Smeralda Montecale - Vagabonde

Nom & Prénom : Smeralda Montecale, surnommée La Noire
Âge & date de naissance : Quinze ans, elle est née le deuxième jour de la deuxième ennéade de Barkios, en l'an 993 du 10ème cycle.
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Péninsule
Particularité : Elle doit son surnom à sa chevelure et à ses iris, tout deux couleur de jais.

Alignement : Neutre bon
Métier : Vagabonde
Classe d'arme : Magie de l'immatériel, mais elle n'est pas encore initiée, sa sensibilité ne fait que s'accroître de jour en jour. En réalité, elle n'est qu'une mage en devenir, elle commence uniquement à se rendre compte de son potentiel.

Équipement : Smeralda n'avait que très peu d'équipement, elle n'avait emmené avec elle qu'une rapière, plus tellement affûtée, et les vêtements qu'elle avait sur le dos. Elle avait pris soin de prendre ses meilleurs habits, ceux en cuir, qui avaient coûtés une petite somme, mais si elle avait espoir de les garder longtemps, elle savait très bien qu'arriverait un jour où elle devrait les abandonner. Elle gardait aussi une boussole au fond de sa poche, dans le secret espoir de pouvoir s'en servir réellement un jour.

Description physique : S'il lui avait été donné de la connaître, Smeralda aurait pu se comparer à sa grand-mère en terme de ressemblance. Sa volumineuse crinière et ses yeux, tous deux noirs de jais, rappelaient sans aucun doute la mère de son père. Elle avait le teint pâle, malgré les quelques temps qu'elle avait passé dehors, dans la nature, ou à voguer sur les flots. Elle venait tout juste d'avoir son corps de femme, bien qu'il restait encore un peu de temps à attendre avant qu'elle ne puisse se revendiquer complètement comme telle. Sa poitrine devait encore un peu s'épanouir, ses hanches s'élargir. Mais il était indéniable qu'elle avait toutes les cartes en main pour devenir une très jolie jeune femme, avec des courbes généreuses, et une certaine grâce. Elle mesurait à peu près un mètre soixante, et allait gagner sans aucun doute encore quelques centimètres. Sur son visage persistaient quelques traits enfantins, quelques rondeurs qui allaient disparaître avec le temps. Mais elle était loin d'être laide, et les regards que commençaient à porter certains hommes sur elle le lui confirmaient. Après tout, elle avait l'âge d'être mariée, mais qui voudrait d'une fille de tavernière ? Elle aurait bien le temps de penser à cela plus tard.

Description mentale : Smeralda était loin d'être docile et serviable. Même si elle n'hésitait pas à aider sa mère quand elle en avait besoin, elle avait son petit caractère. Il fallait dire qu'elle avait côtoyé tellement de personnes différentes et entendu tellement d'histoires, qu'elle avait fini par se forger une idée assez bancale, mais pas totalement erronée, du monde qui l'entourait. Et si elle avait compris une chose, c'était que dans ce monde, elle se devait d'être plus intelligente, plus maline, et plus charmante que les autres. Après tout, cela ne pourrait que la servir. Alors, sciemment ou non, elle s'était entraînée. Elle avait menti, encore et encore, jusqu'à réussir à bluffer n'importe qui. Elle s'était forgée une image de jeune fille innocente et timide. Elle avait appris, de part les rares femmes qui passaient dans cette taverne, à manier ses charmes avec justesse et précision. Mais elle n'était pas parfaite, loin de là. Elle ne pouvait pas tromper les autres aussi facilement qu'elle l'aurait voulu. Elle avait encore beaucoup trop de ratés à son goût, et si elle savait pertinemment que cela s'effacerait avec le temps, que plus elle grandirait, plus elle saurait duper les gens, elle avait pour elle l'impatience de la jeunesse qui la poussait à se surpasser, et à ne pas attendre le nombre des années. On pouvait donc dire qu'elle était obstinée. Une fois qu'elle s'était fixée un objectif, elle n'en démordait pas. D'aucun diront qu'elle était bornée, mais elle savait reconnaître ses tords. Elle ne fonçait pas tête baissée sur une simple intuition, non. Elle usait de son intelligence. Et si elle n'avait pas l'expérience de la vie pour elle, elle avait, en quelques sortes, celle des autres. A travers leurs histoire, elle avait appris beaucoup. Enfin, Smeralda était une jeune femme pleine d'espoir et de rêves, si bien qu'elle pouvait parfois paraître ambitieuse. Elle avait d'ailleurs tendance à être plus égoïste que la plupart des gens, plaçant ses envies au dessus de la loyauté, au dessus de la morale, au dessus des convenances. Au dessus de tout. N'importe quel moyen était bon pour satisfaire ses désirs. Elle était donc bien partie pour devenir une sorte de garce manipulatrice hors paire.

