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| Belocastelo | |
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Oschide d'Anoszia
Humain
Nombre de messages : 477 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 29 (Mort) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Belocastelo Dim 14 Sep 2014 - 16:39 | |
| Septième ennéade de l'an 8, 11e cycle. Francesco Asforzia
En sortant de sa tente, Francesco vit comme tous les matins la forteresse de Belocastelo s’offrir à lui sous un soleil radieux du haut de son éperon rocheux. Quelques jours seulement après avoir été mis au courant de l’emprisonnement de son suzerain et d’une bonne partie des siens, Francesco s’était vu confier le siège de la forteresse encore dans les mains d'une garnison comtale qui l’a gardait. Sans se presser, ni chercher à s’emparer du fortin rapidement, lui et ses hommes avaient établi le siège, coupant ainsi tout repli et tout approvisionnement possible pour les assiégés. Dès lors, un trébuchets avait été construit et de temps en temps, Francesco donnait l’ordre que l’on y envoie quelques pierres. La situation était alors restée la même depuis les dernières nouvelles d’Ydril. Ainsi, on attendait encore et encore les instructions. Les troupes des Anoszia s’étaient activées tout le long de la frontière du Trezatio et de Calozi et plusieurs centaines d’hommes devaient incessamment sous peu le rejoindre lui et ceux qu’il avait emmené de chez lui, soit deux cent hommes d'armes. Bien sûr, il y avait eu quelques pertes lorsqu'ils avaient installé le siège. La garnison comtale s'était trouvé peu accueillante en voyant leurs alliés de la veille devenir des ennemis. Ainsi, une dizaine d'hommes avait perdu la vie dans les premiers jours du siège. Par la suite, les choses s'étaient calmées et l'on ne faisait plus qu'attendre. On lui avait annoncé quelques jours avant que le baron d’Ysari avait également renforcé ses frontières en y faisant débouler des hommes. Ignorant encore s’il devait s’en inquiéter ou non, Francesco préférait prendre la chose en l’ignorant. Et pour ce, il n’avait rien trouvé de mieux que de manger une pomme en regardant les pierres s’aplatir avec toujours autant de violence sur les murs de la belle belostelo. Bientôt qui sait, il y mènerait l’assaut, mais pour l’instant, il préférait voir les fidèles du comte mourir de faim en attendant avec impatience la fin de leurs provisions. Francesco finit sa pomme et enfila aussitôt son heaume et sa cuirasse pour rejoindre quelques-uns de ses lieutenants. En passant, il vit plusieurs soldats jouer aux dés sans se soucier un tant soit peu de la pluie de flèches qui s’abattait sur les murailles et les tours du fort. En passant devant eux néanmoins, tous se mirent debout pour le saluer. Un peu plus loin, il finit enfin par trouver ses lieutenants qui semblaient être en plein débat pour savoir quelle été la meilleure façon de gravir la forteresse. La plupart d’entre eux étaient tout comme lui originaire du Trezatio et connaissaient de ce fait Belocastelo. Mais cela ne suffisait pas pour faire des hypothèses sur une éventuelle escalade. Dès qu’ils le virent, ses lieutenants le saluèrent un à un avant de se retourner une fois de plus vers la zone d’action. - Patience mes amis, patience. Des nouvelles de Gilderio ?- Oui sire, un messager est venu pour nous annoncer sa venue dans la journée, ou au plus tard, demain. - Bien, son visage parut soulagé, qui veut une pomme en attendant ? |
| | | Alastein de Systolie
Humain
Nombre de messages : 94 Âge : 36 Date d'inscription : 19/07/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 14 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Belocastelo Mar 16 Sep 2014 - 10:41 | |
| Bâtie sur les marches du comté, sobre, fière et jusqu'alors inviolée : Bellocastelo étendait ses blanches murailles le long d'une crête, perchée entre deux gorges à environ quatre-vingt-dix mètres au dessus du grand fleuve royal, qui continuait sa course jusqu'à se fondre dans l'Avine en aval. De son nid, la forteresse avait trouvé l'origine de sa construction dans la volonté des comtes de surveiller les vastes plaines marécageuses du Treziato et la frontière du comté. Elle défendait également le passage du fleuve et ses machines de guerre, balistes et scorpions, paraient ses remparts. Déboisé pour en améliorer la défense, le site était d'une âpre et sauvage beauté, accessible par d'abruptes sentiers de montagnes et se déclinant en pente du nord au sud tandis que de son sommet, tombait avec fracas une cascade qui se muait ensuite en un torrent rapide embrassant le lieu au pied même de la crête