Amshet - La princesse des Joies [Ririche c'est terminée]

  Nom/Prénom : Ahk Afah tel est son nom, autrement elle se prénomme Amshet. On la surnomme la Dame grise ou la Princesse des joies.
   Âge/Date de naissance : Il y a plus de 105 ans maintenant que la délicieuse dame a vu le jour.
   Sexe : Féminin
   Race : Sang-mêlé Drow
   Faction : Ithri’Vaan
  Particularité : Tatouage éparse et piercing à la lèvre inférieure centré (labret centré (ce qu’on en a à faire de ma science en tatouage et piercing hein !)) et au nombril.

   Alignement : Neutre Strict
   Métier : Membre du conseil de Thaar – Princesse Marchande d’ Uldal’Rhilz, vendeuse et productrice d’opium, d’esclave et mère maquerelle!
   Classe d'arme : Magie

   Équipement & Possession :

   Elle possède bon nombre de bijoux, offerts ou bien achetés, en or massif ! Elle a une préférence pour les rubis en matière de joyaux, ils font ressortir ses yeux. À sa main gauche elle porte une bague, ou plutôt une chevalière, faite d’or, elle a été sculptée sur les contours de deux salamandres aux yeux de rubis. L’animal est posé sur un lit de flamme. Le sommet est incrusté d’un rubis finement taillé. La salamandre est son emblème.

   Un immense domaine à Uldal’Rhilz, fait de marbre blanc, avec d’immenses jardins, quelques riches tapisseries aux murs, des tapis au sol, des meubles en acajou finement sculptés. Le trois quart de ce qui s’y trouve a été offert par de riches marchands. Les serviteurs aussi pour un certain nombre ont été offerts. Tant de cadeau qu’elle ne sait plus qu’en faire ! Elle possède une seconde demeure à Thaar elle aussi remplit de bon nombres de cadeaux.
Sont entre ses mains plusieurs hectares de champs d’opium, non seulement elle en vend, mais elle est aussi productrice ! Elle possède 6 maisons closes, 2 sont implantées à Thaar et leurs réputations d’établissement de choix n’est plus à refaire.  

   Uldal se trouve au début du delta, entre les deux bras principaux de celui-ci. La dame possède donc quelques navires marchands qui desservent, de par la situation géographique, tout le delta ! Pour leurs défenses ils sont accompagnés de corsaires, il serait bête que des pillards lui volent ses marchandises ou ses recettes. En parlant défense, comme sa richesse a été reconnue, elle est devenue une cible, alors elle a décidé de changer certains esclaves en une garde personnelle, vingt hommes en tout. Ces hommes ont différentes spécialitées et ont étés entraîné à la défense et au combat, sa sœur est à la tête de ces hommes.

   On lui a offert bien d’autres richesses, quelques magnifiques pur-sangs, une collection de bête de tout poil, un assortiment extraordinaire néanmoins sa préférence va aux reptiles Rampants ou non, quoi qu’elle ait une attirance toute particulière pour les varans de toutes écailles. Il est murmuré dans la demeure de la dame grise qu’elle aime confectionner et teste des poisons sur les serviteurs qui lui auraient déplut.

   La chose qui lui tient le plus à cœur dans tout ce fatras, sont les papiers de sa « sœur » Ezal’Thran. Papiers qui confirmant qu’elle lui appartient ! C’est une demi-drow, muette qui est sa garde du corps et son assassin personnelle. Physiquement elle a l’air d’avoir 17 ans peut être moins, mais elle en a bien une soixantaine ! À quelques années près !


