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| [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! | |
| | Auteur | Message |
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Altiom d'Ydril
Humain
Nombre de messages : 642 Âge : 31 Date d'inscription : 28/08/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 32 Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
| Sujet: [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! Ven 27 Mar 2015 - 3:43 | |
| [Rp précédent - fin 2e partie]Arkuisa et Elenwënas de la troisième ennéade du mois de Karfïas hivernal de la huitième année du onzième cycle. Ronds comme des queues de pelles! Il s'en était fallu de quoi, quatre heures de voyage depuis le départ de Thaar? Et déjà les saoulauds s'en allaient rouler sous les buissons - à défaut de table - cuver leur vinasse! Un miracle qu'ils aient tenu le temps de vaguement installer une parodie de camp plus débringué qu'un bazar zurthan. Un prodige divin oui! Et n'allons pas chercher un quelconque réconfort dans la chaîne de commandement, archonte comme capitaines s'étant bien entendu tout pareillement pinté la tronche. "Beuueueurh par solidarité!" baragouinaient les loustics après dix bonnes secondes de réflexion - et deux-trois pataculs grotesques -, lorsqu'Alaric venait demander quelle sibylline lubie avait encore poussé la coterie à pareille cornichonnerie. Bref. La nuit passa et, Ô second miracle, sans mort. L'on n'eut pas à déclarer plus grand mal que le fessard endolori d'un pauvre drôle parti dormir cul nu dans les orties et la tragique disparition d'une paire de chaussettes. L'incident bitturesque aurait pu passer pour isolé, et pas franchement prémédité, si les bougres n'avaient emporté de quoi murger une compagnie lirganique au grand complet. Ainsi donc, la mi-journée à peine entamée, tout l'auditoire tapait derechef dans la cargaison de rouquin. Il fallait bien tuer le temps, eh! Résultat, cela badinait, cela cancanait, cela taillait le bout de gras avec la moindre caravane marchande croisée sur le chemin. Et tout en agrémentant chacune de ses monstrueuses goulées d'éructations à faire branler les montagnes, le Sanglier des Wandres contait pour sa part comment un certain Rhazes - éminent mire de son état - lui avait garni le four de trois éclatantes dents en or, histoire de remplacer celles perdues sous les phalanges du regretté Conrad. Ça, le vieux maton avait toujours eu la main lourde et le geste prompt! Au moins le lui avait-on bien rendu. Enfin, trêve de souvenances, "un bien bel usage des fortunes amassées dans l'aventure faelienne", qu'il soutenait l'autre faraud! Après tout connaissant la bestiole, ç'aurait été cela ou s'humecter le gosier à n'en point dessaouler de l'ennéade, il fallait admettre qu'il y avait déjà du progrès.- Et derrière ch'us allé m'mettre une caisse heheheh. ...Les heures passant et l'ivresse venant, l'un des zouaves prit soudain idée de chanter.- LA DIGUEU DU CUL EN REUVEUNANT DEU LAAAAAAAAAAANTEU!!! brailla tout guilleret Halvdan, menaçant de se vautrer d'un côté de l'autre à chaque pas de sa monture, le museau en l'air et les babines au vent!- LA DIGUE DI CUL EN R'VNANNT DI LAANT..EU.. BRWEÛÛÛRP!! vint vagir Altiom à sa suite, le croupion curieusement vissé à l'envers sur sa selle.- DEUUUUUUU LANTE À MONTVENTEUUUUUUUUX!- LA DIGUEUUUUU LA DIIIIIIGUEUUUUUUUUUUUUUUuuuuu...uuuUUEUEUEUEUUUUUUUU!!- LA GIGUIDIGUDIIIEGUE JEU B..BÂÂÂNDE MON ARBALEEEEEEESTEUUU!! aboya tout soudain Aarnis en manquant d'avaler sa langue au passage.- EEET J'Y FOUS DROUAT DANS L'CUUUL!- LA DUGUEU LA DUUUUUUUUUUUGUUEUUEUE BEUAAAAAARBGL!