Tasina Bradis - Assassin/Contrebandier

Nom/Prénom : Tasina Bradis
Âge/Date de naissance : 32 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Particularité : Alchimiste

Alignement : Loyal neutre
Métier : Assassin/Contrebandier
Classe d'arme : Corps à corps (entraînée à la dague et l'épée à une main)

Équipement :
Je possède pour équipement très peu de choses, commençons donc par mes vêtements. Très simplement, je m'habille d'une tunique noire et rouge équipée d'une capuche, et d'un pantalon noir ainsi que d'une paire de bottes.
Mon arme peut paraître, je sais le reconnaître, miteuse, il ne s'agit ni plus, ni moins que d'une dague courbée que j'aiguise tous les jours. En plus de cela, je ne sors jamais sans plusieurs petites bombes de ma confection telles que des fumigènes pour les plus simples mais aussi plusieurs poisons.

Description physique :
De petite taille, je n'ai jamais dépassé le mètre soixante, cependant j'ai une constitution dite athlétique qui m'a permis de m'en sortir depuis toute petite, lorsqu'il fallait courir ou esquiver. Je suis donc assez mince, habillée principalement de noir, comme la couleur de mes cheveux bien que des mèches blanches soient apparues depuis mes vingt-cinq ans, probablement dues au souci et la pression. Mes yeux sont verts, de la même couleur que ceux de mon chat que je transporte souvent avec moi.
Contrairement à la plupart des civils de la région, je dispose de suffisamment d'argent pour m'offrir le luxe de prendre un bain chaque jour, ce qui me permet de ne pas empester comme les gens avec qui je travaille, mais aussi de ne pas me faire remarquer lorsque j'entre chez quelqu'un de réputé dont la maison est naturellement parfumée.

Description mentale :
Aujourd'hui je suis une femme accomplie, réalisant un travail certes difficile mais valorisant. Je suis constamment sous pression, ce qui me rend légèrement paranoïaque. Seul mon code de conduite me permet de tenir encore la route après mes années d'entraînement intensif et d'assassinats.
Outre mon entraînement quotidien à l'arme blanche, je teste toujours de nouvelles concoctions dans le but de pouvoir paralyser, handicaper ou même tuer ma cible de manière temporaire ou permanente.
Très consciencieuse, je remplis toujours mes contrats à la lettre, même les moins importants, et qu'il s'agisse d'assassiner un roturier ou un petit noble, car oui je n'ai pas encore assez de notoriété pour avoir de plus gros contrats, la moindre demande sera respectée.
En dehors de mon travail, j'ai deux centres d'intérêt, mon chat nommé Dasus que j'ai ramené de mon premier contrat chez un noble, puisque l'animal n'avait pas de maître, je me suis donnée la tâche de le protéger et de veiller sur lui, d'autant qu'il est adorable et très discipliné.
Mon second est Hagen, tout simplement. J'aime lui faire tourner la tête, lui faire croire qu'il obtiendra ce qu'il veut de moi avant de le ramener à la dure réalité. Il m'est certes très agréable et loyal malgré les conditions "spéciales" de notre rencontre.

Capacités magiques :
-

Histoire :
Diantra m'a vu naître il y a trente-deux ans, dans les bas-fonds de la ville. Ces endroits infectes où même les citoyens lambda ne s'aventurent pas de peur d'attraper une maladie ou de se faire agresser. Ma mère est morte le même jour, mon premier meurtre si je puis dire, en tout cas, c'est probablement ce que dû penser mon père en m'abandonnant là, à la misère du monde et au premier chien errant assez affamé pour m'ôter la vie.
Mais comme toujours, il y a une partie de chance dans mon histoire, et elle fit son apparition sous la forme de Sasus, un vieux forgeron oscillant entre pauvreté et misère qui me ramassa afin de me prendre en charge. L'homme n'avait jamais eu de famille, et élever un enfant n'était probablement pas son principal objectif dans la vie. Il se contenta donc de m'offrir le gîte et le logis tout en m'expliquant l’intérêt et les valeurs du travail et de l'argent durement gagné.

A l'âge de sept ans, un homme que Sasus nomma "Maître Runden" vint à la maison, contre beaucoup d'argent, il m'échangea au forgeron et me proposa de l'appeler désormais Acar, ou maître. C'est terriblement inquiète et triste que je le suivi, mais cet homme fut probablement le plus grand bonheur de ma vie.
Dès l'âge de huit ans, il commença à m'enseigner les arts du combat, ainsi que des activités plus culturelles telles que la lecture ou l'écriture. Il disait toujours qu'il serait impossible de s'élever sans la culture.
Il m'a toujours bien nourri, parfois, je recevais une correction pour avoir désobéit ou mal effectué un travail, mais il n'a jamais abusé et fut toujours juste envers moi.