   Description physique :

   Le sang noir qui coule, coule, coule en elle, a doté la grise demoiselle de rondeurs et de formes exquises. La chaire déchaine les passions, et même plus, elle est une passion ! Poitrine et croupe sont donc rondes à souhaits. La taille est bien marquée, le ventre plat bien sculpté et le nombril percé d’or. Son flanc droit est tatoué de diverses illustrations florales, les motifs partent du bassin et remontent jusque sur son épaule pour redescendre sur son bras. Les hanches et les cuisses sont charnues et fines musclés. La taille de la dame tient aussi plus du sombre peuple que des mortels, elle toise le mètre quatre-vingt et regarde souvent les hommes dans les yeux plus que par en dessous ! Bien que cela leurs feraient sans doute très plaisir. Ses épaules sont plutôt musclées.

Du peuple mortel elle a hérité du cou court et un visage rond tout comme ses oreilles. Ses joues sont pleines, trône entre elles un nez droit et court.  Ses yeux en amandes sont d’une singulière couleur qui ne lui vient surement pas des humains Son iris est rouge irisé d’orange.  Si autre fois sa peau était claire comme l’opale, sous l’ardant soleil d’Ithri’vaan elle a pris une teinte plus brune et exotique. Sa chevelure est de jais, ce qui est rare chez les drows et bien plus commun chez les hommes. Ils sont ondulés, peu volumineux, mais brillants et d’une très grandes douceurs. Au milieu de cette crinière d’ébène une mèche teintée de violet lui donnant un petit côté excentrique.

   Description mentale :
   Possessive, ce qui lui appartient est farouchement gardé ! Sa sœur comme tout le reste. S’en prendre à elle est une assez mauvaise idée, car elle n’oublie pas et la vengeance est un plat qui se mange froid et en présence de son ennemi ! S’est une grande travailleuse, elle est ouverte à la négociation, mais ne lâche que des miettes pour faire plaisir à ses partenaires, le client est roi, mais pas trop non plus. Il lui arrive de prendre aussi du bon temps ce qui n’est, bien évidemment, pas fait dans la demi-mesure. Elle sépare bien ses obligations de ses moments de détentes, qui peuvent durer un certains temps, se sont les bons côtés de la richesse. S’est une femme sûre d’elle, elle n’a pas froid aux yeux et peut-être un brin ou deux provocante s’est sans doute son sang noir qui la rend ainsi. Ce n’est pas une précieuse demoiselle, non, elle sait se salir pour obtenir ce qu’elle veut si besoin, mais mettez-vous bien dans le crâne que si vous êtes un obstacle ou un parasite pour elle, il n’est pas sûr que vous viviez longtemps ! Elle aime l’or, les rubis et tous cadeaux qui peuvent lui être fait, ce n’est pas pour autant qu’elle sera votre amie ! C’est un monde de loup et les alliances se brisent facilement au premier vent contraire venu, elle ne fait confiance à personne, elle fait bonne figure mais si ça ne va pas dans son intérêt ce n’est pas la peine de compter sur elle.  Tous les coups sont permis ! Les femmes sont sans doute plus mauvaise que les hommes alors vous avez toutes les raisons du monde pour ne pas la porter dans votre cœur ; ça ne l’empêchera pas de dormir. Elle n’est pas là pour que vous l’aimiez.

Il lui arrive d’être douce, chaleureuse ou encore mielleuse, mais il faut que  vous soyez un homme et que vous vous trouviez dans son lit. Néanmoins, hors de celui-ci ne comptait pas l’intéresser, au dehors de celle-ci elle se fout de ses partenaires sexuelles comme du cycle dernier. On ne peut lui imposer quelque chose à moins d’avoir envie de la voir sortir de ses gonds, elle n’obéit à personne !