- BEUAAAAAAAHAHAHAHAHAHAAAAAAARH!!! compléta à sa manière un autre gaillard. La comédie égrillarde suivant son cours, voilà qu'on arrivait en vue de la ville, qu'on en passait les portes - non sans devoir y négocier habilement une bonne heure -, et qu'enfin après moult chutes, clameurs indignées de la bonne plèbe et autres rixes de rue avortées, l'on se présentait au-devant du domaine de la patronne du bled. Le temps que les zigues parviennent à traverser Uldal’Rhilz - en trouvant d'ailleurs moyen d'accidentellement en ressortir par deux fois -, la princesse avait eu tout loisir d'être prévenue par le guet, de se lever si elle était de ces indolentes beautés levantines qui profitaient de leurs journées en les laissant couler sur elles, paressant lascives sous leurs draps, de se vêtir, se pomponner, se sustenter, se dévêtir pour sa petite sieste digestive, changer de toilette et se repomponner pour la forme. Et de flâner encore quelques longues minutes, les maroufles faisant décidément montre d'un sens de la ponctualité tout suderon.- DIGUUUDU CUUUUL QUI BANDE ET QUI DÉÉÉÉCHAAARGEU!!! Hélas non les lurons n'avaient toujours pas changé de registre.- EET QUI T'EN FFFOUT PLEIN L'CUuuUUUuuUUL!- MAS ANATZ BARRAR VÒSTRAS GOLAS!! (MAIS VOUS ALLEZ FERMER VOS GUEULES!!) tenta désespérément ce pauvre Alaric, éternel martyr des pochetronnades de l'archonte et sa clique, qui seul restait sobre pour éviter à tous de finir battant la campagne à dos de biquettes et sonnant du cor à tout-va, tout esbaudis par la folle chevauchée caprine (sinistre réminiscence dont jamais le pays hautvalois ne se remettrait).- ET QUI T'EN FOUT PLEIN L'CUL!! lui vociféra en retour toute la bande, hilare. Peine perdue!- F'treudieu n'est arrivés..? fit tout à coup le chef de troupe en remarquant que son canasson n'avait plus fait un pas depuis bientôt une minute. Toujours orienté dans le mauvais sens - quoiqu'il soutînt hargneusement le contraire -, l'animal offrait galamment son archontal croupion à la vue de la maîtresse des lieux. Entreprenant de descendre de sa monture sans s’aplatir la face sur le parvis de la monumentale demeure, il engagea alors un ballet burlesque à vous dérider un prêtre de Kiel, pour finalement tomber nez à nez avec la dame, entourée de toute sa garde personnelle. Fin diplomate, il eut ces quelques mots: dis dooOOonc cossue la barraque! Et un grand sourire, complètement extasié qu'il était - devant la princesse d'ébène ou son palais de marbre l'on n'aurait su dire. Le sentant bien parti pour dégobiller énormité sur énormité, son acolyte prit la relève. Une chance qu'Alaric et son irréprochable maîtrise de la langue péninsulaire soient de la partie!- Vostro éssotiqué spléndé'our, voy'ci l'arcont Altiomé d'Idril. C'ést pour nos un' véritablé hounné'our e délicé qué d'énfin pouvoy'r vos réncountrer, après si loungue courréspoundancé. Irréprochable.- Heeheheh bah c'est qu'il minat'rait presqu' le dam'lot! Ch'ais pas c'qu'v'vous z'êtes raconté dans ces lettres mais y a l'air d'avoir d'quoi faire rougir la pucelle, gouailla l'autre barrique sur pattes, toute rigolarde.- Basta Alvdain! cracha Rico en levant la dextre, puis reprenant à l'adresse de l'Estréventine: éspèré qué, dans vostro infinie mansuétudé, saorez nos pardounner cétté régréttablé éntrée én scèné. Lés òmes n'ount pas vu lé'our arcont dépuis nostre éssil e lé crouyay'ent mourt e.. è bién n'ount pas résisté à l'énvie d'arrouser lé'ours rétrouvay'es. Ému par le désarmant aveu - la cuite aidant -, ledit archonte vint alors prendre son camarade par l'épaule, les larmes aux yeux.- BeeeuuUUUUAAAH MOI 'SSI J'VOUS AIME LES COPAAAAINS!!- WeuuaaAAARRÊTE SALOPARD T'VAS M'FAIRE CHIALER! beugla encore le Sanglier des Wandres du haut de son destrier. Avec une moue qui n'aurait pas dépareillé sur la tronche d'un condamné à l'empalement, le capitaine tenta une dernière fois de reprendre.- Domnideus.. E avouns décidé dé vos appourter l'éntièrété dé la soumme counvénue pour la coummandé d'esclaus, én avancé.- Et d'vnir goûter la piquette locale! Pass'ça fait deux jours qu'on tourne qu'au rhum thaari y a un moment l'corps dit non quôa. À l'évidence.