Capacités magiques : La sensibilité de la jeune femme à la magie venait tout juste de se manifester. On ne pouvait donc pas dire qu'elle avait de quelconques capacités magiques, puisque tout ceci était entièrement nouveau pour elle. Cela l'effrayait d'ailleurs quelque peu, l'angoissait parfois, et lui faisait perdre le sommeil en de rares occasions. Depuis toute petite, elle avait toujours senti quelque chose, au fond d'elle, elle avait toujours su qu'elle avait cette perception du monde légèrement différente de celle des autres. Légèrement plus riche. Mais elle ne savait pas du tout à quoi cela était dû. Puis un jour, elle avait entendu parler de magie, un peu plus que d'habitude. Et elle avait cru se reconnaître un peu là dedans. Elle n'y avait réellement repensé par la suite, mais depuis facilement deux ou trois ans, elle avait l'étrange sensation qu'elle pouvait influencer les pensées de certaines personnes. Pas de toutes, même de très peu à vrai dire, et seulement un instant, sur une toute petite chose. Et si elle avait mis cela sur le compte de la manipulation, les premières fois, elle avait rapidement compris qu'il s'agissait de bien plus que cela. Qu'elle n'avait pas un don de persuasion incroyable, mais autre chose. Si elle ne mettait pas encore un nom dessus, il s'agissait sans aucun doute de l'Art qui se manifestait lorsqu'elle se concentrait pour faire illusion.

Histoire : Smeralda naquit dans une taverne, en plein milieu du quartier portuaire de Velmone, en Ydril. Sa mère, Olivia Muliera, était serveuse dans ce même établissement lorsqu'elle devint mère. Souhaitant que son enfant ne manque de rien, elle préféra épouser son patron, Viggo Piccito, plutôt que d'attendre que par miracle le véritable père n'arrive. Ce père était un homme trop jeune pour s'occuper d'un tel fardeau, mais pire encore, il était marin. En y repensant, Olivia sut que ça avait été une erreur d'offrir ses faveurs à un tel homme. Quoiqu'il en soit, elle décida que ce serait Viggo qui le remplacerait, défi que le tenancier releva plus ou moins bien.

La jeune fille grandit donc dans ce milieu rempli de poivrots, de pêcheurs aux rêves brisés, de veufs et d'hommes mariés volages. Le Tonneau Ensoleillé était une de ces échoppes qui accueillait beaucoup de rebuts de la société. Mais cela ne la dérangeait pas plus que cela, elle était confrontée au monde tel qui était, et si en premier lieu, on la gardait loin de la salle, elle finit par y passer de plus en plus de temps à mesure qu'elle grandissait. L'ambiance qui y régnait ne la dérangeait pas, et les odeurs tenaces de sueurs et d'alcool n'étaient pas un problème pour elle. Elle aimait venir là, au milieu des gens, pour apprendre d'eux. D'ailleurs, en de rares occasions, de véritables marins et aventuriers pénétraient le seuil de l'établissement. Smeralda aimait bien écouter les histoires des matelots, celles faites de sirènes, de terrifiants norkans, et de pirates sanguinaires. Elle était fascinée par ces récits, à tel point que sa mère eut un coup de sang lorsque sa fille faillit monter à bord d'un bateau, afin de vivre des aventures. Elle était jeune, très jeune, et rêvait de pouvoir un jour voir le monde. Elle rêvait de pouvoir voguer sur les flots, l'horizon à perte de vue, pour aller expérimenter par elle même ces histoires qu'on lui comptait.