   Capacités magiques :
   Elle brille comme la lune cette écaille ! Il y a très longtemps Amshet a trouvé une écaille d'un anaconda géant, d'un gris clair presque blanc, lisse et brillante comme un rayon blafard de la reine de la nuit. Il est devenu son focaliseur, de par son attache sentimentale. La magie est innée chez elle, bien que pendant très longtemps elle a étée dormante en son sein et inexploitée. Elle s'est dévoilée, alors que serrant l'objet si fort dans ses doigts elle s'en est blessée. Le sang qui coula sur l'écaille se changea en de petits projectiles comme des fléchettes qui allèrent se planter çà et là au tour d'elle dans un chaos total. Le liquide s'était comme mélangé à son désir, désir qui avait plié une petite quantité de magie avant qu'elle explose et ne transforme son sang en de minuscules dards. Elles ne gardèrent leurs formes de cure dents que quelques secondes après s'être plantées au hasard autour de la demi-drow, laissant derrière-elles rien de plus que de petites flaques rougeoyantes inoffensives. Elle eut bien évidemment un maître qui lui donna des leçons lorsqu'on constata ses aptitudes, néanmoins elle refuse de parler de lui. Non pas qu'elle était mauvaise élève, mais que la fin de leur relation n'a pas été cordiale... Lorsque la demoiselle veut jeter un sort, elle caresse son écaille.
Elle a essentiellement travaillé le contrôle du sang et a abordé la maladie ainsi que le contrôle du métabolisme avec son maître. Comme dans la magie de la vie a des frontières assez peu marqué, elle a donc des capacités plus variées qu'un mage de l'immatériel ou élémentaliste. Qui ont-eux la possibilité d'être très spécialisé dans un domaine. Pour nommer un ou deux sorts qu'elle gère bien, la purge, ça consiste à retirer du sang les maladies et impureté comme les poisons. Ou au contraire elle peut le souiller, elle peut stopper la circulation du sang ou au contraire le rendre plus fluide ce qui a le don de stopper les migraines ou encore de faire se vider une personne de son liquide vital plus rapidement que la normal. Et il y a bien d'autres capacités pour n'en citer que quelques-unes. Néanmoins,elle est tout à fait incapable ressouder des os ou de faire « repousser » des membres.

   Histoire :
   Quatre-vingt-dix ans de vie, une longue vie en somme. Bien plus longue qu'une vie humaine et bien trop courte pour une vie d'immortel. Toi qui n'es ni mortelle, ni éternelle, tu es née, mais personne ne voulait de toi, indésirable tu fus abandonnée. Tu ne sais rien de ton père, rien de ta mère, noble dame ? Pillard ? Fille de joie ? Seigneur ? On t'a juste offerte à un esclavagiste, loin de lui l'idée de t'élever convenablement, il a juste fait en sorte que tu survives pour ensuite te vendre une fois que tu serais capable de tenir un balai ! Vendu pour la première fois, physiquement elle devait avoir environ six ans, ce qui lui faisait en réalité une bonne douzaine d'année. Elle passa de main en main, de domaine en domaine dans la péninsule, offerte en cadeau ou encore revendu. Jusqu'à ce qu'une troupe de mercenaire attaque ses derniers maîtres. Leur unique but était bien entendu de voler tout ce qui avait un tant soit peu de valeur. Et un esclave dans la force de l'âge possédant de surcroît un certain atout comme toi, le prix serait, sans aucun doute, bon ! Ils t'arrachèrent à la péninsule humaine, qui t'avait vu « grandir » pour te trainer vers l'Estrévent.
Le cycle que tu connaissais déjà une fois là-bas reprendrait son cours, tu serais soit vendue comme une vulgaire vache à lait ou bien offerte en échange d’un quelconque service… Mais le cours des choses pris une étrange direction ! Il y a quelque temps de cela déjà tu avais ramassé l’écaille argentée d’un reptile qui était inconnu, tu lui trouvas une beauté singulière très semblable à la lune ! Tu décidas de la conserver, ça peut sembler ridicule mais pour c’était la seule chose qui était réellement à toi pendant de longues années.