Dernière édition par Altiom d'Ydril le Sam 1 Aoû 2015 - 18:48, édité 2 fois (Raison : EAURTEAUGRAF) |
| | | Amshet Ahk Afah Sang-mêlé
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| Sujet: Re: [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! Lun 6 Avr 2015 - 17:25 | |
| Uldal'Rhilz cité coincée entre les deux bras principaux du delta de la grande Oliya et de Siriliya, cité de l'opium et des plaisirs. La saison des récoltes est finie depuis bien des ennéades, mais de brave s'esclaves s'y activent de l'aube au crépuscule. Les champs de la plante médicinale sont, en ce mois de Karfias, d'immense bande terre, vide, qu'on commence à défricher pour le printemps à venir. Fort heureusement ce n'est pas la seule chose dont tu fais le commerce ! Car celui-ci souffre quelque peu durant les mois d'hiver. Bien qu'il ne neige pas dans cette partie du monde il y a bien d'autre souci climatique durant l'hiver, comme la sécheresse et autres fléaux... Tes autres commerces ne seraient souffrir qu'importe la température, le vent ou encore les invasions de sauterelles ! La vente d'esclave comme la vente du plaisir ne connaissent, ni saison, ni humeur ! En parlant commerce voilà quelque temps déjà que tu entretiens une correspondance avec un nouveau client potentiel intéressé par ta marchandise à deux pattes. Il cherchait d'ailleurs un certain type d'esclave et dans un nombre important de surcroîts. Un marché fort intéressant et juteux selon toi, tu devrais bien posséder de base trois dizaines marchandises appartenant à cette catégorie ce à quoi tu pouvais ajouter bien cinq têtes dont tu avais besoin de te débarrasser. Tu engageas quelques mercenaires afin de t'approvisionner et faire le plein de matière première. Et comme tu t'engages à fournir une marchandise de qualité à tous tes clients, tu réservais un petit traitement de choc au bétail que l'on allait te livrer. Tu fis un premier trie, puis un second, il ne faillait que de beau spécimen, tu les sélectionnas avec tant de soin qu'on aurait pu croire que tu avais décidé de lever ta propre armée. D'ailleurs, quelques hommes de ta garde personnelle s'en inquiétèrent, ils avaient peur de perdre leur privilège. Ce qui entraîna quelques fâcheuses disparitions dans les rangs des esclaves. Il fallut que tu recadres tes hommes pour ces contretemps certes minimes, mais tu n'aimais guère qu'on ne respecte pas tes ordres ou qu'on mette en péril ton commerce si durement élevé. Bref, il te fallut bien des ennéades pour réunir une centaine de têtes et leur faire subir un début d'entraînement. Ils étaient montés comme des taureaux, avaient sans doute un pois chiche dans le citron, mais ils s'avaient tenir une arme correctement et la base des combats. Tu avais reçu une correspondance récemment t'annonçant la venue de tes acheteurs, tu fis engranger des vivres, du vin, et autres boissons alcoolisées ainsi que des chambres. Tu fis venir de tes maisons de passe une bonne dizaine des plus belles demoiselles que tu possédais en plus de tes esclaves déjà présentes dans ton domaine. Il y aurait bien une dame pour les satisfaire, si ce n'est plus ! L'on prépara la chambre dans les dernières heures et toi malgré ton emploi du temps chargé, tu avais réussi à te prendre quelques heures pour te préparer à l'arrivée de tes invités. Pas que toi d'ailleurs, tu fis aussi préparer ta sœur Ezal'thran la faisant habiller de soie blanche et d'or alors que toi, tu fus parée de soie rouge et d'or. Et vous attendîtes, bien que te prévient par deux fois que la troupe d'hommes était entrée dans la ville, elle n'arriva à ta demeure qu'en fin d'après-midi. Bien que tu aies apprécié qu'ils arrivassent un peu plus tôt, tu ne pouvais clairement pas te permettre de faire des reproches à un client. Le client est roi n’est-ce pas ! Tu allas donc à la rencontre de la troupe d’homme qui était enfin parvenue à prendre la bonne porte et se trouvait désormais dans ton jardin. Tu avais à peine passé la porte du palais de marbre blanc que tu les entendis brailler comme des