"

"Et tu comptes lui annoncer ça comment ? Ouai, c'est nous qui avons buté ton père, tu pourrais nous dire où est-ce qu'il cache son fric ? Ce serait vachement attentionné de ta part ! Réfléchis !"

"Baisses d'un ton avec moi ! On mettra ça sur le dos de la bande d'Hamber. Elle doit payer pour ce qu'elle nous a fait cette petite traînée!"

"On pourrait pas juste le torturer et lui soutirer des informations ? J'ai pas vraiment envie de me fritter avec Hamber et ses gars..."

"Ce Didier est un cinglé, je l'observe depuis pas mal de temps, il joue avec des animaux mort dans la forêt et grave des trucs louche sur les arbres. Un vrai malade j'te dis, il est pas normal. C'est le genre de type qui préfère plutôt crever que de divulguer un secret. On va lui donner l'illusion qu'on est ses amis et au fur et à mesure il nous dira où est planqué le magot !"

"Si tu le dis... Je te laisse gérer ça !"

"Alors ?! Qu'est ce que t'en dis, t'es de la partie ?"

"Heu... C'est... d'accord. C'est d'accord."

Didier avait accepté instinctivement, il ne se rendait pas compte dans quoi il s'embarquait. Les trois pseudos-brigands lui lâchèrent les bras et lui tapèrent amicalement dans le dos en riant. Ces trois là étaient des amateurs appartenant au groupe que gouvernait Nimaën, ils n'avaient pas encore de nom ni de renommée. Leur bande d'a peine une dizaine d'individus était cachée à l'abris des regards dans une grotte anciennement qui servait de refuge a quelques animaux égarés.  Nimaën était mince, élancés et marchait d'un pas assuré dans la tourbe et la vase qui collait à ses bottes. Son regard d'acier et son allure de commandant donnait l'impression qu'il s'agissait là d'un épéiste hors pairs, mais il n'en était rien. Il était l'un des pires couards que la terre n'ait jamais porté. Il était arrivé à la tête de cette troupe de coupes-jarrets par hasard, lorsque Hilkalen, le réel fondateur, mourut dans un accident de chasse. L'elfe s'auto-proclama détenteur du sors de leur bande sans réellement réfléchir aux conséquences. Il est désormais bloqué dans cette forêt et doit s'occuper d'idiots comme Hibril ou Bruvam.

"J'ai vu qu'un village avait brûlé à quelques heures d'ici, c'est pas joli joli d'après ce qu'on m'a raconté. Un vrai massacre, du feu de partout, enfin, c'est ce qu'on m'a dit. Tu connaissais des gens là bas ?"

"Personne."

"Tu... Tu sais, moi et mes gars on est plutôt réglo comparé aux autres bandes de La Dross. Des vols, des meurtres, rien de bien méchant, on essaye d'éviter le maximum d'embrouilles..."

"Où on va comme ça ? A La Dross ?"

"Non, on va à notre Quartier Général ! Tu vas rencontrer le reste du groupe, on va te faire une couchette et on commencera l'entrainement dès demain !"

"Et pourquoi vous êtes pas à La Dross, c'pas l'répère de tous les bandits d'Aduram ?"

"Tu sais, c'est une longue histoire... Avant que je devienne le "chef" de cette bande, c'était un certain Hilkalen qui gérait tout. Un grand mec blond, cheveux long,  les gens l’appelais le moussaillon des marais a cause de sa jambe de boy. Il avait établi notre campement en plein coeur de La Dross, sur une grande baraque sur pilotis, on commençait à se faire une petite réputation, on enchaînait les délits et on commençait à amasser un petit pécule... Mais du jour au lendemain tout a basculé, Hilkalen avait choppé une sale maladie, il avait marché sur un crapaud extrêmement venimeux avec son seul pied. On lui a amputé l'autre jambe à l'aide d'une sorte de doctoresse, mais il est mort quelques jours après. On était tous dépité, c'était lui qui s'occupait de tout, nous on était juste des exécutants. Puis on est tombé sur une bonne femme, Hamber. Elle a proposé de nous trouver du travail, on était perdu sans notre chef, mais tout ce qu'elle a fait c'est nous expulser de La Dross. Avec ses gars, elle nous a littéralement viré de chez nous et notre maison sur pilotis a fini ensevelie dans la vase. Elle nous humilié et maintenant on est obligé de se cacher dans la forêt... Et pour tout te dire je pense que c'est elle et son groupe qui ont brûlé ce fameux village dont je te parlais... Elle est assoiffée de sang et elle a un petit faible pour le feu, après je dis ça... c'est peut-être quelqu'un d'autre."

"Hamber tu dis ?"

