Hagen Filevent dit "La Main" [TERMINEE] -Blanche-

Nom/Prénom : Hagen Filevent (surnommé "la main"
Âge/Date de naissance : 32 ans (né l'an 975)
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : La Péninsule
Particularité : Il lui manque une main

Alignement : Chaotique neutre
Métier : Dirigeant de réseau criminel
Classe d'arme : Corps à corps(dague)

Équipement :

Hagen est un homme aux multiples facettes. Il doit savoir paraître à la fois comme un honnête homme et un truand, à la fois comme quelqu'un qui incite le respect, mais aussi la crainte, comme un homme riche mais riche grâce à la crasse. C'est pour cela que Hagen s'habille souvent de façons luxueuses. En effet Hagen possède un grand nombre de toges aux couleurs et tissus multiples. Il accompagne souvent ces tenues avec de légers souliers d'un cuir rare et une ceinture en cuir stylisé avec quelques motifs d'argent. De plus, il porte très souvent des bijoux finement travaillé qu'il a obtenu plus ou moins légalement. Et pour finaliser cette tenue luxueuse, il garde accroché à sa ceinture une petite dague stylisée rangée dans son fourreau. La dague a la lame courbé, possède une lame en acier trempé et un pommeau taillé dans un bois exotique. Au bout de ce pommeau, une améthyste y est plantée. La garde de la dague quant à elle est fait d'argent et d'or. Voici donc comment Hagen Filevent se présente à ses clients de la cour.
Mais lorsque la nuit tombe, que le sang va coulait, l'homme change de tenue et passe de la lumière magnifique des pierres précieuses à l'ombre et la crasse du cuir. Ainsi lorsqu'il le faut, Hagen revêt sa tenue de criminel. La tenue est composée d'une armure, d'un gant (puisque il n'a qu'une main) et de bottes de cuir bouillit. Elle est d'un noir terrible qui le rend presque invisible dans l'obscurité. Sous sa tenue, Hagen porte de simples habits léger de lin. Par jour de pluie, il ajoute une cape avec une capuche elle aussi noir. A sa taille sied deux petites dagues d'acier ne possédant rien d'extraordinaire sauf une lame acéré. Il a aussi accroché à son moignon, une lame rangée dans un fourreau. La lame est accrochée à une cloche métallique où s'enroule une lanière de cuir qu'il attache autour de son avant-bras comme un bracelet De plus Hagen s'équipe souvent du matériel nécessaire pour la mission qu'il a à faire : corde, torche, carte, grappin, poison, somnifère... Il possède tout ce qu'il lui faut chez lui.
En parlant de « chez lui », Hagen possède une luxueuse villa dans Diantra. Celle-ci est bien sûr assez petite comparée à celle de certains hommes puissants de la Péninsule. Mais elle est tout de même bien bâtie et meublée. La maison comporte un rez de chaussé, un étage et une cave. Au rez de chaussé, une petite cour intérieure s'offre au centre de la villa. C'est ici qu'il reçoit souvent ses clients les plus proches qui connaissent sa maison. De plus une salle à manger, les cuisines et une salle de séjour compose cet étage. Si l'on descend les escaliers, on se retrouve dans la petite cave qui n'est composée que de la réserve et les chambres des domestiques (qui sont deux en tout). L'étage quant à lui est le véritable domaine de Hagen. En effet celui-ci est composé de sa chambre, de son bureau qui est placé dans une salle avec un petit balcon donnant sur Diantra et de sa bibliothèque où sont recensés nombre d'écrits importants (principalement des rapports ou des listes qui lui sont utiles à son travail). Et bien sûr Bien cachée derrière une armoire, son lieu secret de criminel où s'entassent trésors et diableries
Hagen possède aussi deux autres propriétés importantes qui ne sont autres que des auberges situées dans les bas quartiers de Diantra. Ces auberges lui permettent de garder un contact assez fort avec le petit peuple et les criminels qui y pullulent. Il possède de plus une maison-close dans les hauts quartiers de Diantra qui est son revenue principale légale.
Ainsi vous l'aurait comprit, Hagen est un homme riche, il possède bien assez d'or pour vivre convenablement. Cet or qui a été plus ou moins honnêtement gagner, la fortune et les relations qu'il a accumuler lui permettent d'être quasi intouchables. Même si... L'argent ne rends pas immortel... Ou en tout cas pas encore...

