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 Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]

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Zarina
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MessageSujet: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeMar 12 Mai 2015 - 20:39


Nom/Prénom : Buhasaiah Misha’al  Sheera  

Surnom :  Zarina

Âge/Date de naissance : 22 ans / 34 Karfias 985 du 11 ème cycle

Sexe : Féminin

Race : Humain

Faction : Ithri’Vaan

Particularité : Elle est une femme aux yeux d’émeraude, une cicatrice traversant son œil gauche de haut en bas, et pourvue d’une chevelure de flamme, d’un rouge si ardent qu’il embrase les  personnalités alentour. Pour couronner le tout, elle est une armurerie vivante.

Alignement : Chaotique Neutre

Métier : Mercenaire, Chef d’une bande armée : Les Zar’Abhs.

Classe d'arme : Corps à corps  (Cimeterre),  A distance (Couteaux de lancer)

Équipement :

La jeune femme emportait avec elle toujours un strict nécessaire comportant ainsi de quoi remédier à une quelconque nudité et de quoi se défendre. Les possessions de Zarina étaient ainsi très rapidement inventoriées, pour peu que l’on se donnât un tel objectif. Sa tenue vestimentaire était assez originale. Elle s’était trouvée séduite par l’apparat de cuir, à tel point que chaque vêtement qu’elle portait le plus volontairement en était pourvu. Ainsi, elle revêtait un cuir autour de sa poitrine uniquement, laissant une large partie de son ventre nue, tout en offrant la perspective d’un décolleté des plus rafraichissants. Habituellement, elle aimait y associer un gilet taillé haut de cuir plus sombre. Cette veste particulière avait un col droit et s’ouvrait sur la poitrine de la demoiselle, bénéficiant de plus de manches semi-longues. Pour le bas, Zarina s’arrangeait d’un pantalon de cuir aussi, porté assez bas, tenu par une ceinture, sur laquelle figuraient quatre couteaux de lancer de petite taille. Un œil averti pouvait parfois se délecter du témoin de sous-vêtements affriolants, aux couleurs vivaces, mais l’occasion se faisait néanmoins rare.

Avec ceci, la jeune femme portait des gantelets de cuir clouté, des bottes du même matériau et des protections aux genoux cloutés eux aussi. Parfois, elle plaçait sur son épaule droite une broche maintenant une cape aux couleurs sombres. D’un point de vue martial, Zarina n’avait pas à rougir. Aux quatre précédents couteaux de lancer, il fallait y rajouter encore deux plus petits encore sur chaque jambe et deux cimeterres qu’elle plaçait sur son dos. Avec un arsenal si peu commun, elle était plus que certaine d’être remarquée et cela lui plaisait d’autant plus.

Tout autre objet n’était pas en possession de la jeune femme aussi banal fut-il, elle se contentait de fort peu. C’était d’ailleurs ce qui la caractérisait le mieux.

Description physique :

Il était bien des femmes qui avaient un don spécial pour attirer l’œil des mâles alentour. Zarina était l’une d’elles. Héritant de sa mère d’un physique désirable, elle fut un joyau très convoité dans la ville d’Ys. De ses 1m68, elle avait l’air élancée et séduisante. Certains affirmaient que c’était sa croupe délicate et enivrante qui la caractérisait le mieux, d’autres encore que sa poitrine prononcée constituait le régal oculaire de ces messieurs. Une chose était sûre, il était difficile de remettre en cause les formes de la jeune femme. Zarina avait une peau pâle pour une femme originaire d’Ys, si bien que cette particularité soulevait, en bien ou en mal, le cœur des hommes, trop accoutumés à des couleurs plus chaudes. En effet, la douceur de sa peau que beaucoup désiraient éprouver était un atout majeur de la belle. Véritable princesse, elle était assez maigre, possédant des bras fins et de longues jambes. Sans ses armes, on ne pouvait juger à son physique qu’il s’agissait d’une terrible guerrière. Son visage était harmonieux, combinaison de lèvres ô combien pulpeuses et d’un regard émeraude et vif. Le sourire de Zarina était, pour peu qu’il fut obtenu, un trésor pour la gent masculine car elle rayonnait alors vraiment de toute sa beauté et sa noblesse. Son timbre de voix avait quelque chose de singulier, avec un relief particulier qui venait de sa double vie. Il y avait comme une douce sévérité qui animait sa voix.