couronnée par la forteresse. Dépassées les premières murailles, on pénétrait dans la forteresse par un sentier aboutissant dans la basse-cour, garnie de quatre tours, d'un pont et d'un fossé parsemé d'épieux devant ses murs. Une fois franchie la barbacane et le pont mobile, on accédait à la cour supérieur, aux citernes et aux écuries ainsi qu'à l'ouvrage principal : le donjon. Encore eut-il fallu passer le second rempart et le fossé qui séparaient les deux cour. Niché sur un haut rocher à la pointe de la crête, le donjon dominait toute la place et constituait le dernier refuge des défenseurs en cas d'assaut. Lieu de vie et garde-manger de la garnison, sa porte se dressait à plus de trois mètres du sol et l'on y accédait par une échelle que les défenseurs retiraient après s'y être retranchés. Percé de couloirs à angle droit, de meurtrières et de hourds, on y trouvait également une terrasse dont la vue s'étendait sur tout le nord-est et au loin, sur Blancagarda et Casteloblanco, les autres forteresses comtales du Treziato. On pouvait ainsi communiquer d'une forteresse à l'autre par des feux et des signaux qui signalaient les mouvements de l'ennemi. Autant d'atouts qui confortaient le gouverneur de la place, Gilberto di Marfoy, de ses chances de tenir un siège. D'autant que le comte ne tarderait plus à venir les secourir. D'ici là, les provisions et l'eau de pluie assureraient la survivance de la garnison. Promenant son regard sur les assiégeants en contrebas, le sénéchal pouvait ainsi paisiblement observer les vaines tentatives du trébuchet qu'ils avaient hisser jusque là. Les projectiles, du fait de l'inclination du terrain, n'avaient que peu d'effets sur les fortifications. Mais Gilberto n'en craignait pas moins leurs épées. Si jusqu'ici les félons avaient attendus paisiblement au bas de la pente, nuls doutes qu'ils attendaient des renforts pour un éventuel assaut et alors... alors les assiégés prieraient la Damedieu. Car le rapport de force serait de loin en leur défaveur et les arbalétriers des milices urbaines dont le sénéchal disposaient auraient fort à faire pour repousser les attaquants. Homme maigre au visage émacié, aux cheveux bruns dégarnis accompagnant des orbites caves et un regard froid, Gilberto en imposait par sa contenance. Il y a plusieurs années de cela déjà, il avait perdu un bras en combattant les pirates estreventins dans l'Olienne. Invalide, il eu pu se retirer sur ses terres ou dans les dispensaires du temple de Peiràpergàstà à Ydril, mais bien au contraire, cela n'avait fait qu'endurcir sa détermination de continuer à être ce pourquoi on l'avait toujours éduqué : un homme de guerre. Marque de la faveur nouvelle qui accompagnait la maison des Marfoy depuis la chute des Anoszia, on lui avait obtenue la commandement de la place par l'entremise de son cousin, Pietro di Marfoy. Cessant là de promener son regard sombre sur les tentes des traitres ou les corps gonflés par la chaleur des attaquants tués lors du premier assaut, le chevalier descendit les escaliers de son poste de vigie et s'en alla prendre quelque repos : lorsque des renforts seraient parvenus aux Anoszia et que les assauts débuteraient, le sommeil se ferait rare pour les assiégés. |
| | | Alvaro d'Arcani
Humain
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| Sujet: Re: Belocastelo Jeu 18 Sep 2014 - 5:02 | |
| Le bruit des armes, celui du pas des hommes, des chevaux, et bien sûr, une puissante musique obtenu grâce à de grands tambours et de splendides trompette. En cette neuvième ennéade, Ysari partait en guerre. Deux mille cinq cents hommes avaient été rassemblés. L'armée comptait deux cents cavaliers, lourds et légers confondus, ainsi que six cents archers et cinq cents arbalétriers. Un corps de mille deux cents miliciens prélevés dans les différentes terres de la baronnie, sélectionnés parmi les meilleurs de Ysari par le sénéchal, qui lui était resté à Ysari. L'armement impeccable des troupes, les bannières jaune et bleu flottant dans le vent, les multiples oriflammes qui battaient le vent, tout dans cette armée inspirait la confiance, la discipline, et la force. Les lances brillaient tendues vers le ciel, les boucliers propres et neuf seraient plus qu'utile, et la longue colonne armée était accompagnée de professionnel de la santé, et de multiples convois portant vivres et armes ne tarderaient pas à suivre. L'armée était équipée pour une longue campagne, et, avec son seigneur à sa tête, elle se sentait confiante. Bientôt, la frontière fut en vue. Le treziato était là. L'avant garde franchit avec une certaine excitation la frontière, ravi de sortir de ses terres.