veaux après leurs mères. Tu inspiras profondément, l’argent n’a pas de patrie, pas de cœur et surtout pas d’oreille autrement il se serait déjà fait la mal. Tu descendais lentement et avec grâce les marches qui te séparaient de tes invités. La tête haute et fière, tes cheveux de jais flottant aux vents avec autant de légèreté que les étoffes de soie qui couvrait ton corps. Un pas derrière toi, à ta droite se tenait ta sœur, à ta gauche une dizaine d’homme en file indienne, ta garde personnelle, et encore derrière eux, rangé deux par deux une vingtaine d’esclaves. Tu t’arrêtas quelques marches avant la fin, à fin de dominer légèrement les hommes faces à toi et de bien tous les voir et de bien être vu. L’un beugla la fin de sa chanson tandis qu’ils arrêtaient leurs canassons sur ton beau perron, l’un des hommes était à l’envers sur sa bourrique et venait apparemment de comprendre que c’était la fin du voyage. Il semblait tous totalement bourré, certain semblait tenir sur leur monture plus par la bonne volonté de l’animal que par leur propre moyen. Ce n’était clairement pas ceux à quoi tu t’attendais tu dois bien le reconnaître. Les quelques secondes qui suivre le : T'EN FOUT PLEIN L'CUL!! Et l’admiration de l’homme qui prenait le fessier de son cheval pour son avant main te sembla durer une éternité. Heureusement l’animal avait plus de bon sens que son propriétaire te disais-tu autrement il se serait jamais arrivé ici. L’un des hommes de la bande joyeux lurons se décida enfin à prendre la parole pour dire quelque chose de censé… - Vostro éssotiqué spléndé'our, voy'ci l'arcont Altiomé d'Idril. C'ést pour nos un' véritablé hounné'our e délicé qué d'énfin pouvoy'r vos réncountrer, après si loungue courréspoundancé. Tu les laissas finir leur petit cinéma, plutôt ravie d’entendre qu’il t’avait apporté la somme complète de la transaction avec eux. Le chef de la troupe c’était donc l’énergumène vissé devant derrière sur son cheval. Tu souris l’air de rien, cachant à merveille ton léger agacement, tu ouvris largement les bras, baissant légèrement la tête afin de les saluer. - Bienvenue dans mon humble demeure mes sirs ! Je suis Amshet Ahk Afah, princesse d’Uldal’Rhilz c’est un plaisir et un honneur de vous recevoir dans ma cité. J’ai entendu parler du noble chevalier qui a démit l’hydre, il me paraît clair que pareil cavalier mettrait n’importe quel créature en déroute. Répondis-tu avec politesse, une voix forte et calme. Ta sœur et tous derrière toi, plièrent le genou jusqu’au sol à fin de saluer les invités. Tu redressas lentement la tête, toujours le sourire aux lèvres, en ajoutant avec un sourire quelque peu moqueur. - Et je ne rougis jamais de rien, sauf quand les sommes sont indécentes ! Si vous voulez bien me suivre, nous pourrons discuter plus amplement sur des assises bien plus confortables. Du vin, de l’hydromel, et autre boisson nous attendent au salon. Tu frappas dans tes mains et partie des esclaves avancèrent pour saisir les rênes des chevaux et aider les cavaliers à descendre de leur monture. |
| | | Altiom d'Ydril
Humain
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| Sujet: Re: [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! Mer 18 Mai 2016 - 18:35 | |
| Oooohohohoho, la diablesse savait caresser les archontes dans le sens du poil. Quelques mouvements des lèvres, deux-trois de la langue, un ton plaisant, un souvenir de grandeur, il n'en fallait pas plus ! Éventuellement une bouteille, histoire de rendre l'animal plus réceptif aux mièvreries, mais point de précipitation tout cela était en chemin ! - Mmmmm, laissait-il échapper, l’œil nostalgique. M'fin j'bien peur qu'mon heure d'glouare soit d'èr moi, tout ç'on a dû met' en dérout' d'puis Thaar ç'une paire d'belettes et un gros marcassin heh.. AAAAAAAAH !! renquilla-t-il tout soudain, flamboyant d'une ardeur nouvelle ! MAIS POURTANT Z'AURIEZ VU ÇA PRINCESSE ! M'par tous les di-dziieux d'quat' races, m.. MAIS C’TAIT SI GRANDIOSE, SI SUBLIME, SI MONUMENTAL !! Qu'la queue m'en tombe si j'vous