Description physique :

Hagen est un homme qui n'impose pas par son physique... Au premier coup d'oeil on constate que malgré sa hauteur ( 1 mètre 80) et son corps élancé, il paraît un peu maigre...


Mais mieux vaut ne pas se fier aux apparences ! Hagen est un homme possédant tout de même une force suffisante pour affronter un ennemi un peu plus large et épais que lui. Il est de plus très agile et discret. En effet son corps fin, ne fait pas de lui un énorme barbare venant imposé ses biceps à la taverne, non... C'est plutôt une ombre silencieuse qui passe... Les gens, lorsqu'il n'est pas habillé de façon luxueuse, ne le remarque donc pas tout le temps. La seule chose qui pourrait trahir la discrétion de Hagen est l'absence de sa main droite (d'où son surnom !). En effet après un combat plutôt éprouvant avec une jolie assassine, Hagen se fit amputé de la main... Mais après tout, c'est l'absence de cette main qui fait aujourd'hui sa renommé... Un mal pour un bien...


Le visage de Hagen est quant à lui un visage appelant étrangement à des émotions paradoxales... En effet, « le masque » que c'est taillé Hagen avec le temps à très souvent déstabiliser plus d'un homme. Son regard d'un vert émeraudes peut être à la fois persuasifs et intimidants ou encore accueillant et apeurant. Sa bouche entourée d'une légère barbe crée un magnifique sourire accueillant. Et sa voix douce vous pousse étrangement à le suivre. Cet homme est donc à la fois s'il le veut discret, mais peu aussi lorsque cela lui est obligé, faire preuve d'une forte présence L'homme malgré sa vie difficile garde donc un visage beau et peu frappé par l'âge. Hagen n'est « qu'un masque qui change en fonction de celui qui y prête attention » comme il aime le dire.


Description mentale :

Comment expliqué un homme aussi faux et traître qu'Hagen ? Son mot d'ordre est manipulation : Tout est bon pour arriver à ses fins. Lorsqu'il est en présence de client, Hagen paraît accueillant et sympathique. Il se montre sensible et cultivé, intéressé et ouvert d'esprit. Il trouve toujours le moyen de plaire et de diriger les choix de ses clients pour s'enrichir encore plus.
A l'inverse, il se montre dur et froid envers ces employés. Il leur fait clairement comprendre l'importance de chaque contrat et celle de leur vie. Vous l'aurez compris, Hagen est prêt à tout contre une belle bourse d'or.
Hagen paraît donc comme un homme confiant et sur de lui. Rien ne l'arrête, il sait que chaque problème à toujours sa solution. Sa confiance lui vient du fait que chez lui tout est méticuleusement calculé et préparé pour qu'il n'y ai aucun accros. C'est aussi ce qui fait de lui un homme parfaitement égocentrique pensant avoir tout à fait réussit sa vie.
Pour son métier, Hagen a besoin de patience, de sang-froid et de méfiance et ce sont des qualités qu'il travaille tous les jours à leur maximum. Hagen ne laissera de côté son rôle aussi dangereux soit-il et ne baissera la garde qu'en présence de gens en qui il a réellement confiance.
Et c'est en peu de gens que Hagen place sa confiance... Ce sont souvent des gens qui lui ont prouvé leur loyauté et lui ont donnés quelque-chose qui lui a changé la vie. Bien sûr il ne voit pas là des sbires, mais des vrais amis à qui tout peut-être dit. Ces personnes sont pour lui un moyen de pouvoir aussi s'évader un peu de son travail et de penser à autre chose.
Ses principaux centres d'intérêts sont l'élaboration de complots, l'organisation d'assassinats ou de rapines... Mais tous ne se joignent que pour une seule raison, ça plus grande passion : l'argent...

