Ozwell

Nom/Prénom : Ozwell
Âge/Date de naissance : 19 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : La Péninsule
Particularité : Aucune

Alignement : Chaotique Neutre
Métier : Receleur
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :
Ozwell, survivant dans les bas-fonds de Serramire, ne possède pas plus que ce qu'autorise sa condition, mais on peut dire qu'il s'en sort mieux par rapport a d'autres pouilleux, mendiants dans son genre. A la mort de son père, il hérite du gourbis familiale, demeure vétuste aux allures de cabane improvisée, des planchettes d'If en guise de toit, le tout reposant sur des fondations incertaines.

A l'intérieur, il dispose d'une simple couche en peau de sanglier, confectionnée par sa regrettée mère , et d'un vulgaire tabouret en bois servant de table basse. Le reste de l'espace est occupé par son gagne-pain . De nombreux bibelots, lames émoussées, breloques, habits et tuniques encore tachés de sang, sont entreposés ici et là dans la pièce. Ces objets, sans grande valeur, qui alimentent son échoppe , il les récupère dans les sombres ruelles du taudis. A l'affût de la moindre castagne, dissimulé a l'écart de l'action, et seulement quand la voie est libre, il sort de l'ombre et dépouille le malheureux vaincu, du peu qu'il lui reste. D’ailleurs, il n y a pas mieux que la taverne pour glaner ces précieuses informations dont il a besoin: Un règlement de compte, une dette insolvable, un mauvais regard entre deux saoulards, et c'est un contrat qui s'offre à lui.

Les jours de grands calme, si peu soient-ils, il lui arrive même d'explorer les alentours de la cité, en quête de cadavres encore chauds, comme son paternel faisait jadis. Un matin, à l’orée d'un bois, en bordure des murs de l'enceinte de Serramire, notre pilleur enjamba une dépouille fort bien intéressante. Un homme, assassin peut-être , voir rodeur... ou seulement un vulgaire chasseur... Qui sait ! Cette question ne fut de loin une priorité pour notre marchand macchabesque, plutôt attiré, par le reflet du soleil émanant de l'armure, comme une bourse pleine attirée par une catin.

Il était vêtu d'une armure en cuir lui couvrant intégralement le torse, d’assez bonne qualité en apparence, d'une paire d'épaulettes et de brassards faites de la même matière, laissant juste les coudes a l'air, permettant ainsi une bonne protection sans trop perdre en dextérité. Une longue cape sombre , sertie d'une capuche, accompagnait la silhouette élancée du cadavre. Des bottes de cuir noir, remontées jusqu'aux genoux, masquaient partiellement un pantalon en tissu, assez ample. Détail important: Deux flèches, qui ne lui appartenaient probablement pas, une logée dans son orbite gauche, l’autre transperçant son crâne de part en part...
"Pile poil a ma taille !" s'était écrié Ozwell .

Enfin, comme tout bon marchands des bas-fonds qui se respectent, il porte une arme pour se défendre. Qui plus est , après l'événement tragique subit il y a à peine trois ans ... une raison supplémentaire d'être prêt à en découdre. C'est une dague, à lame courbe, sur laquelle est inscrit deux minuscules lignes  d'apparence elfiques. Ozwell n'as jamais chercher a comprendre ou déchiffrer ces écritures. Pour lui, le plus important, c'est qu'elle soit magique . Car en effet , au contact de sa paume, l'opinel se met a vibrer. Récupérée la nuit du drame, à la ceinture du cadavre de son daron, elle chamboulera la destinée de notre petit marchand ...



Description physique :
Un physique de jeune homme assez banal, toutefois plus propre sur lui que la plupart des badauds arpentant les bas-fonds . Svelte, élancé, ni trop petit, ni trop grand, brun, cheveux courts, au yeux vert émeraude. Les traits de son visage se sont durci, érodés par la noirceur et la violence de son quotidien. Enfin, son physique discret lui permet de se faufiler, tel un chat, évitant la plupart des dangers que recèle le taudis.



Description mentale :
Enfant timide et discret, Ozwell a bien changé... Depuis la nuit du massacre , son caractère s'est radicalement endurci ...et cette dague enchantée... l'a comme transcendé .

Aveuglé par la haine, prospère en lui la colère
Déchiré par la peine, se terre un coeur de pierre

En société, Ozwell grime sa réelle personnalité, s'adaptant à ses locuteurs pour arriver a ses fins, ou bien éviter les ennuis. Vêtu de sa robuste armure en cuir, il aime parader au milieu des autres , intimidant les plus faibles, et lançant lui-même ses propres rumeurs, instillant le doute chez les plus forts. Car en effet, les quelques légendes urbaines relatant ses exploits, sortent tout droit de son imagination. Non il n'a jamais combattu un homme, à peine quelques vulgaires bestiaux, dans les lisières qui jouxtent le taudis. Heureusement, il a sa ruse pour s'en sortir ... ainsi que sa maitrise dans l’art de la manipulation. Un atout indéniable pour survivre parmi les créve-la-faim des bas-fonds.

