Solaara de Chastelo - Vicomtesse du Curzio, Ydril [Terminée]

Nom/Prénom : Solaara de Chastelo
Âge/Date de naissance : Panahos de la 1er ennéade de Verimois an 968 du 10ème cycle / 39 ans.
Sexe : Femme
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Particularité : Aucune
Alignement : Neutre bon
Métier : Vicomtesse du Curzio, héritière du domaine de Chastelo et du domaine de Miro.
Classe d'arme : Aucune

MON HISTOIRE

A tous ceux qui s’attendent à une histoire héroïque, qu’ils passent leurs chemins.
La mienne n’est que banalité et platitude.

Notre Arbre Généalogique

Spoiler:

Tout commence par une naissance, vous vous en doutez sûrement...

Ma famille était l’une des plus puissantes et des plus respectée dans le Vicomté. Elle possède le domaine de Chastelo et celui de Miro. J’étais la première à naître, ce que fit de moi l’héritière de la famille. Un jour j’aurais la responsabilité des domaines familiaux.  

Un enfant suivit après moi. Nous étions au nombre de deux lorsque ma mère n’arriva plus à donner naissance. Notre petite enfance se passa relativement bien. Je n’en garde que de vagues souvenirs des moments passés avec mon petit frère car dès son plus jeune âge, il fut envoyé chez notre oncle tandis que moi, j'étais élevée par ma grand-mère.

L’adolescence était pour moi une révélation. Mon père, ma mère, mes oncles et tantes m’ont chacun transmit une partie de leurs savoir. J’étais fascinée par les nombreuses cartes qu’on me demandait d’étudier. J’étais plongée dans les livres d’histoires. Miradelphia était un monde si fascinant pour une jeune adolescente...

La vie commença à me jouer des tours dès mon seizième anniversaire. L’âge mûr. L’âge à laquelle vos parents se mettent à ardemment chercher un parti. Pourtant, ce n’était pas évident de m’en trouver un. La plus part des futurs héritiers de grandes familles avaient déjà leurs promises.

Plusieurs ennéades passèrent et mon père se décida enfin à m’offrir. L’heureux élu appartenait à la famille Berozia. Mon père avait longuement hésité car dans le passé, nos deux familles étaient souvent entrées en conflit. Ce mariage servira donc à sceller une entente définitive.

Vient alors le jour J. Les traditions familiales voulaient que je porte une robe à la coupe assez simple, de couleur blanche parée des armoiries familiale sur le dos et une couronne de branches décorées de diverses fleurs. Je maudissais ce jour où l’on me força à épouser un homme que je ne connaissais point. Pourtant je me suis mariée la tête haute pour préserver l’honneur de ma famille.

Mon futur époux se nomma Frédérick de Berozia et était l’héritier de la famille Berozia et de la famille de Calvi. Sa famille était bien moins apprécié que la mienne mais peu importe. Voilà maintenant nos deux familles réunies.

Il ne me fallut pas longtemps pour tomber enceinte. J’offris donc à mon époux mais surtout à ma famille un premier enfant. Un fils, que l’on nomma Aymeric. Comme la tradition familiale le voulait, je n’ai pas pu le garder longtemps auprès de moi. C’était au tour de mes parents à l’élever. Trois années plus tard j’offris cette fois-ci une fille, que l’on nomma Amalya. Elle avait mes yeux. J’ai eu plus de mal à la laisser partir. Trois années passèrent encore lorsque j’offris un dernier enfant. Ce fut un deuxième fils qu’on nomma Bertrando. L’accouchement c’était mal passé et je suis restée au lit pendant plusieurs ennéades. Les femmes de ma famille étaient réputées pour ne savoir donner que deux ou trois enfants. On décida donc que ce serait le dernier. Ne pouvant plus assumer son rôle de femme, cela jeta un froid dans le couple.

Les ennuis arrivèrent en la fin de l’an 1 du nouveau cycle avec l’arrivée de Diogène di Systoli. Celui-ci entra en guerre avec Inès de Soltariel, Duchesse de Soltariel. Très vite, celui-ci lançait une purge. Beaucoup de familles ont été massacrées, d’autres exilées. Ma famille n’y échappa pas. Nous avons été exilés très rapidement pour ne pas avoir soutenu les de Systoli. C’était ça ou bien le massacre de notre famille.

Vient alors l’heure de vivre à Diantra. Une vie que j’appréciais fortement. La vie à la capitale était agréable. J’avais moins de poids sur les épaules. Je pouvais plus librement m’adonner à d’autres activités alors que mon père se ruinait la santé à s’inquiéter de ses terres. Pourtant, je me suis souvent surprise à espérer rester à la Capitale.

Malheureusement mon bonheur était de courte durée. Diogène de Systoli perdit et Inès ne tarda pas à placer un Régent en Ydril, Vincente Manolesti. Cela arrangeait bien mon père qui n’hésita pas à repartir dans ses terres et à rencontrer le nouveau Régent. Celui-ci accepta notre retour et nous sommes repartit à Chastelo en échange d’un serment au nouveau régent.

Six années passèrent pendant lesquelles la vie avait repris son court normal. Rien de bien impressionnant ne s’était produit en Ydril. Vincente laissa doucement sa place à l'archonte Altiom qui nomma un régent à sa place. Il était aimé du peuple, détesté par les nobles.

Cela faisait plusieurs ennéades que l’on n’avait de nouvelle du Vicomte Manolesti. Père monta alors jusqu’en Ydril-la-Ville. Après un entretien avec le Régent, ils étaient arrivés à la même conclusion. Il fallait le remplacer. Vint alors une foule de candidats et j’en faisais partie. Pourquoi ? J’étais l’héritière de la famille de Chastelo. Face à nous se trouvaient de petites familles sans réelle influence. Après plusieurs jours de réflexion, à peser le pour et le contre, j’étais nommé Vicomtesse du Curzio.