Capacités magiques :
None

Histoire :

Hagen est né dans l'univers morbide d'une maison-close de luxe. Comme beaucoup d'autres enfants de prostituée, celui-ci possédait du sang d'un noble quelconque et inconnu qu'il ne connaissait et ne connaîtrait probablement jamais. Il ne s'en soucia jamais réellement, son père l'importait peu, cela l'arrangé même de ne pas avoir à se mêler des affaires de noblesse. Lorsqu'il naquit un soir d'automne dont la date reste incertaine pour tous, il eu la grande chance que sa mère décide de le garder. Ainsi Hagen fit ces premier pas au milieu de toute cette luxure, qu'il ne comprenait pas. Quand il commença a bredouiller ses premier mots, sa mère s'inquiéta de l'éducation et du lieu de vie de l'enfant. Elle alla donc voir le directeur de la maison-close pour en discuter avec lui. Après un long débat dont Hagen ne se souvient pas, il fut conclut que l'enfant grandirai à l'écart de la maison, qu'il serait éduqué pour devenir un serviteur du directeur et qu'il ne pourrait que rarement voir sa mère. Sur le moment, alors que le gamin ne savait dire que « maman » et « mangé » cela ne le gêna pas le moins du monde.
Ce fut donc à l'âge de ses deux ans, que Hagen quitta sa mère pour la maison de son nouveau maître : Brogon Filevent. On lui assigna une nourrice et il grandit là-bas. Sa nourrice Clélia, lui enseigna nombre de choses simples et évidentes de la vie en société et de la relation qu'il posséderait avec son maître dans les années à venir durant cinq années de sa vie. A son septième anniversaire, Clélia déposa un petit papier dans son vêtement et lui dit de le garder au plus près de lui. Hagen du haut de son jeune âge compris de suite ce qui allait arriver : Clélia allait partir et il commencerait à recevoir une éducation et à servir son maître. C'est ainsi que dans la nuit Clélia disparut à tout jamais de la belle maison. Le lendemain, lorsqu'il constata que Clélia n'était plus là, il s'assit et attendit patiemment l'arrivée de son maître et de son percepteur.
Lorsque les deux hommes entrèrent, ils furent étonnés de voir le jeune garçon se lever et exécuter une maladroite révérence. Ils se mirent à rire. Ils trouvèrent le garçon énormément intelligent et futé pour son âge. Ainsi Hagen commença son éducation puis son travail. Il commença par apprendre les choses à faire et à ne pas faire auprès de son maître, mais aussi comment se tenir, s'exprimer, écrire, lire, reconnaître l'importance de tel ou tel noble... Bref, le jeune garçon se prépara longuement et assidûment à son travail. Hagen avait compris que pour qu'il puisse avoir plus de liberté et de tranquillité face à son maître, il se devait de paraître soumis et respectueux envers lui.
Il savait très bien que le moment arriverai où il monterait en grade, où il serait reconnu pour sa juste valeur et c'est avec patience qu'il attendit ce moment. Il travailla donc comme si de rien n'était. Il finit par connaître les moindres recoins de la maison et savait exécuter n'importe quel geste de politesse aux millimètres près.

Un jour d'été de ses 15 ans, son maître lui annonça la mort de sa mère. Hagen n'en fut pas trop touché puisqu'il ne la connaissait pas énormément. Cela l'arrangé même plus qu'autres choses... En effet, il savait que sa mère refusée qu'il accède au « lieu de travail » de son maître et maintenant qu'elle n'était plus.... Ce fut donc quelques semaines après le décès de sa mère que Hagen découvrit (où en tout cas redécouvrit) la maison-close qui l'avait vu naître. Son maître lui présenta les lieux, lui expliqua comment diriger et se comporter avec les clients. Il appris donc rapidement les règles de base de la vie et du travail qui lui était incombé. Discrétion et respect était de mise bien sûr !
Mais parallèlement Hagen commençait à « filé du mauvais coton » comme le dit l'expression populaire. En effet celui-ci voulait à tout prix comprendre tout les objectifs et les enjeux que se fixé son maître. Car il le savait très bien : une maison-close pour nobles ne servait pas exclusivement à calmer les bas instinct de ceux-ci... Non... Ainsi il commença, toujours avec grandes discrétion, a écouter aux portes, a faire comme s'il n'entendait pas, a fouiller discrètement dans les papiers de son maître... Bref il commença à rentrée dans les coulisses du monde qu'il côtoyait depuis toujours...
Un jour alors qu'il écoutait à la porte d'une des chambres de la maison-close, il entendit deux nobles discutait en même temps qu'ils réalisaient leur petite affaire...