Menant son avant-garde constitué de cavaliers, le Baron et sa troupe commencèrent à s'enfoncer vivement et prenaient un peu d'avance, le Baron presser d'arriver à Belocastelo où se dérouler le siège de la forteresse par les troupes des Anoszia. Les cavaliers légers finirent par attendre le reste des troupes. Le baron finit par déclarer à ses capitaines qu'il partait plus en avant avec les cavaliers, au nombre de deux cents. Les capitaines déclarèrent qu'ils suivaient. Le Baron fit volter son cheval et mena ses cavaliers avec force et encouragement. Bientôt, des bruits de voix furent audible et les cavaliers tombèrent sur une cinquantaine d'hommes des Anoszia. Le Baron les fit encercler et leur somma de se rendre sur le champ. Sans doute envoyé en reconnaissance ou en patrouille, ils ne faisaient pas le poids face à la splendide armée du Baron, ou du moins face à son avant-garde. Le capitaine de la patrouille déposa les armes prit de peur en voyant les cavaliers encerclaient ses hommes, et ses hommes ne tardèrent pas à faire de même. Le gros de l'armée fit alors son apparition. Les ordres fusèrent et l'on attacha les prisonniers sans perdre de temps. L'armée reprit son chemin, encore une demi-journée, et elle arriverait devant Belocastelo. Cette fois-ci, l'avant-garde resta proche du gros des troupes et s'assura de ne pas trop distancer l'armée. Les prisonniers marchaient, entourés par des soldats de toute part, pour eux, aucune possibilité de fuite.
Dernière édition par Alvaro d'Arcani le Jeu 18 Sep 2014 - 10:00, édité 1 fois |
| | | Oschide d'Anoszia
Humain
Nombre de messages : 477 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2014
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| Sujet: Re: Belocastelo Jeu 18 Sep 2014 - 8:42 | |
| Francesco Asforzia
Perdu dans ses pensées, Francesco s’amusait à tailler des pièces d’échecs dans des petits bouts de bois pour passer l’ennui. Là, il venait de finir la reine et bientôt, il attaquerait le roi. Las de devoir attendre toujours plus longtemps, il préférait prendre la chose avec ironie et attendre. De toute façon, Gilderio ne devait plus être loin et ainsi ils pourraient enfin s’attaquer à la haute forteresse perchée sur son caillou. Mais que ne fut pas sa surprise lorsqu’il entendit s’activer le campement. Les hommes beuglaient des ordres et le camp reprenait vie. Sans attendre, Francesco sortit de sa petite tente douillette pour se rendre compte que ses hommes prenaient les armes. Un de ses lieutenants s’avança alors vers lui pour l’informer d’une grave nouvelle. - Sire ! Le baron d’Ysari est ici ! il tenta vainement de reprendre son souffle. Sire, il a fait prisonnier les hommes que nous avions laissé proche de la frontière et il se rapproche avec une armée de deux milles hommes selon nos éclaireurs, quels sont vos ordres ?Ses ordres ? il n’en avait reçu qu’un seul : Assiéger le fort comtal et attendre les ordres. Quelle décision prendre ? Que faire ? S’il était vrai que le baron d’Ysari avait rejoint la cause du comte d’Ydril, alors s’en était finit d’eux et ni lui, ni un autre ne pourrait en affronter deux pour le prix d’un. Sans vraiment réfléchir, il se tourna vers les autres lieutenants qui attendaient impatiemment les ordres. - On fout le camp ! Abandonnez tout ce qui sera inutile, on part rejoindre Gilderio et s’il le faut, nous tiendrons Mirabelo !A peine avait-il eu le temps de gueuler son ordre que tous les hommes autour de lui s’étaient une fois de plus activés. Il ne leur faudrait qu’une ou deux journées pour atteindre la grande cité du Trezatio, mais s’ils se retrouvaient pris par derrière, l’armée de Gilderio et ses deux cent hommes n’auraient plus qu’à prier Néera pour les garder en vie. Néanmoins, lors du départ, il n’oublia pas d’organiser les rangs et la colonne afin qu’ils ne subissent pas une attaque comtale dans le dos. Mais il ne leur fallut pas longtemps pour tomber sur les hommes de Gilderio qui affichèrent des regards prostrés en les voyants arriver. Francesco s’avança alors vers l’homme en tête de la colonne qui leur faisait face. - Messire, Ysari a rejoint la guerre ! fit il sur un ton inquiet. |
| | | Entité
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Nombre de messages : 1686 Âge : 824 Date d'inscription : 14/01/2008
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| Sujet: Re: Belocastelo Dim 21 Sep 2014 - 17:43 | |
| - Spoiler:
HRP: Navré Alvaro, mais en plaçant ton post de levée à la sixième ennéade tu n'auras pas le temps matériel pour acheminer une armée complète accompagnée de médecins, de nourriture etc... A destination. Même en étant magnanime et sans vouloir briser ton RP, tu vas mettre encore quelques jours (entre une ennéade et quatre/cinq jours, suivant le jour séparant ta levée de ce RP, si toute ta troupe avance à marche forcée) avant d'arriver à destination. Cela étant la nouvelle de l'entrée en guerre d'Ysari et de la présence de troupes qui se rassemblent pour marcher vers Ydril se répand vite.