Vient alors l’an sept, et l’histoire que vous connaissez tous très bien. La mort d’Aetius d’Ivray jeta la péninsule dans le trouble. Arsinoé d'Olysséa décréta son fils comme légitime Roi. Certains la soutenaient, d’autre non. La position d’Ydril était bancale. Le Régent étant contre Bohémond 1er alors que le légitime comte soutenait l’enfant Roi.  Vint alors en scène la famille Anozsia, exilée également lors de la guerre opposant Diogène à Inès. La famille, conduit par le patriarche Arichis d’Anozsia entra en guerre contre Altiom d’Ydril pour récupérer le fief d’Alastein, légitime comte.

Mais à quoi bon vous racontez ce que vous savez déjà ? Quelle était la position de la famille de Chastelo dans tout cela ? Mon père avait prêté serment au régent en échange de la récupération de nos terres. J’étais devenue Vicomtesse entre temps grâce au régent également. Pourtant je n'hésita pas à prendre le partit des Anozsia pour la simple et bonne raison que j'estimais qu'Ydril devait revenir à une famille originaire du Pays et non pas à un régent. Il ne fallut pas longtemps pour qu'Altiom soit renversé et soit exilé.

Perdant les évènements qui suivirent, notamment le conflit entre Arichis et Alastein les de Chastelo dont le devoir était de suivre le comte traîna volontairement les pieds. Pourquoi? La patriarche de notre famille avait comme intuition que le comte ne s'en sortirais pas gagnant face à la puissante famille d'Anozsia.

Alors que le calme était revenu en Ydril, la famille de Chastelo connut une période sombre. Tout commença à la 2ème ennéade du mois de Bàrkios en l’an 8. Mon frère cadet, oh mon frère que j’aimais tant revenait de Thaar, furieux. Il insulta sans cesse mon époux qu’il croisa à Thaar en très bonne compagnie. Il l’accusa de félonie envers notre famille. Je répliquai alors calmement. Je leurs expliqua que cela faisait des années que Frédérick m’était infidèle pour la simple raison que je ne pouvais plus me donner à lui suite à mon dernier accouchement. Père le prit extrêmement mal et partit sans attendre à la rencontre de mes beaux-parents en compagnie de mon frère. Le lendemain, il avait obtenu ce qu’il voulait.

« Ma fille. Tu vas monter dans la Nord pour rejoindre Ydril-la-Ville et demander à notre suzerain, Arichis d’Anoszia de t’accorder le divorce. Les Berozia nous ont manqué de respect et je réclame justice. »

Il partit ensuite dans son bureau pour écrire une missive que je devrais remettre à notre suzerain dès mon arrivée en Ydril.

ÉQUIPEMENT

Détailler mes réelles possessions ne sera pas chose difficile.

Des bijoux ?
De petits cailloux.

Qui n’en possède pas ? Mais il est vrai que leurs nombre est bien moins important que la plupart des Dames d’Ydril. Personnellement je préfère ne pas en posséder plus que nécessaire.

Des vêtements ?
Bien évidemment.

Encore une fois je préfère rester simple. La grande partie de ma garde-robe est fait de tissu de bonne qualité sans pour autant afficher un luxe extravagant.

Des objets ?
Pas plus que des projets.

De petites choses, m’appartenant à moi-seule, je peux aisément les compter sur les doigts d’une main. La plus important néanmoins reste ma boite à musique que ma défunte grand-mère ma léguée.

Autre chose ?
Rien de grandiose.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Imaginez donc une femme âgée d’une quarantaine d’années, qui grâce à un mode de vie aisé et en craignant le soleil, en paraît dix de moins. Mes cheveux châtain se doivent d’être toujours bien soignés et coiffés. Conséquence venant de ma mère, très coquette. L’on me complimente souvent sur les traits de mon visage, soit disant source de jeunesse. Il m’arrive souvent d’y répondre que je ne connais le poids de l’âge car je n’ai véritablement pas été une vraie mère et une réelle épouse. Sincèrement, il m’arrive parfois d’envier les paysannes qui élèvent seules leurs enfants, qui nettoient seules leurs chaumières  et nourrissent seules leurs époux.  Au fil des années, on peut distinguer sur leurs visages tous les efforts nécessaires pour assumer une telle vie. Devrais-je me sentir privilégiée par rapport à ces femmes ? Car je serais sois disant née sous une bonne étoile et dans la bonne famille ? J’estime que non. Ma taille est relativement bonne, mon époux me dépasse aisément d’une tête, j’estime donc être dans les normes. Pour ce qui est de mes formes. Il est bien évidemment hors de question que je vous en fasse part. Après tout, n’est-ce pas personnel ce genre de révélation ?

DESCRIPTION MENTAL

Décrire son propre comportement mental est certainement la chose la plus difficile à réaliser. Du moins c’est mon opinion. Quels sont les informations qui vous sont nécessaires pour vous donner une idée de ma personne ? Suis-je de nature agréable ? Cela dépend de l’identité de mes invités ou de mes hôtes. Lorsque j’apprécie une personne, j’arrive à le lui faire comprendre aisément. Lorsque je ne l’apprécie pas, je reste néanmoins affable. Ai-je d’autres qualités ? Certainement. J’ai de la patience, de la bonté, un esprit vif et je suis de nature généreuse. Qu’en est-il de mes défauts ? J’en ai également, plutôt distraite et complexée, je m’en réfère au maximum à ma famille, l'on pourrait croire que je ne suis pas apte à gouverner le vicomté de Curzio.

HRP

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