"Ouai, Hamber. Elle porte tout le temps une sorte de cape bleu avec un machin brodé sur la capuche, c'est un dragon, ou une connerie du genre. Elle doit faire dans les un mètre soixante, cheveux courts, yeux verts... Tu peux pas la louper, c'est l'une des seules femme qui n'est pas prostituée ou pseudo-sorcière. C'est une Péninsulaire, elle vient d'Ydril je crois, je sais pas ce qu'il l'a emmené ici, et pour tout te dire j'm'en tamponne !"

"C'possible d'aller la voir ? Enfin... De la rencontrer ?"

"Lui parler en personne je sais pas si ce sera possible... Elle bien entourée, et elle a des troupes dans tout La Dross, mais ça peut se tenter tu sais... Regarde, on est arrivé ! Je te souhaite la bienvenue parmi nous Di... Didier ! Ah, et tiens, voici ta hache mon gars !"

Didier passa plusieurs années en leur compagnie et se fit une place dans leur petite bande de voyous. Nimaën essaya plusieurs fois de lui faire avouer où était caché le sois-disant trésor dont parlait Geoffrey, mais rien ne pouvait le faire parler. Didier ne faisait que répéter qu'il ne venait pas d'ici et qu'il n'était qu'un simple voyageur avant de les rencontrer. Plusieurs fois les crises de Didier survenaient dans la nuit ou en pleine filature, personne ne savait vraiment d'où ça venait, tout ce qu'ils savaient c'est que lorsque ça lui prenait il fallait l'enfermer ou bien le laisser seul pour qu'il ne blesse personne. Durant toutes ses années, il apprit comment manier correctement la hache. L'un des membres de son équipe était un ancien bûcheron, couper des bûches ou couper un buste, ça revenait au même selon lui. Il rencontra un demi-drow du nom de Sylphor, c'était en quelque sorte l'homme à tout faire. Il lui apprit à reconnaître les animaux venimeux des inoffensifs et de s'en servir pour faire du poison ou encore de distinguer les empruntes dans l'humus marécageux de la forêt. Grâce à lui Didier était devenu un vrai trappeur, il était capable de survivre dans Aduram aussi bien que les gens de La Dross.

Didier et Sylphor avaient été désigné en tant qu'éclaireur pour surveiller le marais qui bordait leur grotte. Il y avait des activités suspectes depuis quelques jours, Nimaën soupçonnait une bande de brigands rivaux de vouloir les débusquer. Il n'y avait rien d'inhabituel, les deux compères avançaient dans la vase verdâtre depuis quelques temps déjà mais voyaient rien. Sylphor se moquait de sa mission, il tournait en rond à la recherche de crapauds venimeux pour ses fameux poisons dont seul lui avait le secret. Didier suivait son acolyte sans se poser de question, il l'observait courir après ses grenouilles et autres serpentins avec un certain amusement. Leurs jambes étaient engourdi par la tourbe compacte qui pesait sur leurs genoux, il faisait sombre et ils n'allaient pas tarder à rentrer.  Après avoir rempli son sac d'une dizaine de petits amphibiens poisseux, Sylphor se retourna vers Didier et essaya de briser le silence qui régnait depuis des heures.

"Alors comme ça Geoffrey c'est ton père ?"

Didier avait disparu dans une grande éclaboussure. Le demi-drow tournait la tête dans tous les sens, il venait de se rendre compte de son erreur. Il dégaina rapidement sa dague qui , comme à son habitude, était recouverte d'un venin épais aux allures de miel. Il tournait, encore et toujours, il avait peur, il savait de quoi Didier était capable, et ça ne lui plaisait pas vraiment.

Soudain une grande main jaillit de la vase et saisit sa jambe. Dans la panique il se retourna et planta la dague à travers la main de Didier qui jaillit entièrement de l'eau. Il se jeta sur le demi-drow qui était désormais prisonnier de la boue et lui mordit la gorge de toute ses force. Le sang ne tarda pas à couler, Didier en était recouvert, l'odeur et la saveur du liquide chaud l'enivrait. Les voix reprirent de plus belle"Égorges-le", "TRAÎTRE", "Il ne fallait pas lui faire confiance !". Il enleva la lame de sa paume et la planta dans le thorax de Sylphor qui s'étouffait avec son propre sang. Le poison commençait à faire effet, c'était un puissant hallucinogène. Didier voyait des choses indescriptibles, des morts, des grands brûlés, des monceaux de chairs putrides. Il saisit sa tête et hurla de toutes ses forces, c'était un cri de douleur, sa blessure ne le faisait pas souffrir, c'était son esprit, c'était son être. Une impression de lourdeur s'empara de lui, tout devenait flou et ses oreilles bourdonnaient. Une colère démesurée s'empara de lui, les voix dans sa tête s'entremêlaient et n'avaient plus aucune signification. Il bondit sur Sylphor et le roua de coups, il frappait sans s'arrêter. Son crâne était totalement enfoncé et le sang se répandit dans le marais comme de l'encre noire sur un mouchoir blanc. Didier avait toujours sa hache sur lui, il enleva la boue de son visage, l'empoigna et la ficha dans le crâne du demi-drow, du moins, ce qu'il en restait. Il contemplait la dépouille, il ne s'arrêtait pas, il tranchait, écorchait, vidait sa victime. Les voix ne voulaient pas cesser, il laissa sa proie, et tituba en direction de leur fameux "Quartier Général".