Ses yeux étaient d’un vert difficilement imitable, ce qui la rendait plus unique encore. Des sourcils fins finissaient d’harmoniser les traits de la jeune femme. Pourtant, un détail évident suscitait l’étonnement, venant peut-être ternir la beauté de Zarina. Son œil gauche était traversé en son centre d’une cicatrice bien visible et longue de 6cm. Un miroir rappelait à la mercenaire la vie qu’elle avait quittée ainsi que ses objectifs. La cicatrice faisait partie d’elle-même, ni comme un trophée, ni comme une honte : c’est pourquoi Zarina l’arborait le plus simplement du monde.
Rencontrer Zarina était aussi admirer une chevelure d’un roux ardent, d’une intensité si forte que l’on se perdait facilement dans une contemplation active. Ses cheveux lui tombaient juste au-dessus de son fessier, mettant un peu plus en valeur celui-ci pour peu qu’elle fût aperçue de dos.

Description mentale :

S’il y avait bien une chose à dire à propos de Zarina, ce serait son pouvoir d’attraction, lié plus ou moins à ses qualités physiques, précédemment énoncées. Et pourtant, elle rayonnait d’une certaine aura, qui suscitait la curiosité et l’intérêt. Tout cela dépassait le simple niveau corporel alors détaillons-le. Personne ne parvenait en lire en ses yeux émeraudes, si perturbants. Son visage, bien que débordant d’expressions, ne trahissait jamais ses réels sentiments ou ses pensées les plus profondes. Elle était une femme qui pouvait tout garder en elle, sans que quiconque ne s’en rendît compte. Un air de mystère planait toujours auprès d’elle. En effet, ne faisant confiance qu’en très peu de personnes, elle ne divulguait jamais plus sur elle sinon son surnom adopté des années plus tôt.

Pourtant, derrière cette façade de mercenaire, se cachait une véritable princesse, qui se trahissait par petites touches. Premièrement, Zarina avait un fort mauvais caractère, se manifestant dans presque toutes ses interactions sociales. D’une part, elle était profondément attachée au respect, et toute entrave la plongeait dans une colère plus ou moins assumée selon les cas. Un « Madame » était toujours de rigueur et toute tentative d’approche tactile terminait irrémédiablement mal.  D’autre part, toute parole incomprise par son interlocuteur et tout malentendu l’exaspérait grandement, l’incitant parfois à couper net la conversation. Deuxièmement, la jeune femme appréciait les belles choses, tant du point de vue vestimentaire qu’architectural. Elle aimait admirer l’art des autres dans ces domaines-ci mais ne désirait pourtant jamais les posséder. La richesse ne l’attirait pas, seulement le plaisir de poser ses yeux sur du beau, cela incluant bien sûr les hommes aux muscles saillants. Et enfin, ses connaissances  et sa manière de s’exprimer ne dévoilaient certainement pas une quelconque roturière. Zarina possédait des postures princières et des gestuelles hautaines quand elle ne se contrôlait plus suffisamment bien. Pourtant, aucun ne pouvait élucider le mystère, tout au plus, on prétendait qu’elle avait été une courtisane.

Concernant son rapport avec la gent masculine, elle observait un code très particulier. Zarina aguichait l’homme sans pour autant ne jamais lui adresser sa bénédiction, le regardant saliver ou rager. Le jeu de séduction l’amusait beaucoup et elle s’y essayait toujours. Il y avait deux fins possibles : soit l’homme ne jetait sur elle et la jeune femme devait alors faire son possible pour le mettre hors d’état de nuire, soit il comprenait le jeu et faisait de même de son côté. De rares cas se présentaient où l’homme n’était pas enchanté par la perspective de partager sa couche avec elle. Cette classe d’hommes comportait les fanatiques religieux, les aveugles et les parangons d’honneur. Si Zarina agissait de la sorte, c’était uniquement par dessein. Elle avait appris, seule, que l’homme en proie à une femme fatale livrait tout ce qu’on pouvait attendre de lui. Généralement, il n’était pas nécessaire d’aller trop loin dans la séduction et Zarina ne donna jamais aucun baiser. Elle avait gardé en son cœur la volonté de demeurer la même princesse qu’autrefois, empêchant qu’un homme ne vînt la souiller. Pour elle, cela était sa seule et unique peur. Qui l’eut cru ?