Lors de ma vingtième année, il estima que j'étais enfin prête à exécuter mon premier contrat. Il s'agissait de trancher la gorge d'un jeune noble peu important au niveau politique ou économique. "Quelque chose à ma portée" jugea Acar. Je m'introduisis donc discrètement dans la villa de cette famille avant de me rendre dans la chambre, repérée à l'avance. Le jeune homme dormait dans son lit, et peu de temps après, son sans coula jusque sur le tapis. Mes yeux se posèrent ensuite sur un magnifique chat qui m'observait de ses yeux verts clairs. Ma conscience me poussa à l'emmener, il ne s'y opposa pas. Depuis je possède un sympathique animal de compagnie que j'emmène toujours avec moi sauf lorsque je pars exécuter un contrat.

A l'âge de vingt-deux ans, Acar me proposa un partenariat et commença à m'emmener dans ses missions, jusqu'à ce qu'il ait assez confiance pour m'envoyer seule sur des contrats d'envergure.
Trois ans plus tard, on nous demanda d'éliminer un dénommé Hagen, petit malfrat qui commençait à prendre de l'envergure, ce qui déplut aux gros poissons de Diantra. Je partis seule ce soir là, prête à prendre une vie. L'homme vivait dans un bâtiment un peu minable, loin de l'habitat que je partageais avec mon maître. Je me suis donc aventuré à l'intérieur, passant comme à mon habitude, par le sous-sol pour rejoindre finalement les quartiers du bandit. Ce ne fut pas très difficile, les hommes ne voient que ce qu'ils veulent voir, et aucun ne se douta de ma venue, jusqu'à mon apparition dans la chambre du fameux Hagen.

L'homme m'attendait, ou du moins il était au courant de mon arrivée, et à moi de dégainer ma dague en le voyant m'attaquer. Ce contrebandier était équipé, et je ne survivais que grâce à mon agilité nettement supérieure. Effectuant une passe plus difficile que les autres, je réussis à atteindre son bras, tandis qu'un filet rouge s'échappait du biceps, j’abattis ma dague de toute ma force sur son poignet, atteignant l'os. Il me lança le pire regard que j'ai vu de ma vie, et bien qu'Acar m'ait entraîné à affronter la peur, la douleur et la haine qui transparaissait de ses yeux me glaça le sang une seconde, avant que je ne me reprenne et mette un deuxième coup tout aussi puissant, sectionnant l'os et la chaire au-dessous.

Il hurlait de plus en plus fort, et savourant déjà ma victoire, je ne vis pas son autre bras, toujours armé, s'approcher de ma poitrine. Il m'entailla de l'épaule au milieu du torse d'un seul coup, une fine coupure tout juste assez large pour faire couler mon sang sur mes vêtements, cependant, quelque chose d'autre se passait.
Mon sang avait déjà coulé, mais là, ma tête tournait de plus en plus et je reconnus bientôt l'effet d'une certaine espèce de pavot. Sa lame était empoisonnée et je tomberais de fatigue dans les dix minutes qui suivraient si je ne faisais rien.
Lui envoyant mon poing dans la face, je m'éloignais rapidement de lui avant de sauter par la fenêtre pour rejoindre la rue, me réceptionnant lourdement, faisant craquer ma hanche sous mon poids.
C'est ainsi que j'ai filé chez le premier aubergiste, jetant cinq pièces d'or sur son comptoir et réclamant qu'il m'emmène à une chambre.

Je me réveillai par terre, les os douloureux et ma tunique pleine de sang. Mon corps était endolori, mais j'avais accompli mon contrat, et le malfrat qui m'avait engagé m'invita dans la matinée à venir réceptionner la prime.
Ce matin là, je gagnai donc un bon millier de souverains, la plus grosse prime de ma vie, et qui fit très largement sourire Acar bien qu'il broncha en voyant ma mine fatiguée et ma blessure.
Hagen devait déjà être mort, ou du moins impotent, c'est ce que je pensais jusqu'à ce que la rumeur court dans les ruelles qu'un criminel à une main cherchait à se venger d'une femme.
Me doutant qu'il s'agissait de moi, j'ai imploré Acar pour que l'on se cache dans un endroit plus sûr, mais l'homme très sûr de lui refusa de bouger. Jusqu'à ce que trois assassins entrent chez nous un soir, attrapant nos armes, nous leur tint tête, tandis qu'un cadavre gisait déjà à terre et que je tranchais la gorge d'un homme avec ma lame, je vis le troisième intrus planter son épée dans le torse de mon maître, l'homme qui avait symbolisé la figure paternelle depuis ma tendre enfance.
Folle de rage, je lui sautais dessus pour planter ma lame dans son corps, une fois, deux fois, trois fois. Nos assaillants étaient morts, mon protecteur de toujours également. Je n'eu d'autre choix que de récupérer Dasus, mon équipement, quelques tenues dans un coffre et tout l'or que j'avais gardé, assez pour me refaire dans une autre planque. Avant de partir, une petite enquête me sembla nécessaire bien que j'ai déjà de gros soupçons, confirmés par la présence d'un tatouage du clan de mon ancien employeur sur le bras d'un des assaillants.