Par contre je viens de remarquer à quel point vous jouez dans des jours différents et pensez différemment les événements. C'est sans doute ma faute, j'aurais dû demander le jour de l'ennéade en plus de l'ennéade elle-même. Pour palier à ça j'ai décidé de tous vous mettre dans une base commune, sans noter le jour je le crains, disons en milieu de semaine? J'ai essayé de modifier le découlement des faits afin que chacun ait une petite chance, même si Alastein a, on s'en doute, un très gros avantage.
La situation est la suivante: les troupes Anoszia viennent d'être informée de l'entrée en guerre d'Ysari et de l'armée qui se masse aux frontières, couards les soldats tentent de s'enfuir, ne sachant pas que des troupes fidèles à Alastein se rapprochent d'eux à grande vitesse, exécutant à vue toute personne capable d'aller révéler leur arrivée.
Pourront-ils s'enfuir ou seront-ils massacrés sans pitié? Cela a été tiré à la grâce de Néera, de Tyra et de Mogar.
Rien ne va pas plus, les dés sont jetés. Place au RP. La peur. Emotion primordiale se tenant tapie dans chaque être. Devant un danger, l'inconnu, la perspective de perdre des choses et des êtres aimées, elle se manifeste. Le plus souvent, dans ces conditions, l'humain tend à se regrouper, à se tenir, à tenter de trouver une issue par tous les moyens, utilisant le groupe comme soutien et bouclier. En dernier recours, les êtres pouvaient être poussés à vendre chèrement leur peau. L'énergie du désespoir pouvait faire des miracles, à ce qu'on disait.
En sera-t-il de même pour vous, guerriers des Anoszia? Qui tentez de fuir comme des lâches devant la simple annonce de l'entrée d'Ysari dans un conflit qui vous dépasse tous? Vous laissez là la majorité de vos vivres, de vos charges les plus lourdes, il va falloir vous alléger si vous voulez arriver tôt à Gilderio puis Mirabelo. A combien sont-ils déjà? Une demi-journée de marche me sussure cet esprit? Mais, êtres de chairs, pourrez-vous ne serait-ce que sortir de votre camp avant que la fureur ydrilote ne s'abatte sur vous? Nous verrons.
Plus tard...
Vous avez été surpris de ne trouver personne, hommes du comtes. Des défenseurs fous de joie que leur siège ait été levé, des armes de sièges si rapidement construites qu'elles tombaient en ruines sans avoir pu occasionner de réel dégâts. Plus d'un ingénieur nain se serait taillé les veines après avoir contemplé leur désolant spectacle. Les défenseurs prenaient joyeusement leur part du butin laissé par les assiégeants quand la troupe est arrivée. Les rebelles étaient partis d'un coup, sans raison particulière, vers une direction qui était sans doute celle de leur fief Mirabelo. Mais où pouvaient-ils être maintenant? Ils étaient sortis du champ de vision de la plus haute tour voilà un moment déjà. Chacun sent sa colère l'envahir, la forteresse était sauvée mais les traîtres en fuite... A moins que...
Cet homme de vos couleurs, un éclaireur, il vient vous avertir: les deux cents hommes qui composaient l'armée assiégeantes sont encore rattrapables par les cavaliers, en une heure environ, pour les troupes à pied il faudrait compter double voire triple pour les plus chargés. Cela valait-il la peine de n'engager qu'une partie des troupes pour les poursuivre ou fallait-il prendre le risque de les laisser filer? Bonne question._________________ Ombre fugace Maître de ton destin -Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/ |
| | | Oscario d'Anoszia²
Humain
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| Sujet: Re: Belocastelo | |
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| | | | Belocastelo | |
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