« -Il faut le faire tomber, Filevent fait de l'ombre à la cour, beaucoup trop de nobles viennent lui demander conseil...

-Vous avez raison... Il faut rappeler à cet homme qu'il n'est que le dirigeant d'un bordel... »

Puis Hagen n'entendit plus leurs voix qui étaient couvertes par les cris des prostituées. Il sortis dans la rue pour prendre l'air... Que faire ? Son maître était menacé et il ne le savait que parce que celui-ci, faisait preuve d'indiscrétion. Il réfléchit longuement pendant toutes la journée. Et pesa le pour et le contre de la chose. Si son maître était menacé et que l'histoire tournée mal, il se pourrait que son maître finisse en prison ou mort... Et alors il se retrouverait en prison. Parallèlement, s'il réagissait et prévenait son maître, celui-ci pourrait le punir de son indiscrétion... Mais en même temps peut être que celui-ci lui devrait la vie et le remercierai d'une certaine manière... Par une belle bourse d'or ou un nouveau travail plus important et qui lui rapporterai de l'argent ! Le soir arrivé, Hagen avait fait son choix. Il entra dans le bureau de son maître et le salua respectueusement. Un silence s'ensuivit et le maître fut étonné de l'arrivée impromptu de son jeune serviteur.

« - Hagen, que se passe-t-il ? Pourquoi ce regard si sombre ? Un malheur t'es arrivé ?

-Non maître. Répondit calmement Hagen. Tout d'abord, je m'excuse de vous déranger à cette heure pendant que vous travaillez. Vous devez être fatigué et agacé de votre longue journée et l'arrivée si impromptu du simple serviteur que je suis avec un visage si sombre doit vous agacé encore plus. Mais je me suis permis un tel culot, car je pense que celui-ci est nécessaire maître. Aujourd'hui j'ai pu entendre deux nobles comploté contre vous. Je sais que j'ai fait preuve d'indiscrétion et je comprends parfaitement votre ressenti. Mais je viens non pas pour faire mon auto-critique, mais pour vous prévenir que vous êtes menacé... »

Le maître déposa sa pipe sur le portant qui lui était attribué et se jeta confortablement contre le dos de son fauteuil puis se mit à rire. Hagen n'était plus trop sur de sa décision et commençait à penser qu'il allait le regretter.

« -Ahah ! Mon cher petit Hagen, sache que je suis toujours menacé et que ces deux hommes me haïssent autant qu'ils me respectent ! Montre moi donc où as tu entendus de tel affront envers ma personne ! »

Hagen le mena donc à la chambre où il avait entendu la voix des deux hommes. Son maître sortis un petit cahier de sa poche et commença à le feuilleter. Il bredouilla quelque mot incompréhensible avant de sourire. Dès qu'il rangea son carnet il se tourna vers le jeune serviteur.

« - Merci à toi. Vas donc te coucher en haut dans le dortoir des domestiques. Nous parlerons plus calmement demain de tout cela quand nos esprits et nos corps auront été reposé par le sommeil. »

Le jeune garçon s 'exécuta sans question et partis au lit. Sa nuit fut un peu agité, il ne savait pas quoi pensait de la réaction de son maître. Hagen avait pourtant l'habitude de « faire croire » aux gens tel ou tel sentiment. Et le sentiment de respect qu'il avait exposé à son maître s'était transformé en sentiment de peur. Juste avec les yeux, Brogon Filevent l'avait désarçonné et mis à nu... Il avait la sensation que son maître avait parfaitement sondé son esprit et qu'il ne pouvait rien lui cacher. Il arriva difficilement à s'endormir et ce fut une nuit agitée. Le lendemain, alors que Hagen n'avait presque pas dormi, celui-ci fut convoqué dans le bureau de son maître. Il y entra la boule au ventre. Lorsqu'il arriva dans la salle son maître lui proposa de s'asseoir en indiquant la chaise qui lui faisait face.