J'ai donc appelé un homme, lui donnant un souverain pour porter mes affaires jusqu'à un appartement miteux situé entre deux bâtiments au-dessus d'une ruelle sombre où les petits gangs arrangeaient leurs affaires la nuit.
J'avais de la haine à revendre, et je devais trouver un moyen de venger la mort du seul être humain qui ait pu compter dans ma vie.
C'est à ce moment, entre deux infusions de thé, que l'idée me vint, une idée folle, risquée, mais nécessaire. La seule personne que je connaissais, et qui avait les moyens de m'aider à assassiner ce fils de chien, c'était Hagen. Je n'avais pas le choix, je devais lui demander son aide, en faire mon allié le temps d'éliminer cette menace qui m'avait tout pris.

Je me suis donc rendue, deux jours plus tard, dans la planque d'Hagen, c'était toujours aussi facile de s'infiltrer chez lui, et maintenant, même avec la garde renforcée, je connaissais les lieux.
Lorsqu'il entra dans sa chambre, il ne put remarquer ma présence, assise dans un fauteuil reculé dans un coin d'ombre. Je ne bougeais pas, ne respirais pas. Lorsqu'il sembla enfin détendu, j'ai bougé pour lui signifier ma présence. Voyant l'expression de dégoût sur son visage, je dû prendre la parole pour éviter qu'il n'appelle ses gardes.
« Ne bouge pas, je ne suis pas venue te faire du mal. J’ai une proposition à te faire. »
Devant son attente, je me suis levée pour disposer mes armes sur son lit, ainsi désarmée, j'installais un climat de confiance relative. Ce type n'attendait qu'une raison pour me sauter dessus et m'étriper, à moi de ne pas lui donner.
« Je suis venue te proposer une alliance, l’homme qui m’a engagé, tu auras son nom, son adresse et mon aide pour te venger. »
J'ai bien entendu refusé de lui dire pourquoi j'offrais mon aide maintenant, moi qui avais tenté de le tuer, et qui lui avait pris un membre. Il avait frôlé la mort et son regard était encore bouillant de fatigue.
Cependant il accepta, et l'opération d'envergure fut lancée, nous avons collaboré pour une cause chère à nos cœurs, la vengeance. Il m'offrit également une protection pour la durée de notre plan, et je peux vraiment dire où on fini les assassins que le fourbe lança contre moi. Cependant je n'étais toujours pas à mon aise en sa présence et le jour vint où je pris la vie de celui qui avait ordonné l'assassinat d'Acar.
Après de longues soirées à travailler sur ce plan, me rendant compte du génie dont Hagen pouvait faire preuve, repérant l'emplacement de chacun des gardes du félon, ses habitudes, son rythme de vie. Le jour où cette chance me fut offerte, je l'ai saisie, vengeant du même geste mon maître et la main de mon nouvel ami.

A partir de ce jour, j'ai refusé la protection d'Hagen, tenant à mon indépendance, d'autant plus que j'estime qu'être sous sa protection, me place également à sa merci, ce que je refuse tout simplement. Car sept ans après notre rencontre, les tensions sont oubliées, mais il semble développer quelque chose qui me pousse à le garder à distance.
Aujourd'hui je continue d'exécuter les contrats de mes clients, et ceux des clients d'Acar. Dasus entre dans sa treizième année de vie et des taches blanches apparaissent sur son pelage, comme les mèches blanches qui s'éclaircissent et tombent sur mon visage.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Vraiment sympathique
Comment as-tu connu le forum ? : Par Hagen
Crédit avatar et signature : DeviantArt
Compte autorisé par : ??

Bonjour et bienvenue,

j'espère que tu te plairas ici.

J'aurais aimé savoir pourquoi ton maitre te choisit ? Pourquoi il a décidé de prendre un gosse pour l'élever et lui enseigner son art de l'assassinat surtout que je présume que des gosses orphelins, il doit y en avoir à la pelle (enfin presque). Puis bon é_è ton "papa" numéro 2, il a pas de scrupule à se séparer de toi ?

Sinon petit détail : pourquoi ton ancien employeur qui t'a engagé pour tuer Hagen, veut désormais te tuer toi et ton maitre ? Ou c'était un autre employeur ?

Conclusion : good fiche. Histoire cohérente. Il faudrait que tu te relises, y'a quelques fautes d'orthographe et de grammaire.

A très vite pour ta validation quand tu m'auras éclairci ces deux points. Oui je suis pointilleuse et j'aime bien savoir le pourquoi du comment, je trouve toujours ça très intéressant n_n.

Code:

[Métier & Classe] : Assassin/Contrebandier

[Race & Sexe] : Humaine & Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Loyal neutre