conte la moind' ment'rie, c'tait une bête, UNEUH BŸŸŸŸTE ! Une telle force d'la nature, une véritab' cr'ature d'cauch'mar.. pas d'la p'tite couleuv' des mers tute flagada qui v'glisse ent' les pattes, naaAAAan ! D'LA FOUTREDIEUS'RIE D'DÉMONASS'RIE DES NEUF ENFERS ! Pu haute qu'la cath'drale d'Diantra, pu vive qu'une dondaine d'arbaleste pardieux ! Et des crocs, mais deees crocs.. COMMAQUES ! mimait le trouvère à l'essai, écartant les bras à s'en démettre une épaule. E'n'haleine ! Blerh, p'r'un peu ç'rappell'rait Halv' au réveil tiens. - MEUUUH TU PARLES, m'arrive pas à la ch'ville ta bestiole. - Mais rendons à Unvan c'qu'à Unvan, j'ai eu un sacré pacson d'aide ! L'navire por'tendard d'la flotte ro'ale, tout s'n'équipage et l'am'rale, l'Ardente, ni pu ni moins. Et par le p'tit cul poilu d'Othar affronter l'aut' énormité c'tait d'la rigolade à côté d'elle ! J'bien cru qu'elle allait m'ach'ver c't'enragée d'la tir'lire à moustache, pas une m'nute d'répit dis ! - E' s'est dégotté n'aut' hydre à dresser c'soir-là heheheh. - Haha ça ! Une nuitée d'plus et e'm'pétait mes dernières côtes à peu près d'aplomb ! - Pels Cinquen.. sé passéra dé la suité, hm ? Altiòmé è.. racounte miéux sòbre, tenta gauchement de justifier le pauvre homme. - T'déconnes.. n'a l'impression d'y êt'..., fit en retour l'outre ambulante, rêveuse. Un regard noir du Rico pour toute réponse, on daigna passer à autre chose. Alors d'un même mouvement, le comité d'accueil ploya du genou, têtes baissées, devant notre joyeuse bande de zigues ! Et à voir ces derniers, tout fiérots, tirer des lippes de cent pieds de long dignes des poudrés à perruques du Langecin, affectant vaille que vaille la suffisance de rigueur entre deux dégobillades sur leurs plastrons, la petite touche protocolaire sembla faire mouche ! Tandis qu'on poussait la délicatesse jusqu'à les aider à mettre pied à terre, l'un des drilles trouva bien moyen de dégringoler sur la tronche de ses serviteurs dans un HEUAAAAR à fendre l'âme et un CROUIII métallique. - Y M'A PÉTÉ MON ARMURE C'CON !! Et fatalement, ce devait être l'Auguste Hippopotame Faelien. - Naaaan nan, naaaaaan.. heheheh qu'yécon, t't'es pris un ab' là, hier ! T'foncé comme un boeuf s'r un gros tronc SBLEUM, DIREC' À L'ÉPAULE ! - EUR ? s'enquit diligemment l'intéressé. - MaiwooOoaaaaiy ! T'cro'ais c'tait un frakkar qu'att'quait l'camp et tout là, t'rappelles ? - AEUH ? - Nan m'ç'arrive à tu l'monde. - Mrhufhr, concéda-t-il enfin habilement. Mais trêve de galéjades ! Une fois bien arrimé sur le plancher des vaches, on s'en fut docilement à la suite de la maîtresse de céans. Quoique non toujours pas, Altiom partant folâtrer de droite et de gauche, humer les mille fleurs des jardins panachés à outrance bordant l'immense parvis et courant après abeilles et papillons comme un jeune galapiat, en écoutant d'une oreille distraite l'Estréventine babiller ses politesses. - Nautiòme, desflaca de far lo fosec ! (Altiom, cesse de faire l'enfant !) le gourmanda son camarade en fronçant bien fort des sourcils. Saisissant alors l'opportunité qu'offrait telle diversion au vol, et s'armant de tout le tact et la sagesse diplomatique qu'il avait glanés auprès de son bougre d'archonte, le Sanglier des Wandres fit une fois de plus montre de son indiscutable sens de l'à-propos : y a des putes ? - Eh gros corniaud t'arriv'rais même pas à la l'ver HEHEHEH ! entendit-on couâner derrière. - Qui, la pute ou ma pine ? fit innocemment Halvdan, un grand sourire angélique accroché aux lèvres. - Neerà balhatz-me la fòrça.. (Néera donnez-moi la force..), ronchonna pour sa part notre Rico démuni. Vòstra éssotiqué spléndé'our, croy' qué nos n'y coupérouns pas. Avetz-vos è.. qualques démoy'sélles è.. pour ténir òccoupé tous cés porcàses, lé témps qué négouciiouns é qu'eux déssaoulent ? - ET À BOUAR BONTCHÛ ! Le plan sobriété semblait d’ores et déjà bien compromis. |
| | | Amshet Ahk Afah Sang-mêlé
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| Sujet: Re: [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! Ven 27 Mai 2016 - 12:07 | |