Le poison le rendait encore plus fou qu'il ne l'était déjà. Sa haine venait d'atteindre son paroxysme, ses yeux exorbités scrutaient l'horizon à la recherche de ses sois-disant compagnons. La trahison, la lame qui s'abat contre votre échine, il côtoyait ces gens depuis si longtemps. Les voix s'embrouillaient de plus en plus dans sa tête et devenaient complètement incompréhensible, il n'entendait rien à part ce brouhaha infernal qui cognait contre les parois de sa cervelle. La grotte n'était plus très loin. Il serrait sa hache aussi fort que son état lui permettait, il pénétra dans ce qui était son chez lui il y a de cela quelques heures. Deux de ses camarades étaient en pleine partie de carte, il n'y avait personne d'autre, ils s'étaient tous éclipsé. Didier se tenait devant eux, et lorsqu'ils devinèrent ses intentions les deux compères bondirent de leurs chaises et se précipitèrent sur leurs fourreaux. La hache fendit l'air pour finalement fendre un crâne, Hibril s'écroula de tout son long dans une majestueuse flaque écarlate.

"NIMAËN ! NIMAAAAËN !"

"Bordel de merde, mais il est pas là Nimaën, laisse moi, j't'en supplie Didier !"

Didier se jeta sur le deuxième scélérat qui s'était retranché dans un coin sombre de la caverne. Il le tabassa avec une fureur sans nom, l'hallucinogène n'arrangeait rien, il était persuadé de régler le compte du grand elfe brun. Il ne s'agissait juste de ce pauvre bougre de Bruvam. Soudain quelqu'un fit irruption dans les souterrains.

"J'suis rentré les gars, j'espère que vous m'avez attendu... Bah vous êtes où les gars ?"

Didier s'était habillement dissimulé derrière le corps inanimé de Bruvam, il était impossible de le voir dans cette partie de la cavité, seul la silhouette de sa victime suggérait que quelqu'un était allongé dans l'ombre. L'individu s'approcha promptement du cadavre d'Hibril. L'odeur du sang envahissait la pièce, la cervelle du macabé recouvrait une grande partie de la pièce. La table ainsi que les tabourets étaient renversées, la grande hache de Didier était toujours coincée dans son écrin de chair et d'os. L'homme, releva vivement sa capuche, saisit le cor accroché à son ceinturon et souffla dedans comme si sa vie en dépendait, c'était sûrement le cas. Il déguerpit de la caverne tout en continuant de souffler à s'en décoller les poumons.
Didier en profita pour s'extirper de derrière Bruvam et récupérer sa hache. Il s'étala délicatement le sang de ses victimes sur le visage et expira lentement, très lentement. Il ferma les paupières et les voix refirent surface. Elles étaient moins brouillonnes et plus structurées malgré les toxines encore présente dans son organisme. Il rouvrit les yeux et serra les dents, il essayait de les contrôler, il essayait de les supprimer de son esprit, en vain. Elles se changèrent d'une seconde à l'autre et bourdonnèrent de plus belle. Didier commençait à être habitué, même si le désordre persistant dans sa tête qu'elles causaient n'était en rien salvateur. Il se dirigea vers l'entrée et fit quelques pas en dehors de la grotte. Il fallait retrouver Nimaën, il l'avait trahi, il devait payer. Ils devaient tous payer.

"Sylphor, Hibril, et Bruvam. Ça fait déjà trois ! On va les étrangler ! Ils... Ils vont regretter de s'ét' payé ma tête. ILS VONT VOIR CES INCAPABLES ! Ne te fais pas de soucis Geoffrey... Je suis là, rien ne va nous arriver, je vais les retrouver. Nimaën. Si je le recroise c'type là je lui ouvrirait le bide de haut en bas et je prendrais un bain avec ses tripes ! SES TRIPES ! AHAH ! L'salaud, il pensait m'enfumer comme ça. T'fais pas d'mouron Geoffrey, c't'eux qu'on brûlé la MAISON ! NOT' MAISON ! C’ÉTAIT NOTRE MAISON A NOUS PAPA ! LA NOT' !"

Un murmure incompréhensible lui répondit.