Un soir alors que l'un des mercenaires avait de faire d'elle sa petite aventure d'un soir, non pas qu'elle n'ait pas déjà connue ce type de sévices, jusque celui-là était bien plus violent que les autres. Autant mourir lui importait peu, sa vie étant plus que misérable, autant vivre avec la douleur, ce qu'elle connaissait que trop, la terrorisait. Elle en avait plus qu'assez de souffrir et alors qu'elle serrait entre ses doigts son précieux bout de lune avec force, celle-ci lui trancha la peau laissant le sang s'écoulait-en de fin ruisseau jusqu'au creux de sa paume. Son désir puissant modela inconsciemment un peu de magie soudainement l'homme de sa voix rauque la tira de sa concentration ce qui fit exploser le sort en tous sens. Le mercenaire très légèrement blessé par les aiguilles de sang et fut surpris par le sort. La surprise put se lire aussi sur ton visage incapable de comprendre ce qui venait de se passer ! Toi la simple petite esclave, qui ne savait rien, qui n'était rien voilà qu'à quarante ans tu deviens bien plus intéressante. Il fut décidé, suite à ce petit incident, que tu ne serais finalement pas vendue ! Tu « intégra » la troupe de mercenaire en tant que novice, cette troupe comptait parmi eux un mage qui t'entraîna à l'utilisation complexe de la magie. Au bout de dix ans tu avais déjà pas mal de base et savait plus ou moins te rendre utile au saint de cette bande de gros bras. Les attaques de la bande s'enchaînait, vole, assassinat, il était de plus en plus « riche ».

Et un jour ils attaquèrent un convoi transportant des esclaves, ce n'était pas une première, mais celui-ci fut un peu différent, se fut le dernier, mais surtout, au milieu du bétail humain une jeune fille attira ton regard. Ses pilules grises, sa chevelure noire et son teint gris, tu avais la sensation de te voir dans un miroir. Tu la pris sous ton aile le temps du voyage jusque Ithri'Vaan où elle serait vendue... Il se révéla rapidement qu'elle ne pouvait pas parler, un handicape que les bandits n'appréciaient pas ça diminuerait son prix final. Tu te liais peu à peu malgré toi à la jeune fille qui t'esquissait parfois de fin sourire triste. Vous n'étiez plus qu'à quelques jours de la cité marchande quand tu proposas de l'acheter ce fut bien entendu refusé. Elle fut vendue à un marchand d'esclave une fois arrivé à destination et la troupe repartie deux jours plus tard pour reprendre ses pillages.

S'est au cours d'une nuit sans lune, que la troupe fut attaquée, où tu es ? Comment as-tu échappé au massacre ? Tu étais partie chercher de l'eau et te laver dans une source assez éloignée du camp quand tu reviens tu ne trouvas que des cadavres et des débris ainsi que ton maître assis sur le coffre contenant le butin de la troupe. Tu regardais autour de toi, incapable de dire si s'était le mage qui à lui seul qui avait perpétré ce carnage. Ce n'était pas un homme qui parlait beaucoup :

- Veux-tu continuer à vivre ainsi ? Ou veux-tu changer de vie ?

Tu ne savais pas bien quoi répondre, était-ce une question piège ? Une mauvaise réponse et elle se ferait transformer en descente de lit ? Il esquissa un sourire en coin avant de te jeter une bourse pleine souverain.

- Va-t’en ! Ce n'est que bien plus tard que tu appris qu'une troupe de mercenaire rivale avait été payée pour assassiner celle dont tu avais fait partie et que le mage les avait trahit. Étais-tu une rescapée ou le mage avait-il fait en sorte que tu sois sauve... Tu l'ignores et tu ne veux pas le savoir, les traîtres tu ne les supportes pas. Tu n'as plus eu de contacte avec lui depuis et si tu le croise de nouveau tu penses bien lui trancher la tête... Il est la dernière personne à connaître ce que tu fus. Ton ancien nom et ton passé seront enterrés avec lui !

