Ulysse Mordfroid - Mendiant

Nom/Prénom/Surnom : Ulysse Caïn Mordfroid - Le Prince en Guenille
   Âge : 38 ans
   Sexe : Masculin
   Race : Humain
   Faction : Ithri'Vaan
   Particularité : Insomniaque, douleurs chroniques, structure psychotique

   Alignement : Neutre Mauvais
   Métier : Ex-Paladin de Tyra, mendiant.
   Classe d'arme : Corps à corps

   Équipement :
« Le souvenir des temps passés réside dans ce que nous possédons, et quand on ne veut plus de souvenir, on ne garde plus rien ».
Ulysse
Les guenilles, amas de vêtement rapiécé qui lui servent de vêtements, un œil averti ou un membre du clergé sera reconnaitre la bure des moines-soldats de l’ordre de Tyra.
Une armure rouillée, oui, l’acier n’aime pas la pluie et cette dernière lui rend bien. Souvenir d’un temps passé parmi les armes des paladins, ce vestige de l’ancienne vie d’Ulysse demeure quelque chose de profondément important à ses yeux et il ne s’est pas encore résolu à la vendre.
Une épée à deux mains en excellent état,  dernier ruine d’une passé glorieux, cette épée demeure très bien entretenu même si gardé toujours au fourreau, nul doute que notre « Prince » préférera crever de faim que de le vendre.
Une petite souris, ou mulot, ou alors plutôt un rat ? La créature semble différente à chaque fois, mais pourtant pour notre mendiant, on dirait que c’est la même. Il l’affectionne particulièrement et la nourrit parfois plus que lui-même. Il nomme affectueusement  la créature « tyrane » .

   Description physique :
«  Laissez le moi trois heures, le temps de le nourrir et le rendre propre et je suis certaine que j’attirerais bien des clientes de la bourgeoisie »
Marie la Rouge, mère maquerelle, à propos d’Ulysse.
« Regarde ma gueule, on dirait celle d'un cadavre, l'odeur en moins… »
Ulysse à propos de lui même

Il parait que ce n'est pas bien de parler de soi même, alors parlons de notre "héros".
Ulysse a un visage fin depuis toujours, la disette et les intempéries n'ont qu'un peu plus marqué ce dernier creusant ses joues pour lui offrir un visage peu agréable, quelque peu même dérangeant car il rappel à tout les bien portant ceux qui crève la faim dehors.
En parlant de ce visage tailladé par la vie, parlons de ces yeux saphirs qui depuis longtemps semblent avoir perdu leur éclat pour n'offrir qu'une couleur délavée par les pluies et les neiges successives.  Ce visage ravagé est encadré par de fin cheveux noirs comme le charbon qui lui tombent jusqu’à ses épaules en une cascade, volant au vent selon le bon vouloir des dieux et charriant en eux la crasse du monde.
Bien que portant habituellement une barbe de plusieurs jours dût au manque d’hygiène (mais compensé légèrement par une pilosité peu importante), Ulysse de sa belle époque gardait le bouc et la moustache, encadrant ainsi ses lèvres si fines et laissant ainsi deviner cette cicatrice d’enfance à la lèvre gauche, souvenir d’une mauvaise chute.

Cette tête par ailleurs, est vissée sur une morphologie moyenne si on retire les côtes apparentes par le régime d’un repas tout les deux jours.  Il est facile de deviner néanmoins qu’avec une alimentation appropriée la corpulence du « prince » permettrait à ce dernier d’être sans appel un homme bien bâti et apte à supporter le poids d’une armure.
Le dit corps porte par ailleurs pas mal de blessures soignées ou encore infectés, souvenirs de commerçant un peu trop rude ou simplement d’une vie à combattre comme paladin, mais, ça c’était avant comme le dit le dicton.
Notre bonhomme est par ailleurs souvent couvert de sa guenille, sorte de manteau rapiécé avec des morceaux de tissu sorti des poubelles, transformant sa toge que seul un œil aguerri reconnaitra en espèce de manteau coloré sali par les immondices de la rue qui le protège de la pluie  et lui tiens chaud  durant les nuits fraiches.
Pour terminé, nous pourrions parler de « l’aura » qui émane de notre personnage, car malgré cet aspect repoussant, il garde encore sa voix ferme et rassurante qui le caractérise et demeure en lui l’attitude d’un noble faisant de lui un être en qui on a envie d’avoir confiance, un personnage qu’on a envie de qualifié de « bon gars ».
C’est assurément cette prestance qui lui a valu en parti son titre de « Prince en Guenille » parmi les pauvres de la plèbe.