« -Bonjour Hagen. Il est temps que nous discutions un peu de toi et de ton futur... Enfin quand je dis nous, je veux dire que je parle et que tu m'écoutes bien sûr... L'information que tu m'as donnée Hagen est une preuve irréfutable de ta nature : tu es curieux, curieux de tout savoir. Tu sens que le bordel n'est que la face émergée de quelque-chose de plus gros ? Tu as raisons...»

Son maître lui sourit avant de poursuivre.

« -Sache que si tu n'avais pas était un serviteur aussi dévoué, je t'aurai probablement éliminé, mais je sens qu'il y a en toi la graine d'un parfait homme pour prendre ma relève. Bien sûr sache que ce que je te dis est hypothétique. Désormais tu seras mon secrétaire : tu écriras tout ce que je te dicterai, tu liras mes lettres, trouvera des renseignements pour moi. Bref, bienvenue dans mon réseau Hagen... »

Hagen ressortit du bureau heureux... Il savait qu'il avait une chance énorme de pouvoir réaliser ce métier et de peut-être prendre la place de son maître à sa mort. Il compris de plus l'hypocrisie du monde. Il compris que même si les gens connaissaient le statut de son maître, ils ne pouvaient que continuer de sourire devant celui-ci sans rien dire... Car son maître ne laissai rien percevoir de sa véritable nature, tous ses gestes étaient calculés pour que la personne en face de lui soit dans une illusion complète. Son maître n'était pas un homme, c'était un masque....
Très vite, en même temps que Hagen remplissait sa tâche de secrétaire, son maître fit venir un homme qui se nommait Usis. Il lui demanda de ne lui attribuer aucun titre et de simplement le nommait par son nom. Usis lui appris tout d'abord le maniement des armes. Il s'initia ainsi au combat à l'épée, à la hache ou encore à l'arc, domaine dans lequel il était extrêmement mauvais. Il lui appris aussi des techniques de déplacement silencieux, de crochetages, de vols à la tire... Il lui expliqua comment préparer tout type de crime. Alors qu'il avançait dans ses « études », il comprenait de mieux en mieux le travail de son maître et ce qu'il attendait de lui.
Cette formation dura deux années de sa vie et se fut durant l'hiver de ses dix-huit ans qu'Hagen participa à sa première mission : une simple rapine d'une auberge tenue par un adversaire à son maître. Il y accompagna Usis et d'autres camarades qu'il rencontra lors de la mission. La rapine se déroula sans accros et le butin rapportés après avoir été revendu ramena une belle petite somme pour une telle mission. Hagen découvrit avec la récompense de cette première mission un certain goût pour l'or et pour l'illégale. Ainsi Hagen continua de travailler pour son maître qui se félicitait d'avoir trouvé un jeune homme aussi talentueux dans le domaine du vol. Il eut quelques missions où il fut amené à combattre et su ré-exécuter les passes qu'il avait appris avec brio. Il fut reconnu par ses autres camarades comme un véritable homme et véritable combattant.


Malgré tout le respect qu'il suscitait chez ses proches, Hagen ne perdait pas de vues ses objectifs. En effet Hagen compris dans ce moment de sa vie, que l'argent était synonymes de pouvoir et le pouvoir synonyme d'argent. Et son assiduité dans son travail n'existait que parce qu'il savait qu'il n'en deviendrait que plus puissant et plus riche. Il savait que la manipulation, la corruption et tout autres formes de ces vils techniques ne le rendraient que plus fort et il n'hésitait pas à en avoir recours.
A ses 20 ans, Hagen s'était définitivement fait une place dans le monde de la criminalité, il connaissait grand nombre d'informateur et d'employeur, était réputé pour faire un travail propre et discret et commençait même à se former son propre réseau. Mais alors que Hagen brillait dans ce monde obscur son maître s'éteignit, tué par la peste qui ravageait Diantra... Cela marqua énormément Hagen... Il avait toujours vu en son maître un exemple et une aide sans limite et continuelle. Mais il savait tout de même que par sa mort, Hagen allait changer de vie... Et pour le mieux.
Et en effet le lendemain Hagen se vit remettre une lettre écrite de la main de son maître. Qu'il s'empressa de lire.

