Eïnad'Alin Akar'Demlir - Princesse héritière

Nom/Prénom : Eïnad’Alin Akar’Demlir

Âge/Date de naissance : 88 ans / 920 du 10ème cycle.

Sexe : Féminin

Race : Sang-mêlé elfique

Faction : L’Ithri’Vaan

Particularité : Tatouages sur le visage et sur le corps.

Alignement : Chaotique neutre

Métier : Fille unique d’un Prince Marchand. Héritière de Geresh.

Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :

Un cuir teinté aux couleurs de sa famille recouvrant les manches de ses nombreuses dagues. Sa collection s’enrichissait d’ennéade en ennéade. Sa plus belle pièce n’était autre que celle qu’elle reçut à sa majorité. Soit disant forgée par les elfes, cette dague d’une beauté mais également d’une efficacité redoutable ne la quittait plus parcourant ainsi avec elles des miles et des miles à travers les contrées de l’Itri’Vaan. Sa lame argentée arborait les plus belles gravures qu’elle s’était donné de contempler. La deuxième collection qu’elle chérissait tout autant était composé de multiples fioles contenant chacune un poison ou un parfum différent qu’elle confectionnait à partir des herbes et des rares fleurs que Geresh lui offrait.

Son style vestimentaire pouvait plaire comme déplaire. Son envie de couleurs venait de la région dans laquelle elle avait grandie et ses plumes coiffants ses cheveux rebelles lui offraient une certaine confiance tout en mettant son visage en valeur. Ses bijoux qu’elle sélectionnait avec le plus grand soin venaient terminer l’ensemble.

Description physique :

Fine voir plate, ne possédant qu’une légère poitrine, de légères formes. L’on pouvait y voir d’une certaine manière les caractéristiques d’un corps elfique. Pourtant elle arborait des traits des plus humains ainsi qu’une chevelure bouclée aux teintes rougeâtres. Sa peau était pâle et ne semblait vouloir s’exposer au soleil à défaut de brûler avant de se régénérer pour reprendre toujours cette même pâleur.

Son visage se composait de lèvres pulpeuses, la seule réelle partie de son corps où les formes étaient généreuses, ainsi que des yeux couleur émeraude reflétant une certaine obscurité laissant ainsi toute personne la qualifier d’un regard noir.

De nombreux traits furent dessinés sur sa peau. Au départ confronté au temps, ces marques dévirent indélébile. Les symboles représentatifs de l’univers qu’elle s’était crée autour de sa propre personne étaient généralement dessinés et gravé sur sa peau par un artiste proche de la famille.

Description mentale :

L’égoïsme est surement l’adjectif qui lui colle le mieux à la peau. Cette femme ne partageait absolument rien et cela à cause de son statut d’enfant unique. Pourrie gâtée dès la naissance elle développait un caractère particulier. Ses origines elfiques lui donnèrent un esprit vif et perspicace alors que ses souches humaine lui donnait ce mauvais caractère. Attirée par des aspects plus obscurs tels que la torture, le meurtre, les drogues… Eïnad était intelligente et elle savait comment s’y prendre aisément ou plutôt officieusement pour assouvir ses envies. Enfant modèle face à son père, cachant bien son jeu elle apprit néanmoins à négocier des traités commerciaux dans les règles de l’art. Se sentant unique et au centre du monde, elle ne pouvait prétendre avoir le moindre ami. Il n’y avait qu’une chose qu’elle respectait par-dessus tout et c’était son corps qu’elle vénérait et la pureté qu’il lui apportait. Nombreux de ses fidèles qui l’entouraient la mettait sur un piédestal et c’est non sans la déplaire.

La seigneurie de Geresh et la famille d’Akar’Demlir

Ces terres d’une superficie non négligeable étaient quasiment entièrement recouvertes de plantations agricoles aussi diverses que variées. On y cultivait une multitude de fruits exotiques d’une qualité reconnue à travers le continent. On y faisait également pousser des herbes aromatiques, de l’herbe à pipe, des plantes à épices, des vignes. Sur la côte on pouvait y trouver des marais salants et plusieurs élevages d’huîtres perlières. Voilà donc les principales activités commerciales de la famille.