De manière générale, Zarina était une femme qui aimait plaisanter et taquiner ses proches. Tourner quelqu’un en dérision était son petit péché mignon et lui était difficile de résister à la tentation quand une occasion se présentait. Ceux qui la connaissaient le mieux assuraient qu’il s’agissait de son charme le plus fatal car ils considéraient alors la jeune femme comme une personne cultivée qui savait user d’intelligence et de perspicacité. Au contraire, elle se montrait très froide envers ceux qui ne lui inspiraient aucun sentiment, amorçant à la fois son célèbre jeu de séduction.
Terminons par sa personnalité quand il fallait tirer l’épée. Zarina était déterminée et une véritable meneuse d’hommes. Le courage ne lui faisait pas défaut et sa volonté, sans faille, n’était alimentée que par son désir ardent de vengeance. Elle ne vivait plus que pour retourner à Ys, plus que pour ôter la vie de celui qui l’avait fait naitre. Et tandis que sa haine grandissait, sa compassion envers les basses gens de la ville augmentait. En vainquant son père, elle obtiendrait peut-être le moyen de rendre la ville plus vivable. Et pourtant, elle n’était pas naïve au point de croire que d’autres têtes n’allaient pas tomber mais elle ne reculerait plus, plus jamais.

Capacités magiques :

Néant

Histoire :

Il est un récit qu’aucun des proches de Zarina ne connait entièrement : celui de sa vie. Annonçons alors le début de vie ses parents pour mieux saisir les subtilités du personnage de la mercenaire.

Né d’un père marchand,  Buhasaiah, L’Elégant Démon des Plaines Multicolores, vécut dans le faste et le luxe, vivant d’après les préceptes de ses prédécesseurs. Cette lignée maudite de tyrans s’était installée dans la ville d’Ys en Ithri’Vaan, consolidant leur pouvoir sur la ville du mieux qu'ils le pouvaient de génération en génération. La motivation essentielle d’un Buhasaiah était de pouvoir écarter ses concurrents directs. Par des procédés ingénieux ou stupides, il arrivait qu’on y parvînt. On embauchait des hommes de main, dociles, et on les envoyait combattre, taxer, corrompre. Ainsi vivait la racaille de cette ville, ainsi prospéraient les marchands, sous la coupole d'un Prince Marchand, s’affrontant toujours indirectement. La richesse était leur seule valeur et ils croyaient tout obtenir par ce biais-là : Pouvoir, Gloire et Loyauté. Ces tyrans, par leur action sur la ville, agrandissaient le fossé déjà existant entre pauvre et riche. A Ys, tout était une affaire de taxe, et même le marchand étranger qui avait les moyens d’y pénétrer devait bien faire profil bas pour éviter d’autres taxes superflues. Les milices privées patrouillaient en ville et aucun endetté n’était à l’abri. Ys, l’Injuste, s’était élevée depuis l’apogée des Princes.