   Description mentale :
«  Des fois je me dis que l’Prince, il est pas tout seul dans sa tête ! »
Eric, mendiant, à propos d’Ulysse
«  Souris et le monde sourira avec toi, pleure et tu pleura seul »
Ulysse

Le monde se divise en deux catégories pour certains, le bien et le mal, ce qui est bon et ce qui est mal.  Il serait difficile de classer notre mendiant dans un des deux groupes, mais tout cas est il qu’il possède les vertus nécessaire à ce qui ont fait de lui un paladin, ainsi il fait preuve de partage et de bonté, tentant de ne jamais s’opposer aux autres, bien qu’il lui arrive souvent de sortir l’arme du fourreau pour faire fuir quelques voleurs.
Mais la caractéristique de notre vagabond est qu’il est légèrement dérangé, il pense pouvoir parler à Tyra et parfois agis « pour elle », du moins c’est ce que son esprit malade le persuade. Ainsi, il n’est pas rare de le voir parler tout seul.
Etre calme et toujours souriant,  il garde néanmoins un regard froid et statique quand personne ne le remarque et défile devant ses yeux ses souvenirs des horreurs de ses missions.
D’ailleurs, là où il fut un paladin droit et pure, il est devenu un peu plus retords et filou, menteur et voleur, souvent uniquement quand c’est pour des besoins de survie, mais déjà bien plus que par le passé dirigé par la vertu.

   Histoire :

== Partie I ==

«  Tout doit commencer pour un jour finir non ? »
Ulysse
« N’est il pas beau notre fils ? Nous en ferons un marchand comme son père ! »
Lancelot Mordfroid, Marchand

Ulysse, quatrième fils de Lancelot et Erika Mordfroid, originaire du Langehack marchand spécialisé dans les matières précieuses (pierreries et tissus principalement) ,  et avant dernier de sa fratrie, notre futur héros eu une enfance pour le moins facile et sans grande difficulté si on retire la rouste qu’il pris de son grand frère de 5 ans son aînés pour lui avoir volé ses soldats de bois pour jouer, il en garde depuis ce jours une cicatrice à sa lèves, mais passons.
A la vue de sa place dans la fratrie il était évident que l'enfant n'allait pas pouvoir reprendre l'affaire familiales, restait donc les ordres ou l'armée.

La famille Mordfroid, sans être des plus dévots des peuples de Miradelphia, elle cherchait néanmoins à ce que ses enfants évites les affres de la guerre, c'est tout naturellement qu'ils orientèrent leurs enfants vers le champ de la dévotion en les forçant à rejoindre les ordres.
Pourquoi il fut envoyer chez Tyra, ça Ulysse ne le sait pas, la vérité bien simple et qu'Ulysse dans son jeune âge était un enfant faible, calme et serein, il avait une certaines fascination pour les morts et pouvait rester de longues heures à regarder sans sourcilier le cadavre d'un animal sur le bord de route, autre fait marquant à cinq ans, sa nourrice s'était brisé la nuque dans les escaliers, il resta la journée entière prêt du cadavre sans sembler vraiment être déstabiliser. La Mort semblait être déjà lui être un compagnon d'infortune...

== Partie II ==

« Ulysse ? Cousin de la chance, frère de la Mort et fils de pute ouais »
Frère Coty, paladin de l’Ordre de Tyra
« Je sers Tyra car c’est les dieux qui ont choisi de ce chemin pour moi »
Ulysse

Ulysse entra ainsi à l'âge de 9 ans dans l'ordre comme novice, la vie dans l'ordre ne fut pas compliqué, et, néanmoins, l'âge avançant, et les hormones aidant, il grandit rapidement et sa carrure s’épaissit, les aînés de l'ordre décidèrent que voir s'il était capable de manier la lame au mieux pour servir la Déesse.

Il se révéla être assez doué, sans être un combattant exceptionnel, sa connaissance des dogmes et son niveau martial correcte faisait de lui un bon moine-soldat. C'est ainsi qu'il s'éleva doucement mais certainement dans la communauté, et, à 24 ans, il devint un paladin de l'ordre, servant avec ferveur la déesse, il participait souvent à des purges de nécromanciens. Par purge, il faut comprendre que notre moine-soldat dévoué n'avait à se battre que contre des nécromantes et leurs créations mort-vivantes impies, finalement pas si ... difficile en soi.