Lettre de Brogon Filevent:

Dès ce jour Hagen pris la relève de son maître. Il prit beaucoup de temps à faire redémarrer le réseau de Brogon et le sien. En effet la peste ayant causé des ravages, il manquait des personnes à l'appel...
Il dut remettre à flot comme il le put la maison-close. Pour cela il dut se faire employer par nombre de personne réclamant des vols, des fraudes et très rarement des meurtres. Au bout de deux ans de lutte acharnée il réussit à redonner la lueur d'antan à la maison-close où les nobles et riches marchands revenaient en grands nombres.
En même temps Hagen continua de s'entourer de personnes qui pouvaient l'aider pour n'importe quelle raisons. Receleur, Contrebandier, Milicien corrompu tout était bon à prendre...
A l'âge de ses 25 ans, le réseau qu'il possédait commençait à avoir une petite valeur dans Diantra et l'histoire qui le fit passé à la postérité chez les gens de l'ombre arriva.


Tout commença avec une histoire de contrebande. Hagen avait enfin réussit à avoir main mise sur le guet et pouvait grâce à cela faire passer nombre de marchandises illégales et mêmes en récupérer dans ce que les miliciens interceptaient. Mais le problème, fut qu'un autre homme de son statut voyait Hagen comme une menace grandissante. En effet aucun accord ou pacte n'avait été signé avec Hagen et celui-ci était complètement libre de ses mouvements et pouvait donc s'avérer dangereux dans certaines circonstances. De plus il risquait de lui faire perdre une part du marché. Il décida donc tout d'abord pour le « tester » en  lui envoyant un messager lui proposant une rencontre pour en discuter. Ce à quoi il répondit :

« -Si ton chef m'envoie pour me dire de m'arrêter et de lui laisser une part, je lui réponds :
Je ne suis pas un gentil marchand et lui non plus. Il n'y a pas de règles dans notre domaine de travail et je ne m'en imposerai pas. C'est non.... »

Son concurrent, outré et énervé compris que la diplomatie avec un homme comme Hagen n'avait aucune utilité. Il décida donc de le rayer de la carte plutôt que de s'engouffrer dans un long processus de complots qui devraient le mettre hors concours. Il engagea donc une assassine du nom de Tasina Bradis qui commençais à obtenir une réputation dans son domaine. Heureusement pour Hagen il appris vite que des rumeurs disaient que l'on voulait sa mort... Il décida donc de forcer le destin et de pousser les gens voulant le tuer à se présenter à lui.

Il prépara avec Usis un plan. Hagen allait rencontrer Usis dans une taverne et ils allaient discuter d'un contrat (fictif bien sûr) important qui rapporterait beaucoup d'argent. Hagen expliquerai à Usis qu'il aurait besoin d'une planque dans le quartier pour mener la mission à bien. Ainsi Usis lui montrerai une planque dans laquelle il s'installerait en attendant son meurtrier.
Après quelques préparatifs, l'opération fut lancée. Tout fut méticuleusement travaillé pour manquer de discrétion et avoir un impact maximum sur la population. En quelque jour, tout le monde savait où logeait Hagen Filevent... Et la mort ne tarda pas à poindre le bout de son nez...