Buhasaiah eut, à l’occasion de ses trente années, le projet de se marier. Celui qu’on appelait tous L’Elégant Démon des Plaines Multicolores, en raison d’une tenue vestimentaire fondée sur des pierreries colorées, avait conçu l’idée d’élever son digne héritier. Rien de très surprenant jusqu’alors. Cependant, Buhasaiah souhaitait mêler son sang à celui d’une Oesgardienne . Pourquoi ? Personne ne le comprit tout à fait mais une chose était certaine : il désirait ardemment une femme à la peau douce et pâle. Bien entendu, ce que l’Immuable désirait, il l’obtenait. Ses hommes de main n’eurent aucun mal à kidnapper la jeune bourgeoise du nom d’Isabelle. Lorsque le riche marchand put apercevoir son élégante future femme, il en fut grandement épris. En grandes pompes, les noces furent célébrées et d’autres personnalités influentes purent venir admirer l’acquisition de Buhasaiah. Les uns la virent de loin, les autres tournèrent autour, sous garde. Cette nuit-là, une graine fut plantée. L’Immuable se réjouissait déjà de la venue de son héritier, celui qui consoliderait davantage son "empire" économique, voire celui qui anéantirait toute concurrence.
Trois mois passèrent et la beauté d’Isabelle n’avait pas terni durant sa grossesse. Elle était, malgré le fait d’avoir été traitée comme un vulgaire objet, heureuse de pouvoir mettre au monde son enfant. Si Buhasaiah ne comptait que sur la naissance d’un fils, la mère espérait au fond d’elle ne pas lui donner de fille, redoutant clairement les conséquences. Le jour tant attendu vint enfin. Le marchand entra dans la chambre après que la sage-femme eut apporté toute son aide pour la naissance du bébé. Il prit le nourrisson dans ses bras et ne trouva pas trace de ce qu’il s’imaginait apercevoir à l’entre-jambes. Il rendit l’enfant à Isabelle, quasi abattu, quittant la salle en claquant la porte.

Quelques jours plus tard, la mère était couchée dans son lit, on la disait épuisée. Seule sa servante vit les nombreuses contusions et sentit sa détresse. Les deux femmes se turent, aucune n’osa la révolte. Buhasaiah inspirait la crainte et pas même sa femme n’osait lui adresser la parole s’il ne lui autorisait pas directement. La petite fut nommée Sheera Misha’al Buhasaiah et Isabelle ne put rien avancer concernant le nom de sa propre fille. Le père offrit à sa progéniture tout le luxe et le confort nécessaires à l’éducation d’une véritable princesse. La rouquine fut très vite parée de bijoux hors de prix et de délicieuses robes, alors haute comme trois pommes. Pour le riche marchand, il fallait lui donner le goût de la richesse et l’habituer à vivre ainsi pour qu’il fut possible, au grand désarroi du paternel, de l’offrir à un homme de rang social élevé. Si la naissance d’une fille pouvait au moins lui offrir une alliance avec un autre marchand influent… Jusqu'aux jours des complots. Pour atteindre ce but, l'aînée devait représenter très justement la famille, attirer les regards et se montrer digne de sa condition bourgeoise.

Sheera avait toutes les qualités requises pour cela et admirait grandement ses parents dans sa tendre enfance, heureuse de ce qu’on lui offrait. Ce fut Isabelle qui fut en charge d’éduquer de la plus belle des façons sa progéniture, aidée peu ou prou par certaines personnalités dont Buhasaiah se payait les services. On lui apprit un langage délicat et soutenu, la broderie et la couture, la littérature et surtout la soumission. En effet, pour Buhasaiah, il fallait avoir la main sur sa progéniture en toute occasion. Pourtant, cette notion ne fut jamais parfaitement bien inculqué à la jeune Sheera, qui, de nature, se montrait indocile. Sa mère disparut à l’âge de ses 12 ans, sans que Sheera n’en sût la raison. Elle en fut profondément affectée, tant et si bien qu’elle abandonna l’idée de jouer les rebelles et se conforma parfaitement à la vision que son père avait d’elle. Buhasaiah la présentait au cours de nombreuses et interminables réceptions et toute la ville et les environs connaissaient au moins de nom la perle de l’Immuable. Tout ceci faisait grand bruit et, alors que Sheera allait sur ses 15 ans, des prétendants venaient échanger de bonnes paroles engagées à l’oreille de l’Elégant Démon des Plaines Multicolores. Toute cette mascarade fut cachée à la jeune femme, dont le prix était négocié  chaque semaine.