Ceci s'est produit il y a trente-cinq ans maintenant. Avec l'argent que lui a laissé le mage elle a racheté Ezal'Thran, changea son propre nom pour devenir Amshet Ahk Afah et se lancer dans la vente d'opium. Il fallut bien cinq ans pour que celui-ci ne devienne fleurissant et que de vendeuse tu deviennes productrice. Comment t'es venue la capacité de marchander ? Et bien les mercenaires revendaient leurs marchandises tu les as donc souvent vu faire tu as ainsi acquis quelques façons de faire que tu as par la suite peaufinées. Apprendre sur le tas est une bonne école quand on est observatrice, curieuse et déterminée. Pourquoi l'opium ? Car, les mercenaires en consommaient une certaine quantité et on ne peut bien vendre que ce que l'on connaît. Un marchand qui ne connaît rien de ce qu'il vend n'est pas un bon marchand. Cinq ans après les premiers achats de terre pour la production tu reçus en guise de paiement des esclaves qui te permirent de pérenniser ta production et de te lancer dans la vente de ses derniers.

Ce paiement venait d'un jeune et riche jeune homme de la contrée d'Uldal'Rhilz où tu avais installé tes champs d'opium. Quand on est jeune, riche et que papa n'est plus de ce monde pour faire tourner les affaires et que bêtement on a jamais suivi ses enseignements et bien on peut tomber dans bien des travers. Il se piégea lui-même dans un vice dont tu étais productrice. Pourquoi il n'est pas allé le chercher ailleurs ? Parce qu'il avait un petit faible pour ton côté autoritaire, ton assurance, oui il était riche mais n'avait rien bâti lui-même il n'y avait rien dont il soit particulièrement fier. Si en premier lieu tu lui avais demandé des esclaves en paiement par la suite, tu lui demandas de t'héberger toi et ta sœur, tu le grignotais petit à petit tandis que ses affaires s'effondraient qu'il avait ainsi de plus en plus de mal à te payer et de plus en plus de mal à se passer de son vice. Lorsqu'il ne fut plus qu'une vulgaire coque vide de sens, tu le dépossédas de tout ce qui lui restait afin de rembourser sa dette envers toi, tu revendis la presque totalité de ce qu'il avait et le transforma en esclave. Tu gardas néanmoins, la demeure le temps de trouver quelque chose de mieux !

Pendant que tu noyais habilement ton poisson tu pus accéder à divers document marchand, mais aussi à de nouvelles relations bien mieux placées. Tu créas ainsi quelques amitiés basées sur le profit. Ce qui te permit d'augmenter tes revenus. Durant la perte d'haleine de ton riche poisson, tu récupéras aussi une partie de son commerce qui perdait peu à peu pied, la vente d'esclave. Tu t'arrachas les cheveux à remettre sur pied cette activité en te cherchant une nouvelle clientèle. Tu sélectionnas de façon drastique les têtes ayant le plus de potentiel pour celle-ci, afin de satisfaire cette clientèle et de te donner une image d'excellence, ce qui ne furent pas retenus allèrent pour une partie aider aux champs d'opium et l'autre partie fut vendu de façon à ce qu'ils correspondent au besoin de leur nouveau maître. On ne vend pas n'importe quel esclave à n'importe qui ! Un ancien voleur n'ira pas chez un riche, une ancienne prostituée ne peut pas faire une bonne nourrice. Bref, tu mis en place une offre attractive et de qualité. Il te fallut bien dix ans pour te faire ta place dans ce monde, mais avec les relations que tu t'étais faite grâce ton petit poisson tu réussis à te faire une clientèle socialement plus élevé. Plus ta clientèle s'élevait socialement plus tu t'élevais à tour.

Petit à petit ta richesse s'accroissait, tu avais réussi à stabiliser tes deux activités étendant lentement ton marché au-delà des portes d'Uldal, mais ce n'était pas assez ! Tu décidais de te diversifier un peu, un de tes riches clients plus si riche cherchait à vendre une maison close, c'est ainsi que tu acquis ton premier bordel. On peut dire que tu restes dans des domaines que tu connais relativement bien. Te voilà dix ans plus tard après cet achat tu as six maisons de passe, deux immenses demeures, des bateaux et tout un tas de choses. Toi qui n'avais rien à part une petite écaille grise comme la lune.