Néanmoins, Ulysse n'acquis jamais la ferveur fanatique de certains membre de l'ordre et son absence totale de soif de pouvoir, compenser par une bonhommie naturelle assez rare dans l'ordre, le parquèrent à une place de simple paladin sans espoir de promotion. Néanmoins, il était toujours bon de l'avoir sous ses ordres car sa légèreté savait ainsi soulever le lourd voile de vivre parmi les morts.
Apprécié voilà ce qu'était notre héros...

== Partie III ==

" Dommage qu'elle doive mourir mais c'est notre lot à tous. "
Gaff

"Voilà quatre jours que j'ai fêté mon anniversaire, trente années, trente années de vie... J'ai été envoyé avec cinq autre frères vers cette petite bourgade à quelques milles au nord de Lantes, nous y avons été dépêché avec le frère inquisiteur Orla, en effet une chapelle de Tari était suspecté d'être sous les mains de nécromantes, le frère inquisiteur, un homme avec la soixantaine passé, la tête nue, l'air sinistre et le regard sombre, avait considéré la menace comme préoccupante.
C'est ainsi pour cela que nous avons dut l'accompagné.

Je me souviens encore de cette journée, il faisait grisâtre, pas de pluie, mais de temps en temps du crachin. Nous étions tous là, engoncé dans nos armures noirs, le symbole de la déesse argenté luisant par les quelques rares éclats du soleil, ballotés par les mouvements de nos chevaux. Chaque pas faisait résonner le bruit de nos armes, nous avions fière allures tout les six, l'inquisiteur devant. Oui, c'était encore à ma période de gloire, mais je reprend...
Nous nous sommes arrêter dans cette bourgade, petit village, Rachenfall qu'il s'appelait, ouais, je ne pourrais jamais oublier ce nom.

Nous sommes entrer tranquillement, nos montures ayant besoin de repos, le frère inquisiteur avait demandé une halte, ça aurait put être un arrêt sans encombre, cette scène j'aurais put même ne jamais la voire, mais je crois que tu as voulu que ce soit autrement.
Je nourrissais mon cheval, flattant son encolure, vérifiant qu'il était bien arnaché, quand il y eu un grand bruit, une enfant, enfin enfant, elle devait avoir quoi, même pas sa majorité, venait d'être expulsé avec perte et fracas d'une porte, le rubis de son sang perlant contrastant avec la couleur de perle de sa peau et celle soleil de ses cheveux. C'était une jolie fille si on retiré tout ce sang.
La suivant de près, un vieil homme, poing serré, il gueulait encore et encore, il gueulait que c'était qu'une pute, il gueulait des insultes encore et encore et la frappait sans relâche.

Au début je fut interdit, presque pétrifié devant tant de violence, moi qui n'avait combattu que des morts. Puis je me ressaisi à l'instant ou d'un coup de poing de sa part, j'entendis un os se brisé dans un craquement qui couvrit les cris de douleurs.
Presque malgré moi j'ai fait un pas, main au fourreau, j'allais tué ce type, il fallait que je l'empêche de faire du mal à cette pauvre gosse, mais je senti une lourde main s'accrocher à mon bras, une poigne forte, c'était Orla.

Certaines nuits, j'entends encore sa voix profonde qui résonne "Ceci n'est pas notre affaire, nous n'avons pas à intervenir, la pause suffit, nous repartons...".
Je me souviendrais toujours et encore du regard de la pauvre enfant alors que ce type continue de la frapper, elle n'hurle même plus, elle a juste ce regard suppliant, ces larmes, putain j'ai rien fait, je suis juste monter sur mon cheval, et j'ai suivi mes compagnons, la regardant entrain de crever, sans rien dire, sans rien faire, juste la regarder entrain de mourir.

J'ai pas réussi à dormir toute la nuit, ni la suivante, ni celle d'après, et celle ensuite je me suis barré, j'ai pris mes affaires et je suis parti, parti car son visage je continue de le voir, toutes les nuits, toutes les nuits... toutes les nuits..."
Ulysse, parlant à une souris

" Le voile, oui, oui je m'en souviens, je... c’était y a longtemps alors non? Je ne sais plus trop, dans la rue, le temps semble s'arrêter, il faisait si noir, la nuit encore et toujours, sans s'arrêter! On a dit que la gardienne a perdu l'esprit, on a dit que les dieux se sont mit à marcher parmi les vivants, On dit que les morts sont revenus hanter les vivants.
Je ne l'ai pas croisé, je ne l'ai pas vu pendant ces longues nuits sans fin, je ne l'ai pas vu pendant ce temps sans lumière. On en bien pâti, nous les crèves la faim, pas de nourriture pour les riches, alors pour nous les pauvres, un moi, tu te rends compte combien ça fait un mois.
Je pense que c'était un geste de Tyra, un geste pour nous dire qu'il fallait qu'on crève, qu'il fallait que ça s'arrête, que si on continuer de gaver son royaume par nos guerres, elle allait nous tuer elle même. On a parler également de prophètes, de fin du monde, putain, j'ai bien fait d'arrêter tout ça.