Il vint que sa nourrice, la bien aimable servante de sa défunte mère nommée Ynia ne tint plus. Une nuit, elle se faufila dans les magnifiques appartements de Sheera, en plein atelier de coiffure. Lui fut alors révélé la cause de la disparition de sa mère : son propre père. La princesse, tout au long du récit, pleurait amèrement, alors que la nourrice ponctuait chaque récit de violence conjugale de regards compréhensifs. Dans la douleur vive, Sheera se promit d’apprendre des rudiments de combats afin de pouvoir quitter ce confort de plus en plus rebutant. Ses nuits suivantes ne furent que sanglots. Petit à petit, son père se détourna de l’idée de concevoir un héritier car, sentant que son empire grandissait, ce grand pouvoir lui procurait rêve d’immortalité. La folie le guettait sûrement. Pendant ce temps, la jeune princesse employait toutes ses ressources à trouver un maitre d’armes quel qu’il fut.
Elle ne le put toutefois pas, sans se découvrir à son père. Sheera fuguait donc de nombreuses nuits, avec la complicité de sa nourrice, dans le but de s’entrainer avec Hassan Mille-Pattes. L’homme était loyal tant que de l’or lui était fourni et il était un des seuls à ne pas craindre la colère démesurée de Buhasaiah si tout cela était mis à nu. Sheera apprit tout ce qu’elle put sur les combats de rue et Hassan lui enseigna prises, maniement du couteau à main ou de lancer. Soigneusement, Sheera put lui dissimuler sa véritable identité, revêtant uniquement de pauvres haillons. Ce fut dans ces temps-là qu’elle put s’éprendre de la basse ville, de maudire les exactions des princes marchands, tendant à déséquilibrer encore la répartition des richesses. La richesse pour plus de richesse.

Sheera continuait ses va-et-vient nocturnes jusqu’à ses 17ans. Elle était alors une femme sublime, à la chevelure de feu et à la peau délicate. Ses tenues la mettaient encore plus en valeur, même si, de par l’éducation qu’elle se donnait en ville, elle commençait à ressentir le poids de la culpabilité. C’était bien beau de jouer à la princesse modèle, mais le plus important n’était-il pas le bien-être du peuple ? Son père la dégoutait, et ce n’était que le début. Il vint le jour où un très fortuné quarantenaire remporta le combat des prétendants. Nul ne sut comment il obtint les faveurs de Buhasaiah au bout de 2 ans de lutte acharnée. Politique d’Ys… Sheera en fut avertie au dernier moment par son propre père, lui annonçant tel quel qu’elle sera bientôt mariée avec cet homme. Elle eut donc une entrevue privilégiée avec le quarantenaire, plutôt bien mis pour l’occasion, dans un boudoir. Sheera, qui avait préalablement rangé un couteau dans sa manche gauche, s’approcha gentiment de cet homme qui la rebutait au plus haut point.
Il avait l’air vulgaire et odieux malgré ses efforts de dissimulation. Sheera le pressentait, et soudain, tout alla trop vite, bien trop vite… Il s’approcha d’un peu trop près et la jeune femme qui sentit qu’on lui effleurait ses formes se saisit en un instant de son couteau et fondit vers l’homme. Elle le fit tomber à la renverse avec le coup, mais l’homme lui maintenait vigoureusement le bras et finalement, tout en criant à la garde, put lui retourner le bras pour ramener la lame vers elle. Sheera lâcha le couteau mais tout s’était déjà passé trop vite. Elle saignait abondamment de l’œil, mais il ne semblait pas atteint. La blessure était plus ou moins superficielle mais la panique prit le pas. Par la suite, tout se déroula à une vitesse incroyable. Des gardes firent irruption et mirent la princesse en retrait, s’apercevant qu’elle était blessée. Sheera, elle, profita du chaos pour s’enfuir. On la coursa, mais elle était déjà loin, la fuite était un succès.