Il te fallut donc trente ans pour bâtir une fortune digne d'intérieur à tes yeux et aux yeux des autres, quelques petites escarmouches contre toi eurent lieu rien de regrettable fort heureusement. Et c'est un jeu auquel tu te joins aussi d'ailleurs. Afin de te faire une place au soleil Estrévent, tu fis tomber à ton tour quelques têtes de commanditaire peu avisé. Tant et si-bien que le prince de la ville vient à s'intéresser à toi. Il t'invita à plusieurs reprises dans sa demeure pour divers motifs autant commerciaux que simplement amicale. Puis au cours d'un repas où vous bûtes un peu trop de vin et que la nuit avait fini par envelopper de son linceul sombre le marbre blanc cassé de la résidence du prince. Le voile d'obscurité rendit la discussion que vous alimentiez depuis des heures plus intime. Petit à petit, vous vous êtes laissés prendre au jeu de la séduction, un jeu qui entraîna des actes sulfureux plus que tendre et alors que tu lui retirais la dernière étoffe de soie qui habillait le jeune homme tu notas un signe très particulier sur l'intérieur de sa cuisse que tu connaissais.

Pour arriver là où tu étais tu n'avais pas pu annihiler tout le monde, bien que tu l'aies ardemment souhaité il avait parfois fallu faire des concessions et lors d'une autre nuit un peu comme celle-ci, mais dans une autre demeure, tu avais déjà vu cette tâche. Tu apprécias la nuitée qui fut courte et alors que le prince se rhabillait tu lui tiens à peu près ce discours :

- Le levé du jour semble bien plus rougeoyant et éclat d'ici.
- Tu pourrais l'apprécier plus souvent si tu le souhaitais.
- Non, cela attirerait bien trop l'attention et ne serait pas du tout correct.
- Il y a une autre solution qui rendrait cela tout à fait correct.
- En effet, il y en a une...

L'éthique et ce genre de choses ne faisaient en rien partie de tes préoccupations, tu roulas au milieu des draps en riant comme une enfant à laquelle on venait d'offrir un nouveau poney de son rêve.

- Qu’y-a-t-il ? Tu ne veux plus quitter les draps ou bien réclamerais-tu une fois de plus les faveurs de ton prince ?
- Allons, ne vous emportez pas de la sorte. Je ne réclame rien !

Dis-tu toujours lovée dans les draps de soies, le prince se couverait lentement aidé de plusieurs serviteurs silencieux et obéissant comme tous bons esclaves. Tu soufflas alors doucement du moins assez fort pour que le prince t’entende :

- J’aime beaucoup votre singulière tâche de naissance à l’intérieure de votre cuisse, il me semble avoir déjà vu une tâche similaire chez quelqu’un d’autre… Votre père sans doute !
- C’est fort peu probable mon père est… mort bien avant votre arrivé…
La voix du prince s’étouffa d’elle-même, comme-ci l’air de ses poumons avait disparu.

- Il ne peut s’agir pourtant que de votre père, la marque est identique, ce type de traces sont inscrites dans le sang !