Et elle était sacrément belle... Une femme habillée de noir aux traits gracieux et fins, venait tenter d'ôter la vie d'Hagen. Depuis qu'il s'était retrouvé dans sa planque, il dormait peut patientant pour voir se profilé l'éclat d'une dague... Et le moment était venu...
La tueuse qui venait d'entrer dans la planque sans un bruit (et qui n'avait donc probablement pas réveillé Usis) regarda Hagen avec intérêt. Puis après un silence et un regard défiant les deux personnages se jetèrent l'un sur l'autre toute lame sortis. Le combat fut long et difficile. Hagen fut surpris par la terrible agilité de la tueuse et avait du mal à l'atteindre. Après de nombreuse attaque l'assassine réussit à désarmais Hagen par une passe réalisait parfaitement. Hagen était bluffé. La passe qui atteignit son bras fit tombé la dague qu'il tenait dans sa main droite et la déstabilisa ce qui l'obligea à se tenir à une table. Là l'assassine lui asséna un coup des plus violent dans le poignet pour l'empêcher de récupérer son arme. Mais le coup fut d'une telle force, d'une telle brutalité qu'elle lui trancha la main... Hagen cria de douleur et de sa main gauche lui asséna un coup d'une dague qu'il avait gardé dans son fourreau au cas où il serait dans une mauvaise position. Cette dague était recouverte d'un puissant somnifère qui pourrait neutraliser en quelque minute la cible. La femme, après avoir pris le coup le regarda étonnée. Alors que Hagen tombait par terre en criant, celle-ci commença à sentir les effets puissants du somnifère et se jeta par la fenêtre pour se sauver . Usis ne réussit à intervenir que à ce moment car celle-ci avait bloqué toutes les portes. Il réussit comme il put à faire un garrot pour stopper l'hémorragie et désinfecta la plaie avec une bouteille d'alcool fort. Hagen fut donc pendant plus d'une semaine entre la vie et la mort. Usis appela plusieurs médecins et guérisseurs pour tenter de le sauver et après une semaine de longue lutte, de nombreux remèdes, de désinfectant et d'une opération pour stopper définitivement l'hémorragie, la santé d'Hagen se stabilisa.
L'homme se remit petit à petit de sa blessure, mais la haine envers l'assassine qui le rongeait lui permit de vite être remis sur pied. Hagen était prêt à tout pour retrouver cette ordure qui lui avait coûté une main. Il fit donc appelle à tous ses contacts, travailla jours et nuit pour la retrouver et la faire payer. Mais elle le retrouva avant qu'il ne la trouve...

       Hagen était resté dans la planque qu'il avait prise pour attraper l'assassine, cela lui permettait d'être plus proche de tous ses contacts et durant une nuit l'assassine rentra discrètement dans le bâtiment. Celle-ci ne vint pas pour achever le travail, non... Elle était venu lui proposait un marché...
Comme l'assassinat avait échoué, son employeur voulant à la fois étouffé l'affaire pour ne pas se mettre en danger et la punir envoya des assassins l'éliminer (quelle ironie me diriez-vous...). Celle-ci réussit à vaincre les assassins mais y perdu un ami proches qui ne fut nommé durant la discussion. Et elle aussi voulait se venger...
Après de longues heures de débats, Hagen et l'assassine décidèrent d'un commun accord d'éliminer pour de bon cet homme qui leur avait causé trop de tort. La tueuse offrit donc à Hagen toutes les informations nécessaires à l'élaboration d'un plan pour l'éliminer...
Le plan fut rapidement mis sur pied. L'idée était d'installer un quiproquo pour déstabiliser l'adversaire et l'éliminé. Ainsi l'assassine devait repartir voir son employeur et lui expliquait que deux assassins était venu l'agresser et qu'elle pensait que ceux-ci avaient étés envoyés par Hagen en représailles. Elle lui dirait qu'elle serait prête à retenter le coup avec son soutien en avancant que le seul acte de le tuer lui suffirait amplement. Si l'employeur mordait à l'hameçon, celui-ci baisserait ca garde et aiderait à l'élaboration d'un second plan pour l'assassinat de Hagen... Au moment opportun, la femme devrait l'endormir avec un violent somnifère aux crépuscules. Là Usis et Hagen rentreraient discrètement dans les appartements de l'employeur et le ligoterai. A son réveille, celui-ci sera torturé puis tué.
La nuit ou le plan fut mis en place, la mission se passa sans accros et le sang de l'employeur coula. Les trois compagnons récupèrent de nombreux objets de valeurs et certains papiers importants pouvant être utiles dans leurs futurs... Après cela ils incendièrent la maison...

Le lendemain à l'aube, la tueuse salua Hagen et Usis :

-Je pense que tout s'arrête ici dit-elle

Hagen sourit et se leva de sa chaise.

-Comment t'appelles-tu ?

-Je pense que maintenant que nous sommes quitte mon identité vous importe peu... Je m'appelle Tasina, Tasina Bradis.

-Tasina Bradis, rien n'est fini, ce n'est que le commencement... Je pense que nous serons très vite amené à nous revoir... Vu les dégât que tu peux commettre, dit-il en montrant son moignon, je pense que tu dois être une tueuse hors pairs.. Et je pense aussi que si tu veux continuer ton travail, te tailler une véritable réputation et trouver des gros contrats, il serait judicieux que nous puissions rester en contact... Tu ne penses pas ?

