Nom/Prénom : Naerth Alyryne (chanson de sang)
Âge : 103 ans (donc à peine 20 ans)
Sexe : féminin
Race : Elfe noire
Alignement : Neutre mauvais, même si pour le moment, ses intérêts rejoignent les Tueurs de l’Ombre
Métier : Haute Prêtresse d'Uriz Vyn'Het' Namaz (dieu drow de la guerre)
Classe d'Arme : Magie
Équipement : Alyryne est une prêtresse, elle combat principalement grâce à la magie. Cependant, comme toute drow qui se respecte, elle a reçu un entraînement martial relativement poussé, si bien qu’elle se promène souvent avec une dague de lancé dont elle se sert de façon plus que correcte.
Description physique : Des draps qui se froissent, un petit gémissement qui s’échappe de lèvres closes. Des bras fins s’échappent de la douce étoffe et étirent le corps alangui par le sommeil. De la soie blanche émerge un corps de femme à la peau d’ébène, une peau douce qui appelle les caresses. Ce corps dénudé n’est dissimulé que par une cascade de cheveux couleur neige, qui tranchent admirablement sur cette statue d’onyx. Les mèches blanches sont emmêlées, légèrement ondulées et descendant jusqu’aux fesses bombées de la femme. Elle s’extirpe des draps et s’assoit au bord du lit, avant de se lever, laissant ses jambes fines et musclées la propulser vers une petite bassine d’eau froide. Là, sa main aux doigts gracieux s’assit une petite éponge et plonge dans le liquide revigorant qui dissipe les dernières brumes du sommeil.
La jeune femme caresse son corps avec l’éponge, passe sur un ventre autrefois musclé et aujourd’hui simplement plat, contenant encore quelques rondeurs gagnées d’avoir porté un enfant. Lentement l’éponge remonte jusqu’à sa poitrine ferme, qui a gagné en volume pour la même raison.
Elle se saisit alors d’une serviette et s’essuie, avant de se diriger vers une coiffeuse et d’y prendre place. Le miroir lui renvoie son visage aux traits réguliers et gracieux, au nez fin, aux pommettes hautes, à la bouche mutine. La femme a les traits taillés à la serpe, mais adoucis par un je ne sais quoi d’indéfinissable, une sorte de sérénité intérieure, un feu brûlant en son être. Ses yeux bleus pétillent, alors que ses fins sourcils blancs s’arquent délicatement sur son regard océan. Son oeil gauche est entouré d'un étrange tatouage dont personne ne connait la signification à part elle. Elle sourit lentement, satisfaite de son image, avant de se saisir d’une brosse et de peigner sa chevelure indisciplinée. Elle se saisit ensuite d’un diadème qu’elle ceint sur son front. Il est en or fin et en son milieu, il y a une araignée de dessiné et en son centre, un saphir enchâssé.
Elle se lève alors, féline et s’empare d’une robe aux tons bleus gris, qu’elle enfile lentement. Le décolleté est vertigineux, cachant juste ce qu’il faut de poitrine, laissant voir les bases de collines aux milles promesses. Une ceinture vient souligner sa poitrine et la robe se termine sur une coupe simple, bien qu’elle rappelle motifs de toile arachnéenne. Alyryne est satisfaite, la journée peut commencer.
Description mentale : La Haute Prêtresse n’est à ce poste que depuis peu de temps, mais déjà, l’on sait qu’il ne vaut mieux pas se faire d’elle une ennemie. Alyryne est de nature calme et posée, mais mieux vaut ne pas oublier que le feu couve en elle et que le volcan n’est jamais loin d’entrer en éruption ! Ses colères sont spectaculaires. Elle irradie une grande énergie, semble habitée par une mission. Quand elle parle c’est avec autorité. Elle occupe un poste haut placé et convoité qui lui assure l’oreille de Tebryn. Il a son soutien, car elle le pense digne de sa mission… pour le moment. Alyryne n’est fidèle qu’à une personne : sa divinité. Et Alyryne n’aime que deux personnes : sa divinité et son fils. Il est sa plus grande bataille, elle se fait louve pour le protéger.
Impitoyable, cruelle, sensuelle, Alyryne n’a pas usurpé sa réputation. Sanguinaire, ses sens sont affolées par le sang. Elle vénère la Guerre, adore regarder les hommes se battre et mourir, mais surtout voir les drows victorieux.. Elle n’a pas d’amis, tout juste entretient-elle quelques relations cordiales avec certaines personnes. Dotée d’un caractère bien trempé, c’est une dominante qui ne se laissera jamais piétiner. Fort heureusement, elle a aussi un sens diplomatique assez poussé qui évite le fiasco.