| Caresser dans le sens du poil est l’apanage de tout bon commerçant. Mouvements de lèvres et autres babillages étaient déjà au point dans un coin de ta tête, pour l’heure, tu inspirais profondément, battant des cils avec un excessive lenteur. Ne pas perdre patiente, ils avaient une petite fortune sur eux, tu ne pouvais pas les laisser repartir aussi lourdement chargée. Puisque que le sérieux a pris la poudre d’escampette, il te fallait t’adapter. Tu n’es pas arrivée là qu’à grand coup de belle de phrase. Tu écoutas le dit Altiom conter sa bataille contre l’hydre en s’aidant de ses mains. Faisant ainsi de grand mouvement mal assuré. Prenant des références ce qu’il connaissait bien, mais qui pour toi ne te parlait que très peu. Néanmoins, c’est avec un large sourire que tu applaudis la narration de ton invité. - Magnifique ! Ajoutas-tu en toute simplicité. Pas besoin de faire un long discours de tout façon ivre comme il était, il n’en avait cure. L’unique sobre tentait tant bien que mal de cadrer les autres ivrognes gesticulant et dégobillant. Tes gens aidèrent ensuite les cavaliers à descendre et menèrent les montures se reposer. L’un ne manqua pas de se vautrer bruyamment et on l’aida à se remettre sur pied. Il tempêta au sujet de son armure abîmé ce qui fut suivi par un nouveau récit du chef de bande. Tu approchas du larron, inspectas la dite protection te trouvant à quelques centimètres de son buste. Tu te retournas rapidement laissant dans ton sillage une odeur monoï et jasmin. - Enlevez-la, je vous la ferrez réparer. Ezal, chérie, demande au forgeron de s’en charger en urgence. Je ne voudrais pas qu’il arrive malheurs à notre ami sur le chemin du retour. La demi-drow acquiesça muette tandis que tu lui caressais le menton. Ses yeux gris comme de l’argent liquide se tournèrent avec une froideur qui rendit la brise chaude aussi froide qu’une bourrasque d’hiver. Une fois tout ce beau monde par terre, vous prit le chemin du palais. Le chef papillonnait dans ton jardin compte tenu de son immensité s’il se perdait, vous en auriez pour des heures à le retrouver… S'il ne finissait pas par tomber dans la fosse aux crocodiles. Tu pris donc les devants en allant prendre le bras de ce dernier et le faire rester autant que possible sur le droit chemin. Alors que tu pensais tenir le bon bout, mais non. Tu tournas la tête vers Rico et avec le sourire radieux d’un prédateur tenant sa proie, tu répondis à sa demande. - La princesse de joie à tout ce que les hommes ! Des femmes, deux par hommes et des narguilés de mon meilleur opium en plus des boissons bien entendues. Tout ceci vous attend déjà, je serais bien mauvaise hôte autrement. |
| | | Altiom d'Ydril
Humain
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| Sujet: Re: [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! Lun 30 Mai 2016 - 22:08 | |
| Manifestement peu réceptif aux flagorneries de son hôte, Halvdan affecta une moue qu'un phacochère recevant une cimeterre dans l'oignon n'aurait pas reniée. Il fallait pourtant s'y attendre, maintenant que l'on avait cédé à l'un de ses caprices, le bougre serait intenable. - Qu'eeeeeest-ce y a 'core ? s'enquit le chef de bande en repérant sa grimace porcine du coin de l'œil. T'jours un pet d'travers ma parole. S'usez-le pr'cesse. - Bah.. jus' deux ? - HooOoaaah m'par les Qua- Si- C-Cinq.. Et brogeant deux secondes, le zouave se vit frappé d'épiphanie : prends donc les miennes, là, 'ros gourmand ! - Né dévray's pas lé gâtér coumme ça, va lùi dounner dés maovay'ses habitoudés. - Meuuuh naon, Halv 'coute pas papy ronchon ! A'ez va jouer, va ! Atterré, Rico ne releva même plus. À la bonne heure ! On allait enfin pouvoir discuter sérieusement. - AAAH QUEL BEAU PAYS QUE L'VÔTRE PRINCESSE ! se mit à lui vagir le bestiau dans les esgourdes, un tantinet plus fort qu'il ne l'avait escompté il est vrai. L'Y'ril a son p'tit charme c't'in'éniab', m'foutredieu a-t-on jamais vu plus d'mer'eilles qu'en c'terres ? Tous ces grands temp', ces palais fastueux, ces