Mais bon, encore une fois, c'est nous qu'avons trinquer, les plus faibles et les plus jeunes ont crevé dans la rue sans que personnes disent rien. Les dieux, tellement cruels, pourquoi nous faire tant de mal alors que nous nous leur étions dévoué? Viendrait peut être un jours où l'homme décidera de se venger et tuera les Dieux..."
Ulysse à un passant

== Partie IV ==

" Une p'tite pièce s'vous plait "
Ulysse

" Fais voir le rapport, Ulysse Mordfroid, profession - sans -, né à blablabla signe particulier, ouais il a dut faire la guerre, bon allez j'm'en fout de ça, où est la partie du rapport exactement ?Ha, j'ai trouvé?
En la nuit du... T'es sûr de la date? Ouais mais hier on était pas Julas? Non, bah je suis déphasé, en même temps on s'en est collé une sévère à la taverne la dernière fois, bon toi t'étais de garde, fin bref, voyons.. Hum, j'en étais où?
Ha ouais, le suspect, Ulysse Mordfroid, ptain paye ton nom, a été retrouvé dans le cimeterre au petit matin, épée à la main, entouré de cinq cadavres dont le nom est encore inconnu... Hein? Que? Ha ouais la bande à Galder? Tu les as vu et ça ressemble aux description? Ouais si tu le dis, connu pour pillage de tombe ces types nan?... Ha ouais t'as raison, c'est écrit! Les individus portaient avec eux un ensemble de pelle, pioches et cordages. Et le Ulysse? Nan que dalle, on a un truc sur lui? Troubles à l'ordre publique c'est tout?
Ouais c'est écris je lis... Ouais bah excuses moi tu écris mal ! Et je préfère qu'on me fasse un rapport oral. Bon... Blablabla, le détenu avoue avoir tué les cinq individus, ces derniers étant venu pour "voler un cadavre". Tu me diras avec leur matos, m'étonnes même pas.
Le suspect s'est laissé emmener sans résistance, blablabla et dit "c'est Tyra qui m'a dit ce qu'ils voulaient faire, il ne faut pas profaner les tombes, ensuite ils l'auraient donner à un nécromant et alors ils auraient violer la volonté de la déesse et..."... ... Nan, mais on a pas affaire à un putain d'oracle là, rassures moi? Un clodo. Ouais...
Bon, attends, on s'en fout du rapport, là, techniquement, on a un gars qui dit que Tyra lui parle qui tues des pilleurs de tombe, arrêtes moi si je me trompe hein.
Donc on a le choix de prison pour meurtres ce qui devant un tribunal partira en innocent vu ce que faisait les types, et en plus on aura les religieux sur le dos.
Ou on lui fout une amende pour trouble à l'ordre publique, et on étouffe un peu l'histoire... Ouais, il aura pas de quoi payer les quinze écus tu me diras.  D'un autre côté si on le garde dans les geôles, ça va couter de la bouffe... Ensuite on pourrait prendre son épée en gage et .. Hein? Qu'il a gueulait comme un veau quand on lui a confisqué et t'as promis de lui rendre, mais putain, mais... Pff, ouais vas y fout le moi dehors, on fait passer ça en main courante et on zappe que c'est lui ça ira bien va."
Eric Nordomme, capitaine des gardes.


Voilà maintenant quelques années que notre moine est devenu un véritable membre de la plèbe, mendiant pour vivre, volant parfois pour survivre grâce à ses rapides, il est devenu l'ombre de lui même, parlant souvent seule de ce temps révolu, vivant loin des guerres et des souffrances de l'âme, laissant les luttes aux puissants et aux soldats. Il demeure pour ses paires un être plein de noblesse et d'éducation, un prince, un prince en guenille.

   

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : beau
   Comment as-tu connu le forum ? : je suis un vieux qui est revenu.
   Crédit avatar et signature : - Concept art Castelvania : lord of shadow -