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 Voronwë, gardien du Baar'Ane

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Voronwë
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Voronwë


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MessageSujet: Voronwë, gardien du Baar'Ane   Voronwë, gardien du Baar'Ane I_icon_minitimeMer 24 Déc 2014 - 16:31


Nom/Prénom : Voronwë
Âge/Date de naissance : 742 ans (apparence 45 ans)
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Noss
Particularité : /

Alignement : Loyal neutre
Métier : Chef guerrier de la Noss Baar'Ane
Classe d'arme : Distance (arc) / Corps-à-corps: lance et dague.

Équipement :
Ses vêtements habituels, que Voronwë enfile lors des chasses, des cueillettes ou plus simplement quand il participe aux patrouilles forestières, sont forts simples. Des tuniques et des chausses bruns, vertes et blanches tressées avec les plantes que l'on peut trouver dans l'Anaëh, des matériaux communs au reste du monde par ailleurs.
Ses habits cérémoniaux, qu'il sort d'ailleurs bien rarement, sont bien plus légers et plus hauts en couleur, composés de feuilles reliées ensembles, de fleurs rares censées attirer les bonnes grâces des Eälas et des morceaux de gibier régulièrement remplacés pour symboliser son lien avec toutes les créatures des bois.

Un humain trouverait l'ensemble étonnant, mais le plus étrange reste son armure de guerre. Comme toutes les protections corporelles de la Noss elle semble composée d'un grand nombre d'écailles arrondie de la taille d'une main de bébé. Dure comme du métal mais étonnamment légère, c'est une matière très prisée dans la Noss et qui se troque un bon prix dans les Cités proches.  
Même son arme est faite d'une sorte de griffe géante, servant de tête de lance. Et chaque année son carquois est rempli de flèches dont les têtes fines sont pareilles à des crocs de belle taille, suintant d'un étrange poison paralysant...

Description physique :

Un elfe des Noss, un vrai. Forgé à la dure dans une forêt magique où le danger est partout. Son corps fin et long est marqué de cicatrices, de traces de morsures, de griffes, de dard empoisonné dont la chair a subi les assauts. Même son front et ses joues ne semblent pas avoir été épargnés par la forêt au vu des quelques rides qui parcourent son visage et les creux sur les côtés de la face. Ses longs cheveux en noir corbeau ont blanchis par endroit, finissant d'assagir son apparence.
On le verrait assez peu dans une ville ou un lieu dit "civilisé", tant ses habits forestiers semblent davantage taillés pour la chasse que pour assurer une réelle aisance et une réelle condition en société. Ce ne sont pas ses bras et ses jambes, taillés par la vie, qui diraient l'inverse! En définitive, du moindre coup d'œil un homme un tant soit peu averti se rendrait compte de la vraie nature de ce qu'il a en face de lui. Et cela sans même tenir compte des oreilles pointues!

Description mentale :
Anaëh affecte les esprits de ceux qui l'habitent, c'est indéniable. Les elfes, les humains, les nains, les fous assez aventureux pour venir se perdre entre les vieilles branches. Chez Voronwë, cette influence s'est caractérisée par une volonté absolue de remplir le devoir que les Eäla, que les bois eux-mêmes semblaient lui avoir confier: veiller sur le Baar'Ane. Cette tâche s'est immiscée dans son esprit pour y prendre une place absolue.
Même s'il est connu comme austère, toujours fixé sur son devoir de chef de Noss, qu'il y règne d'une poigne dure comme du chêne... Rien n'égale son fanatisme à protéger du monde extérieur la chose qui dort sous le sol de la forêt.

Envers les autres elfes des Noss, Voronwë a toujours souhaité montrer un jour non-hostile, amical, afin de ne pas attiser les haines voire les convoitises qui pourraient naître dans l'esprit perturbé d'un jeune chef de clan ennemi! Son attitude est bien plus neutre envers les Cités qu'il tente de maintenir à distance de son territoire, ne commerçant avec elles que par avantage et non pas par envie.
Sa vie isolée des autres races l'a rendu outrageusement xénophobe, il se méfie comme de la peste des humains, des nains et surtout des drows, même les demi ne trouvent pas grâce à ses yeux. En outre ce n'est pas ces douces voix qu'il entend souvent et qui le confirment dans ses croyances protectrices envers la nature qui vont le convaincre qu'il est dans l'erreur...

Capacités magiques :
Nulles.

Histoire :

C'est une importante histoire que celle que je vais vous conter. Un de ces récits épiques tels que seuls nos aïeuls savaient les faire. Tout dans le grandiose, avec un besoin criant de transmettre les faits. Exagération me direz-vous? Nullement. Il n'y a pas besoin d'embellir les récits. En ce temps anciens, le monde était un lieu majestueux, où les elfes unifiés régnaient en maître. Jusqu'à la fracture, voilà sept cycles.
Mais remettons les choses dans leur contexte. Avant la venue des hommes vers les grandes forêts, il y a huit cycle, les elfes étaient un peuple uni et prospère, vivant en paix. La violence était peu courante et les armées de notre peuple surpassaient clairement toute autre force dans le monde. C'était une ère de magie, de légende, où des monstres gigantesques semaient la violence dont Miradelphia avait besoin pour ne pas s'endormir dans l'inactivité.
Après la guerre contre les humains, qui vit la victoire de nos ancêtres, les elfes de Linoïn devinrent plus violents, plus vindicatifs, plus sombres. La situation se tendit avec leurs frères d'Anaëh et ils furent finalement chassés vers des terres moins clémentes. La forêt fût rebaptisée Aduram et abandonnée, excepté par quelques Noss.