cités mi'énAAaires haah !! Et ce f'euve à 'a croisée des quat' ci'isations, l'Olayi l'Ayoli.. l'Olilol-yi l'Ol- AAH ! Avez-vous d'jà vogué d'par ses z'eaux, d'puis les fron'ières d'Rouayome, l'orée du Grand Bouas et ses arb' p'uri-cent- nan mill- nan iiintempor- euueuh vieux. C't'un vouayage à faire n'fois au moins dans son ezistence, hm. Mais su'tout ici, c'qu'a d'bou'versant c'les 'rands espaces ! N'a jamais connu p'us inspirants em.. panoramas.. Et déjà plus affalé sur la pauvrette qu'agrippé à son bras, la tête par-dessus son épaule, l'animal en dégustait du panorama ! La Faille d'Elda juste sous sa truffe, ni plus ni moins. Ah question inspiration y avait pas à rouscailler ! Bons dieux jamais on ne verrait pareil décolleté, ni dame si légèrement vêtue dans son sud natal ! Y a pas d'justice. Sacrés spécimens.. de, les bestioles du coin, j'veux dire. La faune locale t'ça, tous les trucs ezotiques. Eem.. - La coummanda, Altiòmé. - La.. oeh laaa... oeh oeh oeh la com..mmm.. hm hm hm hm, oeh oeh oeh la.. la commande. Relevant ses mirettes bien haut dans le ciel, joues gonflées et paupières closes dans un effort de concentration tout bonnement surhumain, l'arsouille était désormais hors course pour une bonne grosse minute complète. Une chance, les salons étaient en vue ! Et quelle vue. Des murs d'un marbre éblouissant où semblaient couler en infinies cascades mille tentures aux teintes entêtantes, que l'on reconnaissait provenir de tout l'Estrévent, jusque depuis la sauvage Zurthanie ! Et à même le sol ou sur de larges estrades de bois se déroulait tout un étalage de tapis et coussins bariolés, de toutes tailles, toutes formes et toutes textures ! Une ou deux tables basses en acajou complétaient l'attirail chamarré, et ça et là y trônaient hanaps et aiguières ouvragées, cristallines ou d'or forgées, rappelant quelque oiseau de paradis, hippopotame du delta ou de grands bovidés des plaines dont les cornes figurées servaient d'anses. Et, devant pareil dépaysement, nul ne pipa plus mot. Plus habitués qu'on était aux bancs, faudesteuils et autres coussièges de notre bonne vieille Péninsule, on prenait place tant bien que mal tout autour, presque inquiets, en faisant pouic-pouic sur les coussins pour s'assurer qu'on avait affaire à d'inoffensives pièces d'étoffes, sans oublier bien sûr de lorgner les tapis d'un œil mauvais. C'est qu'on avait entendu tant de rumeurs biscornues sur ces carpettes levantines pardieux ! Paraissait-il qu'elles risquaient de s'envoler à tout instant comme par enchantement, et que certains enturbannés du désert en usaient comme d'aériennes montures ! Bah, un vrai pays de fous à n'en point douter. Mais accueillant. Déjà l'on était servi en vins épicés, en olives, en fèves frites, en dattes confites, en raisins frais et juteux à souhait, en catins basanées, en esclaves nubiennes et tant d'autres petites babioles propres à ouvrir l'appétit ! Et leurs bouches ainsi occupées à autre chose que jabiasser tout leur saoul énormité sur énormité, nos preux parangons offrirent une chance inespérée au Rico d'en placer une. - Vòstra éssotiqué spléndé'our, né soummes pas dignés d'un' tél accueil, é òse esperar qué saorez pardounner nos éffroyablés écarts dé counduité, may's par-déssus tot, nos dévouns dé vos éxprimer nòtre plus proufoundé gratitudé pour vòtre houspitalité. Ce qu'Halvdan confirma d'un rot opportun, qui tenait tout pareillement lieu de remerciement venant du fond du cœur. Ou d'ailleurs. Princessa, luènh dé mòi l'idèa dé vos présser, may's mé faot m'énquérir dé l'avançament dé la coummanda, car la guèrra groundé e ay' bién páur qué lé temps né joue déjà én nòtre desfavor. Sous quél délay's nos tres cents esclaus pourrount-ils êtré plenament éntray'nés e armés ? Le regard pétillant de curiosité, l'archonte pour sa part semblait s'être enamouré de cette espèce d'étrange soupière à tuyau qu'il n'avait pas recroisée depuis ses lointains périples de vadrouilleur solitaire. Après en avoir proposé sans grand succès à ses camarades - bien emmerdés devant ce drôle d'attirail qui ne se buvait ni ne se mangeait -, le drille tira quelques brèves bouffées à l'arrière-goût nostalgique, et paisiblement se laissa aller à de vieilles souvenances douces-amères de ses jeunes années, tandis que l'on devisait fiévreusement tout autour. |