La petite cité de la seigneurie se situait au centre de la seigneurie et reflétait en partie la richesse que possédait cette famille. Etablie à cet endroit depuis seulement quelques générations, le talent pour les négociations leurs permettait ainsi d’accroître leurs fortune et leurs influence recevant donc  un siège au conseil de Thaar. Composé d’humain à l’époque, l’avant dernier Prince décédé il y de cela quelques décennies copulait sans cesse avec les femelles du peuples elfique s’autorisant même une épouse sylvestre offrant donc ainsi une longévité supérieure à sa descendance.

Histoire :

Les diverses bougies répartis harmonieusement apportaient une lumière agréable à la pièce. Le peu de décoration et le mauvais goût de celle-ci nous situait dans une chambre d’une des auberges localisées dans les bas-fonds de la petite cité. Pourtant trois êtres s’y trouvaient et il y régnait une ambiance particulière. Une paire de mains viriles s’aventurait au gré des courbes féminines de sa partenaire alors que sa bouche cherchait à conquérir les lèvres qui s’offraient à lui. Le temps passa et une douce musique vocale venant des deux amants commença à résonner entre ces murs. Mais n’étaient-ils pas trois ?

Alors que le lit, dont les draps étaient un des témoins des ébats qui s’y déroulaient, se situait près de la porte, au centre de la pièce se trouvait une chaise occupée. On pouvait y deviner une silhouette et lorsqu’on s’approchait, l’identité de celle-ci était découverte. Son visage arborait divers tatouages qu’on pouvait aisément reconnaître. Eïnad resta plantée là, à regarder ce spectacle qui s’offrait à elle. Plus tard, ses mains parcouraient son propre corps évitant toutefois certaines parties de son anatomie qu’elle s’interdisait de toucher.

On pouvait alors entendre un -Voulez-vous vous joindre à nous ?-  arrêtant sans attendre les caresses qu’elle s’offrait. L’expression qu’affichait la semi n’était pas celle espérée des amants. Se levant alors que sa robe trainait à terre, elle se dirigea vers la commode où une carafe de vin l’attendait. Versant trois coupes et d’humeur généreuse, deux d’entre elles furent offert aux amants. Ils burent à pleine gorgée, après tout l’amour passionnel donnait soif. Pourtant la troisième coupe ne quitta pas les doigts pâles d’Eïnad et ne s’était pas dirigée vers ses lèvres pulpeuses. Un sourire commença à se dessiner sur son visage lorsque les deux autres occupants de la chambre commencèrent à convulser. Elle s’approcha alors d’eux et leurs murmura :

« La douleur est le poison de la beauté mes chers amis. »

Ramassant sa ceinture avant de la nouer autour de sa taille, son sourire n’avait pas quitté son visage. Dorénavant ce lit qui avait accueilli tant de passion accueillait désormais la mort. Une capuche vint alors cacher son visage et la chambre, après avoir reçu un dernier claquement de porte, n’émettait plus aucune note.

***

Chantonnant légèrement alors qu’elle parcourant la demeure de ses aïeuls, la semi laissait glisser ses mains sur les murs s’amusant ainsi de la situation. Comblée, ses désirs assouvis, elle se dirigeait donc vers le bureau de son père.

« Entre ma fille. » Entendait-on alors qu’elle posa à peine le pied devant la porte fermé.
« Me voilà Père, tu voulais me voir ? »

Il était confortablement assis à son bureau, l’homme, également semi la fixa un instant avant de se jeter à l’eau.

« Tu es né un jour d’été, je pense dire sans problèmes que ce fut le plus beau jour de ma vie. Ta mère, malheureusement nous quitta peu de temps après, me laissant ainsi seul avec un petit être à peine né. Je t’ai éduqué, à ma manière, et même si parfois, je pouvais être dur, ce n’était que pour ton bien. Tu as grandi lentement, ce qui prouva ton ascendance elfique et la dominance de ses gênes sur ceux de nos origines humaines. Pourtant tu te rechignais à accepter ce côté exotique. Je me souviens encore lorsque tu t’es rebellée et que je t’ai retrouvée à moitié nue dans les rues de notre si belle cité. L’état dans lequel tu étais m’a laissé perplexe. Je me suis longuement demandé ce que j’avais fait de mal. Heureusement ces temps sont maintenant révolus et je pense pouvoir enfin te refaire confiance. »

Un sourire se dessina sur les lèvres d’Eïnad. Avait-elle enfin réussit ?