Apres cet épisode, Sheera voulait dégager toute attache. Elle ne parla à personne de ses origines, dissimulant même sa propre identité. Elle était devenue Zarina, la femme à la cicatrice. Sa première année fut pénible, ce fut une course en avant pour s’éloigner au maximum d’Ys et de l’Ithri’Vaan. A 19ans, elle était devenue une femme indépendante, une mercenaire solitaire, exerçant tout aussi bien pour de l’assassinat que du vol. Elle n’avait plus que ça pour subvenir à ses besoins, parvenant à se mélanger à la pègre de par ses expériences nocturnes. Partout où elle allait, on ne reconnut pas la charmante petite princesse, on ne souciait plus que de la mystérieuse Zarina. Elle fit la rencontre d’une bande de maraudeurs au nombre de 40 qu’elle prit sous son joug. Elle sympathisa avec trois des membres les plus influents, trois qui se querellaient pour prendre la place du capitaine de troupe. Avec la rencontre de Zarina, ils décidèrent finalement de la nommer capitaine, décelant chez elle de grandes qualités et fascinés par son art martial très particulier. Exécutant quelques contrats dans la région de Soltariel, ils connurent une certaine de renommée sous le nom des Zar’Abhs. Abh signifiait en argo d’Ys « suivant » et Zar était le diminutif utilisé parmi la troupe pour la nommer. Le nom de la troupe parut donc bien vite évident.

Zarina put rencontrer à ses 21ans le dénommé Casoair Gloral, qui écumait la région à la recherche de mercenaires pour constituer une sorte de coalition. Ce qui se passa ensuite est une autre histoire déjà contée mais elle résulta entre autre en la mort du Commandant Gloral, après une année de collaboration. Zarina en fut attristée, commençant à tisser des liens d’amitié avec cet homme-ci, malgré ses tendances macho en sa fin de vie. Ne voulant pas se ranger sous la coupe de Talmak, un des autres chefs qui régnait sur le groupe au temps de Casoair, Zarina laissa la compagnie et reprit ses Zar’Abhs pour retrouver ses propres objectifs. Mais elle n’avait pas perdu son temps, son année avec Gloral lui avait apporté plus de maturité dans sa vie de capitaine. Elle avait compris la sévérité de celui-ci et avait beaucoup tiré de lui concernant les combats. Une riche expérience tout simplement.

A présent, Zarina se demandait s’il était temps de revenir à Ys dignement et d’abattre Buhasaiah, son père et dans le même temps, rétablir  l’équité dans la ville. Si son père mourrait, la répartition des richesses serait possible. Mais il ne fallait pas bruler les étapes, 40 hommes n’étaient pas suffisants. Pour couper la tête de Buhasaiah, il faudrait forger encore bon nombre d’alliances et avoir des contacts bien placés. Mais la vengeance viendra bientôt… Pour Isabelle et sa dignité de femme.

HRPComment trouves-tu le forum ? : Il est tel qu'il me fait toujours revenir.
Comment as-tu connu le forum ? : Par moi !
Crédit avatar et signature : Impossible de remettre la main dessus, c'est une vieille image que j'avais placé là au départ pour un PNJ. Sinon c’est Katarina bien sûr.


Dernière édition par Zarina le Dim 17 Mai 2015 - 19:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeDim 17 Mai 2015 - 18:45

Citation :
Neuf mois
Les grossesses durent trois mois ici Wink

Citation :
On lui apprit un langage délicat et soutenu, la broderie et la couture, la littérature et surtout la soumission.
Pourquoi la soumission ? Les princesses n'ont pas besoin d'être soumise ici Razz

Sinon tout me va Wink
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeDim 17 Mai 2015 - 19:47

Ah oui, je n'ai plus fait attention aux mois é_é
C'est édité !
Et pour la soumission, c'est dans l'esprit de Buhasaiah Père. Pour lui, une bonne petite princesse fille doit être "tenue en laisse". Et puis, c'était de l'ironie :D
J'ai rajouté un petit édit pour mieux l'expliquer.
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeDim 17 Mai 2015 - 20:37

Ok, il te manque donc plus que la petite fiche de ta compagnie
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeDim 17 Mai 2015 - 20:44

Déjà faite dans la fiche de compagnie "Les Gloraliens" à la section appropriée ! :D
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeDim 17 Mai 2015 - 20:50

Tu connais le chemin :p
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeDim 17 Mai 2015 - 20:53

Merci :D
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitimeVen 22 Mai 2015 - 14:54

Owi :D
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MessageSujet: Re: Zarina, princesse-mercenaire [Terminée]   Zarina, princesse-mercenaire [Terminée] I_icon_minitime

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