| | | Amshet Ahk Afah Sang-mêlé
Nombre de messages : 133 Âge : 33 Date d'inscription : 04/07/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 105 ans Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! Jeu 25 Aoû 2016 - 10:08 | |
| La grande dame que tu étais ne se laissa pas démonter par la moue porcine de ton invité, tu souris amusée par sa demande. Deux femmes ne lui suffisaient pas. Combien de fois avais-tu entendu ça, tu ne les comptais plus en fait. Satisfaire complètement plus de deux c’était quasiment de l’ordre du fantasme, mais les fantasme tu es là pour les réaliser ! Tu t’avanças vers lui, portant ta main à sa joue. Tenant toujours le chef contre toi qui venait de lui céder ses filles elle dit doucement à l’intention du phacochère : - Si l’une de mes filles venait à se plaindre d’avoir été délaissé cela me ferait grand peine, alors je compte sur vous ! Tu offris un sourire charmant à ce dernier avant de continuer ta route, laissant dans ton sillage un parfum doux et enivrant de jasmin. De ta démarche féline tu guidas tout ce beau monde vers les salons où toutes les choses promises les attendaient déjà. Tu soutenais tant bien que mal ton convive de marque qui avait le nez dans ton décolleté. Si tu t’offusquais de ce genre de regard mieux fallait ne pas porter de tel tenue. Au contraire, tu appréciais les regards que l’on te prodigués. Le plus gros souci étant qu’il te cassait les oreilles, ton sang noir faisait bourdonnais tes oreilles tandis qu’il te complimentait sur à peu près tout. L’unique subalterne sombre rappela à son commandant qu’il n’était pas tout à fait ici pour admirer le paysage dont toi. L’homme totalement ivre tomba alors dans les méandres de la réflexion. Vous l’aviez totalement perdu pour le coup. Néanmoins, tu continuas de le soutenir et de le faire avancer lentement jusqu’au salon pour le déposer dans un énorme coussin de plume et de soie brodé. Ton sang mêlé avait ces bons côtés, il te permit de le conduire jusque là-bas sans le laisser tomber par terre. Il faisait bien cinq centimètre de plus que toi et pesait donc son poids sur ton épaule, grâce à ce métissage tu avais plus de force qu’une femme lambda ce dont tu te félicité tous les jours. Tu t’installas près du dit Altiom et portait tout ton attention à Rico. Qui se confondait encore en excuse, mais aussi en remerciement quand un rot sonore brisa encore une fois le sérieux de la rencontre. Tu gardas le sourire, si elle avait été Altiom pour sûr certain d’entre eux ne serait déjà plus de ce monde. Mais tu n’étais pas qu’un simple commandant humain, tu étais bien plus, selon toi. Malgré tout tu étais décidé à « conquérir » le cœur et les bourses surtout de ses bonnes gens et pour cela il a divers chemin à emprunter. Il allait et venait des esclaves en continue dans le salon, apportant nourritures, boissons et opium en continue. Toute la joyeuse marmaille bien occupée et le commandant fumant paisiblement tu retrouvas ton sérieux. - Mon bon ami, je peux d’ores et déjà vous livrer 175 hommes totalement formés et armés. 25 autres sont à la moitié de leur formation et les 100 derniers la débutent tout juste. J’ai fait venir en urgence des hommes en plus pour votre demande, hélas je ne vends rien qui ne soit pas d’une qualité irréprochable, je m’en voudrais si certain de ces esclaves venaient à se rebeller ou pire encore à s’en fuir. Il vous faudra donc attendre la fin de ce mois pour qu’ils soient tous parfaitement formé. |
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| Sujet: Re: [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! | |
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| | | | [Les Princes Déchus] Amshet, j'achète! | |
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