L’habillage n’était pas fini que l’homme quitta la pièce dans un grand désordre. Tu te redressais au milieu des linges, tu ne pouvais manquer la suite, tu saisissais le tissu et habilement tu fis un nœud au niveau de ta nique. Te créant ainsi une robe dés plus légère, le tissu laissait paraître toutes tes formes, il ondulait à chacun de tes pas comme ondoie l’eau qu’on effleure du bout du doigt. Tu quittas la chambre du prince à ton tour tu le suivais en restant à une distance raisonnable. L’homme alla confronter sa mère, quand il aboya contre les esclaves ceux-ci quittèrent rapidement la pièce sans un mot. Tu entrais en claquant la porte, les serviteurs ayant étaient mis à la porte le temps de la discussion entre la mère et le fils. L’enfant face à sa mère semblait bien désemparé, il n’y avait guère de bonne façon pour poser la question après tout. Tu t’adossais contre une colonne de marbre blanc quand il réussit enfin à lui poser la question ! Était-il le fils de son oncle ? La dame échappa ce qu’elle avait en main et devient aussi blanche que le marbre qui composait la demeure. Son silence valut tous les aveux du monde, ton sourire s’élargissait retroussant tes commissures dans un rictus carnassier. La colère faisait trembler l’homme, tu pouvais voir ses muscles nus tressauter sous sa peau. Submergé, il déchargea sa colère sur tout ce qui se trouva autour de lui, la mère pris le premier coup puis l’attaque s’étendit. Une fois épuisé, il s’écroula ! Tu t’approchas lentement de l’homme brisé et d’une voix basse et calme tu lui parlas.

- Alors, vous n’êtes pas le légitime héritier d’Uldal… Voilà qui est fâcheux. Néanmoins, dans votre malheur mon prince, vous avez de la chance.

Il ne te répondit pas, fixant le néant de ses immenses yeux noirs.

- Je vous promets de ne rien dire sur votre véritable origine, si vous consentez à m’offrir Uldal ! Vous garderez votre richesse, vos femmes et tout le reste, vous n’aurez pas quitter ces murs. En échange d’Uldal ! Vos frères ne seront jamais au courant de ce petit secret. Par contre si j’étais vous je me débarrasserais de chaque personne ayant pu entendre cette conversation.
- Pourquoi ne vous tuerez je pas tout  simplement ?
- Parce que pendant que vous essayerez, j’aurais eu le temps de changer votre sang en cendre. Vous êtes un marchand habile, et je souhaite que vous restiez en vie, néanmoins, si vous me poussez à en arriver là, je vous sacrifierais. Je vous laisse l’ennéade pour réfléchir, vous ne perdez pas grand-chose en fin de compte.

L’ennéade fut courte et plutôt animé en termes d’organisation mais aussi en tentative contre sa personne. Il eut pas mal de perte des deux côtés, mais tu n’es pas du genre à battre en retraite devant la menace. Tu préparas une lettre qui serait transmise à l’aîné des frères par Ezal en cas de problème. Puis tu te rendis au palais du prince entouré d’une bonne garde en cas d’une ultime tentative. Un chien ne lâche pas son os aussi facilement ! Ton écaille pendait à ton cou luisant comme un morceau d’argent au milieu de l’or qui te paraît.
On t’ouvrit les portes du bureau du maître de la maison. Il était seul, il semblait épuisé, il n’avait pas du beaucoup dormir ces derniers jours. Tu avais l’air bien plus frais que lui, bien qu’on ait réussi à te blesser et à te prendre quelques-uns de tes meilleurs hommes.

- Alors mon bon prince, êtes-vous prêt à me céder ce que je vous réclame ?
- Ai-je vraiment le choix ?
- On a toujours le choix, néanmoins j’ai pris la liberté d’envoyer un agent chez un de vos frères avec un petit mot de part en cas de problème majeur. Je suis sûre qu’il sera faire bon usage de l’information qu’elle contient.

Tu utilisais un ton neutre, ta voix était posée après tout mort ne t’a jamais réellement faite peur. Tu esquissais un fin sourire à cet homme à bout de force, ses mains tremblaient encore de colère sur la table et soudainement les muscles se détendirent, la fatigue avait fini par l’emporter. Ton sourire s’élargissait doucement alors qu’il ouvrait un tiroir sortant son encre et sa plume ainsi que les papiers de la ville. Papiers pour lesquels tu avais passé une ennéade si ardue ! L’homme grogna d’un bout à l’autre de la session, il imposa sa signature, son tampon et tu fis de même. Il se desserra pas les lèvres et te raccompagna à la porte. Tu réunis les hommes avec lesquels tu étais venue, une fois à l’extérieur tu montas sur le dos de ton pur-sang et alors qui allait quitter les lieux tu te tournas une dernière fois vers l’ex-prince d’Uldal.