La grande prêtresse est fière et déteste qu’on lui tienne tête. Elle déteste qu’on se moque d’elle, même si elle sait faire preuve d’humour quand il le faut. Elle est littéralement excitée par la vue du sang, son regard bleu virant au rouge quand elle sent le liquide carmin à proximité. Elle est fascinée par lui, hypnotisée, habitée par la propre jubilation du dieu violent qu’elle sert. Il y a peut-être une trace de folie en elle…
Histoire : Alyryne était sortie de sa chambre et allait maintenant dans celle de son fils qui dormait encore paisiblement. Une grande douceur, agrémentée de fierté se peignirent sur son visage alors qu’elle le contemplait. Il avait les yeux bleus de sa mère, mais les traits de son père. Alyryne était si jeune à ce moment-là, inconsciente de la destinée qui l’attendait. Si elle l’avait su, se serait-elle comportée autrement ? Non, sans doute pas!
Rien ne la prédestinait à devenir Grande Prêtresse.
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Alyryne est née dans une famille modeste d’artisans drows. Elle venait déjà après un frère. Sa venue au monde transporta de joie ses parents. Sa mère n’était pas peu fière d’être si féconde et d’avoir déjà enfanter deux adorables bambins. Son frère avait 20 ans de plus qu’elle et il s’enticha bien vite de cette petite sœur à protéger.
Les années suivantes furent paisibles. Il n’y eut aucun événement notable. La vie d’Alyryne fut d’une banalité affligeante : pas de drames, pas de morts, rien du tout. Son frère choisit la voie des armes et du combat. Elle, celle de la magie. Mais pas pour devenir sorcière, non… Elle, elle décida de suivre sa foi, comme appelée par une force supérieure. Ses parents, d’abord réticents, finirent par la laisser suivre sa voie. C’était une chance, mais elle ne s’en rendit pas compte tout de suite.
C’est ainsi, que toute jeune fille, elle suivit l’enseignement de son Dieu. Disciple émérite, elle était appréciée de ses pairs qui voyaient en elle un grand potentiel. Elle était studieuse, vive et curieuse, mais prompte à s’emporter. Cependant, cela ne freina en rien son avancement et bientôt, elle fut nommée Prêtresse. Finalement, ses parents avaient eu raison de la laisser faire. Elle développa un certain ton autoritaire, ainsi qu’un sens aigu du devoir. Mais son ambition ne s’arrêtait pas là, non… Elle était une Prêtresse zélée qui ne vivait que dans l’espoir d’entendre son dieu lui parler, de pouvoir accomplir sa volonté, de s’élever ainsi dans la société impitoyable des drows.
C’est durant ces années de flottement qu’elle commença à s’éveiller aux plaisirs de la chair. Ses hormones la travaillaient et elle était assez jolie pour attirer les regards des mâles. Parmi eux, il y eu Ant’zar. Pourquoi conserva-t-elle son nom en mémoire ? Premièrement parce qu’il fut un amant hors pair. C’était un coureur de jupon, elle le savait, mais s’en fichait à l’époque, il lui procurait le plaisir dont elle avait envie. Il n’y avait pas d’amour entre eux, ils étaient au-delà de cela. Ils finirent par se lasser et se séparer… Mais Ant’zar lui laissa un cadeau dont il n’eu jamais conscience : un héritier.
Et c’est ainsi que le ventre de la prêtresse s’arrondit et qu’elle mit au monde un garçon quelques mois plus tard. Un enfant qu’elle éleva seule, avec plaisir. C’était sa fierté. Et dans la foulée, elle fut nommée Grande prêtresse. Pourquoi ? Parce que durant sa grossesse, le dieu lui avait parlé et parce que la précédente Prêtresse rendit l’âme en la désignant comme son héritière. Ainsi, Alyryne devint un personnage puissant, comme elle l’avait toujours espéré ! Chaque soir, elle offrait son sang à Uriz, dévouée. Elle se mit à côtoyer le gratin. Elle se souvenait encore de la première fois où elle avait approché Tebryn qui en était venu à lui demander son avis. D’abord intimidée, elle avait pris confiance en elle et s’était affirmée. Et sa première cérémonie ! Quand elle avait sacrifié les guerriers invalides avec l’aide de la prêtresse de Teiweon ! Le sang avait coulé à flot, l’enivrant avec délice. Elle s’était sentie si puissante! Elle adorait le pouvoir. Elle était faite pour cela !
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Elle caressa tendrement une mèche duveteuse et son fils remua dans son sommeil. Dix ans avaient passé. Dix as sans donner de nouvelles à son père. Dix ans au poste de Grande Prêtresse d’Uriz. C’était dérisoire, elle occuperait ce poste encore longtemps. Mais peut-être était-il temps de faire signe à Ant’zar! De le revoir.
-"V'dri, ussta dalharuk, udos orn kyorl dosst ilharn ulnin" (dors mon fils, nous verrons ton père bientôt)
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