Hagen sourit de nouveau et aperçus une rose d'un rouge sang dans un pot de fleur sur une autre table. Il se dirigea vers celle-ci, la pris avant de la tendre à la tueuse étonnée.

-Tu t'es révélé être quelqu'un qui sait être loyale. Pour scellé notre nouvelle collaboration accepte donc cette rose...

La belle assassine la pris afficha un léger sourire ironique avant de quitter la maison d'Hagen..

-Je pense mon cher Hagen, dit Usis, que vous ne la voulais pas que comme assassine non ?

Hagen se mit à rire.

-Je ne sais pas... Mais je pense surtout qu'avec elle, je vais enfin pouvoir avoir main mise sur Diantra... Renchérit Hagen en montrant son moignon et son autre main

Les deux compagnons rirent puis se mirent à soupé... La lutte de l'ombre pour la couronne des mauvaise gens commençait enfin pour Hagen...

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Bien !
Comment as-tu connu le forum ? : GOOGLE
Crédit avatar et signature : Hum va falloir que je le demande à la personne me l'ayant passé...
Compte autorisé par : Votre texte ici (Uniquement en cas de compte supplémentaire bien entendu)

Donc la correction :


- Relire, y'a pas mal de fautes d'orthographe, grammaire, accords, surtout dans l'histoire.

- Equipement :

"Elle est d'un noir terrible qui le rend presque invisible dans l'obscurité" -- Même si il y'a le "presque", le invisible me dérange, choisis plutôt un mot du genre "camoufle", ça fait plus nuancé.


"...la mission qu'il a à faire : corde, torche, carte, grappin, poison, somnifère..." -- Question à titre indicatif, les cordes, grappin, ce sont pour tes "coéquipiers" ? Car je ne pense pas que c'est possible d'escalader, se hisser le long d'une corde avec une seule main.


- Physique :

"Il est de plus très agile "
Cependant, ta jolie assassine est plus agile que Hagen, c'est cela ?


- Histoire :

"Ils trouvèrent le garçon énormément intelligent et futé pour son âge. " - D'une simple révérence maladroite, ils en déduisent ceci ? Ou c'est au fil des jours ?


"-Il faut le faire tomber, Filevent fait de l'ombre à la cour, beaucoup trop de nobles viennent lui demander conseil..." - Conseils de quoi ? Ca m'étonnerait que des nobles demandent conseil surtout si ce Filevent n'est même pas noble. De plus en quoi cela gêne t-il ?


"mon secrétaire" - A  l'époque, on appelait cela un scribe si tu parles de la personne qui prend note pour lui ou encore chancelier (éventuellement). Sinon pour le reste, c'est plus un homme de main.


"Cette formation dura deux années de sa vie" - Si tu veux être doué et bon dans ce que tu décris plus loin, deux ans de formation est vraiment trop court. Rallonge la durée de ton apprentissage comme vilainméchantpobeau. Pour savoir maîtriser l'épée, le crochetage, etc il faut au moins dix ans. Ouais sinon tout le monde serait des Dieux de combats.

- Personne ne s'est opposé à l'ascension d'Hagen entant que repreneur de l'affaire de Filevent, j'imagine que ton maitre devait avoir des bras droits, peut-êtres des fils ou filles, etc. Parce que malgré le fait qu'il a fallu remettre en place l'affaire et donc que ton personnage était en position de faiblesse, on dirait que personne ne s'est opposé à ton ascension et que s'est passé comme crème et ça me parait bizarre. Une telle "organisation" ferait des envieux qui voudraient mettre la main dessus et pas laisser un pauvre serviteur rafler la mise.


"la mission se passa sans accros" - Décidément tes missions se passent toute sans accro, aurions-nous un superman parmi nous :p ? ihihihi. A nuancer donc par moment. On évite les super-personnages qui sont trop fort de la mort qui tue ^^

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Voila fiche terminée et à corriger. J'attends tes corrections.

NB : j'ai apprécié les petits détails comme par exemple celui avec la Peste au niveau des dates.


Allez Hagendass :p à très vite pour ta validation