- Je suppose que je ne serais plus la bienvenue ici pendant un moment. Ce qui est fort dommage c’est que vous n’avez guère l’éternité pour me pardonner. On vous enterrera surement avec votre rancœur.

Tu fis une petite pression du mollet sur le flanc de l’animal et celui-ci se mit en route. Tu laissas comme convenu à l’ancien prince sa demeure et tout le reste et tu lui offris même un présent : la honte.

Ton empire s’étendait doucement, et la ville t’appartenait désormais. Tu y possédais ta propre demeure que tu fis agrandir par plusieurs fois. Puis comme Uldal’Rhilz ne te suffisait guère tu installas des maisons de passe à Thaar, tu y vendais déjà de l’opium et des esclaves. Et plus tard tu achetas une demeure sur place afin d’y avoir un pied à terre pour gérer ce que tu y avais à gérer sans avoir à faire jouer quelques relations pour dormir ici ou là. Il te fallut bien cinq ans pour ajuster et organiser au mieux le tout et faire un maximum de profit aussi bien à Uldal qu’à Thaar. Ce temps si précieux aux humains, heureuse qu’une ennéade possède neuf jours, enfin ça passe vite quand même. Tu te félicite d’avoir du sang qui te permettra de vivre encore un moment ! Le temps n’a pas l’air d’être ce qui te manque, l’argent non plus d’ailleurs, il s’accroît à l’instar d’un arbre qui ne manque point d’eau. Tant et si bien qu’il y a peu on t’a nommé au conseil de Thaar.

   

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Bien o/
   Comment as-tu connu le forum ? : Je me souviens plus, ça remonte à longtemps lol.
   Crédit avatar et signature : Michelefrigo
    Compte autorisé par : RIRICHE <3

Bonsoir ! C'est moi qui vais m'occuper de ta fiche

Quelques remarques préliminaires : l'alignement n'a rien à voir avec la race. Quand tu dis neutre, il faut préciser : est-elle neutre strict, loyal neutre, chaotique neutre, etc. Les différents alignements sont expliqués dans ce topic.

Attention aux fautes et à la ponctuation. Exemples : "ils sont ondulait -> ils sont ondulés" ; "s'est sans doute son sang noire qui la rend ainsi -> c'est sans doute son sang noir qui la rend ainsi" ; "et alors qu’elle serait entre ses doigts son [...] -> et alors qu'elle serrait entre ses doigts son [...]"
Ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres, il y en a pas mal dans la fiche.

Concernant ton histoire maintenant, je trouve que tu passes très rapidement sur l'essentiel : ton personnage part de rien et se retrouve, en vingt ans, parmi les grandes fortunes de Thaar - car les princes-marchands sont une élite, tout le monde n'a pas la chance de siéger au conseil.
C'est d'autant plus important que ton personnage a un parcours atypique, elle n'est pas issue d'une grande famille et elle a bâti seule son empire. Vingt ans, pour quelqu'un qui part de rien et qui s'intègre dans un marché où il y a beaucoup de concurrence, ça me paraît assez peu, à moins d'avoir beaucoup de chance. Tu ne précises pas non plus comment Amshet a acquis Uldal’Rhilz.

Bref, à moins d'expliquer comment elle s'y est prise, je pense que vingt ans, c'est un peu court (elle a pu devenir riche pendant ce laps de temps, mais de là à siéger au conseil de Thaar...). C'est en tant que princesse-marchand que tu vas jouer ton personnage, j'aimerais donc que tu détailles un peu plus cette partie.

Code:

[Métier] : Princesse Marchande d’ Uldal’Rhilz, vendeuse et productrice d’opium, d’esclave et mère maquerelle

[Sexe] : Féminin

[Classe d'armes] : Magie

[Alignement] : Neutre strict