Il a un rapport spécial avec les femmes, d’ailleurs ils sont tous tarifés. Une bonne grosse chope de bière, accompagnée d'une ou deux putains, c'est ce que l'on peut s'offrir de plus luxueux dans cette crasse.


Capacités magiques :
Aucune

Histoire :
Imaginez un personnage dans les méandres de l’echelle sociale, ne valant pas plus cher qu’un coup tiré dans un bordel. Cohabitant avec les parias de son espèce, confinés ensemble le nez dans la merde, oblitérés par le monde extérieur. Un quotidien sans foi ni loi, où survivre est un combat chaque jour. Né au mauvais endroit, pas de chance… Réussira t-il a s’élever de sa condition de miséreux. Saura t-il se jouer du destin. Qui sait, avec un peu de chance, il se pourrait qu’il devienne un guerrier renommé, une légende urbaine empli d’espoir, que l’on raconterai aux petits enfants avant qu’ils ne s’endorment … Ou bien succomber a sa fatalité, au fond d’une fosse a purin, dépouillé de tout ses biens, comme tant d’autres avant lui…
Ce protagoniste, nous l’appellerons Ozwell. Voici son histoire …

Ozwell est un enfant des bas-fonds de la cité de Serramire. Un endroit misérable, nauséabond, où la crasse se mêle allégrement à l’odeur de la moisissure. Il y est né et ne la jamais quitté, sa cité. Rare sont ceux qui réussissent a survivre au-delà des taudis. La plupart sont mort, dévorés par des prédateurs affamés, ou bien encore étriper par des bandits itinérants, avides de sang. Selon certaines légendes qui circulent dans les bas-fonds, certains auraient survécu aux innombrables dangers de cette épopée, devenant soldats, marchands ambulants, même chefs de clans. Une utopie pour ces hommes et ces femmes , qui luttent chaque jour pour manger et ne pas se retrouver au petit matin, la gorge tranchée, parmi les déchets jonchant les ruelles. Sans armes ni armures, et sans connaissance des bases du combat, tenter l’aventure serait du suicide.

Au sein des bas-fonds un fouillis de personnages se côtoient, employant chacun son art de survie. À la base de cette pyramide, Il y a tout d’abord l’orphelin, crêve-la-faim de son état, chassant le rat dans les ruelles et mendiant les jours de marché. Ensuite, viens la catin de rue, souvent moche et bien moins chère que celle du bordel. Elle vend son corps nuit et jour, en serrant les fesses pour ne pas finir attachée et violée, dans le gourbis d’un vicieux prédateur. La putain du bordel, quant à elle, est logée et protégée, moyennent obole avec la tenancière. Ensuite le scélérat, le plus imprévisible et surtout le plus dangereux. Au crépuscule, toutes les ruelles se métamorphose en coupe-gorge. Une rencontre fortuite avec l’un d’eux, un regard, et la proie se retrouve l’escarcelle vide, l’estomac en ectopie. Au sommet de la chaine alimentaire, siègent les marchands. La plupart d’entre eux, installent, à l’aube, leurs étals de fortune sur la place du marché, prospérant de leurs ventes. Excepté un couple d’étrangers, installé dans les bas-fonds depuis l’événement du voile, profitant de la panique générale pour s’imposer et s’approprié l’économie du secteur. L’homme gère le "À la Dernière Rasade", l’unique taverne du coin, tandis que la femme est tenancière de "La Burne Sifflotante", lieu de fornication et de déliquescence.

Le père d’Ozwell était marchand dans les taudis, risquant sa vie chaque jours au-delà des murs sordides de la cité, pour subvenir aux besoins de sa famille. Il amassait bibelots en tout genre, armes et équipements, sur les cadavres d’aventuriers jonchant les chemins alentours, afin de les écouler au marché et ainsi gagner sa croûte. Parmi ses nombreuses trouvailles, il y en a avait une qui sortait du lot, lui tenant particulièrement à cœur. Une dague, inestimable a ses yeux. Banale au premier coup d’œil, elle s’avère être de facture elfique, et l’on peut distinguer de minuscules inscriptions gravées le long de sa lame courbe. Un langage ésotérique pour notre homme…  
Convaincu que cette dague recelait une magie sibylin, et qu’elle le mènerait sur le chemin de la fortune, il l’a garda constamment au prés de lui, jalousement accrochée a sa ceinture.

Quand à la mère d’Ozwell … Il ne l’a côtoyer qu’un bref instant. A peine le temps pour lui de glisser d’entre ses cuisses, d’échanger leurs tout premier regard, que la jeune maman n’était déjà plus de ce monde. Une mort semblable a bien d’autres dans les bas-fonds.
Ozwell passa toute son enfance aux cotés de son père, le secondant au marché et guettant son retour lors de ses multiples expéditions. Une vie, une survie, plutôt tranquille, monotone, sans but précis. Manger à leurs faim et conserver le toit au dessus de leurs tête, fut leurs seule préoccupation.