Les monstres, qui étaient jusque là contenus, devinrent bien plus difficiles à arrêter. On ne sait exactement ce qu'il s'est passé durant ce cycle, mais de nombreuses créatures furent tuées ou disparurent. Une des espèces les plus dangereuses était celle des Glorhinfarth, dont on dit qu'ils étaient cent, aujourd'hui il n'est même pas certains qu'il en reste plus d'une.

Une seule et unique Glorhinfarth, celle sur laquelle notre Noss veille.

Il est dit qu'en des temps immémoriaux, le monstre, nommé Baar'Ane, ravageait la côte Est d'Anaëh, détruisant habitations, casernes et fortifications avec la même facilité. Ses huit têtes dévoraient des dizaines d'êtres chaque mois, remplissant le trou sans fond qui lui servait d'estomac.
Une fois la fuite des elfes de Linoïn passés, la présence de ce monstre était devenue intolérable et d'immenses moyens furent mis en place pour le détruire. La violence était revenue dans le monde, sa présence devenait inutile.
Des puissants druides s'unirent à la magie d'Anaëh pour le capturer puis le sceller dans la pierre et le bois. Pourtant la créature était puissante, trop pour être si aisément tuée et depuis cinq mille ans, elle reste prisonnière de son propre corps.

Les légendes orales, transmises depuis des siècles, racontent comment, incapables d'achever le monstre, le craignait trop ou pensant simplement à l'utilisation future qui pourrait en être faite, les mages sylvestres se décidèrent à le laisser en vie.Avant de se séparer, ils décidèrent de laisser la lourde responsabilité de la surveillance du monstre à l'un d'entre eux ainsi qu'à un groupe de volontaires, qui mettraient leur dynastie au service de la sécurité de l'Anaëh. Ils prirent le nom de "Baar'Ane" et s'installèrent aux pieds de ce qui fût autrefois une créature redoutée de tous.
La vie commença, la forêt sembla s'animer des siècles durant autour d'eux, de manière à ce que la statue baroque de minéral, de chair et de bois devienne presque introuvable pour tout être étranger à la Noss. Le druide disait que les Eälas mêmes intervenaient auprès de la déesse Kÿria pour faire disparaître la monstruosité aux yeux du monde, à défaut de pouvoir la détruire.

Rapidement, les elfes constatèrent que malgré sa stase magique, la statue conservait certains mécanismes animaux. En certains endroits, tous les ans, l'écorce et la pierre semblaient se rompre pour laisser passer des écailles de carapaces venant de la mue de la bête. D'abord suspicieux, les nossiens comprirent avec appréhension quelle utilité pouvait avoir cette nouvelle manne de matériau léger, dur comme du bois et facilement adaptable en protection légères. Quelques années furent nécessaires, mais le fruit de la bête permis à la Noss grandissante de déclarer son indépendance des équipements de cuir archaïques et des armures des cités impies.



C'est bien des siècles plus tard que commence l'histoire de Voronwë. Quatrième fils du précédent chef, le sage Tarandir, notre héros fût le seul mâle de sa portée à survivre jusqu'à ses trois cent ans, âge auquel son père perdit la vie sous le poison d'un serpent.
Rapidement il souhaita s'imposer en tant que chef incontesté et incontestable de la Noss. Au cours d'une brève cérémonie tribale il s'arma d'une lame d'os et perça l'hydre pétrifiée au niveau de la poitrine, cherchant son cœur battant. Les attaques de ce genre, bien que complètement inefficaces au vu de la consistance minérale du monstre, étaient considérées par le clan comme acte de grande bravoure. Qui aurait en effet pu douter de la malédiction que le Baar'Ane pouvait jeter sur celui qui osait s'en prendre à son intégrité? Celle qui condamnait l'agresseur à une mort lente et douloureuse.

Son jeune âge le rendait malgré tout impopulaire auprès des anciens et du chaman de la Noss, qui voyaient en lui davantage un jeune homme trop frais pour arriver sur le trône qu'un puissant leader charismatique en devenir. Les tensions se firent parfois si vives qu'elles manquèrent de mener à une destitution.
Cette vie dangereuse lui plaisait et il hésitait rarement à prendre les armes pour combattre les créatures de la forêt ou des groupes sylvains trop proches d'un territoire considéré comme sacré par ses gens. Son côté "tête brûlé" ne faisait pas l'unanimité, notamment auprès du chef spirituel qui voyait d'un mauvais œil le trop de risque que prenait son dirigeant guerrier. Le côté positif fût que ces chasses ardues renforcèrent son instinct stratégique, ses méthodes d'embuscades et améliorèrent ses capacités guerrières.
Le plus grand jour fût exactement une ennéade avant son quatre cent cinquantième anniversaire, du moins aussi proche d'une ennéade que la notion approximative des dates leur permettait de savoir...