« Il y a quelques années de cela, je me suis lancée dans la récolte de sel et je souhaiterais élargir nos réseaux commerciaux. J’aimerais que tu t’en occupes. Prouves moi que tu es prête à prendre ma place. »

Tant de souvenir en quelques mots à peine. Mais détaillons un peu donc tout cela. C’est effectivement un jour d’été que naquit la belle rousse. D’une union entre un prince marchand et son unique épouse, son unique femme, son unique amour. Quelle triste spectacle lorsqu’on sait toute la luxure qui régnait en Ithri’Vaan. Mais peu importe, cette pimbêche qui sut conquérir l’homme fortuné eut le souffle coupé lorsqu’elle regarda l’être qu’elle venait de mettre au monde. Du moins c’est ce en quoi elle voulait croire.

Son enfance fut longue mais se déroulait comme un long fleuve tranquille. Ce n’est que vers son adolescence lorsqu’elle avait à peu près une quarantaine d’années que la rouquine à moitié déjanté se rebella. Touchant ainsi aux différents pêchés qu’offrait sa cité même si elle se refusait de s’essayer au plus impur d’entre eux. Un tournant dans sa vie, un virage des plus serré dans son caractère.

Son père la retrouva et sa colère dura des décennies. Entre temps, sa soif n’était pas assouvie et elle se créa un cercle privé qui tourna rapidement à une secte à sa gloire. Au départ entourée d'amis aussi déjantés qu'elle, Eïnad au fur et à mesure de ses pulsions installa la peur mais également l'admiration. Ses fidèles idolâtraient ses règles de conduite, sa philosophie et ses croyances qui différaient de ce qu'on pouvait trouver en Itri'Vaan. Elle vénérait les dragons et... leurs violence. La plus part de ces meurtres, elle les considérait comme offrande. Elle voyait en eux l'aspect primaire des hommes tels que le meurtre, le désir ou le plaisir. C'est une rencontre qui chamboula toutes ses croyances. Lors de sa fugue la belle princesse rencontra un prête un peu particulier. Ils eurent de nombreuses conversations pendant plusieurs jours et Eïnad finit par succomber au culte. Il arriva par réussir à la convertir et depuis, elle vénère le culte draconique même si elle n’hésite pas à y placer quelques touches personnelles en pervertissant les différents rites.

Le groupe autour d'elle ne fit que grandir au fil des ans. Des rituels furent organisés pour les nouveaux venus, seuls les plus valeureux, courageux et surtout muets réussissait à survivre aux rites. Le plus classique d'entre eux était une séance de torture mais parfois cela pouvait être bien plus complexe lorsqu'Eïnad décide d'inviter différentes drogues et objets sexuels. Ces séances servaient d'initiation et de repérer les éventuels tricheurs et espions. Plusieurs rumeurs circulaient sur l’existence de cette secte et Eïnad voulait prendre des précautions.  

Lorsque ses meurtres furent découvert, certains de ses partisans n'hésitaient pas à se dénoncer à sa place n'accablant jamais la sang-mêlée. Grâce à ces hommes et femmes, Eïnad restait la douce et frêle petite princesse de Geresh. Personne ne pouvait soupçonner sa réelle personnalité. Elle apprit également à se battre et jeta son dévolu sur les dagues qu’elle se mit à collectionner. Les années passèrent et la double personnalité qu’affichait la jeune femme pour duper son paternel ne fit que se creuser.

« Bien père, tu ne seras pas déçu. » Dit-elle alors avant de sortir de cette pièce.

Enfin, l’heure était venu où elle pourrait faire ses preuves avant de définitivement écarter l’actuel Prince.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Chouette cacahouètes
Comment as-tu connu le forum ? : *sifflote*
Crédit avatar et signature : Je l’ai trouvé ici.
Compte autorisé par : La petite voix.

Ta princesse est trop plate pour une princesse

Citation :

Ses origines elfiques lui donnèrent un esprit vif, intelligeant et perspicace