Une nuit banale, alors que les deux hommes terminaient de plier leur étals de fortune, le destin vint ébranler cette routine.
Un groupe de quatre brigands, crasseux, mal fagotés, mais armés, avançaient d’un pas décidé jusqu'à notre petite famille de marchands. Les derniers badauds restant sur la place, s’enfoncèrent rapidement dans les ruelles adjacentes, se mettre a l’abri. Pris de court, Ozwell et son daron restèrent figé sur place, tétanisés. L’un des malfrat tenait un fléau dans sa main droite. Il le fit tournoyer dans sa paume, tout en se rapprochant lentement du vieux marchand. Le paternel fit alors un geste de soumission, invitant le bandit a se servir parmi ses biens, encore entreposés sur le sol…

Un bruissement dans l’air, vif, précis. Un impact sourd. Une gerbe de sang…

-" Ho foutrebleu! Tu l’as pas loupé c’lui la !" s’exclama un des brigands.

Le fléau s’était logé en pleine tête, enfoncé dans le crâne du padre, comme incrusté. Une vision abject. Ozwell, en état de choc, s’écroula à genoux dans la marre de sang, qui suinter lentement le long du corps sans vie.
Après avoir lesté le marchand de sa bourse et de quelques breloques, la petite troupe s’éloigna de la scène, en direction de la taverne, laissant notre petit homme patauger dans son malheur.

" À la clair burnette, on s’est fait des pepettes !
 Allons tout dilapider, en putes et en godets !"

Son esprit empreint de ses douces paroles, Ozwell perdit connaissance, sa tête posé sur le corps encore chaud de son père.
Une vingtaines de minutes plus tard, il émergea, reprenant peu à peu ses esprit. Quelque chose vibra doucement près de lui. La précieuse dague de son paternel, toujours accrochée à la ceinture de sa dépouille, semblait vouloir communiquer. Y voyant là un signe, il se saisi aussitôt de l’opinel qui se mit a vibrer encore plus fort au contact de sa paume. Les larmes sur ses joues finirent par séchées, ses yeux humides par se tarirent, laissant place à la colère, à la haine.
Les traits tirés, la mâchoire serrée, les sourcils froncés, un éclair de folie illumina son regard. Ozwell se redressa, lança un dernier coup d’œil vers ce qui fut jadis son père, et pris la direction du gourbis familiale. Titubant, sa main droite crispée sur son nouvel outil, notre protagoniste se jura de venger le sang versé, par un massacre…

Trois longues berges se sont écoulées depuis cette nuit là.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Univers bien ficelé, fournit, et du monde actif.
Comment as-tu connu le forum ? : Par Mineau.
Crédit avatar et signature : DeviantArt by Piky. Lien : http://piky.deviantart.com/art/Thief-402770971
Compte autorisé par : Votre texte ici (Uniquement en cas de compte supplémentaire bien entendu)

Alors !

Dans un premier temps, mon commentaire global sur la fiche : Très sympa et super agréable à lire ^^
J'aime particulièrement le moment ou tu d'écris ses acquisitions dans ton équipement.

Citation :

Métier : Marchand

Alors, j'ai bien comprit le fonctionnement de ton personnage et même si c'est du détail, je m'interroge sur la façon de désigner une telle activité, pour moi ça s’apparenterait plus à du recel (même s'il vole des objets sur des cadavres =P), j'ajouterais Marchand-Receleur, soit remplacer le tout par Receleur.

Citation :

Classe d'arme : Aucune

Ici il faudra préciser. Même si ton personnage n'est pas un combattant né, c'est histoire de savoir avec quels armes il a le plus d'affinité (au cas ou).

Citation :

Description physique :
Un physique de jeune homme assez banal, toutefois plus propre sur lui que la plupart des badauds arpentant les bas-fonds . Assez mince, élancé, ni trop petit, ni trop grand, brun, cheveux courts, au yeux vert foncés. Aucun trait particulier.

Il faudra étoffer un petit peu cette partit en rajoutant une ou deux lignes de précisions (j'en vois 3 sur mon écran contre les 4 demandés :p)

Et enfin, dernier gros point, c'est concernant la dague elfique dans ton histoire. Je sais que tu bases la fin de ton histoire sur celle ci et peut être le déroulement de tes futurs RPs, mais problème, ce type d'objet enchanté sur Miradelphia est très rare et il est impossible d'accès à la création de fiche.

ça m'embête un peu car ça t'obligera à changer tes plans car il faudra modifier. Par contre, on peut imaginer que cette arme représente un type de "graal" que ton personnage recherchera a réacquérir par la suite dans le jeux, sans toute fois connaitre ses pouvoirs précis comme actuellement (Peut être volé par les bandits qui on tué le père de ton perso ? )

Voilou :) Si tu as des questions sur la correction ou des points du BG, n'hésite pas

Code:

[Métier] : Receleur

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à Corps

[Alignement] : Chaotique Neutre