Un grand groupe d'elfes forestiers passèrent non loin de la statue du Baar'Ane, alors qu'une longue cérémonie druidique s'y préparait pour "réaffirmer", dans leur croyance, l'efficacité du sortilège. Leur présence, immédiatement considérée comme un affront, porta à la création d'un groupe d'une cinquantaine de combattants pour un affrontement aussi déloyal que l'Anaëh le permettrait... Pourtant, la bataille n'eut jamais lieu. Quand Voronwë aperçut les nombreuses blessures qui parcouraient le corps des traînards, il refusa d'attaquer, préférant pour une fois la diplomatie.
Les blessures étaient causées par des armes de fer et d'acier, très tranchantes et l'explication, un peu sous la menace des lances et des flèches, du chef de la troupe errante, fût simple... Ils avaient tentés de voler la Cité d'Holimion, ce qui avait abouti à des représailles des soldats s'y trouvant. Un conflit classique. Mais le chef guerrier n'écoutait déjà plus, il voyait que l'efficacité prouvée des armes de métal.

La réaction de Voronwë fit frémir les anciens: si ces armes pouvaient faire autant de dégâts contre les armures de cuir, il fallait s'en procurer. Comme faire de grandes forges était en totale contradiction avec la fusion des Noss dans l'Anaëh, le vol restait la seule option. Autant dire que la réaction des guerriers fût unanimement négative, aucun d'entre eux ne souhaitait connaître le sort de leurs comparses vaincus...
Plus agacé par ces couards que réellement découragé, le chef de guerre décida alors de se lancer seul dans l'offensive. Profitant d'une nuit où la faible lumière ne perçait pas les arbres touffus, comme une ombre il se faufila à travers les bois. Doucement, sûrement, il esquiva gardes, saute mur et trancha les cadenas. Au lever du jour, il revint avec quelques lames aiguisées qu'il distribua aux meilleurs de ses chasseurs. Sa vengeance était accomplie, mais la sécurité de la Cité l'avait convaincu qu'une attaque en force était impossible, même une expédition pour un vol de masse. La mort dans l'âme, il décida d'abandonner là.

Quelques années plus tard, un marchand elfe, connu depuis des lustres par un ancien de la Noss, reçu l'honneur de pouvoir pénétrer au sein du territoire sacré et d'en apprendre certaines coutumes. Il ne mit que peu de temps à constater la présence de ces étranges armures d'écailles si particulières et se montra intéressé par l'acquisition d'une d'entre elles. Voronwë accepta après un long débat, à la condition que ce commerçant ramène des armes de métal à la tribu et que jamais il n'avoue d'où venait l'armure exotique.

Depuis ce jour et plusieurs ennéades, la Noss du Baar'Ane pu régulièrement équiper ses guerriers de flèches, de lances, de dagues et de haches de fer et d'acier.

Les siècles auraient pu continuer ainsi, les elfes alternant périodes de vaches grasses et vaches maigres, protégeant un trésor antique du reste du monde. Mais un changement vint perturber leurs habitudes. Les guerres contre les drows, auxquels Voronwë et les siens ne participèrent pas. Trop soucieux de protéger ce qui devait l'être
Ils furent chaque fois repoussé, avec plus ou moins de pertes... Mais aujourd'hui ils sont revenus encore, plus fort que jamais. Anaëh souffre et les druides disent que la Glorhinfarth pourrait voir la protection de pierre et de bois qui l'entoure faiblir... Que cela soit vrai ou simplement une excuse pour forcer un Voronwë vieillissant à partir en guerre, le résultat ne se fit pas attendre: le sept-centaine pris sa lance, son armure d'écailles et rassembla le maximum de ses guerriers.

Il se dirige vers le front maintenant, déterminé à faire comprendre aux drows qu'il ne faut pas provoquer les Noss et aux elfes que la colère du Baar'Ane existe toujours à travers lui.

HRPComment trouves-tu le forum ? : Super! Normal vu que j'y suis admin!
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Alric de Vareg
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MessageSujet: Re: Voronwë, gardien du Baar'Ane   Voronwë, gardien du Baar'Ane I_icon_minitimeMar 10 Fév 2015 - 20:38

*Un mois et demi plus tard*

Fiche normalement terminée! o/
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MessageSujet: Re: Voronwë, gardien du Baar'Ane   Voronwë, gardien du Baar'Ane I_icon_minitimeSam 14 Fév 2015 - 0:29

Tu connais le chemin
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MessageSujet: Re: Voronwë, gardien du Baar'Ane   Voronwë, gardien du Baar'Ane I_icon_minitime

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