Elle grandit encore, accompagnée de ses rêves d'aventure loin de son trou perdu. Et Viggo vint un jour à mourir, assassiné dans une ruelle alors qu'il était parti chercher de l'argent chez un débiteur. Olivia reprit donc les affaires de son mari. Pourtant, rien ne fut plus pareil après le trépas du tenancier. La salle se vidait, et certains habitués allaient voir ailleurs. Le Tonneau Ensoleillé n'était plus le même sans son patron, et cela affecta grandement Olivia, qui ne faisait plus que de petits bénéfices. Cette disparition avait secoué la jeune fille. Si elle n'avait rien laissé transparaître sur le moment, elle avait été grandement peinée. De voir celui qui l'avait élevée disparaître ainsi lui fit prendre conscience que la vie n'était pas qu'un long fleuve tranquille, mais qu'elle pouvait bel et bien ressembler à un mer déchaînée un soir de tempête. Et qu'elle pouvait prendre autant qu'elle pouvait donner. De plus, elle voyait sa mère décliner petit à petit, elle n'était plus si joyeuse, elle avait ces rides qui étaient apparues, sur son front, et au coin de ses yeux. Elle les avait des vues, sur d'autres personnes, et elle savait bien qu'elle n'auguraient rien de bon. Alors, en bonne fille qu'elle était, elle essayait chaque jour de la faire sourire un peu plus, même si son moral était au plus bas.

Cependant, Smeralda avait toujours su que Viggo n'était pas son père. Ce dernier lui avait tout révélé alors qu'il était ivre, et qu'elle n'avait encore que sept ans. Mais cela n'avait rien changé à l'affection qu'elle pouvait lui porter, après tout, c'était de lui qu'elle avait reçu son éducation. Sa mère lui avait expliqué que son véritable géniteur était un marin, un certain Enrico Montecale. Un Soltaar qui l'avait séduite dans sa jeunesse. Et depuis ce jour, Smeralda avait rêvé de le voir franchir la porte de la taverne, prêt à l'emmener loin vers de nouveaux horizons. Mais jamais l'occasion ne s'était présentée. Et depuis que son père adoptif avait rendu l'âme, elle avait développé une véritable obsession pour l'aventure. Aller explorer de nouvelles contrées, affronter de terrifiants pirates. Elle avait besoin de cela, elle le sentait au plus profond d'elle même. Tôt ou tard, Olivia aurait dû deviner que cela arriverait.

Une nuit, à la faveur de l'obscurité, Smeralda déroba de l'argent à sa mère. Elle récupéra la vieille rapière cachée sous le comptoir, l'arme de Viggo, et s'enfuit du Tonneau Ensoleillé. Son but était simple. Elle voulait explorer de nouvelles terres, vivre de nombreuses péripéties, et peut être finalement retrouver son véritable père. Parce qu'elle avait ce manque au fond d'elle qu'elle se devait de combler. Elle avait ces pulsions qu'elle se devait de satisfaire. Ce fut dans cet état d'esprit qu'elle se lança sur les routes.

HRP

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Magie de l'immatériel, spécialisée dans l'illusion, mais elle n'est pas encore initiée

Citation :

Elle avait aussi pris quelques bijoux, et elle gardait une boussole au fond de sa poche, dans le secret espoir de pouvoir s'en servir réellement un jour.