"J'vais vous venger. J'vais tous les tuer, un par un. Je veux voir la peur dans leur yeux, je vais sonder leurs âmes de ma hache. Tailler la chair, broyer leurs os, en faire de la charpie ! DE LA CHARPIE ! OUAAAAI DE LA CHARPIE AHAH ! Ils se sont bien foutu de Didier, mais DIDIER va bien leur rendre ! DIDIER va leur apprendre ! DIDIER VA LEUR RÉGLER LEUR COMPTE!"

"DIDIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER !!!"


Son cri retentit à travers toute la forêt. Ses yeux étaient rivés sur le fuyard qui s'éloignait de plus en plus. Il devait les tuer. Tous les tuer, un par un. C'est ce qu'il voulait, et apparemment il ne comptait pas les laisser filer. Sylphor lui avait enseigné l'art et la manière se se retrouver dans la tourbe sans un bruit, mais suivre ce mystérieux éclaireur n'allait pas être une mince affaire. Vraisemblablement, lui aussi savait se diriger sans aucune difficulté dans les eaux stagnantes d'Aduram. Didier était accroupi dans la tourbe sombre, il avançait prudemment, il savait que sa proie se dirigeait vers la Ville. Il n'y avait encore jamais mi les pieds, il l'avait seulement vu, de loin. De grands bâtiments en planches vermoulues brinquebalants, prêt à s'écrouler à tout moment. Les pilotis empêchait les bestioles environnantes de ramper jusqu'aux habitations, mais ils permettaient aussi aux plus agiles de grimper et de se hisser dans la vie trépidante de La Dross. Mais cette cité bondée de scélérats et de vermines en tout genre ne se résumait pas à des masures en bois et en boue séchée. En effet La Dross c'est aussi une grotte, des tunnels et des cavernes. Nimaën et tous les autres devaient être là bas, c'est ce que Didier pensait.

Il était enfin arrivé devant ce qui semblait être la ville. Il avait perdu le sonneur de cor, il était sûrement loin à présent. Entre les arbres se tenait quatre piquets de bois, des dizaines de cordages serpentaient à leur surface. Ces pieux étaient la base d'un vieux taudis gonflé par l'humidité qui semblait abriter quelqu'un, ou quelque chose. Didier prit du recul et observa la cabane un moment. C'était l'homme de tout à l'heure, le messager, il était en pleine discutions avec quelqu'un, on ne voyait presque rien d'en bas. Didier ne se posa pas de question et les sectionna un par un


HRPComment trouves-tu le forum ? : Vraiment nul, c'est pour ça que je crée un troisième compte d'ailleurs
Comment as-tu connu le forum ? : GZEPGFQPRIUVQERV
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Dernière édition par Didier le Mar 26 Aoû 2014 - 17:34, édité 34 fois
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MessageSujet: Re: Didier [En cours]   Didier [En cours] I_icon_minitimeMar 29 Juil 2014 - 1:56

Je fais un double post pour signaler que ma fiche n'est pas à corbeiller, j'suis entrain de travaille dessus étant donné que je change de personnage.
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MessageSujet: Re: Didier [En cours]   Didier [En cours] I_icon_minitimeJeu 14 Aoû 2014 - 12:29

Ça avance ?
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MessageSujet: Re: Didier [En cours]   Didier [En cours] I_icon_minitimeJeu 14 Aoû 2014 - 14:01

Yep, j'suis environ à la moitié de l'histoire, j'aurais fini demain ou après demain si tout va bien
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MessageSujet: Re: Didier [En cours]   Didier [En cours] I_icon_minitimeJeu 14 Aoû 2014 - 14:17

D'accord, il y a encore le soucis de ta chemise hein Wink
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MessageSujet: Re: Didier [En cours]   Didier [En cours] I_icon_minitimeJeu 14 Aoû 2014 - 15:23

Je sais, je sais è_é
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MessageSujet: Re: Didier [En cours]   Didier [En cours] I_icon_minitimeVen 29 Aoû 2014 - 17:22

Bonsoir, alors j'avais miraculeusement bien avancé sur ma fiche, mais mon disque dur en a décidé autrement et j'ai donc perdu tous les documents qu'il y avait dessus, dont l'histoire de Didier /o/

Du coup toute mon avancée imbibée de sang et de sueur a été supprimée, ce qui va ralentir mon ascension vers la couleur de l'Estrevent, j'en ai bien peur.

J'ai toujours pas accès à mon ordinateur, il résiste et daigne à se lancer. Du coup tout ce qui me reste c'est une pauvre tablette et mes yeux pour pleurer :'(

Je vais essayer de recommencer sur ma tablette ou directement l'écrire sur papier puis le copier lorsque ce maudit PC sera en état de marche, donc ne vous affolez pas si ce gredin de Didier n'a pas encore fini sa fiche, c'est "normal" on va dire Didier [En cours] 138598
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